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Enseignant itinérant, cotisation carrière droit?

Sujet commencé par : GaëlleH - Il y a 69 réponses à ce sujet, dernière réponse par Matchbox
Par GaëlleH : le 26/09/19 à 11:12:56

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Bonjour à tous,

J’arrive avec une grosse question sur le droit rural, je m’explique.
Je suis actuellement en pension avec pré rond de linge et carrière mis à notre disposition.
Depuis 4 mois maintenant je prends régulièrement des cours avec une enseignante qui vient sur cette carrière pour me donner des cours.
En discutant simplement avec le propriétaire de la pension j’ai discuté de mes cours. Et là gros problème, montée en tension, il veut toucher un pourcentage des cours parce qu’elle se ferait « de l’argent sur son dos ».
Le fait qu’elle paye une cotisation à l'année ne me dérangerait pas mais un autre problème se pose.
La carrière n’est pas au propriétaire de la pension, il la loue à quelqu’un....
Alors à qui dois-je m’adresser, ou à qui faudrait il payer quelque chose?
Au propriétaire de la pension ou au propriétaire de la carrière ?
Si c’est au propriétaire de la carrière de décider, quels textes puis-je donner au propriétaire de la pension pour le discréditer ?

Merci d’avance pour votre lecture et vos réponses !

Messages 41 à 69, Page : 1 | 2

Par Matchbox : le 31/10/19 à 17:00:30

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pour des tarifs tellement intéressants pour moi qu'il ne payait pas forcément leur essence, ou à peine...

Ca, c'est leur problème...à voir aussi si c'est déclaré ou pas. Mais clairement, le tarif du moniteur ne regarde pas le gérant.

Le gérant de pension la piste il est censé la faire pour ses cavaliers proprio qui vont monter qu'il y est un enseignant ou non ...finalement

Petite différence:
- quand il y a un proprio qui travaille son cheval dans la carrière, sauf si cas précis (liberté, longe, poulain...), je peux y aller aussi librement pour travailler mon cheval.
- quand il y a un cours, la carrière est "bloquée", je ne m'incruste pas dans la carrière (à la limite ce serait une 50X90...mais c'est pas le cas ). Donc les cours "bloquent" l'accès à ces installations.

De plus, l'argument que le moniteur fait se sert des installations n'est pas faux. Mais payer un droit d'entrée peut lui permettre par exemple de venir avec des proprios extérieur à la structure, il peut regrouper ses cours au même endroit et disposer d'un matériel pour travailler plus confortable que le bout de pré des particuliers.


Bon après, l'exemple ici, pseudo carrière pas entretenu, c'est pas dans l'idée d'optimiser une gestion

Par Matchbox : le 31/10/19 à 17:07:25

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J'aimerai être sûr que les services de l'état ne cherche pas des poux pour travail dissimulé où bien pour défaut de déclaration ou d'affichage.
Ou défaut d'assurance .


Ca ç la limite c'est au gérant de demander les papiers nécessaires. Mais un droit d'accès permet en effet de limiter ces soucis, le moniteur est "enregistré" officiellement, avec facture, en tant que tel, donc en règle (carte pro, etc). Un non pro qui n'a pas de carte pro à présenter, c'est gratuit ou dehors.

Sinon, il y en a qui semblent confondre un peu tout. Un moniteur pro, il est déclaré, il facture un service et est payé, il a une assurance. Combien il fait payer, c'est son problème. Mais ça n'a rien à voir avec un ami qui vient regarder, un ami qui est moniteur qui vient donner un cours sans être payé, etc. Là le mec à pied il reste dans un coin et n'empêche pas les autres proprios de venir, et si un autre cours, officiel, a lieu: ils quittent la carrière. S'il y a échange d'argent non déclaré, ami ou pas, c'est illégal, donc rien à faire dans la structure.


