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Je suis inquiète (climat)

Sujet commencé par : Cocktail_jet - Il y a 3002 réponses à ce sujet, dernière réponse par Yann22
2 personnes suivent ce sujet.
Par Cocktail_jet : le 24/08/16 à 08:56:24

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Suis je la seule en ce moment à être une véritable flipée de voir les températures qu'on a ? 37, 38, 39 ou 40 degrés ? qui reviennent tous les 3/4 matins ?

Voilà deux mois que je suis très inquiète (je l'étais avant mais là c'est pire) par rapport aux températures que nous avons...j'y pense le jour, j'y pense le soir...j'entend partout et tous les jours que la planète se réchauffe, on le voit désormais au quotidien et je m'inquiète si fort pour l'avenir...je me dis qu'aujourd'hui on se bat pour des croyances mais je suis persuadée que dans quelques années nous nous battrons pour manger et boire partout dans le monde au rythme ou ca va...j'ai peur pour mes enfants (que je n'ai pas encore et ca ne me donne vraiment pas envie d'en avoir) parce que je ne voudrais pas les voir crever de faim.
Je suis peut être pessimiste mais j'ai l'impression que dans 100 ans on sera mort au rythme ou on va ???
J'ai posé la questions aux personnes plus vieilles que moi : aviez vous des chaleurs pareil ? Certains me disent oui, d'autres non...qui croire ?
Qu'attendons nous pour faire quelque chose bordel....on est en train d'ouvrir des croisières dans l'antarctique !!! On marche sur la tête........que font nos politiques ? On constate et on ne fait rien.......alors que la situation est plus que grave........
La terre va si mal à cause de nous, quand allons nous changer nos habitudes de consommation ???
Même nos chevaux respirent de plus en plus mal et ils sont de plus en plus nombreux à ne plus pouvoir manger de foin car tout est pollué par nos activités ........
Voilà un petit poste pour en parler, j'ai besoin d'évacuer, je suis vraiment très inquiète en ce moment et je ne sais pas à qui en parler

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Par azzura42 : le 09/10/18 à 13:44:29

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Oui l'action citoyenne peut avoir un pouvoir énorme mais c'est long, et là c'est maintenant qu'il faut un changement radical.

Seul un vrai changement au niveau politique peut obliger chaque citoyen à se bouger le cul, quand c'est obligatoire et répréhensible tout de suite ça monte plus vite au cerveau.

Le changement passera forcément par une sorte de retour en arrière, il faudra oublier un peu nos mauvaises habitudes et notre confort, si on laisse le choix seule une petite partie des gens le fera de son propre chef.

Je me souviens avoir déjà échangé sur ce sujet. Tous les gestes écolos c'est peanuts à côté de ce problème : la surpopulation.
Mais bon ça va avec notre modèle de société et notre économie, tant qu'on reste la sacro sainte croissance on risque pas d'entendre ce sujet abordé par la politique...


Là tu touches à la sacro-sainte croissance mais aussi au droit de pouvoir faire des enfants sans limite, et ça personne n'est prêt à faire ce sacrifice.

Par contre il existe des solutions pour réduire la croissance démographique dans les pays où elle explose : éducation des enfants et émancipation des femmes, mais ça demande des moyens (financiers et humains) et du temps.
Il est peut-être un peu tard pour ce genre de mesures

Par azzura42 : le 10/10/18 à 11:04:59

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Lyon va installer 4 hydroliennes sur le Rhône

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Par Erzebeth : le 10/10/18 à 12:20:18

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Seul un vrai changement au niveau politique peut obliger chaque citoyen à se bouger le cul, quand c'est obligatoire et répréhensible tout de suite ça monte plus vite au cerveau.

Plus encore que les citoyens, ce sont les industriels que les politiques devraient forcer à se bouger le cul... hélas le rapport de force est plutôt dans l'autre sens de nos jours et c'est certainement ça qui fait qu'on va dans le mur.

Mais bon, que ça ait un impact ou pas, faire de son mieux de son côté ça permet déjà d'avoir un minimum ça conscience pour soi... et peut-être aussi de se préparer à un "après", selon comment tourne la situation...

Par Yann22 : le 10/10/18 à 16:15:46

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Quand je lis les commentaires internet aux articles consacrés à la dernière publication du GIEC (d'ailleurs, vous avez remarqué qu'on n'en parle plus ), je me dis qu'il faudra encore bien des décennies pour que les gens adoptent majoritairement et volontairement un comportement vertueux

