Le boulot de vos rêves VS la réalité
Sujet commencé par : sheytana - Il y a 846 réponses à ce sujet, dernière réponse par sheytana2 personnes suivent ce sujet.
Par sheytana : le 02/09/19 à 15:33:08
| Dire merci | Le poste des rêves brisés   Non blague à part, il y a souvent un fossé entre ce qu'on rêvait de faire petit et la réalité lorsqu'on a besoin de payer ses factures  Vous rêviez d'être quoi vous, petits ? Et maintenant, vous faites quoi ? |
Par Ludivine73 : le 07/09/19 à 14:01:04
| Dire merci | Ah bah moi aussi je veux bien qu'on parle de mon métier de protection de la nature ! Ahahaha. Y a différents types de réaction : un peu comme dejavu , les gens pensent que j'ai trop de la chance d'être payer pour regarder lss petits oiseaux. Je passe auprès des pro de bâtiments, des routes ou autre, pour la mignonne petite ecolo de service. Pour les autres je suis souvent : une espèces de terroriste climatique-findumonde-onvatouscrever. On m'a demandé des dizaine de fois si c'était vraiment un métier. |
Par pakret : le 07/09/19 à 14:23:33
| Dire merci | Tu fais quoi Ludivine exactement comme métier? |
Par beeboylee : le 07/09/19 à 14:34:48
| Dire merci1 | Personne n a effectivement dit qu il n y avait pas de brebis galeuses . Juste qu on n'en cotoyait pas ...ou plus. Je pense que de tte façon, c'est un sport national de penser que l'herbe est plus verte ailleurs( "il ne fout rien,il regarde les petits oiseaux,il gagne tellement!!! d argent,il a tellement de vacances,il est planqué ds son bureau" etc etc) et qu à partir de là, ça fausse forcement les jugements de valeur Et je suis entierement ok avec ce que dit Melek,à savoir que la lassitude face aux everests à gravir sans meme les godasses est le cas d'énormément de profession, même si fatalement on est plus touché quand c'est la sienne. Flics, soignants, cheminots etc... Le pays part en couilles niveau justice,sante ,services,education. Et je suis certaine qu on n a pas encore touché le fond. Message édité le 07/09/19 à 14:43 |
Par azzura42 : le 07/09/19 à 14:45:29
| Dire merci | c'est un sport national de penser que l'herbe est plus verte ailleurs Quand j'entends ma soeur prof des écoles parler des métiers de bureau ça me fait doucement rire, elle croit que tout le monde glande 8h/j à faire sembler de travailler devant un pc tout en gagnant un max de pognon  J'ai un boulot libéral avec les galères et contraintes qui vont avec (pas de salaire fixe, charges écrasantes, aides sociales diminuées, pas de congés payés, retraite et protection sociale pourries...) , mais pour avoir bossé comme aide-soignante et aide à domicile j'évite de me plaindre car je sais que j'ai une chance phénoménale d'avoir des conditions de travail comme celles là! |
Par Ludivine73 : le 07/09/19 à 14:52:45
| Dire merci | pakret je l'ai mis en page 1 ou 2. Je suis "biologiste de la conservation ". Je travaille à la conservation des espèces sauvages dans leur milieu naturel  . Ce qui passe par des suivis scientifiques, du militantisme, et beaucoup de sensibilisation au public. |
Par swann : le 07/09/19 à 16:05:53
| Dire merci | C'est marrant, je lis le Monde 2, et un article sur les phobiques scolaires en Suède, où l'on parle de l'école inclusive |
Par K.Zel : le 07/09/19 à 18:41:13
| Dire merci | ludivine73 : j'ai une amie qui bosse aussi dans ce genre de branche, elle est ingénieur écologue, et elle fait, entre autres, des inventaires des espèces de plantes sur un terrain lors d'une construction à venir par exemple En faveur de la préservation donc. (attention, je traduis ce que j'en ai compris, pas sûr qua ça soit exact) Et elle me raconte la même chose que toi sur l’opinion des gens sur son taf. Alors qu'elle a des horaires de malade, fait pas mal de déplacement aussi, quand elle ne ramène pas du boulot à la maison. |
En lignePar Ludivine73 : le 07/09/19 à 22:12:13
| Dire merci | k.zel elle doit bosser en bureau d'étude. Donc sur les études d'impact de l'environnement, bref du côté obscure de la force . Moi je suis avec les gentils en association . Je plaisante, j'ai aussi bossé en bureau d'étude et plus jamais ! |
