Fini les chevaux, je veux passer à autre chose
Sujet commencé par : swann - Il y a 88 réponses à ce sujet, dernière réponse par dejavuPar swann : le 19/08/21 à 07:35:32
| Dire merci | Je voulais pas polluer le post ''rêves equestres'' et je me permets de reprendre la phrase de pascale comme titre Elle m'a étonnée cette phrase car pascale, tu fais partie des ''pilliers '' du forum  , je me souviens que tu disais partir toute seule en van pour des compets ou n'aller te balader que pour plusieurs heuresQu'est ce qui fait qu'une passion s'éteint ? Peut on trouver alors de quoi remplir autant la vie que cette activité qui prend tant de temps et d'énergie? La mienne, plus modeste en exigences puisque je ne souhaite qu'être sur leur dos le plus longtemps possible, reste intacte |
Par takhan : le 20/08/21 à 13:22:46
| Dire merci | C'est marrant ce post, je suis en vacances et hier j'étais les fesses posées sur le perron et j'ai eu une énorme vague d'angoisse... J'ai mes deux chevaux, takhan qui est un chat, tellement difficile et tellement attachiant. Mis à la retraite a 13 ans lannee dernière car il n'avait plus envie et vandalo qui ressuscite mes ambitions de concours.. Je viens d'acheter une pouliche et je prends un cheval en pension dans 1 semaine. Mes jumeaux rentrent à l'école en septembre et je change de job, cadre dans une raffinerie c'est très stressant et prenant et ... Et si je n'y arrivais pas ? Cette année c'est la première fois où je suis épuisée au mois d'août ... Et je m'en rajoute ... Honnêtement je flippe ... Mais bon je respire un grand coup et "take it easy" on verra bien.... Ce qui me fait continuer a avancer c'est de réveiller une écurie le matin, de regarder ma grange a foin pleine, c'est d'être émerveillée quand je regarde mon V en concours en me disant que cette beauté est a moi, c'est quand on me dit "mais j'ai jamais monté un cheval comme takhan" ou quand des gens arrivent chez moi en me disant "mais c'est le paradis ici". Bref ce sont ces petites satisfactions qui me font continuer et si ça doit être autrement un jour et bien j'accueillerai au mieux les changements... En attendant je me reposerai quand je serais vieille... |
Par K.Zel : le 20/08/21 à 14:21:40
| Dire merci | J'ai tout arrêté à un moment, d'abord de façon forcée puis choisie. A la base, mes études m'ont éloigné de l'écurie, et mes chevaux étaient à la retraite. J'y allais en moyenne une fois par semaine, ceci entre 2008 et 2012. Puis en 2012, je perds coup sur coup mes deux anglos, et là, ça a marqué le stop pour moi. La balance de joie de les avoir versus la douleur de les perdre a complètement penché du côté douleur, et j'ai décrété que c'était fini pour moi. Je continuais à m'occuper de mon poney restant, bien sûr, mais c'était le dernier. Bilan ? La vie a fait que je me suis rapproché de l'écurie (5mn de route) et donc que je pouvais y aller plus souvent.C'était la période poney-club à l'écurie, et un grand festival de n'importe quoi (la mono était la reine des baltringues) De fait, je me suis pointé tous les jours pour surveiller, et puis j'ai remonté un peu un poney que j'avais en pension. Et puis je suis tombé sur l'annonce de mon Welsh Cob où j'ai eu un coup de foudre absolu. Et puis...et puis... le reste s'est enchaîné, en fait, et j'ai replongé à 100%, plus que jamais peut-être. Le truc, c'est que je n'arrive pas à voir ma vie sans chevaux. Sans monter, oui, c'est possible, mais pas sans bourrins. C'est peut-être lié au fait que je suis né dedans et que je ne connais pas ma vie sans, je ne sais pas. Pour autant, là, actuellement, je ne sais pas si j'en reprendrai par la suite. Pas tant à voir avec les chevaux qu'avec ma santé d'une part et mon "parallèle" pro d'à côté très loin des chevaux. Je sais qu'au moins là je laisse mon cheptel se réduire naturellement, et que je n'en aurai plus jamais autant (sept) Les plus jeunes ayant 5 et 12 ans, ça me laisse de la marge. Après, faut jamais dire jamais, d'autant plus que mon cheval montable risque d'être à la retraite plus tôt que prévu. Je planifie toujours une relève quand même, mais pas tant que je suis à sept. (S'entend bien que j'entends par là une fin de vie douce pour mes vieux, en en prenant soin le mieux possible, je ne compte pas m'en débarrasser, loin de là, ce sont ceux qui me causent le moins de soucis D ) Après, le ras-le-bol et l'arrêt, je le comprends vraiment, d'autant plus que c'est mon quotidien/mon boulot. Le fait aussi d'avoir eu des galères de santé avec ses chevaux, il y a de quoi être dégoûté (je dis ça en général, mais je le constate aussi chez moi avec mes deux jeunes non-montables, dont un qui a toujours un pet de travers) Le pognon que ça coûte, ça peut refroidir aussi. |
Par Xynou : le 20/08/21 à 16:52:09