Par cyberds : le 10/10/18 à 18:58:11

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Un peu de contrepoids au pessimisme et à la précipitation ambiants
https://www.valeursactuelles.com/sciences/rechauffement-climatique-malgre-des-projections-non-validees-le-giec-persiste-dans-lalarmisme-99673
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Réchauffement climatique : “Malgré des projections non validées, le GIEC persiste dans l’alarmisme”
Interview. Le physicien François Gervais, professeur émérite à la Faculté des Sciences et Techniques de l’Université de Tours, expert reviewer du 5e rapport sur les changements climatiques du GIEC, dénonce un emballement médiatique sans lien avec la réalité de la situation de la planète.
[...]
Vous parlez de l’« anxiocène », nouvelle ère de géologie humaine. Croyez-vous que la lutte contre le réchauffement climatique puisse devenir la nouvelle religion ou le nouveau totalitarisme du XXIe siècle ?
Dans « anxiocène », Il faut voir un clin d'œil détournant « anthropocène », une prétention aussi anthropomorphiste que narcissique qui, au contraire des précédentes périodes géologiques, n'a rien à voir avec les strates sur lesquelles sont basées les précédentes. On ne peut qu'espérer que le bon sens l'emporte avant une catastrophe économique que l'on peut craindre gigantesque, détruisant en France des fleurons de notre économie et avec elle investissements et emploi. Citons Jean-Claude Pont, Professeur honoraire à l’Université de Genève : « La différence profonde avec l’affaire Lyssenko de la biologie soviétique réside dans le fait que si là-bas et autrefois c’était la terreur inspirée par le pouvoir qui imposait le silence, ici et maintenant ce sont des ‘penseurs’ libres, se crucifiant eux-mêmes et immergés dans une idéologie kafkaïenne, laquelle finira par priver le monde occidental de deux siècles de développement. »

Par Yann22 : le 10/10/18 à 19:50:11

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Ça me mine encore plus parce que les climatosceptiques vont se jeter là dessus pour prôner l'immobilisme. Et l'immobilisme, c'est quand même un sacré pari sur l'avenir. Mais soit, ne faisons (surtout) rien si ce n'est de la poudre aux yeux et voyons voir si dans un demi siècle, la température ne s'est élevée que de 0,2 °C.

Pour ma part, je m'en fous.

(Nan, en fait, même si je n'ai pas de gosse, je ne m'en fous pas tant que ça...)


Message édité le 10/10/18 à 20:03

Par BW : le 11/10/18 à 05:50:43

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En France, le record d’amplitude thermique sur une même journée est détenu par Minzac en Dordogne, avec un écart de 30,9°C entre le jour et la nuit. Durant la canicule de 2003, la capitale a enregistré des écarts de température le même jour à la même heure allant jusqu’à 6 °C entre le Nord-Est dû à l’effet d’îlot de chaleur urbain et le bois de Vincennes rafraîchi par les arbres. En été, l’écart moyen de température entre le Nord et le Sud de la France atteint 6 à 7°C. Lorsque le vent tourne du Sud au Nord ou l’inverse, un écart de température de 10° à 15°C peut être observé. Par une belle journée printanière, la température peut monter de 0,4°C chaque quart d’heure. Or 0,4°C est la hausse de température mesurée par le Hadley Center depuis 1945, début de l'accélération des émissions. En regard de ces observations, on peut effectivement s'interroger sur la pertinence de la symbolique du GIEC.

Maismaismais... ça n'a pas le moindre sens ça, c'est quoi cet argument de merde ?! o_0
Il n'est réellement pas capable de faire la différence entre les implications d'une variation globale et des deltas localisés à des échelles spatiales et temporelles inférieures de plusieurs ordres de grandeur ?

Le gaz carbonique, CO2, est la nourriture indispensable et irremplaçable de la végétation. Son augmentation dans l'atmosphère, pourtant minime en volume, de 0,03 % à 0,04 % en un siècle, a permis une croissance de la biomasse de l'ordre de 20 %. Les mesures par satellite confirment l'extraordinaire verdissement de la planète. Le bénéfice pour les récoltes a été évalué à 3000 milliards d'euros.

Et les mesures confirment également que ça coïncide avec un réchauffement global et une augmentation du niveau des océans tangible et dont les conséquences deviennent visibles sur pas mal de zones littorales.

Comment en effet ce que l'on apprend à l'école a pu être à ce point oublié, qui plus est par ceux qui se prétendent « verts » ? Pourquoi vilipender ce gaz très ténu dans l'atmosphère mais en concentration des dizaines de fois supérieures dans notre haleine lorsque nous expirons ?

mais putain il est vraiment physicien ? C'est quoi le fond de l'argument ? Qu'on crève pas parce qu'on expire du carbone ? Il n'est réellement pas capable de comprendre l'influence que peut avoir la concentration d'une molécule à quelques ppm près ? C'est pourtant pas les exemples qui manquent, y compris en dehors des histoires de climatologie... Il a un vrai soucis avec la compréhension de la notion d'échelles, c'est "étonnant" vu son domaine...

Les mesures par satellite confirment l'extraordinaire verdissement de la planète.

Elles confirment surtout l'extraordinaire vitesse à la laquelle les espaces verts sont surexploités, en fait. Les augmentations de biomasse ne se répercutent pas tant que ça sur les forêts, mais dans l'eau et dans les premiers centimètres des sols. Et de toute façon oui, on sait bien que plus de carbone aide au développement de la végétation de tous types, mais ça nous aide pas à survivre ça. Si on se retrouve avec les conditions climatiques du Dévonien les arbres seront contents certes mais nous on sera pas plus avancés...

Le bénéfice pour les récoltes a été évalué à 3000 milliards d'euros.