Par westhani : le 08/09/19 à 01:05:10
| Dire merci1 | En fait moi quand j'y pense, le boulot que j'aurais vraiment voulu faire depuis que je suis petite, je me le suis interdit parceque je suis une femme...j'aurais voulu être mécanicien auto, à vrai dire je ne me suis jamais posé la question de le faire car il était pour moi évident qu'on ne faisait pas ça quand on était une femme... Alors comme il faut toujours dire ce qu'on veut faire à l'école, dès notre plus jeune âge (à la rentrée, on remplie toujours une fiche avec la fameuse question); je mettais que je voulais être véto, tout simplement parceque ma passion était les chevaux et que ma mère m'avait dit que ça, c'était bien (bah oui, elle allait pas me dire de devenir palefrenière; ça c'était pour ceux qui travaillaient mal )Mes profs de collège ont toujours dit que je n'étais pas assez bosseuse pour ça; je leur ai donné raison en ratant ma 1ere S, où je ne sentais pas du tout à ma place (pendant que les autres bossaient comme des fous, moi je sortais le soir rejoindre des punk à chien) Du coup j'ai fait comme ma soeur qui était elle partie pour être analyste programmeur; mais quand j'ai vu qu'elle ne trouvait pas de taf, je suis partie en fac de droit; avocate, pourquoi pas...mais à cette période j'avais déjà un chéri qui était jockey; et faire ses études dans ses conditions c'est pas franchement motivant; être le boulet qui ne rapporte rien... Du coup je suis partie travailler en abattoir de cochon; puis j'ai été factrice; puis interimaire dans plein d'usine différentes, ça apprend la vie.... Puis j'ai trouvé un boulot de préparatrice auto, j'ai su me vendre même si j'étais une femme car il y a 16 ans c'était encore un boulot très masculin. J'ai beaucoup aimé ce travail, j'adore m'occuper des voitures...mais l'ambiance me l'a fait quitter... J'ai ensuite été VRP dans les vetements barbe bleue, cette expérience m'a appris que je ne peux pas exercer un métier basé sur le profit pur. Puis, j'ai trouvé ma voie en me faisant embauché dans le nettoyage en agroalimentaire. Aujourd'hui je suis responsable du nettoyage dans une petite usine; ça ne paye pas de mine mais je trouve que je gagne assez bien ma vie. Je préferais mon précédant poste dans une usine plus grosse avec des taches plus complexes, mais bon...ce que j'aime dans mon métier c'est la résolution de problème....(et oui il y en a dans le nettoyage, je sais, ça étonne..) C'est ça qui est marrant....on fait un peu de son métier ce qu'on veut en faire....il y a des gens qui font le même boulot que moi et qui vont avoir un boulot plus "social" car ils vont mettre en premier plan le bien être de leur équipe et penser énormémement à leur moral....il y en a d'autres qui vont avoir un boulot purement oeuvrant car pour eux c'est tout ce qui compte, d'autres qui vont être super communiquant avec leur supérieur hiérarchique et avoir un boulot de "sentinelle".....finalement le boulot en lui même importe peu, c'est ce qu'on en fait et avec qui on l'exerce qui est important....en tous cas c'est ce que moi j'ai l'impression d'avoir appris ces dernières années.... En faisant le même boulot, on peut d'une boite à l'autre se faire traiter de grosse merde ou de génie.... D'ailleurs on le voit bien avec les vétos finalement : tu as le véto "social" qui va se focaliser sur l'humain et va trouver super lourd à un moment ce rôle ......tu as le véto dans la tâche qui zappe complètement l'humain et même l'animal parceque ce qui compte c'est la problématique, tu as le véto commercial qui compte ses sous...il va surement être super sympa celui là Il faut juste faire ce qu'on aime....si le social nous saoule, faut pas en faire dans son boulot...mon predecesseur dans mon poste disait qu'il en avait marre du faire du social...moi avec la même équipe j'ai pas l'impression d'en faire....il ne travaillait pas du tout de la même façon que moi, nous n'avons pas du tout les mêmes préoccupations....en faisant pourtant le même boulot... |
Par moncheval33 : le 08/09/19 à 01:20:17