  DéconnectéDire merci | Pour la première fois de ma vie, je me pose de plus en plus la question de tout arrêter. Avant le premier confinement, je faisais des plans sur la comète et j'économisais scrupuleusement de quoi m'acheter un jeune cheval avec lequel retourner en concours de dressage. Puis le confinement est arrivé, le manque de soin a enrayé la machine et mon vieux cheval a commencé à avoir problème de santé sur problème de santé. J'ai changé une première fois d'écurie pour le rapprocher et avoir une meilleur surveillance. Et j'ai réalisé qu'une écurie de sport (où j'étais très bien quelques années avant) aussi bien soit elle, n'est pas pensée pour répondre aux besoins d'un cheval qui vieillit ... J'ai donc redéménagé le vieux poney. J'y vais tous les jours pour faire les soins (voir deux fois par jour) et je le sors 4fois/semaine (balade ou piste). Je passe souvent du temps non prévu à gérer l'entretien ... Les installations sont très sommaires et peu entretenues, j'ai donc découvert les joies de la balades sous la pluie l'hiver à la frontale ... Franchement, ça m'amuse pas beaucoup ... J'ai envie d'arrêter de montrer et de le coller en vrai retraite. Mais avec son arthrose, c'est lui enlever à terme du confort de vie. Donc je me force. Je découvre à quel point c'est lourd (en temps et financièrement) de s'occuper d'un cheval qui vieillit et j'ai l'impression de me dégouter des chevaux. Si je pouvais avoir mes chevaux chez moi, je pense que je verrai les choses sous un autre angle. Mais là, j'en peux plus des pensions ... |
Par baldan : le 20/08/21 à 17:47:45
| Dire merci | Des fois je me dis qu il suffit de peu... J étais dans le mou aussi a vouloir confier kesdjan... Et puis être motivé par son mec, la rencontre d un groupe de cavaliers assidus et motivés qui fait que je remonte aussi plusieurs chevaux, m a remis le pied a l étrier 😉 je viens de concrétiser l achat d un van grasse a mon homme qui me le retape  c est reparti de plus belle |
Par OZiris : le 20/08/21 à 20:53:52
| Dire merci | Je l'ai fait aussi il y a 1 an maintenant. Pourtant comme vous autres c'était ma raison de vivre pendant 25 ans ! J'ai eu 4 chevaux les uns après les autres, j'y ai passé ma vie, et puis la passion s'est envolée... Premier coup dur, le déménagement en Guadeloupe et la perte de mon binôme sacré avec qui j'ai passé mes meilleures années équestres. Une fois là bas, les conditions de vie de mon cheval étaient catastrophiques et ça m'a beaucoup couté (au moral et au portefeuille !) Puis le retour en France, nouveau cheval, nouveaux objectifs... mais l'entente n'a jamais été au top avec lui, et je n'ai jamais trouvé de "copines de chwal". Du coup, les ambitions se sont taries, et les sorties en solo ont commencé à êtres ennuyeuses. L'année dernière, j'ai décidé de m'installer sur la ferme de mon compagnon, et Bandjo devenait une charge plus qu'un loisir, alors j'ai choisi de le vendre. Aujourd'hui ça ne me manque même pas, j'ai ma nouvelle voisine qui est pourtant monitrice indépendante et qui a 5 chevaux chez elle, mais je n'ai même pas envie de les monter. Enfin si, il me reste la ponette de ma fille. Elle est en demi pension avec le club a 15 km de chez moi, mais je n'arrive pas à trouver le temps d'y aller. Je lui consacre 2h tous les trimestres pour lui faire les pieds, mais ça s'arrête là  Je m'étonne moi même mais c'est comme ça, je me dis que ça reviendra peut être ? En tout cas je n'ai pas vendu mon matos, on sait jamais. |
Par juliedebert : le 20/08/21 à 20:54:39
| Dire merci | Moi je passe beaucoup de temps avec mes chevaux, mais si je regarde la réalité en face, on peut dire que j'ai quasi arrêté l'équitation... Des fois je me demande à quoi ça rime de dépenser autant d'argent et de temps pour s'en occuper tous les jours (j'en ai 10 qui restent là + les poulains qui ne restent pas), surtout depuis que j'ai plein d'autres animaux : brebis, chiens, poules (j'adore vraiment les poules, c'est assez bizarre en fait, mais j'aime autant passer du temps avec elles qu'avec les chevaux maintenant...). Je crois qu'avant, ma relation avec le cheval était MA connexion avec la nature, la sérénité, ma parenthèse dans ce monde fou. Mais maintenant que j'ai diversifié tout ça, les chevaux sont juste une partie des âtres auxquels je tiens et qui occupent mon temps. Cependant, pour l'instant il m'est inimaginable de m'en débarrasser, parce que je tiens à eux comme à des membres de ma famille (plus qu'à certains, même, j'admets...). Après la mort d'Inal la question d'arrêter l'élevage s'est sérieusement posée, mon compagnon y était très favorable, mais je ne voyais vraiment pas quels chevaux je pourrais vendre, choisir entre eux était impossible, et quitte à tout garder, autant avoir quelques poulains pour réduire un peu les coûts du troupeau... Bref, je continue, les chevaux resteront surement toujours dans ma vie, jusqu'à ma mort, mais l'équitation, c'est de moins en moins sûr. baldan c'est clair que quand je vois tes photos sur FB ça me fais très envie... mais prendre le van pour sortir, avec la gosse à placer quelque part etc, je n'ai plus trop le courage. |
