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Culture équestre

Sujet commencé par : lisis - Il y a 125 réponses à ce sujet, dernière réponse par griblorh
Par lisis : le 21/11/10 à 20:14:13

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 on a tous un passé, un bagage, des expériences, positives ou négatives, qui ont construit notre "vision" du cheval, nos idéaux en terme d'équitation et de relation.

je vous demande donc un peu d'introspection, beaucoup de sincérité, et pas mal de tolérance, pour essayer de discuter de ce qu'est notre "culture" équestre à chacun, et de ce qu'elle induit dans notre relation aux chevaux.


Messages 1 à 40, Page : 1 | 2 | 3 | 4

Par lisis : le 21/11/10 à 20:14:47

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 moi je répondrait plus tard parce que j'ai faim

Par lisis : le 21/11/10 à 20:15:00

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 répondrai

Par griblorh : le 21/11/10 à 20:25:44

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 on peut éditer ici

lisis t'as toujours faim

Par griblorh : le 21/11/10 à 20:36:06

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 pour moi, apprentissage de la monte classique, mais je trouve, comme kéradeline le disait pour elle, de la mauvaise monte classique...qui ne m'a pas du tout aidée en extérieur, mon terrain de prédilection...donc pour régler les pbs inhérents à une jeune jument un peu stressée affublée d'une médiocre cavalière, j'ai pris au hasard les bouquins, vsv ( cheval mag, puis ses livres) qui m'a fait lâcher les rênes...ce qui a miraculeusement arrangé pas mal de choses...donc progressivement une jument très sûre, et on est 12 ans après...
sur ce, lorh...et rencontre de md qui me passe, à qui je passe, plein de bouquins et d'idées, et me voilà embarquée dans une tout autre philosophie que celle du club où j'étais au départ ...travail à pied avant et après le débourrage, beaucoup d'auteurs américains, mais aussi la Cense...les forums aussi, ça aide à réfléchir...les choix du naturel, etc



et beaucoup, beaucoup de réflexion...


sans ce tournant, je ne crois pas que j'aurais été capable de débourrer la petite...

et enfin de plus en plus d'intérêt pour la monte western, et surtout sa philosophie, jbb, et des cours

ce qui me manque, c'est la pure technique, de celle qui met le cheval dans la meilleure position, tout ce qui est biomécanique, là je rame, en 8 ans de club on ne m'a rien appris

Par keradeline : le 21/11/10 à 20:38:15

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 sympa comme idée ce post !

moi aussi je répondrai après avoir satisfait mon ventre qui crie famine !

Par laureBrrrrr : le 21/11/10 à 20:58:29

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 plus aucun courage de rédaction de mon coté avec ce week end

je prendrais le temps Lisis, mais je ne surprendrais personne je sors d'une culture du classique l'exploitation des chevaux pour faire du complet

mais pas que

Par beeboylee : le 21/11/10 à 21:01:13

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Moi ,cul entre deux chaises.
Equitation en club tres jeune sur des chevaux (pas des poneys) avec instructeurs sortis de saumur"cravache il se fout de ta gueueeeele"
Des dizaines de chutes sur pas mal de tarés, des heures de mise en selle et finalement un peu de colle au cul.

Mais tres vite , en//, enormement d equitation d exterieur en camargue renes longues puis en short puis sans selle ,bref completement autre chose.. Beaucoup de randos , un peu de guide au noir des touristes ..Abandon du club. Rien que dehors.Camargues, selle ad hoc ,equitation de travail en somme..ou grosse deconnade sur des chevaux de ranches mis n importe comment dont l essentiel etait qu ils ne fissent pas tomber les touristes..

Retour au club vers 24 ans. "Ha ben tiens ça a pas mal changé c est nettement mieux qu avant . c est plus respectueux des chevaux, plus ludique.."
Là dessus des momes(les miens )..Arret 15 ans de toute equitation serieuse.
Retour par le biais de la DP,puis Dylou puis Malik .Des masses d exterieur, debut de l endurance et equitation intensive depuis ( ds les 5 à 6 jours /semaine) dehors sans moniteur ,dedans avec dressouillage et saut à nouveau recemment.

Niveau lecture , de tout un peu des ethos aux classiques , sachant que je vois ce qui me parle , j essaie de metre en pratique et selon les resultats je laisse ou j adapte ou..je vomis..

Par beeboylee : le 21/11/10 à 21:09:40

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 Ha oui ce que ça induit ds nos relations aux chevaux?? Béééééééé, le fait d avoir vu un tas de trucs bien et moins bien sur la durée, le fait aussi d avoir taté avec bonheur ou déconvenues de differentes equitations souvent antinomiques sur des races tres diverses? ?

Je dirais pas de dogmatisme? Y'a du bon et du pire absolument partout et certainement pas une verité unique .

