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Le boulot de vos rêves VS la réalité

Sujet commencé par : sheytana - Il y a 846 réponses à ce sujet, dernière réponse par Ulika
2 personnes suivent ce sujet.
Par sheytana : le 02/09/19 à 15:33:08

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Le poste des rêves brisés

Non blague à part, il y a souvent un fossé entre ce qu'on rêvait de faire petit et la réalité lorsqu'on a besoin de payer ses factures


Vous rêviez d'être quoi vous, petits ?
Et maintenant, vous faites quoi ?

Messages 161 à 200, Page : 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 | 10 | 11 | 12 | 13 > >

Par DodHer : le 04/09/19 à 22:34:04

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Moi aussi je voulais être véto, 1ère de la classe sans bosser mais un prof de bio que j'ai détesté et réciproquement. Adieu mes rêves !
Je m'en suis trouvé d'autres et je suis maintenant magistrat, absolument rien à voir

Par KNSV : le 04/09/19 à 23:10:11

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J'ai oublié un truc que j'ai fait qui m'a quand même beaucoup amusée : c'est monitrice d'équitation (ok ça je l'ai déjà dit, c'est le contexte qui change tout).... dans un centre naturiste
Les zizis je ne les voyais pas en tire-bouchon, mais bien en vrai, et des km et des km de zizis! (Pour ceux qui se posent la question, non ils étaient pas à oilp à cheval, enfin pas complètement, mais par contre pour venir réserver, regarder le gamin à poney, donner à bouffer aux biquettes, etc., bah dur dur de lever les yeux des fois )


Message édité le 04/09/19 à 23:11

Par Phèdre : le 04/09/19 à 23:24:39

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Ahahaha ca m’aurait plu je crois ....


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Par Gracioso : le 05/09/19 à 07:38:20

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Comme beaucoup véto ca m'aurait tentée, mais trop de maths, trop de temps de travail à la fois dans les études et dans la vie pro ensuite.

Donc je voulais avoir un métier qui m'assure une vie confortable, je voulais avoir du temps pour moi, pas vraiment de chef parce que je n'aime pas qu'on me dise ce que je dois faire, et je voulais un métier en accord avec mon éthique personnelle. Au final je suis prof d'aménagement paysager, et j'enseigne aussi selon les années l'agronomie et l'écologie. Je crois que ça remplit tout a fait les critères que je m'étais fixée, et j'aime vraiment bien ce que je fais.

Par Melek : le 05/09/19 à 10:23:17

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Je pense que beaucoup de profs n'ont pas conscience de l'impact qu'ils peuvent avoir sur nos avenirs..
Ma prof de SVT aussi m'a dit que je ne réussirai jamais dans le domaine des sciences / biologie.. J'étais passée lui faire un coucou aux portes ouvertes de mon lycée pour lui dire que j'étais reçu en médecine. Un poil tendu la dame
Mon copain idem, ses profs voulaient le faire retaper sa première au lycée, "faiblesses" en physique chimie, il a majoré l'examen de première année dans cette matière, dans une fac réputée comme la plus sélective.

Mon père est comme ça, écraser pour t'endurcir en imaginant qu'il n'y a que de cette façon que tu donneras le meilleur de toi même. C'est une méthode pédagogique qui me laisse perplexe quand même.


Message édité le 05/09/19 à 10:29

Par Loarghann : le 05/09/19 à 11:46:35

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Surtout qu'il est prouvé par A + B que l'effet pygmalion existe : les gens se comportent avec les autres comme ils pensent que les autres les voient.

Si un prof te dit que tu es une merde, tu deviens la merde qu'il croit que tu es
Si un prof te dit que tu es une lumière, tu deviens la lumière qu'il croit que tu es

Effet démontré par diverses expériences comme jane eliott et milgram entre autres

La bienveillance et la positivité ont une effet bien plus fort et durable que les divers renforcements négatifs, mais les renforcements négatifs sont bien plus fréquents...

Les enseignants sont soumis à de nombreuses frustrations, à un moment, ca rend aigri si ils n'arrivent pas à prendre le recul nécessaire....