Juste un petit exemple rapide sur "pourquoi c'est pas aussi simple cher monsieur" :
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Dans le Résumé pour décideurs du rapport SR1.5 du GIEC, on lit page 4 : « Le réchauffement climatique estimé s’accroît de 0,2°C (probablement entre 0,1°C et 0,3°C) par décennie en raison des émissions passées et actuelles. » Cette affirmation est contredite par la figure 1(a) de l’encadré RT.3 du rapport AR5 de ce même GIEC qui montre entre 1998 et 2012 une hausse de seulement 0,04°C par décennie, 5 fois moindre.

pas trouvé ce fameux encadré RT.3 dans le rapport AR5, et les courbes qui ont trait à l'évolution de températures sont compatibles avec une hausse d'environ 0.1° entre 2000 et 2010 environ, je comprends pas

Cette hausse infinitésimale se prolonge depuis 20 ans aux fluctuations naturelles près.

Aucune figure ne va dans ce sens, que ce soit dans AR5 ou SR1.5


Par BW : le 11/10/18 à 05:53:17

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Vous pointez aussi du doigt le Rapport pour les décideurs ; n’a-t-il pas été écrit par les scientifiques eux-mêmes ?
Le brouillon du rapport est certes écrit par les scientifiques. Mais il doit être validé par les représentants des états, paragraphe par paragraphe, ligne à ligne, mot à mot, justifiant le « I » de GIEC pour « intergouvernemental ». C'est ainsi que dans le rapport AR5, le paragraphe relatant le peu d'efficacité du Protocole de Kyoto a été retiré au grand dam des scientifiques qui l'avaient rédigé.


En gros il dit lui-même que le rapport est édulcoré.

L'inutilité est effectivement le message du livre [« L’urgence climatique est un leurre », éditions du Toucan – à paraître le 2 novembre].

Marrant comme ces braves scientifiques désintéressés qui dénoncent des magouilles et des histoires de sous vendent tous des livres, là où ceux qui font un vrai boulot publient dans des RCL

Par Yann22 : le 11/10/18 à 07:06:13

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Bon, ben... Hier soir, je n'avais n'ai le temps n'ai l'envie de démonter l'interview du professeur Gervais. J'avais identifié les mêmes incohérences que BW que je remercie et que je soutiens sur chaque point de son argumentaire.

Par Yann22 : le 11/10/18 à 08:35:24

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je n'avais n'ai le temps n'ai l'envie

Les joies des correcteurs d'orthographe soit disant intelligents des tablettes

"Je n'avais ni le temps ni l'envie"

Par cyberds : le 11/10/18 à 08:44:33

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Pour le CO2, je crois que ce n'est pas si simple et il y a déjà eu polémique à ce sujet.
On en discutait récemment à la suite de la présentation du cabinet parisien au cours des réunions du fameux pcaet dont je parlais plus haut
L'intervenant a utilisé un graphique émanant du GIEC qui comparait sur 800 000 ans les courbes de température, d'émission de méthane et de C02.
En réalité, le GIEC avait présenté le CO2 comme un précurseur du réchauffement, une cause, alors qu'en réalité il n'en serait qu'une conséquence. Il y avait eu polémique sur l'argument.
Il y a un article déjà ancien et très détaillé sur le sujet :
https://www.matierevolution.fr/spip.php?article647
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Personnellement, je suis absolument persuadée qu'il faut modifier notre mode de vie, accepter une "décroissance", redevenir vertueux et regarder en face les conséquences de nos actes (industrialisation, consommation de masse, comportements envers le règne animal, du bon sens en fait)
Mais justifier par le discours catastrophiste des agitations de canards sans tête ça ne me semble pas non plus sans conséquences, ne serait-ce que celle d'accepter l'idée d'une "radicalité", ou d'un système "qui imposerait" pour le bien de tous.


Par BW : le 11/10/18 à 09:03:04

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En réalité, le GIEC avait présenté le CO2 comme un précurseur du réchauffement, une cause, alors qu'en réalité il n'en serait qu'une conséquence.

Sauf que sur les 150 dernières années ça ne tient pas, vu qu'on peut évaluer les quantités de CO2 relâchées par les activités anthropiques, et qu'elles ne sont pas dépendantes de la température du globe.
Ensuite oui, quand la température augmente les relargages de gaz augmentent aussi, par la fonte des permafrosts, la dissolution des roches carbonées, etc. donc la teneur en C02, méthane, et autres de l'atmosphère est aussi en partie dépendante de la température, mais pour le coup on ne peut pas accuser ce phénomène d'être responsable de notre consommation d'hydrocarbures qu'on est parfaitement capables d'évaluer.

Mais justifier par le discours catastrophiste des agitations de canards sans tête ça ne me semble pas non plus sans conséquences

Le discours est catastrophiste parce que ben... La situation l'est, tout simplement. C'est comme si on avait laissé une appendicite évoluer en péritonite et qu'on en serait encore à se dire "nan mais j'ai déjà eu un peu mal au ventre avant et ça l'a toujours fait jusqu'à maintenant..."