| Dire merci | Super initiative ce post, c'est passionnant de lire un petit bout de votre histoire ... Comme quoi la vie c'est pas une route toute droite tracée ! A 18 ans après avoir obtenu mon Bac S je ne savais pas quoi faire et je trouve qu'à cet âge là c'est difficile de s'orienter dans les études quand on a pas de vocation. Alors j'ai fais comme mes 3 grand frères je suis partie en prépa PCSI et préparer le concours pour rentrer en école d'ingénieur dans le développement durable. J'ai vite décroché je n'arrivais pas à me passionner. Je suis allée dans un centre d'orientation sans trop de succès. J'ai arrêté les études en cours de route (au grand désespoir de mon père) et je suis allée travailler a Decathlon le temps de trouver une autre voie scolaire. J'ai été "repérée" pour faire des défilés de mode pour une nouvelle marque de vêtements, au début je me suis dis pourquoi pas mais finalement j'ai pris peur et mes parents ne m'ont pas encouragée à donner suite (et ils ont eu raison) J'ai finalement intégré une école d'optique j'ai été diplômée et j'ai trouvé mon premier boulot d'opticienne à 100km de chez moi. J'ai changé plusieurs fois de boîte j'ai finis responsable/manager. Puis j'ai eu un fils et ça a tout changé .... Je ne voulais plus travailler du lundi au samedi et rentrer après 19h30 a la maison. J'ai tout planté et j'ai repris mes études. Je ne les ai toujours pas terminées aujourd'hui, mais je ne regrette rien. Je suis en alternance, je travaille a 30km de chez moi et les cours sont a 1h15 de route, c'est dur, je travaille beaucoup tout en me forçant à consacrer le plus de temps possible à l'éducation de mon fils, qui reste ma priorité n°1. Je n'ai pas trouvé le job de mes rêves mais j'aime ce que je fais, j'aime ce que j'apprends et j'essayerai d'aller le plus loin possible. Je ne travaille plus le week end, je suis chez moi à 18h/18h30 (parfois plus quand je fais des heures sup ça arrive mais je rentre très rarement après 19h), j'ai vu les premiers pas de mon fils, je le vois grandir, je suis là pour le repas le bain pour lire l'histoire pour le câlin et le bisous avant de dormir .... Je suis là pour lui apprendre des choses, et partager ma passion des chevaux avec lui. Je suis comptable, alors ça peut faire rire ou étonner mais j'ai un poste très polyvalent contrairement a l'image qu'on peut avoir du metier, je n'ai donc pas un boulot routinier. Je fais des horaires de bureau je gagne moins bien ma vie qu'avant mais le temps ne s'achète pas je préfère 100x ma vie de maintenant. Maintenant si je devais faire ce dont je rêvais gamine c'est plutôt actrice ou cavalière de la garde républicaine et vers 15/16 ans je rêvais de travailler dans l'aéronautique comme mon père. Je suis quelqu'un d'ouvert d'esprit et je suis très curieuse alors d'ici l'âge de la retraite j'ai le temps de changer de métier 20x mais pour le moment ça me va bien comme ça |
Par Maratre : le 08/09/19 à 07:05:17
| Dire merci | Mais bien sûr que la comptabilité est un métier varié. (Mon prince charmant est expert comptable Et il ne pense pas du tout à prendre sa retraite alors qu'il a 68ans) Il voit plein de clients , plein de problématiques différentes, il adore ça. |
Par dejavu : le 08/09/19 à 09:47:53
  DéconnectéDire merci | finalement le boulot en lui même importe peu, c'est ce qu'on en fait et avec qui on l'exerce qui est important....en tous cas c'est ce que moi j'ai l'impression d'avoir appris ces dernières années.... C'est tout à fait juste westhani . Et puis si on ne peut pas exprimer sa personnalité dans son métier ou si le contexte est contraire à ce que l'on est, on ne peut pas être heureuse dans ce que l'on fait. Tu as très bien décrit les différents "types" de vétos par exemple. Et pour revenir à l'enseignement, j'ai été prof dans 4 écoles différentes (en remplacement) et très heureuse dans deux grâce à l'ambiance, aux collègues, à la direction et au fait que je pouvais être moi, et puis complètement détruite dans la dernière pour les mêmes raisons. |
Par NezLaine : le 08/09/19 à 10:09:49