Par Tessa : le 21/11/10 à 21:19:22

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Début dans un club pourri de chez pourri, avec des chevaux en souffrance (saisis par la SPA quelques années plus tard).
De mes 8 ans à mes 13 ans, j'ai appris rapidement la misère, la douleur et les soins qui vont avec.

C'est une horreur mais ça a développé une sorte d'acuité à la souffrance.

Je sais ce que c'est une vraie pharmacie, un cheval mal nourri, déshydraté, exploité, j'ai pas peur de mettre les doigts dans le pus,...

J'ai pas mal randonné pendant cette période... Enfin, c'était pas non plus de la grande rando, vous imaginez bien.

Mais ça m'a appris un certain respect, parce que les monos engagés faisaient ce qu'il pouvaient pour améliorer les conditions des chevaux avec le peu que le patron donnait.

Les chevaux n'ont jamais été un "jouet" qui saute et qui court comme on veut, c'était un truc usé, mal nourri, blessé qu'il fallait ménager.

Pourquoi j'y suis restée? D'abord parce que c'était là que mon père me posait, ensuite parce que j'avais là 2 chevaux "en charge", on était une bande de jeunes et on avait chacun "nos" chevaux qu'on soignait et complémentait.

A 12 ans, je donnais cours.

Après, j'ai découvert le "club conso": on paie on monte... j'avais beaucoup de mal à m'investir affectivement... D'autant que j'avais quitté l'autre club avec une histoire d'amour en souffrance.

j'ai été la cavalière qu'on met sur le cheval qui envoie trop les autres au tas... J'aimais bien.

Puis j'ai découvert l'équitation vue par une autodidacte Landaise (avec le caractère bien trempé qui va avec), un autre monde.

Puis Tessa que j'ai acheté chez elle, mon accident juste après
Et là, plus de 6 mois à regarder les chevaux bouger toute la journée et chercher à comprendre toutes les réactions,...

Puis des années de galère avec Tessa jusqu'au jour où j'ai arrêté d'écouter les autres et je n'ai plus écouté que Tessa.

Puis mes autres chevaux et toujours une oreille tendue vers eux, avec à chaque fois des choses qui m'échappent, que je ne vois pas...
Une leçon quotidienne.

Ma culture, c'est les chevaux qui me la donne.

Par Val Kenzack : le 21/11/10 à 21:50:36

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 Débuts à 6 ans en poney club, puis passage à cheval à 12 ans. Galop 6 à 13, arrêt de l'obstacle car chevaux qui faisaient 6h de rame le mercredi et samedi, au pile en 2 mois.

En parallèle, vacances régulières chez une amie en Bretagne, encadrement dans son club, c'est elle qui m'a tout appris de la relation qu'on peut créer avec un cheval, le respect, ce qu'on peut demander, ce qu'il peut donner. Comment savoir jusqu'où aller. Qu'il y a des chevaux qu'on ne peut que vouvoyer.
Mais pas forcément de mots à mettre dessus, plus un ressenti.

Changement de club à 18 ans, puis à 19. Demî-pension avec Tajmahl, un petit SF qui m'a bcp appris, sur ce qu'un cheval est capable de donner à une personne. Concours de dress avec lui, bcp d'extérieur aussi.

Arrêt de l'équitation, 10 ans. Et, alors que je suis enceinte de 8 mois de mon 2ème enfant, "cadeau" encombrant de chéri : Kenzack, 8 ans et demis, sorti de courses de plat pour arriver "chez moi". Du temps, beaucoup. De l'observation réciproque. Des combats, des vrais, parfois physiques, lui et moi face à face, des traversées de carrière sans jamais rien lâcher à pied, de la rage parfois, de la joie, des remises en question.

Un jour, je lui ai fait confiance, ce jour-là, son oeil a changé. Notre relation, la vraie, a démarré. Cet après-midi, une copine me disait que c'était vraiment un top cheval d'extérieur, et dieu sait que bcp ne misaient pas une cahuète sur notre drôle de couple il y a 5 ans. J'ai toujours l'impression que si je lui demandais de me décrocher la lune, il essaierait.

Donc, en gros, ce qui a construit ma culture équestre ? les chevaux que j'ai croisés.

Par filou95 : le 21/11/10 à 21:55:22

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 Je vais essayer

Jeune, club avec instructeur qui fait pleurer les filles et à l'époque fallait 1 an de trot assis avant d'avoir le droit de sauter
Bon j'en ai pas fait longtemps.

Puis mes enfant ont monté petits, un jour pendant que j'étais en train de me cailler sous la pluie au bord d'un terrain de concours, je me suis dit que ce serait mieux d'être sur un cheval.

J'ai donc repris de zéro, j'étais à zéro faut dire en club avec les petits G1 pendant que mes enfants tournaient dans la reprise supérieure

C'était parti, 6 mois après on avait Dylan, et moi j'était toujours nul , culture club RA etc ...