Par baldan : le 20/08/21 à 20:59:09
| Dire merci | Je comprends Julie, le changement de boulot a aussi beaucoup jouer j ai des horaires top donc forcément ça aide. C est avec plaisir si tu veux venir un jour en tout cas 😉 |
Par swann : le 20/08/21 à 21:22:05
| Dire merci | ''L'attachement à 1 cheval est une chose, mais il y a 1 chose que j'ai apprise, c'est qu'il y a suffisamment de bons chevaux que pour garder 1 mauvais qui vous fera soit abandonner ou rétrograder. '' +1  |
Par Canaille : le 20/08/21 à 22:55:05
| Dire merci | Perso je suis dans une période de transition... Une première jument achetée à 2ans, en retraite à 5ans ça calme... Je l'ai gardé car invendable même en poulinière, et j'ai acheté une pouliche de 6mois qui s'est rapidement imposée pour devenir la ponette de ma vie Aujourd'hui j'ai toujours ma vieille qui a 19ans (14ans que je l'entretiens a rien foutre et que je gère headshaking emphysème dermite arthrose et Cushing  )... Et ma "jeune" de 13ans, qui est devenue ma ponette de coeur... J'ai réalisé tellement de rêves avec elle, j'ai tellement appris, elle est unique a mes yeux et dans mon coeur... Malheureusement depuis 3ans elle est en retraite sportive, elle cumule asthme sévère SME et fourbure chronique... C'est le drame de ma vie... Elle m'apportait tellement de bonheur à cheval...  J'ai tenté de racheter une jeune pour la relève, très qualiteuse, adorable et attachante, mais qui m'a collé à l'hosto car hyper émotive et pété de sang, et qui en prime ne s'entendait pas du tout avec ma ponette chérie d'amour ... Je l'ai revendu. Je l'ai très mal vécu... Aujourd'hui je ne fais donc plus que des petites balades de mamie quand ma ponette est capable, une fois par semaine...  J'ai essayé de monter en club d'autres chevaux... Mais au final je n'ai pas envie de monter d'autres chevaux, ce n'est pas l'équitation qui me manque mais la complicité que j'ai pu créer avec Ma ponette... de partager des choses avec Elle... Je n'ai pas envie de tout arrêter ... Mais est ce que je trouverais un jour un autre poney qui touchera mon coeur ? J'ai des doutes... Alors tant que je doute de ma capacité à "tomber amoureuse" d'un autre poney, je ne veux pas m'y risquer... |
Par River : le 20/08/21 à 22:58:52
| Dire merci | HS mais... juliedebert Inal est mort ?!  Attends mais j’ai loupé un truc là ?! Que s’est-il passé ??Mince punaise !! Je suis tellement désolée pour toi... |
Par CaroDadou : le 20/08/21 à 23:11:45
| Dire merci | Bon ça va être très maso ce que je vais dire .... Mais au final je crois que je ne me verrai pas faire autre chose aujourd'hui (pension, surtout pour petits vieux). Et pourtant les derniers mois ont été un enfer sur plein de points. Je rêve de vacances, je suis crevée, encore ce soir des emmerdements pas prévus où j'ai failli chialer, envie de jeter l'éponge. Mais pourtant .... Ben non. Je ne me verrai pas faire être chose. Pas monter, mais m'occuper des chevaux. J'avais des rêves équestres aussi, pas réalisés, mais au final je ne m'épanouie plus à monter. Je préfère "faire la groom" et m'occuper d'eux, des miens comme ceux des autres. Et pourtant, les nuits à se faire du souci, à veiller, angoisser, pas dormir.... ça me rend dingue sur le moment. Plein de fois j'en ai marre, mais ...... mais. C'est tout c'est comme ça. Bon si je pouvais en vivre ça serait mieux un jour peut être |
Par pakret : le 21/08/21 à 00:27:40
| Dire merci | Contrairement à par exemple juliie , j’aime tous les chevaux quasi inconditionnellement. Leur contact m’est depuis toujours complètement naturel et indispensable, je m’attache à eux comme à des connaissances ou des amis. Quand j’en soignais énormément il m’est souvent arrivé d’avoir plus les boules que les proprio de mes patients, ou de mieux les comprendre. J’adore monter mais ça ne m’est pas indispensable, je pourrais m’en passer. Mais même s’il ne restait plus sur terre qu’une vieille mule acariâtre à 3 pattes, on serait copines Il ne m’est jamais arrivé de ne pas m’entendre avec un cheval, même quand j’étais gamine au club. Je n’ai jamais connu aucun cheval qui me fasse régresser au contraire! Me lever à 5h pour nourrir avant le boulot pour moi ce n’est pas une contrainte, c’est un plaisir, c’est mon meilleur moment de la journée, et chaque jour ce moment est magique. Je n’ai jamais de regret de dépenser de l’argent pour les chevaux, quel que soit le poste de dépense, car c’est pour alimenter cette passion qui est un trésor inestimable. En résumé je crois que si cette flamme s’éteint je ne serais plus moi |
Par swann : le 21/08/21 à 07:27:39
| Dire merci | C'est vachement émouvant, ce que tu dis, quel véto tu dois être ! |
Par lapatateuh : le 21/08/21 à 09:17:43
| Dire merci | Quand j’en soignais énormément il m’est souvent arrivé d’avoir plus les boules que les proprio de mes patients, ou de mieux les comprendre. Je pense que c’est une des parties des plus difficiles du métier. Et j’espère ne jamais m’en détacher. |