| Dire merci | Pour celles et ceux qui n'exercent pas leur métier de rêve, comment vous avez découvert votre métier/filière ? Certain(e)s l'ont mentionné mais je trouve que c'est quand même la "jungle" des métiers et que ce n'est pas facile de s'y retrouver quand on cherche à se réorienter (ou même s'orienter tout court). Pour mon DUT j'ai découvert ma filière (et même le DUT en lui-même, je ne connaissais que les BTS avant) lors d'une journée orientation organisée au CDI de mon lycée, un peu par hasard du coup ! Et l'école d'ingé, c'est pendant mon DUT où une de nos profs nous demandait de faire une fiche sur une filière qui pourrait nous plaire, et je suis tombée sur une brochure qui traînait dans un classeur de documentation études post-DUT. Je n'ai pas eu particulièrement d'aide ou de conseils des conseillers d'orientation malheureusement, mais peutêtre que vous aurez été plus chanceux  |
Par moncheval33 : le 08/09/19 à 10:22:42
| Dire merci | nezlaine comme je ne savais vraiment pas quoi faire je me suis toujours intéressée au marché du travail pour voir quelles filières étaient porteuses. Et je regardais parmi elles ce qui pourrait me plaire. C'est une drôle de méthode tu me diras mais comme j'avais l'angoisse de ne pas trouver de travail en sortant des études j'ai toujours privilégié cette façon de faire. Du coup c'est comme ça que j'ai découvert le métier d'opticien d'une part et celui de comptable d'autre part. |
Par NezLaine : le 08/09/19 à 10:31:28
| Dire merci | En effet moncheval c'est une démarche qui me parait inhabituelle, mais au final tu as pu trouver des métiers avec débouchés ET qui t'ont plu ! |
Par dejavu : le 08/09/19 à 12:22:00
| Déconnecté Dire merci | nezlaine le hasard finalement. Je suis arrivée à Amsterdam sans parler la langue, seulement l'anglais. Mon mari faisait des études à l'école de mime, j'ai trouvé un boulot alimentaire à mi-temps dans une boite portuaire où les directeurs trouvaient intéressants d'améliorer leur français avec moi donc j'étais une sorte de secrétaire. J'ai appris à taper à la machine et parler néerlandais sur le tas. Nous avons eu une petite fille. Comme je lisais sans arrêt et m'ennuyais un peu au boulot mon mari m'a dit que je pourrais reprendre des études à mi-temps... vu mon niveau en néerlandais j'ai choisi simple: français langue étrangère et puis au fil des ans et des diplômes je me suis retrouvée à l'université. La boîte où je travaillais a été reprise et j'ai fait partie de la première charette à évacuer. Et à ce moment-là s'est présenté mon premier poste de remplaçante... J'ai continué à étudier tout en bossant (j'ai calculé avoir étudié plus de 20 ans!). Une prof que je remplaçais s'est lancée comme traductrice et m'a proposé le EN>FR et le NL>FR. Je me suis faite assermenter et inscrire comme autoentrepreneuse. Pendant un temps j'ai été et prof et traductrice et puis j'ai laissé tomber l'enseignement. |
Par Fluoxetine : le 08/09/19 à 16:57:32
| Dire merci | melek : merci pour les éclairages, effectivement vu comme ça ça vend pas du rêve  mais du coup les risques d'erreurs doivent être vraiment plus élevés avec toute cette pression / ce peu de sommeil, non ? et comment peut-on tenir à ce rythme pendant toute une carrière ? la vache perso j'ai l'impression que quel que soit le métier, les fameux boulots de "planqués", il n'y en a plus tant que ça, voire même plus du tout quel que soit le secteur d'activités le son de cloche est général : toujours faire plus avec moins. entre la fatigue physique des boulots "ouvriers" (usine, BTP, etc) et celle mentale/psych(olig)ique des "bureaucrates", l'herbe n'est vraiment pas plus verte ailleurs, et il y a toujours un revers de médaille non, clairement, best job ever = rentier |
Par beeboylee : le 08/09/19 à 18:23:08
| Dire merci1 | Je suis certaine que la pression au travail,quel qu il soit a fortement augmenté. On sait tous que le service public est sinistré..Donc clairement,ceux qui y demeurent en font bcp plus qu avant. Profs,toubibs,flics,pompiers,infirmiers ne ralent pas pour rien. Le privé, où bosse mon mari ,c'est pas mieux... Pis autre truc...on demande toujours autant ,enfin plus,même aux seniors dont je fais partie,lol ..et ça c est pas gerable.. On se le dit souvent avec mon homme. Quand on avait 30 balais,nos vieux collegues,en retraite à...60 ans,etaient assez protégés...par l'institution. ( je parle de cadres sup ,hein,pas certaine que c'était vrai pour les ouvriers) Maintenant ,que dalle. Perso,j ai decide en accord avec moi-même de lever le pied cette annee. Si je suis malade ,au lieu d'aller bosser comme une cloche,je planterai des AM ...Et j arrete de m'investir.++++ et de me prendre la tete... A un moment ,ça va bien... |