Message édité le 31/10/19 à 17:12

Par phil50 : le 31/10/19 à 17:20:30

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Commentaire de mon frangin sur cette discussion : "si je vais m'installer au milieu d'un café pour vendre 3 paires de chaussures, est-ce que le cafetier va m'accepter ou me foutre dehors ?"
On est dans la même configuration : je profite de la structure d'un autre pour faire mon beurre en limitant les e charges à mon compte et après tout : le client paye déjà pour le chauffage et les toilettes

Par TeamDress : le 01/11/19 à 01:26:24

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Commentaire de mon frangin sur cette discussion : "si je vais m'installer au milieu d'un café pour vendre 3 paires de chaussures, est-ce que le cafetier va m'accepter ou me foutre dehors ?"
On est dans la même configuration : je profite de la structure d'un autre pour faire mon beurre en limitant les e charges à mon compte et après tout : le client paye déjà pour le chauffage et les toilettes


Hors sujet complet.
Quand on fait appel à un dépanneur parce qu'on est en panne sur un parking (si celui ci ne nous appartient pas), le proprio du parking ne va pas demander au gars de payer pour venir nous dépanner.
Quand on fait intervenir un pro chez nous, pour du dépannage de quoi que ce soit ou même un professionnel de santé, que nous soyons locataire ou propriétaire, le pro ne paie pas pour venir travailler, même si ce ne sont pas ses installations.
Etc. etc. etc...
Alors ok il n'y a pas de notion de récurrence comme cela peut être le cas avec un enseignant à priori, on est plus sur du ponctuel et même sur de l'urgence à priori toutefois le principe est le même.
Et encore une fois avant que cela ne se développe, les vétérinaires et maréchaux ont toujours travailler en itinérance et ça ne choque personne.
Certains vont me dire que ce sont des métiers spécifiques que les gérants ne peuvent assurer...moué....çe dépend de la compétence du véto et du maréchal des fois ça se vaut....

Surtout que même avec un gérant-enseignant, pardon mais si des clients sont amenés a avoir envie/besoin de faire appel à quelqu'un d'autre qui leur correspond mieux et bien au même titre qu'avec une spécificité que le gérant n'a pas il n'y a pas vraiment de concurrence.

J'ai deux questions aux intervenants de ce post qui pensent que les enseignants itinérants ne paient pas ou peu de charges et qu'ils viennent faire un hold up quand ils viennent travailler chez les autres, bien qu'à leur demande:
1/ avez-vous une idées des postes de dépenses/ charges de ces professionnels?
2/ avez-vous une idée du % que cela représente sur le chiffre d'affaire (pas les bénéfices, juste le chiffre d'affaire)?
...juste comme ça par curiosité.
Merci d'avance à ceux qui répondront.

Par lapatateuh : le 01/11/19 à 04:17:49

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Combien de structures qui font intervenir un vétérinaire, demandent une ristourneshr son propre cheval car justement ce dit propriétaire d’installation le fait travailler ?

Tout le monde a des charges, impôts...
Absolument pas une bonne argumentation. Car dans ces cas la, le propriétaire de la structure va te dire qu’il paie le foncier, la MSA, le droit au forage ...

Par laureBrrrrr : le 01/11/19 à 07:18:04

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En faite j’hallucine un peu je crois

Mais du coup sur ce principe la, tous professionnel qui travail pas "at home" .. devrait payer tous les lieux ou il se retrouve en prestation, pour des lieux qui sont déjà loué par un client ?

L'exemple du café ne correspond pas , on est pas quand on se rend sur un lieu loué par un client (cas d'une écurie) dans un démarchage ou on "profite" d'un lieu pour démarcher.

Pour vous donner un exemple je suis photographe .. Je "profite" de beaucoup de lieux loué par mes clients ... AUCUN lieu ne demande quoique ce soit au prestataire extérieur .. le client "loue" le lieux , l'ensemble des prestataires (et il y en n'a un paquet) a accès au lieux (toilettes incluses ) gratuitement pour travailler ..
et j'ai envie de dire "encore heureux"

Par contre effectivement dans le cas ou la structure fait travailler ou laisse les prestataires démarcher les clients sur le lieux (listing de prestataire / événement privé pour rencontrer des clients) la structure demande un pourcentage sur la prestation .. et encore pas tous...