Je n'ai aucun souvenir de profs qui me disaient que je ne pourrais pas faire quelque chose, mais ma grande soeur, ingénieur civile quintilingue bien, et elle en est encore fachée, plus de 30 ans après...

Moi c'est l'inverse... Un prof de latin et un prof d'histoire qui croyaient en moi plus que ma maman... Mon papa a toujours cru en mon intelligence, et a du se battre avec ma maman qui voulait me mettre en filière technicoprofessionnelle dès le départ...

Par contre, moi non plus je n'ai jamais planifié d'arriver quelque part, je me suis laissée porter, et ca m'a plutot bien réussi !

Par lutine88 : le 05/09/19 à 12:06:13

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Mon prof de maths de 1ère S m'a démonté la confiance que j'avais et j'ai ramé pendant 2 ans en maths et dit adieu aux prepa véto à cause de lui (en partie...)
Quand je le croise en courses j'ai encore des envies de meurtres
C'était un malade, et mes anciennes colocs de fac m'ont confié il n'y a pas longtemps que ça avait été pareil pour elles...

Par NezLaine : le 05/09/19 à 12:08:33

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Par rapport aux profs, outre ceux qui rabaissent, il y a aussi ceux qui dénigrent des voies moins "prestigieuses" alors qu'elles pourraient être en accord avec le souhait de l'élève !

J'ai eu beaucoup de facilité à l'école et ebcore au lycée, et pourtant dans mes voeux postbac la seule chose que j'avais mise c'était mon dut : je ne savais pas vers quoi me diriger ni même si je voulais faire de longues études et ne voulais pas de la compétitivité qui règne en classes prépa. Un de mes profs est venu me voir et m'a dit (en rigolant certes, mais j'imagine que d'autres seraient sérieux) "c'est quoi ce dut dans tes choix, tu vas mettre une prépa vite fait". Je lui ai expliqué et j'ai fait mon dut, mais pourquoi dénigrer ces formations diplomantes ?

Par swann : le 05/09/19 à 13:51:12

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Ah on tape sur ''les profs'', j'arrive!

D'abord tout le monde peut se tromper et avoir une vision erronée d'un élève, y en a qui cachent vachement leurs capacités, surtout au collège !

Ensuite c'est un peu le rôle du prof de pousser aux études un gamin qui a l'air d'en avoir les capacités. Sans s'acharner ni dénigrer les filières pro, mais on sait que sur le marché du travail, statistiquement parlant, ce sont les demandeurs d 'emploi diplômés supérieurs qui attendent moins pour trouver un boulot, qui auront plus de responsabilités, qui auront plus un jour l'opportunité d'être leur propre patron. Ce sont des statistiques, hein, et on sait qu'il y a plein d'exceptions, oui

Enfin il m'est arrivé d'émettre beaucoup de doutes sur des projets pro de collégiens, genre le gamin qui fout rien, ne sait pas écrire et qui te balance qu'il veut être véto ou pilote de ligne..je sais pas quel intérêt on a à le bercer d'illusions

Ou encore celui qui s'acharne à vouloir passer un bac général alors qu'il serait bien plus à l'aise et performant dans une filière pro

On bosse avec de l'humain et on n'a pas la science infuse, quant à rabaisser ou humilier, non way, il ne s'agit pas de cela





Message édité le 05/09/19 à 13:55

Par azzura42 : le 05/09/19 à 14:07:10

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On bosse avec de l'humain et on n'a pas la science infuse, quant à rabaisser ou humilier, non way, il ne s'agit pas de cela

C'est ton cas mais pas vrai pour tous les profs, je pense qu'on a tous connu au moins une peau de vache qui prenait un malin plaisir à écraser le peu de confiance en soi chez les élèves (ou juste chez ceux qu'il/elle n'aimait pas).