J'ai eu beaucoup de mal avec Dylou, je me suis fait peur aussi , il y a eu une escalade dans les mors, je n'avais aucun contact autre que le club, pas de forum à l'époque.
Bref , un jour j'en ai eu marre d'avoir peur et de me faire arracher les bras, j'ai viré le pelham, j'ai mis un mors simple et je suis sorti en extérieur rênes longues (première fois je ne connaissais pas cela) et sans stress, de toutes façons je me rappelle ce jour parfaitement, j'étais près à aller jusqu'au bout tellement le monter en cours et pire à l'extérieur devenait galère, le nombre de retour dans l'écurie au galop ...

A partir de ce moment, tout c'est mis à aller mieux, la suite ma foi a été après qques errances initiales une suite de bonnes décisions qui m'ont conduit à la pension où je suis encore et à rencontrer Bee qui après avoir vu Dylou très peu de temps en forêt m'a de suite demandé une DP.

Par filou95 : le 21/11/10 à 22:02:16

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 C'est Dylan qui m'a formé, lui n'a pas changé, il est resté tout au long de sa vie un roc inébranlable et affectueux menant ses humains par le bout du nez.

C'est grace à lui qu'on a pu s'en sortir Bee et moi avec Malik qui n'a pas été franchement simple.

Malik rien à voir avec Dylou, il n'en a enrichi que plus notre culture, nous a fait approcher l'étho, nous a fait utiliser l'étho c'est un vrai toutou en main, glue et adorable il reste que le petit vélo se met en route de temps en temps mais bon , c'est Malik quoi

On a eu aussi une foule de 1/4 de pensions, je ne vais pas les citer, mais tous nous ont apporté quelque chose, voire pour certains quelques os cassés Les plus sympas/marquants Forever, Morgane, Fax et Korrigan, comment l'oublier ce dernier

Puis depuis 3 mois Quelus, il nous fait réfléchir , c'est bien , il pose d'autres pb que Malik , en plus simple qd même ouf

De toutes façons plus on multiplie les chevaux et les expériences plus on se rend compte qu'on ne sait rien.

Mon idéal, franchement, je crois que je l'ai, on a connu des chevaux totalement différents, on vit des expériences variées , je monte 5 ou 6 jours sur 7, belles structures, bon prof, des zamours de chevaux et des amis pour sortir avec que demander de plus ?

Si, qd même, l'année prochaine si on se débrouille bien Bee et moi, 90 km pour les 2 en fin de saison, avec des chevaux prêts qui feront ça sans vraiment forcer, ce sera cool



Message édité le 21/11/10 à 22:06

Par dilou : le 21/11/10 à 21:55:54

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 Débuts tardifs dans un centre équestre de bonne qualité (chevaux bien traités, très gentils, moniteur surtout axé dessage, calme, et pédagogue, pas partisan du tout des enrênements, ni de la compétition)
J'y ai appris une équitation classique respectueuse du cheval..mais je ne suis pas allée assez loin pour acquérir une vraie culture équestre.

L'extérieur est venu parallélement, dans des centres de rando, également de bonne qualité (je dois avoir du flair pour ça... je n'aime pas qu'on se fiche de moi ni des chevaux).
J'y ai appris de bonnes pratiques d'extérieur, rênes généralement longues, avec des chevaux de bonne volonté, endurants (je parle des années 70 / 80... bien avant l'arrivée du phénomène de mode éthologique).

Troisième étape :j'ai acheté un cheval et j'ai commencé à lire : Vsv, Hempfling, Corbigny, et quelques autres... en picorant, plus que de façon exhaustive, j'avoue
J'ai aussi beaucoup observé : mon cheval a dû déménager pas mal, donc j'ai eu à fréquenter de près plusieurs troupeaux différents.
Je me suis toujours occupée de Kachou de a à z, cela oblige à s'instruire pas mal (le forum m'a beaucoup aidée d'ailleurs)
Et le contact avec les animaux de diverses espèces que j'ai connu dès mon enfance m'avait préparée à être une observatrice convenable, je pense.