Les structures calcul le bénéfices / charges and co en fonction de la location a leur client .. pas sur les prestataires qui vont peut être intervenir EN PLUS dans le cadre de la location.








Message édité le 01/11/19 à 07:20

Par laureBrrrrr : le 01/11/19 à 07:26:17

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Après dans tous ça, je pense que les facteurs "humains" au delà de ce qui parait "logique taxe and co" joue un rôle important et que ça peut crée des situations ou on se retrouve avec se type de cas : chacun essaye de récupérer un bout de gâteau d'argent ...

Après c'est aussi du bon "sens" commerciale de ne pas toujours essayer de se faire de l'argent en plus.

Sur le principe, les photographies faite dans des lieux x ou y ne sont pas utilisable par les dis lieux sans une cession des droits que je pourrais faire payer (sachant que les clients ont déjà payé eux pour les photos).
Certains collègues font payé .. Moi je part du principe que j'ai déjà fait ma marge sur le boulot .. je laisse l'utilisation de mes clichés tant que ça reste utiliser par les lieux ou prestataire qui travaillait louait le jour J.
Ça crée des ambiances de travail bien plus sympa quand tu retournes sur les lieux et une dynamique positive ...



Par dejavu : le 01/11/19 à 08:15:57

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avant que cela ne se développe, les vétérinaires et maréchaux ont toujours travaillé en itinérance et ça ne choque personne.

euh... non. Les maréchaux n'ont pas toujours eu une forge mobile donc on emmenait son cheval chez le maréchal qui avait son atelier à domicile. ;-)

Les structures calculent les bénéfices / charges and co en fonction de la location a leur client .. pas sur les prestataires qui vont peut être intervenir EN PLUS dans le cadre de la location.

Peut-être, mais libre à elles d'y ajouter ce "plus", non? Je trouve la remarque du frère de phil50 très pertinente. De même qu'il y a des bars/café où on peut "apporter son manger" et d'autres où il est clairement indiqué que cela est interdit.


Par Uriette : le 01/11/19 à 09:48:42

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Je trouve ma remarque de phil50 pertinente pour montrer le côté "profiter de l'autre". Mais à l'inverse, si le cafetier fait payer il doit assurer un minimum d'échange de service. Et pour moi C'est la que le bât blesse, si la carrière est inutilisable, si le matériel est défectueux, si y a 50 personnes dans la carrière, qui paie pour le manque à gagner de l'enseignant ? Tant que c'est "gratuit" c'est juste un échange de bon procédé, rien à redire, mais si C'est payant...

Par TeamDress : le 02/11/19 à 02:10:53

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Et ça ne choque personne qu'un enseignant itinérant (en France) paie une cotisation foncière des entreprises alors qu'il n'a pas de locaux?
Mais ça choque pas mal de personnes qu'il vienne enseigner sans payer la structure (et s'il paie les installations de toute façon il y va de sa poche car la plupart du temps sous statut de la micro entreprise = il ne peut pas déduire ses frais).

Par laureBrrrrr : le 02/11/19 à 07:08:28

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Et ça ne choque personne qu'un enseignant itinérant (en France) paie une cotisation foncière des entreprises alors qu'il n'a pas de locaux?

Rassures toi je n'ai pas de local et je la paie aussi

Par laureBrrrrr : le 02/11/19 à 07:09:54

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En faite j'ai du mal a imaginer ou vous voyez ça comme "profitez de l'autre" ..

Je ne crois pas qu'on parle de PRIVATISER une carriére pour un cours ?

Par Matchbox : le 02/11/19 à 15:23:03

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Teamdress: l’un n’empêche pas l’autre, et de toute façon ça n’a aucun rapport. Ce n’est pas la faute de ceux qui ont des installations. Et je ne vois pas pourquoi l’un devrait se priver pour l’autre. Après tout, s’il n’y avait pas de pension donc pas d’installations, le mono il ne pourrait pas faire son beurre (car pas de client tout court).
Tu fais un plaidoyer pour qu’on pleure sur le sors des moniteurs auto, certes ils sont mal lotis, mais chacun ses problèmes. Le statut auto avec les règles actuelles c’est une aberration. Ce pays n’en veut pas, il veut du salariat, point.


