Violences gynécologiques ordinaires
Sujet commencé par : cicitt - Il y a 85 réponses à ce sujet, dernière réponse par Sahel461 personne suit ce sujet
Par cicitt : le 27/07/18 à 10:44:34
  Déconnecté | La vidéo Konbini que je n'arrive pas à mettre directement ici: https://news.konbini.com/post/violences-gynecologiques-hysterique-train-de-feindre-douleurs Lien Je considère en avoir été victime également, mais a minima par rapport aux témoignages des vidéos. Certains sont bouleversants. Message édité le 27/07/18 à 10:45 |
Par CaroDadou : le 27/07/18 à 12:57:07
| Dire merci | Ca me fait tellement peur....  Ma mère n'en a pas été victime mais plusieurs amies si, et franchement ça calme  ça fait un moment que j'en entends parler, c'est un peu l'omerta dans le corps médical  |
Par arwen73100 : le 27/07/18 à 13:36:28
| Dire merci | Purée....... et pourtant je consulte énormément de gynéco et sf j'ai eu du bol de jamais rencontré ce genre d ignoble personnage.... |
Par Mylie53 : le 27/07/18 à 14:14:15
| Dire merci | Dur de croire que ça puisse arriver et pourtant J'ai eu une SF pour ma première, c'était touché vaginal systématique à chaque contrôle et pas forcément délicatement.... Quand j'ai changé et découvert que ce n'était pas du tout une obligation dans le suivi d'une grossesse je me suis sentie .... Je ne sais pas comment définir ce sentiment mais je me dis que ça ne devrais pas arriver quoi.... Et ce n'est rien par rapport à la vidéo |
Par paquerette20 : le 27/07/18 à 14:14:19
| Dire merci | L'accouchement "propes, ocytocine" et douleur réelle lors de la césarienne, je l'ai vécu ... De la même manière... J'avais une péridurale qui ne fonctionnait que côté droit, l'anesthésiste le savait ... ça a fini en hémorragie, dans les pommes avec transfusion 12 heures en salle de réveil ... Aujourd'hui encore je pense qu'il s'agissait d'un déclenchement abusif basé sur un "potentiellement votre choléstase va avoir un impact sur bébé donc on déclenche à 37 semaines". A 37 semaines, il n'y avait pas de souffrance mais tant pis, les stat montrent que dans la majorité des cas, il y a une souffrance ... Donc déclenchement. La médecine oublie d'être basée sur l'humain et se base trop sur les stats... J'aime quand l'essayiste dit qu'il y a une vision "paternaliste de la médecine" qui consiste à dire que le médecin sait ... Mais au delà de ça, il y a des petites choses anodines. Exemple ma gynéco ne réalise plus (je peux comprendre) que c'est désagréable d'être à poil sur une table d’auscultation. elle fait au plus pratique pour elle. Elle n'est pas violente pour autant mais ne pense plus à la pudeur des femmes. Moi j'en ai fait mon affaire mais lors d'une consultation à l’hôpital, quand on m'a mis un drap sur le bas du corps au moment de l'auscultation, j'ai trouvé ça super délicat ... J'étais beaucoup plus à l'aise et c'est là que j'ai réalisé qu'il y avait des solutions pour être auscultée tout en respectant un tout petit peu la pudeur des patientes. |
Par leeloye1000 : le 27/07/18 à 14:49:47
| Dire merci | il y des témoignages qui font froid dans le dos ....  moi... je n'ai eu "que" des soucis niveau "pudeur"... ""malheureusement""", par ma première gynécologue (donc 15/16 ans)... qui demandait à ce que je sois entièrement nue (et faisait poireauter) et "peser" systématiquement... (et je me rappelle m'être prise dans la gueule que j'avais "grossi"... quand on a 16 ans et qu'en plus on a un gros problème avec son image (dévalorisation etc...) ... ) |
En lignePar coccina : le 27/07/18 à 14:57:25