Par dilou : le 08/09/19 à 18:27:02
| Dire merci | Oui, pression au travail qui augmente +++ et... chômage qui augmente aussi.Tout va bien ! |
Par Melek : le 08/09/19 à 18:40:13
| Dire merci | Ah ben evidemment, quand tu passes plus de 50h d'affilé à l'hosto en ayant dormi 2h en tout et par intermittence, t'es pas aussi alerte. Mais on t'explique qu'il faut "apprendre à travailler fatigué parce que ça te servira toute ta carrière". Hum.. Et le mieux c'est que si tu fais une erreur, t'es pas certain d'être couvert parce que tu n'es pas censé faire plus de 24h d'affilé. Oui c'est exactement, on nous en demande toujours plus dans la plupart des métiers. On te fait culpabiliser en te disant que "tu vas quand même pas laisser les gens/ enfants sans soins / enseignements/ transport etc". Du coup tu le fais, et même si c'est délétère pour toi au final. Et après on te dit "ben tu t'en es sorti la derniere fois ! " Typiquement l'été ou en période de Noel, certains service ferme des lits. Mais y a du besoin ++, alors on te colle des surnombres mais on ne fait pas revenir des aides soignantes/ infirmières. Le service tourne quand même, donc on leur dit que finalement, on va peut etre pouvoir se passer d'une inf' blabla Je pense que ça ne pourra pas durer éternellement cette politique de rentabilité maximale au détriment des employés |
Par beeboylee : le 08/09/19 à 20:10:36
| Dire merci | A mon avis ,c est deja mort... Outre les grognements type greves ou juste résistances,tu as de plus en plus de gens en burn out ,de gens écœurés, de gens qui se barrent . On ne peut pas indefiniment faire bosser les gens à flux tendus |
Par dejavu : le 08/09/19 à 21:38:38
| Déconnecté Dire merci | tu as de plus en plus de gens en burn out Et surtout de plus en plus de très jeunes en burn out, alors qu'en principe, ils sont plus résistants... |
Par sheytana : le 08/09/19 à 21:43:25
| Dire merci | Pour celles et ceux qui n'exercent pas leur métier de rêve, comment vous avez découvert votre métier/filière ? Pour ma part je suis dans l’informatique par dépit, parce que c'est ce qui embauche dans la ville où je suis... Après, l'avantage du management, c'est que ça peut être hyper transverse, il y en a partout. |
Par sheytana : le 08/09/19 à 21:46:01
| Dire merci | Déjà c'est honteux que le burn out ne soit pas reconnu maladie professionnelle... Ensuite on va parler du trou de la sécu |
Par baldan : le 09/09/19 à 10:48:05
| Dire merci | Savez ce que je pourrais faire pour "trouver" un métier qui me convienne ? Je veux dire faire une sorte de bilan ou comme ça qui me guiderait? |
Par sheytana : le 09/09/19 à 10:58:40
| Dire merci | Un bilan de compétences ça peut aider il parait  |
Par Loarghann : le 09/09/19 à 11:00:43
| Dire merci | ben le burn out c'est complexe... Pour ma part, et je parle bien de mon cas à moi, je risque plus un burn out privé qu'un burn out professionnel... Entre la gestion de l'école des filles, de la maison, de toutes les formalités diverses et variées qu'il faut pour tout et mon cheval, j'ai eu des périodes très très difficiles... J'en suis sortie à présent, les filles grandissent et prennent leur part dans les taches de la maison, et peut etre qu'un jour je récupèrerai un homme en état de s'occuper de la maison un peu aussi, mais à un moment j'étais au bord du gouffre.... Moi pour choisir je me suis toujours laissée porter... Tout le monde me voyait en psycho depuis les trois dernières années de mes études secondaires, je n'étais pas assez bonne pour qu'on me pousse vers les métiers des bons élèves (médecine, ingénieur, droit) et pas assez mauvaise pour qu'on me pousse vers des branches non