Laure: je n’ai encore jamais vu un cours assuré par un enseignant, qu’il soit auto ou salarié, qui ne privatise pas l’aire de travail. Et c’est bien normal après tout. Alors certes, qu’il accepte que machin vienne monter en même temps, soit. Mais j’ai toujours considéré, et je ne suis pas la seule, qu’un cours est prioritaire et qu’on le respecte. Si n’importe qui peut venir et longer cheval en plein milieu du cours, clairement la cotisation c’est niet.

Par laureBrrrrr : le 02/11/19 à 16:59:38

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Matchbox alors autant dans le cadre d'une privatisation de la carriére je conçoit (étant donné qu'on modifie le bon fonctionnement de l'écurie et qu'on le dérange) qu'on puisse demandé un droit de "piste".
Mais tous les cours donnés ne privatise pas les carrières, sur des grandes carriéres d'ailleurs un enseignant / un cavalier si les régles de pistes sont respecter et que chacun fait attention je l'ai vu sans soucis.
Pour l'obstacle ça peut être un peu différent et encore.
Perso sauf si indiqué je ne considère pas qu'un cours est prioritaire si rien n'ai annoncé et que ce n'est pas l'enseignant de la dite écuries.

Par laureBrrrrr : le 02/11/19 à 17:01:05

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et perso j'ai vu pleins de cours (hors stage) individuelle ou les carriéres ne sont pas privatisé ..

certains instructeur quand je montais seul avec sur grande carriére at home, n’empêchait pas les autres cavaliers d'entrée en piste après demande, tant qu'on ne déroule pas sur un carré

Par Matchbox : le 02/11/19 à 18:48:44

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Mais tous les cours donnés ne privatise pas les carrières, sur des grandes carriéres d'ailleurs un enseignant / un cavalier si les régles de pistes sont respecter et que chacun fait attention je l'ai vu sans soucis.

Oui, mais là c'est autre chose et discutable. S'il y a plusieurs installations utilisables en même temps sans conditions particulière, et qu'il y en a toujours au moins une ou plusieurs de libres, ok. Mais si on a une carrière 40X20 et un ptv, en hiver, c'est quand même pas ça. Quant à grande carrière, y'a grande carrière et grande et carrière...si chacun reste de son côté: oui, à condition que l'enseignant ne se retrouve pas amputé d'un morceau dont il a besoin, par exemple, une séance obstacle sur enchaînement, dans une carrière d'obstacle, les autres n'ont rien à y faire nulle part. Pour ce qui est des priorités sur la piste, c'est un peu une utopie, sans compter qu'outre ces histoires de priorité, il y a aussi la déconcentration que ça apporte. Moi, en tant que prof, ça me dérange clairement.

Par TeamDress : le 02/11/19 à 19:05:41

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Et ça ne choque personne qu'un enseignant itinérant (en France) paie une cotisation foncière des entreprises alors qu'il n'a pas de locaux?

Rassures toi je n'ai pas de local et je la paie aussi


Non ça ne me rassure pas

Par TeamDress : le 02/11/19 à 19:34:57

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Teamdress: l’un n’empêche pas l’autre, et de toute façon ça n’a aucun rapport. Ce n’est pas la faute de ceux qui ont des installations. Et je ne vois pas pourquoi l’un devrait se priver pour l’autre. Après tout, s’il n’y avait pas de pension donc pas d’installations, le mono il ne pourrait pas faire son beurre (car pas de client tout court).
Tu fais un plaidoyer pour qu’on pleure sur le sors des moniteurs auto, certes ils sont mal lotis, mais chacun ses problèmes. Le statut auto avec les règles actuelles c’est une aberration. Ce pays n’en veut pas, il veut du salariat, point.