| Dire merci | Ah ça, les remarques sur la prise de poids... (moi j'avais du prendre près de 10kg, étant passé d'une période anorexique à boulimique) Les réflexions comme quoi je dois me dépêcher de faire des enfants (avec qui, connard ?) Là où je l'ai vraiment mal pris, et du coup je n'y suis plus retourné, c'est qd, après un arrêt d'un an de la pilule, je me suis retrouvée à 35 ans avec une acné de 15 ans. Que l'explication a été "c'est parce que vous n'avez jamais eu d'enfant, Madame". Merci la culpabilisation. D'autant que c'est FAUX (témoignage de plusieurs mamans qui m'ont dit avoir eu de belles poussées d’acné après une grossesse). ça fait 2 ans que je suis pas allée voir un gynéco, et je sais pas où retourner. |
Par jaina1 : le 27/07/18 à 15:20:52
| Dire merci1 | Moi j'ai eu droit à une césarienne pour arranger la nuit du gynéco de garde, un pauvre petit con imbu de sa personne  Déjà que cette option me terrorisait en raison des complications possibles et du temps pour me remettre sur pied, bébé présenté en siège mais pas très gros donc option de voie basse largement préparée avec la SF qui me suivait. Ben le jour de l'accouchement : niet, césarienne directe !! Même l'anesthésiste sommé de rappliquer (j'ai entendu la conversation au tél ) a freiné des 4 fers pour me laisser en travail et voir l'évolution. Non Mônsieur lui a dit de grouiller ses miches !A moi il m'a répondu à ma demande d'explication sur la nécessité de la césa : "les césariennes je préfére les faire à 23h qu'à 4h du matin !" Ben abruti fallait pas faire obstétricien en hospitalier alors !!! Ensuite pour la pose de la rachis anesthésie où une contraction m'empêchait d'arrondir le dos (assise je le rappelle sur une planche à pain en inox, une sonde urinaire dans la marguerite  ) j'ai eu droit à "Bon on se dépêche ou je la fais à vif cette césarienne !"Ensuite, jolie cicatrice de 22 cm recousue aux agrafes  Je crois qu'aujourd'hui si je le croise dans la rue, je lui mets mon poing dans la gu****  Pauvre fille formatée par ma formation paramédicale et le "respect" du médecin + 1er bébé, je n'ai pas eu la présence d'esprit de refuser, ce serait aujourd'hui, me laisserais pas faire ! 1 mois après l'accouchement, de rage, j'étais.................. à cheval !! Plus jeune dieu sait si j'ai pu penser que les femmes voulant d'un accouchement à la maison étaient rétrogrades et prenaient des risques inconsidérés... Aujourd'hui je comprends  ...Message édité le 27/07/18 à 15:26 |
Par ciriolla : le 27/07/18 à 15:42:51
| Dire merci | une grande partie de mon suivi de grossesse et surtout mon accouchement a ete une succession de "violence"... mais on s'en rend compte trop souvent apres.... sauf dans le cas du gyneco de garde qui a failli se prendre les poings d'olivier... ce qu'il fait que je n'ai plus eu a faire a lui mais a son collegue qui a su mettre les formes pour calmer monsieur |
Par Nirvelli : le 27/07/18 à 15:53:22
| Dire merci | Moi je n'ai pas à me plaindre du gynéco que j'ai depuis bientôt 20 ans et qui a été absolument merveilleux pendant ma grossesse et pour mon accouchement ... mais avant lui, j'ai eu droit à quelques uns, je devrais plutôt dire quelques unes car je n'ai jamais eu de souci avec les gynécos hommes... mais les femmes, brutales avec le speculum (donnant la sensation d'être une bonne grosse vache à l'insémination ), qui parlaient d'affabulation ou me traitaient de chochotte parce que la pilule me faisait très mal aux seins, oui, ça j'ai eu. Après, dans l'ensemble, j'ai plutôt eu de la chance quand même, je ne suis pas une traumatisée des gynécos. |
Par CaroDadou : le 27/07/18 à 15:56:29