universitaires.... Il ne me restait plus que la psycho, et comme j'étais la confidente en chef de la majorité des gens de mon entourage (mes parents m'appelaient madame soleil... Bon, je jouais beaucoup avec des tarots et des pendules à l'époque...) ben je ne me suis pas cassé la tete. Une fois dedans, c'était la neurolinguistique qui m'intéressait le plus, je voulais faire psycho du langage, quand je me suis fait jeter de l'unif pour un quatrième échec critique en sociologie, j'ai naturellement été vers l'orthophonie. Après, ne trouvant pas de poste, j'ai suivi le conseil de potes à moi, tous ingénieurs parce que je guindaillais en permanence avec eux pendant mes études, et j'ai été suivre des cours d'informatique donnés pas le forem, qui est l'équivalent belge de votre pole emploi... J'ai été la première surprise de me retrouver dans les 11 sur 200 sélectionnés pour suivre les formations sur base des tests d'intelligence, personalité et motivation.... après, j'ai suivi la formation jusqu'au bout, passé et réussi la certification SAP qui alllait avec, et avec une certification SAP en 1999, tu te faisais engager par toutes les boites qui avaient besoin de petites mains par peur du bug de l'an 2000 et du passage à l'euro... J'ai eu beaucoup de bol tout au long de mon parcours... Et c'est principalement grace à mes potes que j'ai le boulot que j'ai aujourd'hui.... et que j'aime. Coralie. |
Par lbe : le 09/09/19 à 12:37:54
| Déconnecté Dire merci | Déjà c'est honteux que le burn out ne soit pas reconnu maladie professionnelle C'est là ou je me pause la question tous les jours. Deux personnes sur 4 en burn out dans mon équipe en arret depuis des semaines. On fait plus de boulot pour combler moi aussi c'est dur tous les jours mais quand doit-on consulter pour burn-out? Apparement j'ai un seuil de tolérance très haut avant de m'éfondrer. Ou j'ai assez de recule pour ne pas couler complètement. |
Par sheytana : le 09/09/19 à 13:34:41
| Dire merci | Apparement j'ai un seuil de tolérance très haut avant de m'éfondrer. Ou j'ai assez de recule pour ne pas couler complètement. Les plus gros burns sont souvent des personnes avec de très grosses capacité de travail, très compétentes et très lucides pourtant. Je pense qu'il faut consulter aux premiers signes d'alerte : manifestation physique du stress (insomnie, pbs de digestion, pbs de dos,...) et manifestations morales du stress (irritabilité, agressivité, fatigue, baisse de forme durable,...). Ce n'est que mon avis, ça vaut ce que ça vaut, mais perso quand je constate déjà ça je remonte une alerte sur la ressource concernée... |
Par stephy92 : le 09/09/19 à 13:48:26
| Dire merci | Les plus gros burns sont souvent des personnes avec de très grosses capacité de travail, très compétentes et très lucides pourtant. Pour ma part c'est ma médecin qui m'a arrêté. J'y allais juste pour un renouvellement d'ordonnance à la base. J'ai refusé et elle a menacé de me faire hospitaliser  En fait j'étais en plein burn-out et je ne voyais rien, la tête dans le guidon à bosser et à me faire harceler par le PDG de la boite. Heureusement qu'elle a été là, car j'ai pu "vite" m'en remettre. Ce qui m'a convaincu c'est lorsqu'elle m'a raconté que ça lui était arrivée à elle aussi, alors que médecin elle n'a rien vu venir. C'est son mari qui l'avait traînée de force chez un confrère pour qu'elle en prenne conscience. Par contre maintenant je vois arriver les signes plus tôt. Et quand le cerveau ne veut pas voir c'est le corps qui prend le relais, genre se retrouver à 8 de tension et 40 battements coeur minutes |
Par baldan : le 09/09/19 à 14:07:07
| Dire merci | Sheytana j espère que ça a changé alors car j en ai fais un il y a... Longtemps 😂 et c était complètement nul 😑 Mais bon ça fait 15a... |
Par sheytana : le 09/09/19 à 14:25:43
| Dire merci | stephy92 Bah tu sais, je remonte les alertes pour les équipes, mais quand c'est moi, c'est mon chef qui est obligé de me foutre dehors du bureau C'est ce qui est le plus insidieux dans cette maladie. On compatit et compense pour les burns des autres, mais le notre même le nez devant on ne le voit pas venir  |