Matchbox:Je n'ai pas dit que l'un devait empêcher l'autre. Je constate que des intervenants s'indignent dans un sens et pas dans l'autre.
Je ne demande à personne de se priver et de déshabiller Pierre pour habiller Paul, vieille expression qui en dit long sur des pratiques mal vues et mal utilisées. Pour moi Pierre comme Paul peuvent tout à fait mettre leurs affaires en commun pour s'élever ensemble.
Rien que l'expression péjorative utilisée: "faire son beurre" me dégoûte....
Il y a toujours eu des professionnels qui ont exercés sous forme libérale, il en faut pour répondre aux différents profils de clients et aux différentes personnalités (médecins, avocats, commerçants, etc etc etc) ça ne pose de problème à personne, mais le moniteur d'équitation attention...c'est forcément un pique assiettes! Pourquoi?
Je ne fais pas un playdoyer, j'aborde le sujet à priori sous un angle un peu différent avec des arguments visiblement mal connus.
Le statut auto?
Il y a pleins de formes juridiques (eurl, eirl, nom propre, micro....); tous se valent et aucun n'est très très confortables.
ça n'a rien à voir avec le statut et les formes juridiques, c'est juste que quand on vit d'un loisir, surtout de nos jours et surtout dans l'équitation, par définition cela n'est pas la priorité des clients.
Le cours d'équitation passera toujours en dernier dans leur budget et ils se tourneront toujours vers le cours le moins cher, ce qui fait considérablement baisser les prix pratiqués parce que chacun veut attirer le peu de client qui reste (rappelons que la ffe a perdu 200 000 licenciés ces dernières années) cela ne signifie pas qu'il y a moins de pratiquants (un peu tout de même car les gens commencent à s'interroger sur le fait que monter sur un cheval c'est potentiellement de la mal traitance) mais surtout cela signifie que les pratiquants cherchent de plus en plus à monter hors cadre, hors objectifs de galops et de compétition donc les notions de progrès d'encadrement technique deviennent facultatifs.
Actuellement il y a clairement plus de pro indépendants que de clients, et les prix pratiqués sont en dessous de ce qu'ils valent car il faut se mettre à la hauteur du budget que les clients se fixent. ça n'a pas toujours été le cas.
Dans les années 90 cette forme a très bien fonctionné car il y avait beaucoup d'endroits où travailler les pensions étaient tenues par des gérants qui n'étaient que gérants pas enseignants, les cavaliers voulaient progresser et sortir en concours et ils mettaient le prix....
Aujourd'hui tout cela est passé et sont venu en plus sur le marché du travail libéral tous les enseignants qui ne veulent/peuvent pas/plus travailler en club sous la forme de salarié pour diverses raisons, (conditions de travail, salaires, volonté d'évoluer, changement du métier, changement de mentalité des pratiquants etc...).
Et des nouvelles charges et obligations qui s'accumulent ....
"Bref": moins de demandes, plus d'offres, des prix qui ne peuvent pas monter proportionnellement aux charges oui, on en vit plus mal aujourd'hui.

Non, tout le monde ne veut pas du salariat, surtout pas celui d'aujourd'hui, les gens veulent plus d'autonomie, plus de liberté dans l'organisation de leur vie pro/perso, ils ne veulent pas forcément moins travailler mais mieux travailler, et pouvoir vivre sereinement de leur métier.

Par Matchbox : le 02/11/19 à 20:28:07

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Mais, Teamdress, je suis tout à fait d'accord avec ton analyse c'est juste que les pratiques évoluent, et que non, je ne trouve absolument pas aberrant demander un droit d'accès à un professionnel qui vient utiliser ses installations.
Alors bien sûr, tout dépend des conditions: exiger 10% de chaque cours alors qu'on propose une pseudo carrière en herbe pas entretenue et clôturée en fils, non; demander un montant qui couvre l'année et quelque soit le nombre de cours, pour privatiser une aire de travail à chaque cours donné pour le confort de l'enseignant, avec le matériel fourni, des aires de qualité (sol, obstacles si cross, etc), et bien pourquoi pas.

Je ne vois pas ce qui te dérange là dedans. Si tu ne veux pas payer, et bien tu ne viens pas, et peut-être que le client ira là où tu es acceptée, car oui il y a bel et bien des propriétaires qui suivent les enseignants dans d'autres écuries si besoin, je l'ai déjà vu.