Par boby : le 21/08/21 à 10:39:06
| Dire merci | j'ai commencé à monter à 10 ans (j'en ai 36) et j'ai toujours préféré m'occuper des chevaux que de monter ,même si j'ai fais des années de compet'. J'ai eu Hippie j'avais 13 ans et elle est morte j'en avais 33. On a donc passé 20 ans ensemble et plus de la moitié de ma vie. A ses 10ans elle était fichu et on a arrété les concours ... Mais peu importe , ce que je voulais c'était être avec elle . Et nos plus belles années ont été les suivantes . Elle a été là pendant toutes les étapes les plus importantes de ma vie : adolescence, études, drame de famille , mariage , grossesse , vie de famille... Et c'était mon pilier , ma référence équine , mon amie. Je compares tout les chevaux à elle .Elle m'a donné une pouliche qui a aujourd hui 16 ans que j'aime parce qu'elle est avant tout sa fille mais elle est plutot du genre attachiante . Je n'ai pas cette complicité aussi forte avec elle. Je lui ai sauvé la vie quelque fois déjà et toujours tout fait au mieux pour elle , mais ça n'est pas ce genre de cheval sur lequel je me serais tourné si je l'avais acheté . .J'ai arrété de beaucoup monté quand ma vie à changé et que j'ai eu une vie de famille . mais j'ai toujours besoin de m'occuper de mes chevaux . Je monte Rafale une fois par semaine en balade tranquille et ça me convient très bien comme ça. Parfois c'est très prenant mais je ne me vois pas sans. Entre mon élevage de chien, ma jument et 3 enfants ... autant dire que mes journées sont chargées et bien que Rafale soit dans ma vie depuis 16 ans , j'ai parfois envi d'une nouvelle histoire équine . Une vraie, un coup de coeur comme avec Hippie. Mais j'avoue je me fatigue moi même  . Et je ne me vois pas encore ne plus en avoir du tout .Leur contact m'apaise et me levé en hiver à 5h30 pour avoir le temps de nourrir , ça me permet de me réveiller et de commencé ma journée par quelque chose que j'aime . |
Par soanne : le 21/08/21 à 22:43:16
| Déconnecté Dire merci | J'ai des chevaux depuis 17 ans. J'ai commencé par un jeune poney de 18 mois, petit caractère mais sans peur, une tf de 4 ans , un âne de 2 ans, un ps de 13 ans foutu, une pouliche orpheline de 3 semaines et 1 poulain orphelin de 4 jours. J'ai dépensé une fortune pour eux, me privant de beaucoup de choses pour leur confort. Le mot vacances signifie pour moi rester à la maison sans aller travailler... J'ai perdu mon ps il y a 6 ans, mon premier poney l'année dernière. C'était le poons de ma vie. Ma tf a 21 ans et toujours speed, sur l'œil. Mon poney de 15 ans est émotif et pas autonome, trop grégaire. Je les aime et les mangerai bien certains jours mais ayant le dos en vrac, je n'ai plus trop envie de les monter. Ma ponette de 15 ans est mon autre coup de cœur, plus froide mais sme/fourbue donc compliquée niveau santé. J'aime être avec eux, c'est ma routine mais parfois je virerai bien mon poney (le plus "vendable" pour avoir moins de boulot, de frais....Parfois je vendrai bien tout mais qu'est-ce que je ferai après ? Puis je me dis qu'en retraite, 2 poneys ça irait, des cools. |
Par Pascale1 : le 22/08/21 à 08:35:35
| Dire merci | C'est agréable de vous lire .... "Pas monter, mais m'occuper des chevaux." Mais moi aussi j'aime tjs m'occuper de Llanos C'est juste monter seule qui me gave, et je vois bien que sortir seul ne le réjouit plus trop non plus. Du coup, comme le son pré est à côté de chez une de mes copines qui courent, on a testé le run and ride et on va faire ça régulièrement Qd j'ai vendu Bergame, on m'a rapporté des trucs pas très sympa à ce propos, de la part de gens de ma pension. Bon, la paille, la poutre...toutça.... Je m'en tape le coquillart. Néanmoins, je vois souvent des couples qui ne fonctionnent pas et des proprios qui n'osent pas revendre de peur du "qu'en dira-t-on" et qui n'ont pas la force de caractère de se rendre la vie plus simple...... C'est embêtant qd c'est un souci de connexion qui ne se font pas (comme Bergame et moi) mais que ça n'empêche pas de monter et de prendre du plaisir.... Mais carrément casse-pied qd les gens ont la trouille de leur cheval, qu'ils dépensent des fortunes en stages et cours et que ça reste bancal Au final, tt plaquer, ça demande d'être capable de résister à la pression "des autres". ce que je trouve édifiant |
Par dejavu : le 22/08/21 à 10:25:03