Par PIROU : le 21/11/10 à 23:42:26

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 Quatre ou cinq années de balades en dilettante .. au hasard des centres, ou avec des chevaux d’amis cavalier ..
Puis dix ans sans pratiquement poser les fesses sur un cheval .
en 79 je rencontre une passionnée de cheval ,(qui deviendra ma femme ) et c’est la que décide de prendre des cours
le club etait très bien bonne ambiance la cavalerie aussi , et il n’y avait rien a dire de l’enseignement qui était tout a fait correct .. on dresse on saute … on fait quelques sorties concours , mais, l’extérieur me manque .
dans le meme temps j’arrive a trouver deux ou trois endroits ou on peu faire de l’extérieur , mais ça ne me satisfait pas (pas assez de liberté)..
pendant cette période j’ai aussi eu la chance de rencontrer trois ou quatre cavaliers propriétaires , qui m’on confié des chevaux avec qui je me suis fait plaisir .
Puis en 81 on a décidé de franchir le pas et de devenir propriétaire . on a fait de l’endurance , on a participé au premiers trec … et fait quelques petits cso … et on a dressouillé un peu
mais on a principalement fait beaucoup d’extérieur et de la grande randonnée … en fait tout les reste c’était pour avoir des chevaux toujours bien entrainé et parce que en extérieur la polyvalence est un atout. .
Je me suis beaucoup intéressé au chevaux, a leur vie , au différentes races , au différentes forme d’équitation .. je mi suis intéressé , sur le terrain , mais aussi a travers des lectures … je me suis imprégné de ce monde en observant en posant des question , et ça ma permis de rencontrer des (éthologiste) alors qu’on ne parlait pas encore etho dans le monde du cheval .
J’ai assez vite abandonné toute forme de compétition, car je n’ai pas l’esprit compet mais aussi pour toujours rester dans les limites , (ne pas etre tenté de trop demander …)
voila aujourd’hui ma femme ne monte plus . je monte le plus souvent possible .. et ma passion reste entière .



Message édité le 21/11/10 à 23:46

Par izaora : le 22/11/10 à 00:24:02

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 Débuts tardifs (à 22 ans j'en ai 28), sur de gentils chevaux bien dressés dans une écurie où la mentalité est: "tout cheval est un crack qui s'ignore et a ses qualités, si ça foire, ça vient du cavalier". Les chevaux maltraités, je n'ai heureusement pas connu.

Transition il y a deux ans: achat de ma jument, dans le but de dressouiller pour mon plaisir. Et là, j'ai commencé à vraiment apprendre à monter. Moi qui pensais me "débrouiller" en toute modestie malgré tout, je me suis rendue compte à quel point j'étais loin. Elle ne me passait rien, et je me suis mise à bloquer gravement sur des choses simples que je savais faire étant débutante. Heureusement un très bon encadrement qui me permet maintenant de profiter de super moments!

En parallèle, et pour compenser ma frustration de ne monter que deux à trois fois par semaine (un peu dingue de boulot), lectures effrénées de bouquins de dressage et étho, d'articles, recherches internet, forums...

Je pioche un peu partout, en essayant de trouver ce qui convient à ma jument, et de corriger mes mauvaises habitudes. Certains auteurs me parlent plus que d'autres, pas encore fait de choix d'école à proprement parler.

Par chris : le 22/11/10 à 06:17:30

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 Petite enfance toujours fourrée dans les troupeaux de vaches et de chevaux des environs. Découverte d'un mini club familial paumé dans les bois à 8 ans, deux mois de cours mais la mono crie trop, je retourne vers l'escrime A 10 ans pareil, au même endroit mais cette fois on s'apprivoise sans soucis... des cours sympas et instructifs sur une cavalerie modérément pointue et faite de croisements divers et variés. Je tombe amoureuse d'Elan, castré fort tard et encore chaud + têtu + effrayant car ayant déjà démonté deux ou trois personnes. Bref, le souci c'est qu'on ne fait quasiment pas de sorties en exterieur, par-contre on participe aux soins, mise au pré, récupération des chevaux etc.. Vers 12 ans je décide de sortir Elan (qui ramène tout le monde) en balade, on a franchi cette foutue grille à coups de cravache, ça a duré 20mn Soit, à partir de là on fait notre vie tous les deux et il m'est réservé... mine de rien on s'entend à merveille et le grincheux prend soin de moi... là bas je vais jusqu'à l'etrier d'argent.
En parallèle, dès 17 ans, je me mets à bosser pour une nana (incompétente) qui monte un centre de tourisme equestre, c'est folklo... le temps d'obtenir l'ATE je les lâche pour bosser avec la FOL (fédération des oeuvres laïques) et d'autres à l'occasion. Les chevaux, faméliques et non dressés sont loués par un margoulin innommable.

Par chris : le 22/11/10 à 06:26:27

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 Dans le lot, il y a mon "cheval de tête", inattrapable les dix premiers jours et inarrêtable le reste du temps.. c'est un bai brun d'environ 1m55, borgne, d'une 15aine d'années. Bref, je l'aime
Le margoulin me le confie durant l'année à condition que je bosse pour lui l'été et printemps : ok ! Deux ans après je ne veux plus bosser pour lui et je "vole" le cheval, allant jusqu'à le planquer à 200 bornes de chez-moi On finit par s'entendre et je l'achète 5000 francs.
Ma meilleure amie s'achète une pouliche arabe, elle vie avec mon cheval, je la trouve très chouette et je lui commande un poulain : ce sera Neijma the Crevette. Elevage et débourrage approximatifs... passons...
Randos, un peu d'endurance, elle a un petit vélo dans la tête mais elle est très franche.
Elle me fait une pouliche que je vends à 7 mois. Neijma déclare de l'arthrose au jarret : j'arrête tout et je ne la monte quasiment plus. Je remonte un peu en club pendant ce temps...