Qu'on remette en question les solutions à apporter au problème oui, c'est normal, mais là ce gars remet en question le problème lui même, alors qu'à un moment faut être objectif, le problème est identifié, ses conséquences deviennent très claires, y'a plus de débat là dessus. On en est plus à savoir ce qui ne va pas, on doit en être à trouver les bonnes solutions pour régler ça, et force est de constater que si on attend sagement que chacun prenne son cul par l'anse et y mettre du sien on va pas s'en sortir, il faut un cadre strict et sans passe droit. Ce qui veut également dire qu'il faut des solutions réfléchies objectivement et dans l'optique d'assurer le bien commun sinon c'est contre productif, on est complètement d'accord sur ce point.

Par Yann22 : le 11/10/18 à 09:15:15

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En réalité, le GIEC avait présenté le CO2 comme un précurseur du réchauffement, une cause, alors qu'en réalité il n'en serait qu'une conséquence. Il y avait eu polémique sur l'argument.

Pffff....

Passez moi l'expression, mais c'est du réchauffé

Il y a 9 ans, BW avait mis en ligne les vidéos d'une conférence du Professeur Courtillot et dans laquelle cet argument avait été avancé.

Je l'avais réfuté sur mon post du 16 octobre 2009 (!) à 9 h 24:

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Cyberds, tu as mis en avant le professionnalisme de Jean-Marc Jancovici. Je t'encourage donc à lire ses propos sur la question: Lien

Par cyberds : le 11/10/18 à 09:56:48

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Dans le lien que j'ai mis, il n'est pas nié qu'il y ait émission de gaz à effet de serre d'origine anthropique Les quantités de CO2 sont remises en perspective simplement.
Et ce n'est pas contraire à ce que dit Jancovici
Simplement en n'utilisant que les chiffres de la production humaine, sans les comparer à la production globale, on augmente l'effet d'angoisse (ce qui doit être recherché)
Cela va de soi:
On voit immédiatement ci-dessus que l’essentiel des gaz que nous émettons aujourd’hui, y compris le gaz carbonique que nous avons par exemple émis ce matin en venant travailler en voiture, ou hier en faisant fonctionner une chaudière de logement ou un four à verre, sera encore au-dessus de la tête de nos (arrière-arrière-)petits-enfants dans 1 ou 2 siècles. Et bien sûr, pendant tout le temps que ces gaz restent au-dessus de nos têtes, ils contribuent à un effet de serre supplémentaire.

Je ne vais sûrement pas soutenir ou même avoir la plus petite pensée négative quant à l'influence de l'homme sur son environnement! C'est ça qui manquerait de bon sens.

Ce qui me gène c'est l'idéologie et les gesticulations.
C'est quand on interprète "sur la liste des cancérogènes potentiels" par "on va mourir dans 1 mois dans d'atroces souffrances"
Réagir dans la peur et la précipitation, ça doit bien être aussi potentiellement cancérogène

Mais ne pas interpréter ce que je dis par "il ne faut rien faire", merci

Par cyberds : le 11/10/18 à 10:00:48

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Et ce qui m'inquiète, c'est que ça mène à ça


Parce que la séduisante idée de l'enfant en moins, chez qui croyez vous qu'on va l'appliquer ?

Par Yann22 : le 11/10/18 à 10:11:37

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Simplement en n'utilisant que les chiffres de la production humaine, sans les comparer à la production globale, on augmente l'effet d'angoisse (ce qui doit être recherché)

Je comprends pas. "production humaine" VS "production globale".

Si par production globale, tu entends AVEC les relargages naturels, Jancovici, BW et moi avons répondu. La production humaine de Gaz à effet de serre a pour action de renforcer le réchauffement naturel. Il est donc logique de s'en alarmer.

Ce qui me gène c'est l'idéologie et les gesticulations.

Et les faits?

Par Erzebeth : le 11/10/18 à 10:14:11

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Le problème c'est qu'on temporise depuis plus de 30 ans, et qu'aujourd'hui on va dans le mur, donc bon, il est plus que temps de s'alarmer.
Mais on s'alarme toujours pas assez au vue de l'immobilisme aux deux niveaux qui auraient de réels leviers: les politiques, et les grands groupes industriels.

Par Yann22 : le 11/10/18 à 10:16:17

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Les quantités de CO2 sont remises en perspective simplement.

Pour info, la concentration en CO2 dans l’atmosphère sur les 800.000 dernières années n'a jamais dépassé les 300 ppm (et encore, une seule fois). En 2016, on a franchi la barre des 400 ppm. C'est assez remis en perspectives?

Par paquerette20 : le 11/10/18 à 10:55:36

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Parce que la séduisante idée de l'enfant en moins, chez qui croyez vous qu'on va l'appliquer ?

La nature s'en occupe toute seule quand on voit la baisse du taux de fertilité




Par sheytana : le 11/10/18 à 10:56:27

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Parce que la séduisante idée de l'enfant en moins, chez qui croyez vous qu'on va l'appliquer ?


Chez moi

Par Yann22 : le 11/10/18 à 11:10:40

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Et sinon...