| Déconnecté Dire merci | Je suis dans la transition. Mon cheval a passé le pont de l'arc en ciel le 8 juin dernier, à 30 ans. Sa mère était ma jument coup de foudre, plus de la moitié de ma vie leur a été consacrée, plus même si on y ajoute les 20 années précédentes où je n'en avait pas un "à moi". Ils m'ont montré que j'aimais plus les chevaux que l'équitation. La mère, le fils, les deux poneys auront toujours une place dans mon coeur, je les porte avec moi. Mais le physique se rappelle à mon bon souvenir, sans oublier les problèmes financiers. Je suis contente de ne pas être riche, si je l'étais j'aurais du mal à résister. Je vends leurs affaires petit à petit et réalise que c'est un processus de deuil. La vente du placard à selle qui nous a suivi partout m'a provoqué un blocage du dos. La séance chez l'ostéo un afflux de pleurs et des étourdissemnents. Mon cheval c'était ma base et mon équilibre dans la vie, mais aussi mon stress permanent. Maintenant je peux regarder la pluie tomber sans cesse sans penser à la boue, voir le soleil tout griller sans penser au foin, ne plus me casser le dos à transporter des sacs de nourriture, ne pas faire des kilomètres en voiture chaque semaine. J'ai plus de temps pour mon potager, pour mes petits-enfants, pour plein d'autres choses à décourvrir encore Ce fut une belle aventure.  |
Par Canaille : le 22/08/21 à 10:27:17
| Dire merci | Le courage de vendre quand ça va pas... C'est pas évident. Je suis passée par là l'année dernière. Ponette adorable attachante calme, ok j'achète, et à la maison la douche froide, peureuse sur l'oeil émotive sanguine bref tout ce que je ne voulais pas. Alors je lui ai laissé le temps de se faire a son environnement, puis on a bossé, stage, cours avec des pro, travail a pied, 5sem au travail chez une pro ... Douche froide quand la pro te confirme que la ponette est hyper délicate et très instable mentalement (moi je me disais que c'était moi le problème) ... Ok on continue quand même... elle progresse malgré tout... Bon ben une fois à l'hosto j'ai pensé à mon mari et à mes enfants, à ce qui se serait passé sur la même chute en forêt seule et sans réseau... et j'ai pris la décision de revendre. C'est plus de mon âge ces conneries... J'ai pris des réflexions sympas en mode "tu vas pas abandonner a la 1ere chute" ... de la part de gens même très proches ... Bref je confirme, il faut du courage pour revendre car on s'en prend plein la tête et il faut sérieusement se blinder ! Il faut du courage (ou pour certains de la folie ) pour garder et continuer quand ça ne va pas ... Mais il faut aussi du courage pour assumer que le couple est incompatible, quel que soit la raison d'ailleurs, et revendre. |
Par docdechoc : le 22/08/21 à 10:39:33
| Dire merci | Je suis dans le même processus de réflexion, le mien est en semi retraite, 19 ans et je suis quasi sûre qu'il restera mon seul cheval, celui avec qui j'ai tout fait. Je ne me vois pas repartir dans l'apprentissage d'un nouveau couple. Si j'avais eu un conjoint cavalier, avec une ferme, peut-être. Clairement j'ai malheureusement peu de temps, travail prenant plus un enfant, on revoit ses priorités, les journées font que 24h. Je ne pense pas avoir l'énergie de refonder du nouveau car ça prend un temps immense. |
Par OZiris : le 22/08/21 à 11:11:09
| Dire merci | Même en ayant une ferme docdechoc , c'est une vraie contrainte d'entretenir un/des chevaux. J'en ai fait l'expérience, et quand on a pas les installations ad hoc, ça peut même être dangereux (clôtures pas adaptées, terrains bousillés, autres animaux....). Finalement, est ce que ce n'est pas souvent l'isolement et le manque de partage avec d'autres cavaliers qui ont fini par nous dégouter ? A vous lire c'est le sentiment que j'ai. |
Par swann : le 22/08/21 à 11:28:42
| Dire merci | ''Néanmoins, je vois souvent des couples qui ne fonctionnent pas et des proprios qui n'osent pas revendre de peur du "qu'en dira-t-on" et qui n'ont pas la force de caractère de se rendre la vie plus simple......'' On peut aussi ne pas vendre parce qu'on est attaché au cheval sans plus monter dessus |
Par Pez : le 22/08/21 à 13:06:17
| Dire merci | Quand j’ai tout plaqué avec mon ancienne jument, j’étais exactement dans le cas qu’évoque Pascale, même s’il y avait des bons moments j’avais la trouille de ma jument j’ai dépensé des MILLIERS d’euros en stage cours pension travail soins… j’ai essayé pdt plus 7ans, de faire coïncider deux pièces de puzzle qui n’allaient définitivement pas ensemble. Me résoudre à m’en séparer a été difficile mais quel soulagement. Et au final avec sa nouvelle propriétaire ça se passe très bien donc aucun regret et j’ai enfin trouvé ma moitié équine. |
Par Aquarium : le 22/08/21 à 13:19:23
| Dire merci | Javais 12ans quand jai découvert les chevaux en suivant une copine que j'admirais dans son poney club... ce fut une révélation. Mais si je compris que les chevaux auraient une place très importante dans ma vie... tout ce que je vivais au poney club était dissonant avec mes rêves. Aussi je pratiquais l'équitation de manière intensive pendant 2ans, puis en pointillé, refusant de monter dans des clubs. A 18ans je reprends ayant enfin trouvé où pratiquer l'équitation qui me faisait vibrer (la carte en mains, seule en forêt). S'enchaîne alors les heures à cheval les DP où je m'engage à fond pour devenir proprio à 26ans avec une 2ème jument confiée. 