Par chris : le 22/11/10 à 06:32:53

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 Et j'y fais l'ATE occasionnellement.
Puis je cesse quasiment de monter pendant 3 ans et puis je flashe sur Sam dans le fofo assoc' et la suite, vous connaissez
Bon, à présent je manque cruellement de bases pour la bosser correctement, en revanche tous les bestiaux que j'ai pu croiser m'ont orientée vers le fait qu'il ne faut pas se battre avec un cheval alors que j'étais culturellement plutôt orientée vers le fait d'imposer sa volonté? J'ai encore qques remugles mais Sam est bon prof

Par griblorh : le 22/11/10 à 07:42:45

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 j'aime bien ce post! ça fait comme un havre de réconciliation où tout le monde se présente, bonne initiative, lisis.

Par beeboylee : le 22/11/10 à 07:48:57

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 farpaitement!

Par griblorh : le 22/11/10 à 07:49:38

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 filou, on a eu un peu le même vécu sur notre cheval: lui lâcher la bride

Par griblorh : le 22/11/10 à 07:51:27

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 et donc t'as un cheval et demi?

Par beeboylee : le 22/11/10 à 07:59:51

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 + un demi van.. En verité je vous le dis, faut pas qu'on se fache..

Par laureBrrrrr : le 22/11/10 à 08:00:05

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 Alors, comme j'ai un peu de temps ce matin pendant que mon ordi se nettoie

Ma toute premiére expérience a cheval, mes parents on largement pensé que ça allait me découragé. En vacances essaie premiére sceance dans un club en bretagne, la nenette ma fait galopé des la permiéres fois , je suis tombé et bien ... sauf que je suis remonté, et si mes parents ne me l'avait pas raconté je me souviendrais même pas que j'etais tombé, moi je me souviens juste de se cheval gris assez grand qui galopait vite !

retour a la maison, forcemment je voulais faire du cheval ( PAS DU PONEY ), 6 mois dans un club de ballade, ou c'etait un peu dangereux aucun encadremment, ni personne competant

on a donc chercher des clubs, fait 2 ou 3, comme ils voulaient tous me mettre au poney ça allait PAS


et voila donc que je me retrouve dans CE club, avec un instructeur un peu spéciale ... tu veux pas faire de poney trés bien ... 1 ére sceance avec lui je monte Linus pour du saut en galop 3 , j'avais jamais sauté, je suis même tombé ... il m'as dit ok on garde !! début d'une sacré histoire .



Par laureBrrrrr : le 22/11/10 à 08:03:50

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 j'ai donc continuer pendant un petit paquet de temps a apprendre a gerer les chevaux en main, a faire les box a travailler un cheval en liberté, et a monter des chevaux divers et varié ( petit merci a Orée et Douragan qui m'ont bien appris ne pas se jeté a l'obstacle si on ne veux pas tomber )

puis le temps passe, mon equitation s'améliore la on commence a passer au chose sérieux, travail des jeunes chevaux, débourrage, crossé a cru, exétérieur, mise en selle, j'ai pendant c'est 12 pas mis une seule fois mes étrier en dressage...

tout ça dans le respect du cheval, la premiére chose que j'ai entendu de la bouche de Fred : un cheval a une bouche fragile ...

et la rencontre avec MON monstre, monstre avec lequel j'ai passer un bon paquet de moi a ne pas pouvoir prendre le moindre contact ( oui pour ça que ça me fait sourrir quand on dit que je ne sais pas travailler renne longue, ça a fait partie de ma formation aussi ). Puis est venu Gabin dans une sorte de DP petit poney cuineur...

puis Clair et Gabin on changer de vie ... on a calmer le rythme, on est devenue plus des cavaliers d'exterieur que des " clubeurs"

c'est la que j'ai commencer donc a aller monter a droite et a gauche, stage en auditeur libre, rencontre de différents "bon " cavalier et de leur chevaux, l'ENE, les course, l'étho aussi

Par laureBrrrrr : le 22/11/10 à 08:05:26

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 et puis on va dire que mon gout prononcé pour la nature et ma curiosité font que sur ses connaissances pratique j'y est rajouté les connaissance des articles scientifique, des livres en autre.

et comme je suis persuader que les grands espaces et la competition ne sont pas impossible, je reprendrais un jour plus sérieusement le chemin des bacs a sable

Par laureBrrrrr : le 22/11/10 à 08:07:46

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 et un gros merci a tout ses affreux " poney" de 1m70 qui m'ont coller au tas quand: j'avais trop de main, l'eperon chatouillait trop, n'etait pas assez polie, qui se pointais pour pas partir en exterieur, qui m'oubliais quand je les longeais, qui on essayé de me sortir de leur box, qui top dressé ne voulait même pas sortir une cession correcte avec moi sur le dos, ceux qui passait 1H a essayer de me degager ....

et ceux sur qui tu t'envole sur tes premiéres grosse barre, qui t'offre de fabuleux galop dans les prés, ceux avec qui tu part au pas les jours de récupes en discutant avec les copains, ceux qui te passe de magnifique changement de pied, ceux pour qui tu t'inquiétes quotidiennement


Par laureBrrrrr : le 22/11/10 à 08:08:01

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 BON j'ai été bien barvarde je peux me remettre au boulot

Par keradeline : le 22/11/10 à 08:48:40

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 A mon tour...


petite j'ai tanné mes parents pour apprendre à monter en club : "trop cher".