Et ce qui m'inquiète, c'est que ça mène à ça



Ouaip, limiter le nombre d'habitants sur terre est une solution. Pas LA solution, mais elle peut s'incorporer dans le mix. Ensuite comme le dit BW: "on doit en être à trouver les bonnes solutions pour régler ça". On peut estimer que c'est une solution extrême, radicale. Mais est-ce que pour autant ça invalide les faits?

Parce que si on va dans le sens de l'idéologie, des gesticulations et de l'extrémisme, je pourrais contre-argumenter en disant que ce qui m'inquiète, c'est que les tenants du scepticisme prônent l'immobilisme en s'appuyant sur les affirmations du professeur Gervais qui assène: +0,2°C d'ici 50 ans.

[J'édite des fautes qui piquent les yeux]



Message édité le 11/10/18 à 11:36

Par paquerette20 : le 11/10/18 à 11:17:17

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La baisse de la natalité ça pourrait commencer par modifier notre politique de la natalité, sans tout de suite imaginer stériliser les gens hein ...

Par cyberds : le 11/10/18 à 11:57:33

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Tant que ça reste de l'ordre du choix, que les gens n'aient pas d'enfants ou un ou plus ne présente pas de problème à mes yeux
Sauf qu'une fois l'idée émise et acceptée, je parle de l'enfant en moins dans la liste "changer les ampoules" ça peut vite déraper. (voir la politique de l'enfant unique)

Refonder les bases de la sociétés, ça devrait se faire dans la concertation, pas dans l'urgence.
Si l'impact de l'humain sur la planète montre une chose, c'est bien que tout acte a des conséquences, le totalitarisme idéologique me fait tout aussi peur que la course à la consommation...




Message édité le 11/10/18 à 11:58

Par Erzebeth : le 11/10/18 à 11:59:05

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Refonder les bases de la sociétés, ça devrait se faire dans la concertation, pas dans l'urgence.

Le problème étant que pendant les décennies où on aurait eu le temps de faire de la concertation, on n'a rien fait et que maintenant il y a urgence...

Par Yann22 : le 11/10/18 à 12:02:25

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La politique de l'enfant unique, que je sache, ça n'a pas donné de supers résultats.

Refonder les bases de la sociétés, ça devrait se faire dans la concertation, pas dans l'urgence.

Dans l'absolu, tout à fait d'accord. Mais ça fait juste 20, 30, 40 ans qu'on en cause et que ça bouge quasiment pas. Du coup, l'époque où l'on pouvait prendre le temps de la concertation me semble révolue. L'urgence frappe à notre porte.

Par Yann22 : le 11/10/18 à 12:03:02

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Erzie a posté pendant que j'écrivais

Par paquerette20 : le 11/10/18 à 12:14:58

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Entre la politique de l'enfant unique et arrêter de pousser les gens à faire plus de gosses, y'a une marge.

Refonder les bases de la sociétés, ça devrait se faire dans la concertation, pas dans l'urgence.
Le tableau vise à faire prendre conscience, même pas à refonder les bases d'une société. On parle des problèmes de surconsommation, de modes de consommation etc mais jamais jusqu'à présent on avait mis les gens en face d'une réalité fondamentale : on se reproduit sans penser que nos rejetons sont la base même du problème de surconsommation du futur... Donc il fallait que ce soit dit et c'est chose faite.

Par cyberds : le 11/10/18 à 12:16:44

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Pour l'augmentation de la population, un bon article

En 2017, la population mondiale a franchi le seuil de 7 milliards et demi. Elle ne comptait qu'un milliard d'habitants en 1800 et a donc été multipliée par sept et demi depuis (voir la figure ci-dessous). Elle devrait continuer à croître et pourrait atteindre près de 10 milliards en 2050. Pourquoi la croissance devrait-elle se poursuivre ? La stabilisation est-elle envisageable à terme ? La décroissance tout de suite ne serait-elle pas préférable ?

Évolution de la population mondiale depuis 1800 et projections jusqu'en 2100. © Gilles Pison à partir des données des Nations Unies.


Si la population mondiale continue d'augmenter, c'est en raison de l'excédent des naissances sur les décès – les premières sont près de trois fois plus nombreuses que les seconds. Cet excédent apparaît il y a deux siècles en Europe et en Amérique du Nord lorsque la mortalité commence à baisser dans ces régions, marquant les débuts de ce que les scientifiques appellent la transition démographique. Il s'étend ensuite au reste de la planète, lorsque les avancées de l'hygiène et de la médecine et les progrès socio-économiques atteignent les autres continents.
Une population africaine en pleine croissance

La croissance démographique a atteint un taux maximum de plus de 2 % par an il y a cinquante ans et a diminué de moitié depuis, pour atteindre 1,1 % en 2017 (voir la figure ci-dessous).

Taux de croissance de la population mondiale de 1700 à 2100. © Gilles Pison à partir des données des Nations Unies.


Elle devrait continuer de baisser dans les prochaines décennies en raison de la diminution de la fécondité : 2,5 enfants en moyenne par femme aujourd'hui dans le monde, contre le double (cinq enfants) en 1950. Parmi les régions du monde dans lesquelles la fécondité est encore élevée (supérieure à trois enfants), on trouve en 2017 presque toute l'Afrique intertropicale et les régions allant de l'Afghanistan jusqu'au nord de l'Inde en passant par le Pakistan (voir la carte ci-dessous). C'est là que se situera l'essentiel de la croissance démographique mondiale à venir.