Par TeamDress : le 02/11/19 à 21:12:19

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Je ne vois pas ce qui te dérange là dedans. Si tu ne veux pas payer, et bien tu ne viens pas, et peut-être que le client ira là où tu es acceptée, car oui il y a bel et bien des propriétaires qui suivent les enseignants dans d'autres écuries si besoin, je l'ai déjà vu.

Cela ne me dérange pas. Si vous relisez mes 1ères interventions vous verrez que cela est mentionné.
Personnellement, je suis la 1ère à le proposer quand, comme vous le dites les conditions sont là, et que le cavalier ne veut absolument pas changer d'encadrement.

Je n'ai aucun problème à ne pas aller là où je ne suis pas la bienvenue. Je n'ai jamais fait de forcing pour me rendre où que ce soit.
Les arguments que j'apportais étaient surtout destinés à informer les personnes qui semblaient avoir un avis tranché en faveur des gérants avec un manque d'information sur la réalité des conditions du métier que l'on a en face et que l'on semble mettre en opposition.

Cette fausse querelle est assez spécifique à l'équitation d'ailleurs du fait du caractère privatif des installations ou de la gérance exclusive lorsqu'il s'agit d'installations municipales/départementales/régionales.
Dans les autres sports, de nombreux coachs et enseignants quelle que soit leur forme juridique louent à l'année, ou ponctuellement les installations d'une société ou d'une collectivité pour exercer sans aucun soucis.

En région parisienne, ça commence à bouger, certaines grosses structures louent aux heures creuses de leurs propres activités leurs aires d'évolution aux extérieurs. Tout le monde y trouve son compte, les installations sont rentabilisées, les cavaliers peuvent sortir leur chevaux dans différents endroits, c'est pas que technique c'est aussi éducatif pour les jeunes chevaux, et les enseignants ont la possibilité de travailler dans une atmosphère sereine...
Oui parce que dans certaines écuries ont te dit non c'est pas possible, bon ok.
Dans d'autres c'est ok pas de soucis. Parfait.
Dans d'autres on te dit ok, mais à certaines conditions, bon...selon les conditions, en accord avec le cavalier ça se fait ou pas.
J'ai eu vent d'une enseignante qui s'est rendue dans une écurie (intervenants acceptés) et puis curieusement quand elle est repartie, une roue de sa voiture avait été déboulonnée sur le parking.
Une autre a eu sa voiture de rayée....




Par Matchbox : le 02/11/19 à 21:58:33

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Ah ok, j'avais pas compris.

Pour les comportements diots, pas besoin d'être moniteur . C'est un panier de crabe ce milieu, il faut toujours écraser l'autre avec son talon, et ne jamais avouer ses faiblesses...la bienveillance n'existe pas

Par Ecoleartequestre : le 03/11/19 à 10:02:33

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Je dirais plutôt que tout ça, c'est surtout une affaire de bonne entente entre les personnes: je connais aussi des cas où les gérant de la pension fait payer pas seulement enseignants extérieurs, mais aussi le fait que d'autres personnes puissent monter le cheval en utilisant les installations . Ça n'est pas rare pour des DP par exemple, mais là aussi qu'est ce qui peut bien justifier qu'une DP doive payer un accès aux installations quand celui ci est déjà payé via la pension du cheval? Le pire que j'ai vu, c'est une maman qui faisait monter ses enfants sur son propre cheval pendant les vacances scolaires, sous sa surveillance et à la place de le monter elle même donc aucune durée supplémentaire d'utilisation de la piste : le gérant est venu exiger un droit d'utilisation de la piste. Aucune justification à ça si ce n'est la chanson de Brassens, "quand on nait c*, on est c*"....

@Teamdress je ne suis pas de ton avis sur le fait que les gens choisissent toujours le moins cher: le prix est important oui parce que les porte monnaie ne sont pas sans fond, mais je pense que pour beaucoup c'est la qualité de l'enseignant qui prime. Mais tellement de cavaliers ont du mal à la trouver! lorsqu'on trouve cette qualité on n'est pas prêt à payer des cours moins chers ailleurs, mais moins bons. Moi je préfère largement payer un bon enseignant 4 fois le prix que je paierais ailleurs, quitte à prendre 4 fois moins de cours. A l'arrivée il n'y a pas photo sur le résultat.
Je pense que lorsque des cavaliers font appel à un enseignant extérieur , c'est 9 fois sur 10 parce qu'ils préfèrent son enseignement à celui qui peut éventuellement être proposé sur place et non pour une question de coût ....ce qui peut bien sûr générer des réactions hostiles parfois.