Par swann : le 05/09/19 à 14:09:48

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quand on est ado, on pense amour/pas amour, mais en fait on n'AIME pas ses éleves d'amour , on les apprécie ou ils nous agacent parce qu'ils perturbent la classe

quand on est ado, on marche à l'affectif et on met de l'affection où il n'y en a pas...même quand on fait attention, on dit parfois des choses qui seront interprétées de travers ou grossies...quand on dit que c'est un métier difficile

Par Tessa : le 05/09/19 à 14:15:47

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Je confirme que les ados sont en mode "passion" et donc interprètent avec plus ou moins de justesse ce que les "autorités" disent... En partant du principe évident que les "autorités" sont là pour faire ch...

Pas plus tard que ce week-end, lors d'une reprise, mme la juge (moi en l'occurrence) a dû faire une remarque sur la reprise que je venais de voir, j'essaie toujours d'être constructive mais je dis aussi les choses qui ne vont pas.
Le résumé que l'ado a transmis à ses parents: "le juge a dit que mon épreuve était dégueulasse".

Bref, ça nous sort du sujet, mais ça m'a fait rire.

Par Loarghann : le 05/09/19 à 14:19:40

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swann, pour ma part pas de "tapes sur les profs".

Je connais l'ingratitude du métier : papa était instit, ma soeur est prof de latin et de grec, ma belle était mère instit, ma belle soeur est instit maternelle.

Je sais le boulot que ca demande. Je sais aussi que la gestion d'humain est bien plus difficile que tout le reste.

Je suis persuadée que beaucoup de profs sousestiment l'impact que certaines petites phrases peuvent avoir, d'autant plus que l'audience de ces phrases est principalement composée d'ados hyper dans l'émotivité...

Coralie

Par Tessa : le 05/09/19 à 14:24:47

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A l'inverse, les profs ont toujours dit que j'avais de quoi "aller loin"... Ouais, suis coiffeuse les gars!!!
Et franchement, j'avais peut-être les capacités de, mais pas l'envie, me planter des heures pour faire rentrer un bouquin dans ma tête, merci mais non merci.
Je fais des bouclettes et je regarde des poneys courir... Ça me va.

Par lbe : le 05/09/19 à 14:25:47

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J'ai jamais eu de boulot de mes rêves petite.

Comme certains autres ici je bosse en informatique, je suis analyste programmeur de formation.

"" officiellement " je suis chef de projet le terme qui ne veut rien dire ...

En pratique ... je n'ai pas le temps de faire évoluer notre système informatique tellement complexe pour une si petite boite, j'ai du boulot jusqu'à le retraite

Je fais du support informatique j'ai installé un distributeur de ticket à coté de mon bureau pour que mes utilisateurs se mettent en file indienne (image ...)

Je colle des rustines dans tous les coins pour ne pas que ca explose, je suis assistance sociale pour gérer les gens qui se plaignent (a juste titre des fois) de notre service informatique

J'adore mon boulot tout de même mais je ne pouvais pas imaginer une situation pareille, pendant que d'autres bossent pour améliorer le système (et j'en rêve) ... je soutiens les colonnes pour ne pas que le plafond croule. Et je continue en attendant le Nirvana.

Vive l'informatique : PS on recrute ...


Par swann : le 05/09/19 à 14:28:02

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Oui mais justement c'est difficile de mesurer l'impact

D'autant qu'il leur manque le vocabulaire ! Le monde de l'éducation est plein d'anecdotes de ce type...le principal qui dit que tel élève ''n'a pas le profil'' pour telle filière et qu'on comprend qu'il critique sa tronche

Ou qu'on dise à telle autre d'arrêter de crier comme un putois, et que l'élève se plaint d'avoir été traitée de pute ( le rigolo dans l'affaire c'est que putois et putain ont bien la même origine )

Une fois j'ai dit a une élève qu'elle allait être ''handicapée'' dans sa prise de notes si elle ne s'efforçait pas d'écrire plus vite...branle-bas de combat, j'ai traité la gamine d'handicapée qui le prend d'autant mal qu'elle est obèse

Etc etc

Par azzura42 : le 05/09/19 à 14:43:19

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Des profs aigris et à l'égo démesuré qui écrasent sciemment les élèves, j'en ai vu également en école sup'. Je pense qu'à 20-25 ans on est plus des ados bourrés d'hormonesqui ne comprennent pas les mots et réagissent au 1/4 de tour.