| Dire merci | Mais quand vous dites "dire non" ou gueuler, si on le fait il se passe quoi ? Moi j'aurai peur qu'en ouvrant encore plus ma gueule face à un connard que ce sadique fasse encore plus mal son boulot juste pour me faire chier.... Qu'est ce qui n'est pas tolérable selon vous ? Je suis désolée de demander des détails ou autres, mais quand on est nullipare on ne sait pas ce qui est "normal" ou pas.... |
Par ciriolla : le 27/07/18 à 17:07:27
| Dire merci | dans le cas ou mon homme a fini par intervenir, c'est que le gyneco se pointait pour un toucher du col pour surveiller la dilatation, mais qu'il ne s'est jams presenter, ni demander la moindre autorisation... on devinait que c'etait le medecin car il avait une blouse blanche avec un badge medecin... mais limite ca aurait ete un pervers qui en aurait voler une, on ne l'aurait pas su ni deviner carodadou je te conseillerais de demander le pourquoi des actes prevu et le comment ca va se passer.. ca evitera de mauvaise surprise... un medecin, sage femme ou infermiere qui estime qu'elle n'a pas a te repondre n'est pas a mon gout apte .. c' est le droit le plus elementaire a mon sens, |
Par Altaiir : le 27/07/18 à 17:35:13
| Dire merci | Alors moi ça n'est pas avec un/une gynéco', mais ça m'y fait pensé et ça me fait du bien de le dire. J'ai été au planning familiale quand j'avais 23-25 ans, je sais plus exactement pour faire un dépistage du VIH. Je veux dire, déjà quand on y va, pour moi en tout cas, j'étais hyper mal à l'aise, je me sentais bête d'être là après tant de temps. Et donc je dis à la nana du planning familiale que je veux un dépistage du VIH. Et elle me regarde et me dit avec un ton hyper hautain : A votre âge, ne pas être capable de se protéger, c'est quand même pas croyable. Euh... j'ai trouvé ça hyper déplacé parce que concrètement, elle ne sait pas ce qui a pu se passer. Je me suis trouvée rabaissée comme jamais, mal à l'aise et j'avais envie de partir et pleurer. J'ai trouvé le courage de la regarder et de lui dire : je n'étais pas d'accord avec ce qui s'est passé, mais si ça m'arrive à nouveau, je lui dirais de ne pas oublier de se protéger. ça a jeté un froid, vraiment. Elle s'est retrouvé con et elle a changé de ton. enfin voilà, ce n'était pas exactement dans le thème mais ça me faisait du bien de le dire... et franchement, vu les témoignages etc... suis pas prête d'aller voir une gynéco. |
Par CaroDadou : le 27/07/18 à 18:14:18
| Dire merci | C'est pas croyable..... Bah j'ai essayé de parler des choses de la grossesse avec ma gynéco, qui m'a rétorqué que c'était trop tôt ce genre de questions, qu'il faut se les poser une fois enceinte, LOL bah non enceinte c'est trop tard ! |
Par qwertz : le 27/07/18 à 18:42:05
| Déconnecté Dire merci | bein moi je me suis retrouvée exactement dans cette situation, a ma première consultation gyneco. J'étais une passante dans le planning mais il avait une amiosynthese a faire qui le stressait et je m'en suis pris plein la gueule. Je lui parle des douleurs et il me répond froidement "votre compagnon est trop brutal" juste après la première phrase ou je lui dit que j'ai des douleurs Je veux me relever je me dirige vers la cabine et il me dis sèchement "je vous ai pas dit que c'est terminé" Jamais plus vu un gynéco depuis et j ai 40 ans !!! Et ca marque vachement fort je peux vous le dire !!! Et il a été relativement brusque sans rien expliquer du tout. Message édité le 27/07/18 à 18:47 |
Par qwertz : le 27/07/18 à 18:44:08
| Déconnecté Dire merci | Et le top du top a 20 ans, je demande la pilule a mon généraliste il a fait la remarque "c'est pas pour batifoler à gauche et à droite?" moi les hommes médecins TERMINE ce sont des femmes et jamais eu aucun souci depuis. |
Par Mylie53 : le 27/07/18 à 18:55:55