Ok,un jour après avoir rassemblé trois mois de courage , je prend mon vélo, me cogne 10kms de grimpette et demande au culot à un petit club très familial et rural s'il n'ont pas besoin d'aide pour s'occuper de la cavalerie composée essentiellement de braves double poneys et de 2 ou 3 trottous.

J'ai beaucoup travaillé, box, pansage, accompagnement des balades avec les shetlands, nourrir aller chercher les clowns au pré, et quand elle m'a accordé le droit de monter 2x/semaine, j'ai eu le sentiment d'avoir décroché la lune.

En fait, équestrement parlant je n'ai presque rien appris hormis tenir à cheval.

Mais alors je remercierai toute ma vie la personne qui m'a accepté ( sans m'exploiter !!)car j'ai énormement appris niveau soins, comportement etc etc... Grâce à ces années je ne suis pas pas posée de questions quand j'ai eu mes propres chevaux.

Ce petit club sortaient énormément en extérieur car pas de moniteur diplomé, c'était une toute petite association... J'adore l'extérieur et galoper à fond entre les arbres m'a toujours parut normal !

Le temps passe, je commence à bien tenir à cheval à défaut de savoir monter à cheval et je teste donc les chevaux et poneys nouveaux qui arrivent au club : bilan : un coccyx félé sur un cross, que je n'ai jamais avoué à mes parents, une trouille phénoménale par la suite de repasser une barre ou de sauter dans un trou !

Entre temps j'emmène les balades tous niveaux sans diplôme et à partir de 13 ans...
J'ai beaucoup nuri et très vite à cette époque la consigne étant de ne faire tomber personne gloups !

Enfin, une monitrice est embauchée c'est le début de ma période horse ball.

Je joue comme une enragée, avec juste la volonté de gagner, un peu au détriment de ma monture par ignorance, la mono étant une fervente partisanne du pelham et mors coup de poing...

Je finis par quitter le club en même temps que la monitrice pour jouer en régional avec qualif nationales en horse ball.

Ensuite je quitte cette équipe, les filles tombant enceintes comme des mouches, dégoutée que j'étais du haut de mes 17ans !

Par keradeline : le 22/11/10 à 08:54:22

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 Bon il va falloir que j'abrège !

Je m'incris dans un gros club de ville, avec du coup un décalage énorme :

chevaux déjà séllé, juste à remettre au box, club usine où les chevaux sont des mobylettes où parfois on ne connait pas leur nom !
J'etouffe entre les murs du manège et saute de joie quand le mono dit : "carrière" et ne comprends pas pourquoi les autres deviennnt tout verts !
J'ai donc appris à mes dépens que la carrière c'est dangereux, que les chevaux n'ayant jamais vu le jour explosent de joie, qu'il n'est même pas envisageable d'aller dehors et que quand un cheval fait l'andouille tout le monde suit !

J'ai cherché desepérement à monter ailleurs, ce sont mes années de mauvais classique "tire pousse" et "rentre lui dans le lard" avec des monos fatigués qui gueulaient tout le temps ou qui au contraire se foutaient de tout.

Je passe sur les années où j'ai bossé d'elevage en elevage, ma formation de responsable d'elevage équin.

C'est pendant cette formation que j'ai rencontré mon entraineur, ami et mentor !

Par Darius : le 22/11/10 à 09:19:04

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 A mourir de rire! j'ai mon début d'equitation qui ressemble un peu à celui de Pirou. J'ai été littéralement trainé à MaisonLafitte par ma copine de l'époque qui était soeur de Jockey et elle m'a mis sur un ps. J'ai décidé a ce moment de prendre sérieusement des cours. Et j'ai atterri a Draveil avec un instructeur Michel Thomas qui passait son temps a insulter tous les cavaliers. Idem que Filou pas de barre avant 1 bonne année de tape cul et encore, j'ai sauté mes premières barres la semaine qui précédait mon passage du 1er degré c'est pour dire. J-étais a fond dans les chevaux avec stages ect ....puis quelque mois avant de passer mon second degré j'ai abandonné l'equitation pour 20 ans. Je faisais bien quelques balades pendant les vacances mais plus rien de sérieux. Puis j'ai fait des balades assiduement, en sortant quelques chevaux de cso pour leur changer les idée (je ne sautai evidemment pas) puis re arrêt total.
Puis 10 ans plus tard j'ai repris quelques leçon pour me sentir plus a l'aise avec la trotteuse que je venais d'acheter sortant de l'entraînement. Je n'ai jamais retrouvé mon équitation d'antan, mais je l'ai dé-dressée tout de même et elle est devenue une jument adorable.
Aujourd'hui j'aime tellement les chevaux que je ne veux pas leur infliger mon poids sur le dos (90kg quand même) et moins je monte + je grossi