Je comprends bien que tu défendes ton corps de métier, mais c'est se voiler la face que de croire que tous les profs sont bienveillants, fans de leur taf et agissent uniquement pour le bien de leurs élèves.
Bien que ceux-là représentent certainement la majorité (et heureusement d'ailleurs ).

Par swann : le 05/09/19 à 14:53:50

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Je comprends bien que tu défendes ton corps de métier, mais c'est se voiler la face que de croire que tous les profs sont bienveillants, fans de leur taf et agissent uniquement pour le bien de leurs élèves. '

Je n'ai pas dit ça, mais juste précisé qu'on a affaire à un public avec qui le malentendu est malheureusement courant, regrettable mais parfois imparable

Par swann : le 05/09/19 à 14:56:33

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Même en école sup, ou à la fac, en tant qu'eleve j'ai rarement eu affaire avec le genre que tu évoques, enfin vite oublié au regard des bienveillants, passionnés et bosseurs et j'écris pas ça parce que je suis prof ( n'ayant pas pu être véto, c'est bien une prof de français qui a été un modèle pour moi)

Par Melek : le 05/09/19 à 15:10:22

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Ado mouais, à 18 ans, je pense que j'étais relativement mature. La SVT j'aimais bien ça mais je ne décollais pas du 12-13, notes qu'elle estimait ridicule pour prétendre à pour une quelconque carrière scientifique. En prépa véto la bio a été d'emblée ma matière forte, je ne devais pas etre si nulle que ça. A contrario, un de mes pote qu'elle encensait avec ses 19 de moyenne s'est planté en étude sup. C'est la loterie mais de là a tourner en ridicule des projets pro là où ça peut probablement être expliqué de façon pondéré ben..
Mon mec, le prof lui avait quand même écrit "faiblesse dans la matière" à coté de sa moyenne de.. 18 Mais bon, période du CPE toussa toussa, ils avaient quelques comptes à régler.

J'suis d'accord, faut pas se la jouer interprétation / victimisation. Les gens entendent bien ce qu'ils veulent ! mais dans certains cas, y a pas vraiment de débat possible..

Je perds plus mon temps a défendre les médecins perso, trop d’énergie dépensé inutilement

Par Assimilee : le 05/09/19 à 15:11:44

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Même en école sup, ou à la fac, en tant qu'eleve j'ai rarement eu affaire avec le genre que tu évoques,

Tu as bien eu de la chance. Car certes c'est loin d'être la majorité, mais tu en as et ceux la ils laissent des bonnes marques sur les gamins.
Entre le collège et le lycée j'ai du en avoir 3 des tarés, en proportion c'est pas grand chose, mais pour l'élève c'est énorme.
Et pour le coup on parlait français et on comprenait très bien ce qui était dit. Evidemment ces profs la s'en prenait en priorité au plus faible. Notamment une prof d'histoire qui s'amusait a tacler méchamment le gamin qui avait déjà pas de pote, histoire de faire rire la classe sur son dos et de se rendre "populaire". Je ne sais pas ce qu'il est devenu mais je pense que maintenant elle se ferait attaquer par les parents pour harcèlement et ça serai une bonne chose.

Et rien que l'année dernière ma mome en maternelle est tombée sur une salope... Du coup je me retrouve avec une gamine de 6 ans en panique d'aller à l'école, elle m'avait raconté qq trucs l'année dernière, et la pendant les vacances j'ai eu plus d'info, bah putain...

Par azzura42 : le 05/09/19 à 15:14:17

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Je n'ai jamais été une cible car élève sérieuse et ultra discrète, et heureusement parce que je n'avais pas assez de confiance en moi pour affronter ça.

Par contre oui j'ai vu des comportements de profs franchement limites, j'aurais pas aimé être à la place des élèves

Par vecchio : le 05/09/19 à 15:22:38

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En 4e, j'ai subi un harcèlement moral important de la part de mes charmants petits camarades. Heureusement que les réseaux sociaux n'existaient pas!

Et merci le prof de maths tordu qui prenait plaisir à m'humilier devant, ça a bien arrangé les choses!