3ans où je touche mon rêve de voyage au long cours... et patatra on me reprend la jument confiée. Continuer avec une seule jument? les mois passent et malgré mes réflexions "1 cheval cest moins cher, cest plus facile à gérer..." etc je décide d'acheter une mule. Car une fois quon a goûté le plaisir davoir 2 chevaux qui s'adorent... 2ème claque de la vie ... je perds ma jument, ma jeune jument. me revoilà fasse à mes questions "c'est tellement de douleur pourquoi continuer, cest beaucoup d'argent, de temps...". Surtout qu'entre temps jai trouvé un mec qui me suit en rando à pieds avec plaisir aussi les besoins de nature peuvent être satisfaits autrement. La mule cest une des épreuves qu'hercule a dû passer je crois ... Bref assez rapidement je reprends la décision de reprendre une jument, toujours dans l'optique davoir une paire ... pour partir seule avec mes chevaux heureux d'être à plusieurs et pour pouvoir inviter des gens à l'occasion. Aujourdhui je ne regrette pas. Je trouve que cette solution de pratiquer son équitation à 2 chevaux (en dextre) resouds le problème de la solitude du cheval et assure le confort du cavalier solitaire (même si je sors aussi avec chacune seule bien sûr). Jai 32ans, on verra en fonction de ma vie future si la passion diminue. Mais je pratique une équitation de loisir , je prends plaisir avec mes juments à ce qui les amuse, elles ont des personnalités incroyables...je vois mal comment me lasser de ça. Et jai déjà eu à affronter la perte, le doute de ne jamais retrouver l'entente passée, les difficultés équestres (petite mule chérie) , l'accident physique ... J'espère continuer de profiter longtemps... elles ont 9ans et 12ans. Vieilliront ensemble je l'espère. Rdv dans 10ans pour la suite ^^ |
Par boby : le 22/08/21 à 13:21:23
| Dire merci | J'ai pris des réflexions sympas en mode "tu vas pas abandonner a la 1ere chute" ... de la part de gens même très proches ... Bref je confirme, il faut du courage pour revendre car on s'en prend plein la tête et il faut sérieusement se blinder ! Mais carrément ... perso j'ai pas vendu la mienne pour une de ces raisons... (pas que , j'y suis quand meme très attachée, elle est née à la maison ) Je voulais pas être jugé. Mais c'est vrai que se retrouvé dans le décors quand on a des enfants en bas age ça fait réfléchir . Du coup moi je la monte plus que en ballade , je ne pars plus seule non plus et ça nous convient très bien à toutes les deux. elle a le tempérament pour supporter ne faire "que" ça. je n'ai aucune ambition sportive et si j'en rachète un un jours ça sera pour faire exactement la même chose . Donc on se convient bien au final , je regrette pas de l'avoir gardé . Même si c'est une tête de bique des fois |
Par Halva : le 22/08/21 à 14:35:49
| Déconnecté Dire merci | Bonjour à toutes La vie avance et le but est d'avoir toujours de nouveaux projets Ma dernière jument à 26 ans, début de maladie de Cushing, j'ai 76 ans et arrêté de monter à 73. Tellement de beaux souvenirs de toutes ces années, dressage, rando, balades. Aucun regret et maintenant mes chiens à fond pour les balades. Par contre pour moi le jour où je n'aurai plus d'animaux ce sera le désespoir je pense, mais c'est la vie |
Par Canaille : le 22/08/21 à 14:48:14
| Dire merci | @boby, j'étais aussi très attachée à cette ponette, mais j'ai aussi déjà mes deux juments qui cumulent tous les soucis de la terre à elle deux... Et dès le début avant de racheter, j'avais dis, soit ça colle soit je vends, car je ne voulais pas entretenir une 3eme tondeuse de luxe comme je les appelle... Ok elles sont à la maison, mais c'est du boulot en plus de ma maison famille enfants et boulot a l'extérieur très prenant... Et en prime les 3 juments ensemble ça ne collait pas, ma ponette de coeur d'habitude adorable et hyper soumise n'avait de cesse que de faire la peau de la nouvelle qui était dominante et ne lâchait rien... A terme j'en aurais eu une de blessée sérieusement je pense, vu qu'au bout d'un an la situation ne faisait que dégénérer entre elles... Sans compter que j'avais peur pour ma fille de 11ans, peur qu'elle se prenne un mauvais coup en se retrouvant entre les deux ponettes Mais malgré toutes ces raisons ça reste encore dur à assumer, 8mois après |
Par stephy92 : le 22/08/21 à 14:56:07
| Dire merci | C'est sur que quand on vend il faut se blinder, je me rappelle m'être bien faite lynchée sur ce même forum à la vente de mon lusi Mais quand je vois l'entente avec sa nouvelle proprio je me dis que j'aurai dû le faire bien plus tôt... Pour ma part l'arrêt se fera peut être malgré moi et mes problèmes de santé. On m'avait prédit le fauteuil avant mes 45 ans, pour le moment j'y échappe mais mes soucis savent se rappeler à mon bon souvenir (comme mon lumbago à 1 semaine des championnats  )J'avoue que dans ces moments là j'ai envie de tout arrêter La maison avec les prés ça sera quand je me serai fixée dans une région et qu'ils seront à la retraite ou alors si je gagne au loto pour avoir les infos et qqn pour les entretenir |
Par boby : le 22/08/21 à 15:08:48