L'un des grands changements à venir est le formidable accroissement de la population de l'Afrique qui, Afrique du Nord comprise, pourrait quadrupler d'ici un siècle, passant d'un milliard d'habitants en 2010 à probablement 2,5 milliards en 2050 et plus de 4 en 2100, ceci malgré l'épidémie de sida. Alors qu'un homme sur six vit aujourd'hui en Afrique, ce sera probablement plus d'un sur trois dans un siècle. L'accroissement devrait être particulièrement important en Afrique au sud du Sahara où la population pourrait passer d'un peu plus de 800 millions d'habitants en 2010 à 4 milliards en 2100.

Carte de la fécondité dans le monde en 2017. © DR


À quoi s'attendre dans les décennies à venir

Ces chiffres sont des projections et l'avenir n'est évidemment pas écrit. Il reste que les projections démographiques sont relativement sûres lorsqu'il s'agit d'annoncer l'effectif de la population à court terme ; c'est-à-dire pour un démographe, les dix, vingt ou trente prochaines années. La majorité des hommes et des femmes qui vivront en 2050 sont déjà nés, on connaît leur nombre et on peut estimer sans trop d'erreurs la part des humains d'aujourd'hui qui ne seront plus en vie. Concernant les nouveau-nés qui viendront s'ajouter, leur nombre peut également être estimé, car les femmes qui mettront au monde des enfants dans les vingt prochaines années sont déjà nées, on connaît leur effectif et on peut faire également une hypothèse sur leur nombre d'enfants, là aussi sans trop d'erreurs.



Par cyberds : le 11/10/18 à 12:17:23

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Il est illusoire de penser pouvoir agir sur le nombre des hommes à court terme. La diminution de la population n'est pas une option. Car comment l'obtenir ? Par une hausse de la mortalité ? Personne ne le souhaite. Par une émigration massive vers la planète Mars ? Irréaliste. Par une baisse drastique de la fécondité et son maintien à un niveau très inférieur au seuil de remplacement (2,1 enfants) pendant longtemps. C'est déjà ce qui se passe dans une grande partie du monde, les hommes ayant fait le choix d'avoir peu d'enfants tout en leur assurant une vie longue et de qualité.

Mais il n'en résulte pas immédiatement une diminution de population en raison de l'inertie démographique : même si la fécondité mondiale n'était que de 1,6 enfant par femme comme en Europe ou en Chine, la population continuerait d'augmenter pendant encore quelques décennies. Cette dernière comprend en effet encore beaucoup d'adultes en âge d'avoir des enfants, nés lorsque la fécondité était encore forte, ce qui entraîne un nombre élevé de naissances. Les personnes âgées ou très âgées sont en revanche peu nombreuses et le nombre de décès est faible.
La question de la baisse de la fécondité

Les démographes ont été surpris il y a quarante ans quand les enquêtes ont révélé que la fécondité avait commencé à baisser très rapidement dans beaucoup de pays d'Asie et d'Amérique latine dans les années 1960 et 1970. Ils ont dû notamment revoir sensiblement à la baisse leur projection démographique pour ces continents.

Une autre surprise, plus récente, est venue de l'Afrique intertropicale. On s'attendait à ce que sa fécondité baisse plus tardivement qu'en Asie et en Amérique latine, en relation avec son retard en matière de développement socio-économique. Mais on imaginait un simple décalage dans le temps, avec un rythme de baisse similaire aux autres régions du Sud une fois celle-ci engagée. C'est bien ce qui s'est passé en Afrique du Nord et en Afrique australe, mais pas en Afrique intertropicale où la baisse de la fécondité, bien qu'entamée aujourd'hui, s'y effectue plus lentement. D'où un relèvement des projections pour l'Afrique qui pourrait rassembler plus d'un habitant de la planète sur trois en 2100.

Évolution de la fécondité par région du monde de 1950 à 2015 et projections jusqu'en 2100 (scénario moyen des Nations unies). © Gilles Pison à partir des données des Nations Unies.


La fécondité diminue bien en Afrique intertropicale, mais dans les milieux instruits et en villes plus que dans les campagnes où vit encore la majorité de la population. Si la baisse de la fécondité y est pour l'instant plus lente que celle observée il y a quelques décennies en Asie et en Amérique latine (voir la figure ci-dessus), cela ne vient pas d'un refus de la contraception.

La plupart des familles rurales ne se sont certes pas encore converties au modèle à deux enfants, mais elles souhaitent avoir moins d'enfants et notamment plus espacés. Elles sont prêtes pour cela à utiliser la contraception, mais ne bénéficient pas de services adaptés pour y arriver. Les programmes nationaux de limitation des naissances existent mais sont peu efficaces, manquent de moyens, et surtout souffrent d'un manque de motivation de leurs responsables et des personnels chargés de les mettre en œuvre sur le terrain. Beaucoup ne sont pas persuadés de l'intérêt de limiter les naissances y compris au plus haut niveau de l'État, même si ce n'est pas le discours officiel tenu aux organisations internationales.