Un jour où il m'avait littéralement balayé mon cahier devant moi, j'en ai parlé à ma mère qui en a parlé à mon père qui était gendarme. Ca a ses avantages puisqu'un appel au Directeur de la part du MDL/Chef Untel, père de Vecchio, ben ça refroidit rapidement les ardeurs dudit prof de maths.
Il m'a regardé avec mépris tout le reste de l'année mais il a arrêté de me saouler.

Par Loarghann : le 05/09/19 à 15:25:56

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dans l'école de ma grande, une prof a cassé le nez et les lunettes d'une élève en lui frappant la tete contre le bureau...
Ma belle mère a lutté en vain pour écarter une de ses instits maternelles quand elle était directrice : l'instit se choisissait tous les ans une petite souffre douleur et retournait le reste de la classe contre elle. Résultats : phobie scolaire des petites prises en grippe.
Un des collègues de ma petite soeur qui encourage des gamines à se dévoiler sous couvert pas si couvert des réseaux sociaux....

donc oui, des profs qui pètent un plomb, ou n'auraient à la base jamais du avoir une classe dans les pognes, ca existe....

Maintenant, les parents chiants ou inattentifs ou de mauvaise foi sont bien plus fréquents que les profs à la masse, ca, c'est une certitude...


Par dejavu : le 05/09/19 à 15:52:16

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Dans le côté comique j'ai eu une prof d'anglais qui était toujours de mauvais poil... On avait mal commencé l'année car sur le petit papier à remplir pour donner notre niveau à l'oral j'avais écrit: mains et visage très expressifs. ;-)

Par la suite à chaque bonne note elle soupirait en me rendant ma copie car c'était dommage de donner une si bonne note à une "stupid goose like you".

Après le bac j'ai pu améliorer mon anglais oral en quelques mois sur l'oreiller avec un copain irlandais et j'ai souvent repensé à ma prof qui m'avait dit que je n'y arriverais jamais... ben oui, suis trilingue maintenant.

De l'autre côté du bureau, je me souviens d'un élève qui se plaignait et répétait: madame, pourquoi est-ce que vous ne m'aimez pas? Alors qu'en fait je l'appréciais bien ce "petit" (qui me dépassait de plusieurs têtes), surtout quand il arrêtait de jouer du tam tam sur son bureau en se balançant sur sa chaise tout en discutant avec son voisin....

Par swann : le 05/09/19 à 16:48:14

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Ben dites donc, et oui, aujourd'hui les parents montent au créneau pour moins moins moins que ca

Par dilou : le 05/09/19 à 16:48:57

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En pratique ... je n'ai pas le temps de faire évoluer notre système informatique tellement complexe pour une si petite boite, j'ai du boulot jusqu'à le retraite

Je fais du support informatique j'ai installé un distributeur de ticket à coté de mon bureau pour que mes utilisateurs se mettent en file indienne (image ...)

Je colle des rustines dans tous les coins pour ne pas que ca explose, je suis assistance sociale pour gérer les gens qui se plaignent (a juste titre des fois) de notre service informatique

J'adore mon boulot tout de même mais je ne pouvais pas imaginer une situation pareille, pendant que d'autres bossent pour améliorer le système (et j'en rêve) ... je soutiens les colonnes pour ne pas que le plafond croule. Et je continue en attendant le Nirvana.

lbe , c'est fou je croirais entendre mon fils qui est également "chef de projet" !

Par sheytana : le 05/09/19 à 16:59:36

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En même temps Chef de projet c'est un peu parfois un terme pompeux pour dire secrétaire

Par Xynou : le 05/09/19 à 19:06:52

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Franchement, je bosse dans le supérieur et je peux vous assurer que des profs qui dénigrent leurs étudiants et encore plus leurs étudiantes j'en croise tous les jours
Y en a ça leur donne l'impression d'être important de démolir l'égo d'un/d'une étudiant(e) de 18 ans en l'affichant en amphi
(Et pourtant j'ai pas la réputation d'être sympa )

Par laska : le 05/09/19 à 20:11:54

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melek
Et oui, je n'ai pas un métier banal, plutôt rare même mais j'adore ça
J'en rêve depuis que j'ai 7 ans.