| Dire merci | ah mais c'est clair que les avoir à la maison c'est un avantage mais aussi des inconvénients!!!! c'est énormément de boulot . Canaille , c'est vrai que avec déjà 2 à gérer et entretenir si le 3 eme colle pas c'est pas la peine ... le jours où j'en ai un autre si ça colle pas je revendrais aussi . On ne peut pas savoir de toute façon si ça le fera ou pas réellement avant plusieurs mois. Tu as fait ce que tu as pu avec elle . ça n'allait pas c'est comme ça . |
Par K.Zel : le 22/08/21 à 15:26:31
| Dire merci | canaille : tu as fait le bon choix. On n'a qu'une vie, et ce serait bien con de se retrouver collé dans un fauteuil pour un bourrin. Je dis toujours, c'est comme les gens : il y en a qui ne sont pas sympas, d'autres aussi avec qui ça n'accroche pas sans qu'on sache trop pourquoi : est-ce qu'on se force à les côtoyer ? Non, alors pourquoi se forcer avec un cheval avec lequel on a pas le feeling. A plus forte raison, comme toi, avec des enfants où on a peur pour eux. Je comprends le sentiment que ça soit dur à assumer, mais pour moi, tu as vraiment fait le bon choix. Franchement, j'en ai vu des gens s'accrocher, avec une fin terrible. Cheval de plus en plus flippé, proprio de plus en plus amoché. une vente en cata, parfois au premier venu avec un avenir incertain pour le cheval. Au final, proprio et cheval, deux grand perdants dans l'affaire. J'ai aussi une copine comme ça, qui s'est acharné avec son cheval cinglé. Pour elle, ça allait à peu près, mais sa gamine un jour a pris un coup de pied, là, paf ! sans prévenir : mâchoire pétée, nez pété, dents sautées, lèvres éclatées. Ça remonte à 7 ou 8 ans cette affaire, et la gamine est encore passée sur le billard récemment pour continuer de réparer tout ça, aussi bien au fonctionnel qu'au visuel. Il y a aussi un monde entre assumer son handicapé invendable, mais gentil, et s'acharner avec un cheval valide qui pourrait convenir à quelqu'un d'autre mais qui nous met nous en danger. Franchement, tu n'as vraiment pas à rougir de l'avoir vendue. |
Par soanne : le 22/08/21 à 17:07:58
| Déconnecté Dire merci | Vendre, j'y ai songé mais mon poney n'a pas une grosse valeur marchande et même s'il glande chez moi, il est bien soigné. J'en vois tellement pour qui les soins élémentaires et un équipement adapté sont une option.... En plus, qui me dit qu'il ne finira pas chez le maquignon d'à côté au moindre soucis? Mes chevaux ont déjà été mis au pair et quand je vois comment ça a fini, le monde du cheval ne me paraît pas très sûr/fiable. Bref, mon boulet restera à la maison. |
Par Ramdam : le 22/08/21 à 19:28:39
| Dire merci | hello! discussion fort intéressante... ma santé étant ce qu'elle est, il m'arrive d'envisager d'envoyer mon Jojo dans une pension que je connais, pas très loin de chez moi, genre 70 chevaux sur 110 hectares... mais je ne passe pas le pas. certains ou certaines d'entre vous ont-ils déjà fait appel à des tiers pour un coup de main? genre quelqu'un en cesu pour aider à ramasser le crottin sur le paddock paradise, ou à la cueillette des érables? |
Par Canaille : le 22/08/21 à 19:33:50
| Dire merci | boby , k.zel , merci de vos messages Je sais que j'ai pris la bonne décision. Mais ça a été dur et c'est encore un sujet sensible pour moi. Sans doute parce que la vendre ça a été aussi reconnaître que j'avais plus 20ans ... et que je commençais à cumuler des tendinites, entorse a répétition qui faisaient que je ne pouvais plus trop me permettre de faire des galipettes... Je l'ai vendu aussi car vu son papier sa robe et le fait qu'elle soit une jument, clairement même si sous la selle ça le fait pas, elle finira poulinière à coup sûr, je ne m'inquiète pas de son avenir. Mes deux "pansements" invendables, elles restent à la maison quoi qu'il arrive ! Vendre c'est en effet accepter qu'on ne contrôle plus leur avenir. |
Par SweetFee : le 22/08/21 à 19:35:35
| Dire merci | Finalement, est ce que ce n'est pas souvent l'isolement et le manque de partage avec d'autres cavaliers qui ont fini par nous dégouter ? A vous lire c'est le sentiment que j'ai. Je pense que ça joue clairement dans plusieurs situations, que ce soit en pension ou à la maison si on est seul pour tout assumer c'est plus difficile et moins motivant. Pour moi c'est sur que ça aurait changé quelque chose si j'avais eu d'autres cavaliers avec moi pour me motiver (en plus le cheval dont je m'occuper était beaucoup plus facile en groupe que seul..). |
En lignePar K.Zel : le 22/08/21 à 22:47:06