Message édité le 03/11/19 à 10:03

Par laureBrrrrr : le 05/11/19 à 06:21:50

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je ne suis pas de ton avis sur le fait que les gens choisissent toujours le moins cher: le prix est important oui parce que les porte monnaie ne sont pas sans fond, mais je pense que pour beaucoup c'est la qualité de l'enseignant qui prime.

Je modulerais un peu, parce qu'on le voit aussi chez les photographes (beaucoup de monde baisse des tarifs and co) ..

Tu vas pouvoir jouer la carte de la qualité si tu es VRAIMENT "bon" ou que les gens te considére vraiment bon ...
J'ai le sentiment que le "moyen" se retrouve facilement dans le panier ou les gens vont chercher le moins cher ..

En gros on veux bien payer pour le "meilleur" ++++ (c'est aussi une autre clientéle) mais pour le reste on cherche du prix

?

Par ninidogskin : le 05/11/19 à 11:06:51

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En tous cas, en tant que proprio ça me gave aussi que la carrière soit monopolisée par un cours, qu'il y ait un droit de piste ou pas, parce que moi je paye ma pension, avec accès aux installations.
Donc quand je viens et qu'elles sont prises par un cours, ben ça me gonfle !
(parce que la carrière n'est pas assez grande+elle est de toutes façons réservée au cours même avec un intervenant extérieur)
Par contre je peux comprendre que quand on prends un cours, on ait besoin d'y être seul avec le prof....(mais c'est chiant! )

Par dilou : le 05/11/19 à 12:19:32

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C'est vrai que c'est un problème, ça. Je prends un cours une fois tous les 15 jours (donc je n'abuse pas !), c'est en semaine, dans la journée, et peu de cavaliers de ma pension utilisent la carrière. Donc en général je n'ai aucun souci.
Mais il est arrivé par malchance que quelqu'un vienne monter à cette heure-là . Jusqu'à présent ça s'est bien passé, j'ai abrégé un peu mon cours, elle a fait son échauffement dehors. Mais si je tombais sur une personne moins arrangeante, je me demande toujours ce que je ferais.
La carrière est petite, on peut tout de même y travailler à deux, je le proposerais, mais je comprendrais que l'autre n'en ait pas envie.

Par Matchbox : le 05/11/19 à 22:51:57

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Ca je pense que c'est du ressort du gérant. Proposer un planning des aires de travail, à remplir à l'avance, que chacun peut consulter pour s'organiser, et ainsi discuter entre eux pour s'arranger (commencer 30 min plus tôt, décaler le cours de 15 min...). Et si c'est vraiment prenant (j'ai une amie qui était dans une pension où les cours s'enchaînaient toute l'après midi...), alors c'est aussi au gérant d'imposer sa volonté selon la direction qu'il veut faire prendre à l'écurie: interdire les cours aux "heures de pointe", mettre en place des créneaux de cours, créer une nouvelle aire de travail...

Par jcd : le 06/11/19 à 13:14:44

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je pense que le meilleur résumé c'est ça:

Maintenant chaque gérant fait bien ce qu’il veut de sa pension.

Si ça ne plaît pas libre aux propriétaires de partir

Par Uriette : le 06/11/19 à 13:58:24

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Ben non, le gérant signe un contrat avec les proprios, il s'engage à le respecter/à le faire respecter par les autres.

Par Matchbox : le 06/11/19 à 16:42:27

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Oui, mais quand ce n'est pas le cas, le propriétaire est libre d'accepter ces décisions arbitraires ou de partir. De plus, le gérant peut bien sortir une nouvelle règle en suivant le protocole légal, et donc en restant dans les clous.


Message édité le 06/11/19 à 16:43

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