Par beeboylee : le 05/09/19 à 20:34:09

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C est dingue,ce que vous racontez sur les profs
Eleve,j ai subi une salooooope qui a perdu une classe entiere pour les maths . C'est la seule fois où mon pere est monté au creneau,en pleine reunion et la salooope l a senti passer.
Mais c'était il y a 48 ans.
Actuellement,à part un inadapte par ci par là, je peux assurer qu on est tres bienveillants,la bienveillance s arretant net, pour ma part ,quand j ai affaire à un voyou incapable de me parler sans " wesh" et sans tchipper ,terrorisant ses pairs et harcelant les plus faibles
Sinon,on est globalement tres gentils et tres attentifs aux gamins .

Par pakret : le 05/09/19 à 21:15:27

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Sur les profs , j’en ai une bonne ...
en deuxième année de « spé » après avoir loupé le concours veto une première fois, je tombe sur un prof de physique chimie dont j'étais la tête de turc. J’avais 18 ans donc pas un bébé

En colle (pour ceux qui connaissent pas ce sont des oraux blancs qui ont lieu le soir deux fois par semaine ), un coup il m’a pourrie parce que je n’arrivais pas à refaire une de ses démonstrations à la con. Bref il me pourri de chez pourri, en me disant que je l’exaspere avec mon air de nymphe sortie des eaux. C’etait un vendredi. Le samedi après midi, il me laisse un message sur mon répondeur en me disant textuellement « tu es une merde tu n’arriveras à rien dans la vie ». A ce jour j’ai toujours pas compris pourquoi... j’ai toujours travaillé et obéit pas si mal mais bon... j’ai pleuré chez moi, mes parents ont écouté le message et mon père m’a dit « je pourrais lui péter la gueule mais fais le toi même ».
J’ai cessé d’aller à son cours. A l’ecrit, j’ai eu 6 en chimie et 7 en physique

Bref j’ai eu le concours avec 18 et 19 aux écrits de bio , 17 et 19 aux écrits de maths, 20 au tp de bio, etc... carton plein

Quand je l’ai croisé dans les couloirs avant de quitter ma prépa , il m’a dit « bah tu vois quand on veut on peut ». Je lui ai répondu un truc particulièrement vulgaire devant une assemblée de gens, et personne ne m’a repris

Par beeboylee : le 05/09/19 à 22:53:01

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Bouarfffff
Les profs de prepa,je dois dire que j en ai croise en tant que khagneuse un ou deux assez croquignolets.
Mais ça




Message édité le 05/09/19 à 23:06

Par lutine88 : le 06/09/19 à 00:03:13

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Heureusement que c'est une minorité, j'ai eu des profs géniaux au collège et mon prof de maths de terminale a vraiment tout fait pour essayer de me sauver mais c'était dur.

Ce "merveilleux" connard de prof de maths de première (et prof principal donc difficile de faire remonter le problème a quelqu'un d'autre que lui) m'avait humilié genre 1 mois après la rentrée en m'envoyant faire un exo au tableau sur lequel je pechais un peu. Voyant que je perdais mes moyens, il en rajoutait des tonnes et des tonnes genre en se moquant "ben alors on va apprendre déjà la table du 2"
J'ai été sauvé par l'alarme incendie mais franchement j'en aurais pleuré. Y en a plein dans la classe qui sont venus me voir pour me dire que ça ne se faisait pas comme il m'avait parlé. Donc heureusement que j'avais des camarades bienveillants et pas harceleurs comme Vecchio.
Ça laisse des marques n'empêche...

Chaque profession a ses tarés malheureusement.

Par Phèdre : le 06/09/19 à 00:23:16

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statistiquement parlant, ce sont les demandeurs d 'emploi diplômés supérieurs qui attendent moins pour trouver un boulot, qui auront plus de responsabilités, qui auront plus un jour l'opportunité d'être leur propre patron.