Par stephy92 : le 09/09/19 à 14:27:20
| Dire merci | c'est exactement ça sheytana , je suis aussi la 1ère a enguirlander mes petits camarades pour aller consulter alors que je ne le fais pas pour moi |
Par westhani : le 09/09/19 à 14:32:23
| Dire merci | les entreprises qui mettent autant de pression à leurs employés sont complètement débiles...parceque, comme je le dis, ce sont les personnes très impliquées et compétentes qui vont péter les plombs et se barrer de leur entreprise....c'est pas ceux qui en ont rien à foutre et font le strict minimum....du coup ils se retrouvent avec des équipes de merde...mais ça, dans le privée, ils commencent à le comprendre, quand on fait des formation de management, c'est le mot bienveillance qui revient, ils savent que les nouvelles générations ne supportent pas la pression et les manières directives de diriger; et ils savent qu'ils n'hesitent pas à changer de travail si ça va pas. Il y a un véritable virage qui se produit...en tous cas moi je le vois en Bretagne, mais peut-etre parceque le chômage y est assez bas....on manque de main d'oeuvre, on se demande où sont les chomeurs; mais c'est juste que les nouvelles générations préfèrent encore vivre de rien que de travailler dans des conditions de merde. Le matériel n'est plus la priorité. |
Par Ulika : le 09/09/19 à 14:57:12
| Dire merci | Je pense qu'il faut consulter aux premiers signes d'alerte : manifestation physique du stress (insomnie, pbs de digestion, pbs de dos,...) et manifestations morales du stress (irritabilité, agressivité, fatigue, baisse de forme durable,...). Bah mine de rien c'est pas si simple de ça à mettre en évidence alors ,parce que ça c'est les symptômes de pas mal de pathos |
Par sheytana : le 09/09/19 à 14:59:05
| Dire merci | les entreprises qui mettent autant de pression à leurs employés sont complètement débiles...parceque, comme je le dis, ce sont les personnes très impliquées et compétentes qui vont péter les plombs et se barrer de leur entreprise....c'est pas ceux qui en ont rien à foutre et font le strict minimum....du coup ils se retrouvent avec des équipes de merde...mais ça, dans le privée, ils commencent à le comprendre, quand on fait des formation de management, c'est le mot bienveillance qui revient, ils savent que les nouvelles générations ne supportent pas la pression et les manières directives de diriger; et ils savent qu'ils n'hesitent pas à changer de travail si ça va pas. Ça empêche pas les burns malheureusement Moi j'ai globalement un management bienveillant, bah ça empêche pas les hécatombes parce que la pression vient quand même d'ailleurs... (client, projet, organisation, etc). |
Par sheytana : le 09/09/19 à 15:01:23
| Dire merci | ulika Eh bien, je pense qu'au contraire, beaucoup de pathos découlent du stress. Ça se voit vraiment très bien dans les équipes, quand tu vois untel qui se fait mal au dos et qu'il te dit que "mais non, ça n'a rien à voir"... Et puis quand tu attends un peu la personne fini par te claquer entre les doigts... |
Par Ulika : le 09/09/19 à 15:24:11
| Dire merci | Ah non mais bien d'accord pour le stress mais c'est un poil plus complexe quand même que ça c'est ce qui rend le Burn Out plus délicat à diagnostiquer . |
Par Ulika : le 09/09/19 à 15:32:47
| Dire merci | Je vais te prendre un ex super concret,la dame vient me voir parce que pour elle ,elle se trouve en Burn Out ..ok sauf que en creusant c'était pas ça du tout ..je l'ai redirigé vers un spécialiste et elle est suivie pour un cancer alors oui le stress on est en plein dedans ,mais pas que,un autre je lui ai fait juste changer de literie et d'orientation de literie,prendre du magnésium marin et plus de laitages et plus de symptômes non plus,et ses soucis dataient de l'enfance ,rien à voir avec son job ,mais il avait tout ce que tu décris plus haut |
Par sheytana : le 09/09/19 à 15:37:36
| Dire merci | Ah mais j'ai pas non plus prétendu que c'était une science exacte hein Bien sûr que c'est compliqué, mais ça reste quand même identifiable quand on creuse... |
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