Message édité le 22/11/10 à 09:22

Par keradeline : le 22/11/10 à 09:10:43

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 J'ai découvert chez lui un havre de paix ou l'on ne se bat pas contre le cheval et où les chevaux bossent sur des aides invisibles en se tenant seuls, avec de l'impulsion, sans débordements, en équilibre, des figures executé au cm près sur des renes loooongues, bref tout ce qu'on m'avaient fait miroiter dans les clubs, dans les livres et ma frustration s'est totalement apaisée en voyant bosser ce gars et ses chevaux.

Seul "hic" il pratique l'équitation américaine...

Il m'invite à poser mes fesses sur son étalon pour essayer dit il avec un français un peu approximatif (il est Hollandais), je reste partagée entre l'idée de fuir en courant et la crise cardiaque imminente, mon expérience passée m'ayant appris que les étalons ça fait mal et c'est cinglé.

Pour ne pas paraitre impolie, il me tendait les renes ouvertes, 2.50m chacunes , je rassemblé mon reste de courage et zou en selle !

Et finalement me voilà en train de me détendre sur un etalon qui repond au soufle de la botte et à la voix. je suis tout le temps emmelée dans mes renes, je crois qu'il blague quand il me dit de les lacher completement "ce sera plus simple"

Et finalement le cheval (père de mon étalon) me prend totalement en charge et m'explique tout : il me fait spinner : trop de jambes me dit mon entraineur, j'ecarte tout il stop brutalement je me mange le pommeau...

jusqu'au moment ou, au galop je me dandine pour trouver ma place dans la selle d'une fesse sur l'autre et que le cheval m'enchaine une ligne de changement de pied au rythme où je me dandine ! D'abord super inquiète genre : il fait quoi làà ? en attendant l'ejection qui me paraissait imminente !

Bref, une foir descendue un sourire idiot et béat sur le visage, je l'ai tanné tanné jusqu'a ce qu'il accepte de me prendre chez lui.

J'ai bossé comme une noire, les boxes, brosser les chevaux jusqu'a ce qu'ils brillent, transportés deux sacs d'aliment en mêm temps sur mes épaules non pas frèles mais enrobées et tous les soirs alors que j'étais morte, j'avais ma leçon particulière.

C'est comme ça que j'ai fini par être son assistante entraineur, que j'ai débouré et monté plus de cinquante poulains, et surtout que j'ai appris à réelement bosser avec le cheval, comme un partenaire à qui on peut faire confiance, capable de nous comprendre de nous aider , de participer activement et non plus subir, et partager et de rechercher le contact le soutien.

Bref il m'a donné la philosophie du respect du partenaire de travail

Enfin, voilà, la suite s'est écrite avec l'histoire de mon cheval, Bubby.


Désolée pour la longueur, pourtant j'ai vraiment essayé de faire court !

Par filou95 : le 22/11/10 à 09:38:24

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 Ah tient en lisant Darius, j'ai oublié de mentionner une période courte mais très enrichissante dans une écurie de course de Maisons Laffitte en tant que gentleman rider.

Courses/classique au sens large ce sont 2 équitations/milieux qui se cotoient sans vrais échanges.

Dommage ...

J'y ai rencontré des personnes sympas qui font un métier difficile et accueillent les cavaliers exogènes comme moi avec gentillesse à partir du moment ou on écoute et où on fait ce qu'on nous dit de faire, ils n'hésitent pas à partager leur savoir

J'ai aussi découvert les jeunes chevaux, pur sang anglais, que j'adore depuis ce temps, bon j'ai des arabes

Par laureBrrrrr : le 22/11/10 à 10:53:14

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 La decouverte du monde des courses a été aussi pour moi trés enrichissante, et ma donnée des clefs de comprehension pour le complet

Par pascale : le 22/11/10 à 11:20:48

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Passé banal de cavalière de club durant des années ( de 11 à 17 ans) entrecoupé de balades en foret sur chvx de proprio, de concours, dé découverte à poney en Vendée et de rando...

perso, j'ai qd même l'impression d'y avoir appris beaucoup.. en technique ( même si hélas, c'est la 1 ere chose qu'on perd! ) biens ur, mais aussi en approche avec les chvx.. longer, marcher un cheval avt et aprés le travail, varier le travail...

Dés 6 ans, j'avais un poney à dispo durant mes vacances en Vendée..


Ma copine ( la proprio) et moi lui en avons fait voir de ttes les couleurs!

APrés 17 ans, DP.. ras el bol des clubs et surtt de la compet'
Divers chvx sympas ( PS de 5 ans, Pinto en pension complète, TF...) et moins sympa ( hafi, re pinto..).