Merde j’ai raté un truc alors je suis un biais dans tes stats alors
Aujourd’hui j’ai pensé à vous, je crois que je ne vais pas renouveler mon contrat dans 2 mois et sortir hors de ma zone de confort gare à la chute ahaha !

lapatateuh , j’avais lu précédemment la lettre pour la prof de maths et ça m’a limite mis les larmes aux yeux. Je suis sûre que finalement elle a dû se repentir, et bien entendu c’était une frustration qu’elle projetait sur toi. Mais ce genre de trucs ca peut faire d’immenses dégâts !

C’est pour cela qu’un enfant doit être soutenu coûte que coûte par ses parents (même s’ils n’y croient pas des masses), parce qu’un ado est fragile, a besoin de l’aval de sa famille et de ceux qu’il prend pour référence (=les profs).

De mon côté j’étais pas soutenue par les miens qui ont pensé que m’enfoncer me ferait réagir. De toujours première de la classe j’ai failli être en échec scolaire en troisième ....

J’ai eu la même prof de maths en cinquième, troisième et seconde, prof qui a rigolé quand je lui disais que je souhaitais devenir veto. Un jour en rendant une copie elle m’a dit «  N (c’est la première lettre de mon prénom) comme Nouille », devant toute la classe. Plus tard « j’ai montré ta copie à mes collègues en salle des profs, on s’est dit ce n’est pas possible de faire une erreur aussi grossière » (j’étais en cinquième).
Et enfin, ça je l’ai conservé, dans mon dossier scolaire (retrouvé il y a peu) « Maladroite en mathématiques comme dans la vie courante ».
J’ai été blessée pour toujours je crois

En quatrième j’ai eu une super prof qui a cru en moi, aidait les plus faibles.. résultat j’étais passée d’un 6 ou 7 à un 14.....
Puis l’année suivante j’ai eu l’autre c**** et rebelote, les notes ont dégringolé à nouveau. Je ne fichais plus rien, j’allais en maths sans aucune envie. J’ai même fini par avoir PEUR des maths. Parce que angoisse d’être appelée au tableau, angoisse d’être questionnée....
Arrivée en seconde la prof ne m’a plus considérée ni moi qui allait en ES, ni les camarades qui faisaient pareil ou en L. Elle n’aidait plus que ceux souhaitant faire S.

À mon année de première, j’avais un autre prof, très sympa mais qui ne pouvait pas faire grand chose pour moi, j’étais larguée. J’ai eu des cours à domicile mais pas mal de lacunes jamais rattrapées
Et au beau de cette année de première j’étais hospitalisée pour des crises d’angoisses à répétition qui s’étaient répercutées sur tout mon système digestif (batterie d’examens etc etc). Au même moment, la « méchante » prof de maths est decedee dun AVC.
Je n’oublierais jamais sa remarque dans le bulletin de 5e que j’ai conservée.

J’étais attristée, mais sans plus, alors que les autres élèves pleuraient...