| Dire merci | Dans mon cas, le partage ici, sur le forum, est un moteur, c'est sûr. Tout seul dans mon coin, je ne sais pas si j'aurais la même motivation. Pour les chevaux en eux-mêmes, oui, pas de soucis, mais pour monter/travailler sans doute bien moins. Après, si j'avais un client ou deux qui monterait régulièrement, là, ouais, ça me motiverait carrément plus. quand c'était le cas, il y avait clairement une émulation bien sympathique, sans même parler de monter ensemble ramdam Ici, j'ai eu un arrangement avec une jeune fille fauchée. Elle ne payait pas de pension mais filait un coup de main (eau, crottins, clôtures). Ça faisait une bouffée d'air. J'ai aussi eu un stagiaire de troisième qui a aidé pendant son stage et est revenu parce qu'il aimait bien,...mais fallait tellement le surveileer, que c'était plutôt une contrainte Après, honnêtement, pour trouver qqun à payer, ça n'est pas forcément simple. Ça dépend peut-être des coins, mais par ici, c'est difficile, personne ne veut faire ça. |
Par Dillwyn : le 23/08/21 à 22:12:18
| Dire merci | Ça fait du bien un post comme ça ! Pareil que la plupart, l'équitation c'est fini ! Et ce depuis que je les ai à la maison. J'ai une super carrière avec un bon sol, de bonne taille et éclairée pour l'hiver... Mais rien à faire... Aucune motivation pour monter. Je n'aime plus imposer ça a mes chevaux.. alors on fait beaucoup d'autre choses qui sont toutes aussi bien. Je pense vraiment que le fait de les avoir à la maison nous fait tisser un lien si fort que l'envie de monter n'est plus ! |
Par Xynou : le 24/08/21 à 09:27:49
| Déconnecté Dire merci | dejavu : "Maintenant je peux regarder la pluie tomber sans cesse sans penser à la boue, voir le soleil tout griller sans penser au foin, ne plus me casser le dos à transporter des sacs de nourriture, ne pas faire des kilomètres en voiture chaque semaine." Tu mets le doigt sur ce qui est à mon sens le plus pesant dans l'entretien d'un vieux cheval. Cette angoisse permanente du : il va avoir froid, il va être mouillé, il va avoir trop chaud, etc. Là où quand il était jeune, je ne me faisais pas spécialement de soucis, il était capable de se gérer. Maintenant que je sais qu'il peut faire un coup de chaud rien qu'à rester au pré, un coup de froid à la moindre averse (de juillet ...), etc. J'adore m'en occuper, mais il me prend tellement d'énergie que je ne vois pas comment je pourrais en caser un deuxième. |
Par Erzebeth : le 24/08/21 à 09:43:23
| Dire merci | Ben c'est pour ça aussi que je suis bien contente d'avoir Bellinda sous mes fenêtres maintenant qu'elle est vieille. il m'est arrivée de me lever à 4h du matin pour aller la voir en pyjama parce que j'avais une inquiétude (infondée mais bon ). Par contre moi, monter seule ne me pose aucun soucis de motivation, mais je l'ai toujours fait. Et justement, les avoir à la maison me permet à la fois de profiter du quotidien et de monter. Mais c'est très personnel tout ça, il suffit de lire ce post. Il y a des cas très différents... |
Par maud : le 24/08/21 à 09:45:16
| Dire merci | J'ai commencé a 6 ans et ma vie n a tourné su autour des chevaux, j ai fais mes choix de vie pro (changer de métier pour gagner d avantage pour Eux) et perso (déménager de région pour aller ds un endroit rural ou je pourrais les avoir à la maison, faire construire pour eux et m. Endetter sur 25 ans.. ). Résultats des courses, ils sont tous les 2 morts à intervalle proche . C était extrêmement dur, pas préparé, j ai vraiment eu la sensation de perdre mon identité. Ca m'a vacciné, j ai une sorte de rejet maintenant, même si au départ je pensais en reprendre. Je vis plus sereinement depuis, je pars en week-end en n ayant plus la Boule au ventre. J ai réorganise ma vie de manière a Combler le temps qu ils me prenaient (bcp de sport et de boulot). Ma foi, je n en suis pu malheureuse a present de ce tournant.. |
Par dejavu : le 24/08/21 à 09:51:03
| Déconnecté Dire merci | xynou comme tu l'as dit plus haut, le gros problème ce sont les pensions... J'ai eu de la veine, pour les deux dernières années de vie du mien j'ai trouvé l'endroit et la personne idéale. Mini pension avec mini PP. Mon cheval avait son espace privé tout en ayant la compagnie de deux autres poneys. La personne responsable était sur exactement la même longueur d'ondes que moi. Si je pensais à un truc elle venait aussi d'avoir la même idée, bref. Un soulagement énorme. Je suis sûre que mon cheval a décidé de prolonger sa vie lorsqu'il s'est retrouvé là... Mais voilà, ce genre d'endroit est quasi introuvable. Monter seule ne m'a jamais ennuyée, bien au contraire, j d'autres cavaliers sont souvent plus casse-pied qu'autre chose et je ne me suis jamais sentie seule puisque j'étais avec mon cheval. Nous avons toujours discuté au cours des balades et admiré ensemble la beauté des forêts. Le plus dur avec un vieux, c'est de savoir qu'un jour, ce sera LE jour et que ce jour peut être demain. Alors on profite de chaque journée comme si elle devait être la dernière... et quand elle arrive, ma foi, c'est comme une claque et un soulagement en même temps. Je suis heureuse qu'elle ne se soit pas produite dans l'urgence, d'avoir pu "entendre" un compagnon de 30 ans me dire: c'est le moment, je ne veux pas que tu aies à me trouver sur le sol, incapable de me relever, je suis prêt et toi aussi. |
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