| Dire merci | Gynécos purs j'ai toujours eu des soucis. La première une vraie brute entre l'examen vaginal et des seins qu'elle m'a fait j'ai eu mal pendant 2h après.... Une que j'ai trouvé en urgence pour mycose qui m'a fait dit d'arrêter de coucher avec n'importe qui (j'étais célibataire) Du coup suivi gynéco de base par mon médecin de famille et grossesse par une sf qui est topissime et je me suis rendu compte qu'un frottis ça ne fait pas mal! |
Par Ludivine73 : le 27/07/18 à 19:01:28
| Dire merci | Je suis écœurée de ce que je lis, vraiment ! Comment c'est possible....en faisant ce métier d'être à ce point là déconnecter de son patient Je suis toujours bien tomber pour ma part, j'espère avoir des enfants prochainement je serais vigilante en tous cas. |
Par Mylie53 : le 27/07/18 à 19:04:03
| Dire merci | Avant j'étais dans le métier (auxiliaire de puer) et je me souviens en tant qu'étudiante avoir vu et entendu des choses en salles de naissances ou même suite de couches qui font peur et m'avaient choquées. Faut pas chercher pourquoi je ne vais pas à la mater la plus proche de chez moi, que je fais 30min de plus de route pour avoir une petite mater et surtout MA sf avec moi |
Par Phèdre : le 27/07/18 à 20:22:35
| Dire merci | Altair tellement désolée ! C’est pas croyable le manque de tact ! Personnellement j’ai une super gyneco, c’est peutetre la dixième que je rencontre... La toute première, elle était franchement antipathique, m’a aboyé un « deshabillezvous », qui m’avait décontenancée alors que je n’étais jamais allée chez le gyneco . J’avais eu très mal avec le spéculum.... Les autres, aucun souci à déplorer, si ce n’est qu’une fois en Italie, la femme de très mauvaise humeur, auscultée dans une salle séparée par un rideau des autres, n’importe qui pouvait entrer, c’était en hôpital... l’examen a duré en tout une minute je pense, vu à la vitesse à laquelle j’ai été auscultée et la façon dont j’ai été mise dehors (allez, dépêchez vous...). C’était vraiment à la chaîne. Mais après cela je n’ai plus jamais eu de problème et ma gyneco actuelle est vraiment super. Sinon rien à voir quand j’avais environ 21 ans je suis allée prendre pour la première fois la pilule du lendemain à une pharmacie, à Paris, et je me suis faite incendier par la pharmacienne mal lunée. « Vous avez un risque de grossesse malgré ça, hein » (elle gueule). À ma question, « ben évidemment que ce n’est pas remboursé, par la mutuelle, puis quoi encore ». C’était pris en charge par ma mutuelle, mais bon... Tous les clients dans la file derrière ont entendu, je n’oublierais jamais le mec derrière qui a baissé la tête, gêné. J’ai fondu en larmes après être sortie de là |
Par lilibal : le 27/07/18 à 21:25:59
| Dire merci | vraiment pas de chance a vous lire, ça doit etre terrible, c'est déjà rarement rigolo comme moment ... Moi j' ai eu un très vieux mec, pour poser mon implant, il a été topissime, il m'a expliqué tout très bien, m'a demandé si j'avais des questions puis m'a demandé de revenir pour prendre le temps de la reflexion ( il m'avait préven que ce n'était qu'un entretien ) et le jour de la pose, il m'a parlé, son assistante était génial il m'a dit qu'il allait mettre l'implant que ça allait piqué, puis a rigolé en disant " je plaisante, quand mon assistante vous parlait de vos chevaux, l'implant était déjà mis" ! j'étais bluffé de l'équipe, du tact, de la gestion de la douleur. Peu après j'y suis retourné pour un frottis que j'appréhendais et pareil , tout expliqué, aucune douleur .... Par contre il est en retraite maintenant :/ |
Par lisanka : le 28/07/18 à 12:04:40