Par Ecoleartequestre : le 06/09/19 à 03:05:26

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Pour revenir sur cette prof de svt dont je considère qu'elle m'a bien été fatale, je précise que moi aussi j'ai toujours été une élève sérieuse, un an d'avance, pas une brute de boulot mais aucun souci de discipline et toujours dans le peloton de tête de ma classe....bref pas du tout le genre à me faire prendre en grippe par aucun enseignant.
Mais là elle était vraiment psychopathe : la description la plus proche qu'on pourrait en faire serait le sketch du prof de français d'Elie Kakou, ça n'est même pas exagéré. Bourrée de tics de langage, menaçante, ridicule...toute la classe oscillait entre le désespoir et les crises à mourir de rire. La seule fois aussi où j'ai vu l'ensemble d'une très bonne classe de terminale C en arriver à décider un jour de sécher collectivement un cours. (C, pour ceux qui n'ont pas connu cette époque, c'est l'ancien S mais encore plus élitiste : on y entrait dès la seconde, et à partir de la première ça se divisait en C où l'on envoyait les meilleurs en math physique, et D plus orienté SVT, réputé un poil en dessous, n'ouvrait pas l'accès aux écoles d'ingés mais permettait à ceux qui étaient un peu plus faibles en maths de viser quand même médecine ou des études de bio).
Moi une fois en début d'année j'ai un peu trop ri, comme tous les autres, mais comme en tant que bonne élève j'étais au premier rang elle m'a remarquée et est venue me prendre par le menton en me postillonnant dessus pour me menacer, ce qui vue l'ambiance générale dans la classe avait encore plus provoqué le délire général. Je revois ça comme si c'était hier ...et après j'ai traîné ça toute l'année, je n'étais pas la seule c'est arrivé à plusieurs autres aussi. En section C à l'époque, la SVT tout le monde s'en foutait un peu, il n'y en avait même pas au bac sauf en cas d'oral de rattrapage, du coup en classe ce cours devenait encore plus du grand n'importe quoi. J'aurais dû arriver à passer au dessus de tout ça sachant que j'en avais besoin pour mon dossier scolaire, mais avec un an d'avance à 16 ans j'étais trop jeune, je me suis laissée emporter par l'ambiance générale et n'ai pas réussi à me mettre à bosser dans les livres pour compenser ses cours totalement surréalistes ....On était très peu comme moi à avoir besoin de cette matière pour postuler en prėpa vėto ou agro, donc quand il a fallu remplir les dossiers de candidature on a fait des victimes parfaites.


Message édité le 06/09/19 à 03:08

Par swann : le 06/09/19 à 06:57:40

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Alors sans défendre du tout ta prof, quand tu fais cours à des gens qui n'ont pas besoin de ta matière, ça peut être l'enfer pour l'enseignant

Par beeboylee : le 06/09/19 à 07:21:18

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Pour ça en français, on est tranquilles :ils l'ont toujours au bac
J'avais oublié mon psychopathe de terminale A2 en maths, ( L)que nous n'avions qu'au rattrapage qui a commencé son année en nous disant qu'il aimait pas les littéraires
Too bad, moi j'aimais pas les maths et j'aime pas les cons.Et les copines non plus..

On le lui fit bien voir

Sans dec' les phenomenes dont on parle ici, ça existe plus trop niveau profs ...Vu la façon dont les parents montent au créneau pour tout et surtout pour rien , c'est plus trop possible ds le secondaire

Par dejavu : le 06/09/19 à 07:42:42

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Je reconnais tout à fait ce que décrit pakret en ce qui concerne les profs de prepa. l'humiliation quotidienne et publique, j'ai vu plusieurs mecs se mettrent à pleurer devant toute la classe... et soi-disant pour nous endurcir car c'était nécessaire. Sans oublier les remarques sexistes ( on était 5 filles dans une classe de 50, je pense que cela a bcp changé depuis).
Et cela m'a décidée un beau jour à tout larguer, n'ayant ni un tempérament de victime, ni de masochiste. Le début d'une prise de conscience finalement ;-)

En terminale C je me souviens aussi d'une fille interrogée et perdant ses moyens et la prof de physique lui disant: Mais qu'est-ce que vous avez là-dedans? de l'eau de vaisselle? Et la pauvre... hésitante, répond: oui.

Par Ulika : le 06/09/19 à 09:18:33

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Sans dec' les phenomenes dont on parle ici, ça existe plus trop niveau profs ...Vu la façon dont les parents montent au créneau pour tout et surtout pour rien , c'est plus trop possible ds le secondaire
[/vert

ça doit vraiment dépendre des régions ..j'ai 4 gamins j'ai une bonne petite série d'anecdotes de profs toxiques ,sans compter ceux qui ne glandent rien ,ressortent les mêmes cours d'une année et les m^mes interros sur l'autre(hyper pratique pour les frères et soeurs ,instaurent des "séances de lecture" pour bouquiner eux pendant 2 heures ,prennent des gamins de 4eme pour des élèves de Prépa,l'année de maternelle ,pour l'année post bac..franchement moi au contraire je trouve que c'est de pire en pire et je me tape jamais pour rien ..mais on a du monter au créneau une paire de fois ,encore pour cette année alors qu'elle vient juste de commençer..


Message édité le 06/09/19 à 09:20

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