C'est là une des différences avec l'Asie et l'Amérique latine des années 1960 et 1970 et l'un des obstacles à lever si l'on veut que la fécondité baisse plus rapidement en Afrique subsaharienne.
À long terme : l'explosion, l'implosion ou l'équilibre ?

Au-delà des cinquante prochaines années, l'avenir est en revanche plein d'interrogations, sans modèle sur lequel s'appuyer. Celui de la transition démographique, qui a fait ses preuves pour les évolutions des deux derniers siècles, ne nous est plus guère utile pour le futur. L'une des grandes incertitudes porte sur la fécondité. Si la famille de très petite taille devient un modèle dominant de façon durable, avec une fécondité moyenne inférieure à deux enfants par femme, la population mondiale, après avoir atteint le niveau maximum de dix milliards d'habitants, diminuerait inexorablement jusqu'à l'extinction à terme.

Mais un autre scénario est possible dans lequel la fécondité remonterait dans les pays où elle est très basse pour se stabiliser à l'échelle mondiale au-dessus de deux enfants. La conséquence en serait une croissance ininterrompue, et à nouveau la disparition de l'espèce à terme, mais cette fois par surnombre. Si l'on ne se résout pas aux scénarios catastrophes de fin de l'humanité, par implosion ou explosion, il faut imaginer un scénario de retour à terme à l'équilibre.
Ce sont les modes de vie qui comptent



Par cyberds : le 11/10/18 à 12:17:44

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oups c'était long !!
fin:

Les hommes doivent certes dès maintenant réfléchir à l'équilibre à trouver à long terme, mais l'urgence est le court terme, c'est-à-dire les prochaines décennies. L'humanité n'échappera pas à un surcroît de 2 à 3 milliards d'habitants d'ici à 2050, en raison de l'inertie démographique que nul ne peut empêcher.

Il est possible d'agir en revanche sur les modes de vie, et ceci sans attendre, afin de les rendre plus respectueux de l'environnement et plus économes en ressources. La vraie question, celle dont dépend la survie de l'espèce humaine à terme, est finalement moins celle du nombre que celle des modes de vie.

*Gilles Pison est professeur au Muséum national d'histoire naturelle et chercheur associé à l'Ined, Muséum national d'histoire naturelle (MNHN) – Sorbonne Universités.


Par Yann22 : le 11/10/18 à 12:22:13

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Morceaux choisis:

La plupart des familles rurales ne se sont certes pas encore converties au modèle à deux enfants, mais elles souhaitent avoir moins d’enfants et notamment plus espacés. Elles sont prêtes pour cela à utiliser la contraception mais ne bénéficient pas de services adaptés pour y arriver. Les programmes nationaux de limitation des naissances existent mais sont peu efficaces, manquent de moyens, et surtout souffrent d’un manque de motivation de leurs responsables et des personnels chargés de les mettre en œuvre sur le terrain. Beaucoup ne sont pas persuadés de l’intérêt de limiter les naissances y compris au plus haut niveau de l’État, même si ce n’est pas le discours officiel tenu aux organisations internationales.

Donc, la limitation des naissances serait un choix.

Mais un autre scénario est possible dans lequel la fécondité remonterait dans les pays où elle est très basse pour se stabiliser à l’échelle mondiale au-dessus de deux enfants. La conséquence en serait une croissance ininterrompue, et à nouveau la disparition de l’espèce à terme, mais cette fois par surnombre. Si l’on ne se résout pas aux scénarios catastrophes de fin de l’humanité, par implosion ou explosion, il faut imaginer un scénario de retour à terme à l’équilibre.

Voilà le retour du catastrophisme... Mais il est bien dit que la fécondité peut représenter une menace.

Les hommes doivent certes dès maintenant réfléchir à l’équilibre à trouver à long terme, mais l’urgence est le court terme, c’est-à-dire les prochaines décennies.

L’humanité n’échappera pas à un surcroît de 2 à 3 milliards d’habitants d’ici 2050, en raison de l’inertie démographique que nul ne peut empêcher. Il est possible d’agir en revanche sur les modes de vie, et ceci sans attendre, afin de les rendre plus respectueux de l’environnement et plus économes en ressources. La vraie question, celle dont dépend la survie de l’espèce humaine à terme, est finalement moins celle du nombre que celle des modes de vie.


On est d'accord... Mais tu remarqueras que l'auteur parle d'urgence


Message édité le 11/10/18 à 12:25

Par paquerette20 : le 11/10/18 à 12:24:21

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Cyberds, la pro du copier /coller d'articles

Très intéressant mais Le petit monsieur qui se contente d'étudier son domaine et la démographie parle d'inertie (bien sûr, au moins une génération) mais dit qu'il faut changer les pratiques sans tenir compte de cette inertie là ... La prise de conscience c'est aussi un temps d'inertie. Sans parler du fait qu'on doit toujours parler en impact cumulé. On ne peut pas voir que la démographie seule ou que les changements de pratiques seuls etc etc. Isoler les problèmes et les analyser un par un n'a pas vraiment de sens.