En parrallèle, 7 ans comme monitrice poney ds un centre aéré... super expérience!

Pis envie d'avoir le mien et de TOUT gérer!

Llanos 2 ans, entier, qui m'a appris plein de choses... débourrage, éducation, dressage, on a tt fait à notre rythme.. c'est a dire pas vite

Aprés, beaucoup appris aussi grace aux forums et surtt aux rencontres qui ont suivis.. ça permet de remettre en cause plein de "dogmes" et d'essayer plein de choses!


Par Val Kenzack : le 22/11/10 à 13:28:05

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 j'aime bien ce post! ça fait comme un havre de réconciliation où tout le monde se présente, bonne initiative, lisis.

vi, et on remarque qu'on n'a pas des approches si différentes que ça

Par lisis : le 22/11/10 à 13:35:40

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 Whaaaa plein de réponses

A moi :
Les chevaux, je bavais devant depuis toute petite, mais ça a vraiment commencé en colo. Je passais tout mon temps libre avec les poneys, j'aidais la monitrice poney dès que je pouvais. On montait à cru, dehors, on tombait parfois, on était en déséquilibre souvent. J'ai appris à ne pas avoir peur, et à les aimer encore plus.
A 11 ans je commence en club, puis je change de club pour aller à côté de chez moi : ça évite des allers-retours à mes parents
en fait c'est un centre de tourisme équestre, le "patron" fait de la rando, on fait donc beaucoup d'extérieur, et de la rando, sur des chevaux dont c'est le métier et qui sont absolument sûrs. Je suis fan de ces chevaux (cavalerie essentiellement arabe-barbe), la monte rênes longues je l'apprends de façon parfaitement naturelle. Jacques a un profond respect pour ses chevaux, il est très pédagogue, mais il n'est pas moniteur. Au bout de quelques années il prend donc une monitrice. Les séances varient toujours entre dressage, saut, quelques concours, jeux, un peu de cross, et pas mal d'extérieur. Niveau technique c'est moyen, mais je me régale !

Depuis le temps que je les tanne, à 17 ans mes parents décident de m'offrir un cheval. C'est ma tante et son mari de l'époque qui "encadrent" cet achat, conseillent, et débourrent le jeune machin de 3 ans adorable dont j'ai hérité.

Par lisis : le 22/11/10 à 13:44:04

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 Là commence la grande aventure
j'ai un bagage technique assez moyen, et je suis un peu jeune pour savoir appréhender correctement mon Cadir qui est jeune aussi, émotif, vif, mais pas peureux et plein de bonne volonté. Il vit à la maison, notre relation est assez exclusive, surement trop parce que je le vis mal...

Parallèlement à ça, je travaille un peu dans un centre de tourisme équestre où je m'occupe des chevaux et accompagne les balades. C'était riche comme expérience.
Et surtout je travaille pour ma tante et son mari, qui ont une écurie de chevaux de spectacle, assez souvent. Eux m'ont énormément appris, en technique, mais aussi en relation au cheval. C'est avec eux que j'ai appris à ne pas me battre contre mon cheval quand il se met à chauffer comme une locomotive... Là-bas le cheval est un compagnon, qui nous suit en liberté, qu'on n'est pas obligé de tout le temps attacher ou enfermer, il y a une relation de confiance que je n'aurai de cesse de créer ensuite avec mon petit cheval.

C'est plus niveau technique que ça pèche, Cadir n'est pas un cheval facile, il se met facilement à la retourne, je n'ai pas le niveau pour lui apprendre des bases solides mais au moins j'essaie de ne pas l'abimer...

Par lisis : le 22/11/10 à 13:50:08

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 17 ans après nos débuts à Cadir et moi, il vit à la maison avec une copine qu'on m'a confiée. Avec elle non plus ça n'a pas toujours été facile, il y a eu des confrontations la première année, et puis on a trouvé notre rythme et une harmonie dans nos relations.

Tout ça a fait une fille essentiellement cavalière d'extérieur, qui manque de technique mais a acquis pas mal de feeling. ça ne compense pas mais ça aide.
J'aime vivre avec mes chevaux, j'aime la relation de confiance que nous avons, j'aime leur proposer un peu plus de liberté de mouvement en échange de certaines obligations envers moi.

etape suivante : poulain, cours de dressage, et puis on verra

Par griblorh : le 22/11/10 à 16:00:50

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 oui, val, sauf que commencer jeune (avant l'adolescence c'est un plus que toute la bonne volonté du monde ne remplace pas si on a commencé tardivement.

J'ai rêvé de chevaux toute mon enfance mais les circonstances de la vie ne m'ont permis d'assouvir mon rêve qu'à ma 1ère paie, puis quand mes enfants ont été un peu grands..Adulte, les réflexes de piéton, les peurs, les raideurs, sont tenaces. Ne pas avoir monté très jeune est un des grands regrets de ma vie.

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