Par cyberds : le 11/10/18 à 12:48:11

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Oui je copie colle :
parce qu'en mettant le lien, il y a de fortes probabilités pour que les gens ne cliquent pas dessus
parce que je n'ai pas la prétention de pouvoir résumer sans me planter ce que dit "le petit monsieur" (lol )
parce que j'aime bien citer les sources
parce que je trouve que tout est intéressant dans ce qui est écrit, y compris la part d'incertitude des scénarios, chacun peut y prendre ce qui l'interpelle

Je conçois que ce soit chiant, je vais essayer de moins le faire

Du coup je fais l'impasse sur ce que je voulais dire sur la psychologie du totalitarisme et des 8 critères de Jay-Lifton appliqués au catastrophisme

Par paquerette20 : le 11/10/18 à 12:54:05

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C'était pour la boutade le "petit monsieur" pas pour avoir la prétention de mieux savoir que lui, je suppose que c'est un grand monsieur dans son domaine.
C'est très intéressant les liens , les articles scientifiques etc... C'est aussi dans mon habitude de beaucoup me documenter dans mon domaine . C'est juste que quand on échange sur un forum c'est pour avoir le ressenti de la personne qui s'exprime, son analyse etc

je fais l'impasse sur ce que je voulais dire sur la psychologie du totalitarisme et des 8 critères de Jay-Lifton appliqués au catastrophisme
Me suffit de taper dans google pour avoir la réponse ?

Par cyberds : le 11/10/18 à 12:58:26

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Et je rappelle quand même au passage que ce n'est pas parce que je m'interroge sur le catastrophisme, ses effets et les prises de position et choix radicaux que je ne fais rien pour changer mon mode de vie.
Ceci dit, il est sûrement plus facile de le faire pour des gens comme moi qui ne sont pas nés [ edit pour correction du joli lapsus = à l'air] à l'ère d'internet, du chauffage généralisé et de la consommation anarchique

Me suffit de taper dans google pour avoir la réponse ?
Ben non, il faut quand même faire l'effort d'extrapoler à la manipulation politique du moment

C'est juste que quand on échange sur un forum c'est pour avoir le ressenti de la personne qui s'exprime, son analyse etc
Mon ressenti, je n'ai pas arrêté d'en parler: j'ai peur de cet effet de masse qui aveugle la réflexion sur le long terme comme de tous les effets de masse d'aiileurs
En prenant l'exemple du contenu de cet article, je pensais qu'on en tirait forcément la conclusion que rien n'est si simple que "je fais vite et j'ai un résultat", ce n'est pas comme ça que ça marche, mais il ne faut pas en conclure que ma réponse c'est "on ne fait rien" ! C'est juste "on fait mais on réfléchit aux conséquences"
Ce n'est pas en stigmatisant les gens qui font 3 enfants au lieu de deux qu'on sauve la planète, en gros c'est ça que je veux dire




Message édité le 11/10/18 à 13:39

Par Yann22 : le 11/10/18 à 13:18:10

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C'est juste "on fait mais on réfléchit aux conséquences"

Encore une fois, BW ne dit pas autre chose. Et je l'ai rejoint.

Ce n'est pas en stigmatisant les gens qui font 3 enfants au lieu de deux qu'on sauve la planète, en gros c'est ça que je veux dire

Ouaip, mais ça, c'est beaucoup plus claire qu'un copier-coller d'un article que certains qualifieraient de long comme un jour sans pain. D'ailleurs, je suis pas sûr qu'un pavé pareil incite plus à le lire que mettre le lien directement

Par cyberds : le 11/10/18 à 13:33:16

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J'ai pris 30 secondes à l'instant pour descendre sur mon fil d'actualité facebook,voilà ce que ça donne :





Plus d'un tiers des publications tournent autour de l'écologie, on ne peut pas dire que les gens s'en foutent



Message édité le 11/10/18 à 13:36

Par BW : le 11/10/18 à 13:36:24

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Ben c'est bien tout ça, ça montre que l'environnement et sa protection ça commence à intéresser du monde, c'est parfait pour booster les débats et la réflexion autour

Par Yann22 : le 11/10/18 à 14:03:37

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Plus d'un tiers des publications tournent autour de l'écologie, on ne peut pas dire que les gens s'en foutent

Qui a dit que les gens s'en foutent? Et c'est qui "les gens"? Et puis après les mots, quels sont leurs actes? Quel est leur poids?

Et pendant ce temps, Londres serait sur le point d'autoriser le recours à la fracturation hydraulique pour extraire du gaz de son sol...


Message édité le 11/10/18 à 14:04

Par Yann22 : le 11/10/18 à 14:23:03

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Tiens, pour illustrer "les gens"...

Moi aussi, je participe à l'élaboration d'un PCAET. Le territoire compte plus de 65.000 habitants. Je cite la conclusion du diagnostic du territoire au niveau du bilan de la mobilisation:

"Grand public: Forte mobilisation avec 90 personnes."

90 personnes? Même pas 0,15% de la population.

Allez zou, en parlant du PCAET, je dois y aller



Message édité le 11/10/18 à 14:23

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