| Dire merci | J'ai eu une gynéco qui m'a annoncé très froidement que j'avais fait une fausse couche (très dur de la voir chercher à l'écho, encore et encore ...). Et la fameuse phrase "c'est pas grave vous êtes jeune, vous en aurez d'autre" ... Quand j'en ai parlé autour de moi on m'a répondu qu'elle était "comme ça", c'est à dire généralement très froide et peu avenante, mais qu'elle était "très compétente" ... ah ... c'est vrai que ça justifie du coup ... Et dernièrement une amie à vécu un accouchement horrible car arrivée de nuit un week-end avec des contractions. On la prise pour une débile parce que c'est son tout 1er, parce que le personnel soignant pensait que ce n'était que le début et qu'elle s'affolait pour rien. Elle a eu de plus en plus mal, a dit que quelque chose n'allait pas mais on l'a prise pour une chochotte. L'aide soignante, sûrement dégoûtée d'être dérangée, lui a administré une dose entière de morphine en lui disant qu'après ça elle n'avait plus rien à lui donner pour la soulager, et ne l'a pas examinée (autant vous dire qu'elle a plané 5min, et les douleurs sont revenues de plus belle!). 1h après le col de mon amie était entièrement ouvert et elle accouchait, elle n'a pas eu le temps d'avoir la péridurale... De même pour mon accouchement, de nuit et le samedi soir, on m'a dit en arrivant que je repartirais sûrement (tout en ayant un air blasé). Sauf que la dame c'est rendu compte que mon col se dilatait de + en + et j'ai accouché à 8h30!Sans parler du fait qu'à la maternité je me suis sentie obligée d'allaité. Et quand j'essayais de faire comprendre que je n'en pouvais plus, que mes seins me faisaient souffrir au point de pleurer quand ma fille montrait des signes de faim, on me disait que c'était normal et qu'il fallait continuer. Jusqu'à l'avant dernier jour ou enfin une dame est venu me voir pour me demander comment ça allait, elle m'a dit que je faisais ce que je voulais, qu'on ne devait pas décider à ma place et que si je voulais arrêter j'en avais totalement le droit! Et la dernière nuit, une 1ère aide soignante me dit que si besoin on peut venir chercher ma fille pour que je puisse dormir (elle était très agitée donc pas moyen de dormir depuis l'accouchement j'en pouvais plus!). Plus tard dans la nuit donc je sonne, une autre arrive, je lui demande et là, elle SOUFFLE, genre "fait chier", commence à me râler dessus "ouai mais là, ben va falloir lui donner son biberon!", elle l'a emmené quand même, et moi j'ai passé la nuit à pleurer de culpabilité, d'avoir osé me séparer de ma fille |
Par swann : le 28/07/18 à 12:08:30
| Dire merci | " L'aide soignante, sûrement dégoûtée d'être dérangée, lui a administré une dose entière de morphine" t'es sûre? une aide soignante n'est pas habilitée à faire ça |
Par Mylie53 : le 28/07/18 à 12:08:43
| Dire merci | lisanka quelle horreur |
Par CaroDadou : le 28/07/18 à 12:15:25
| Dire merci | Ma mère on l'a forcé à me donner le sein alors qu'elle n'avait pas de lait elle avait beau gueuler qu'il me fallait des biberons car j'avais pas assez les infirmières lui ont rétorqué que c'était au sein et rien d'autre après la naissance C'était y'a bientôt trente ans, mais bon.... |
Par leeloye1000 : le 28/07/18 à 12:29:55
| Dire merci | 1h après le col de mon amie était entièrement ouvert et elle accouchait, elle n'a pas eu le temps d'avoir la péridurale... ah bah ça... ça me rappelle mon accouchement... le contexte faisait que "normalement" j'aurais du être prise plus au sérieuse... plus suivie... mais non... je romps la poche des eaux ( à 6mois 1/2 de grossesse), je suis descendue au "bloc" (oui j'étais déjà à l'hopital depuis plusieurs semaines) ... il m'enlève le cerclage du col... et là... la gynéco prévient les SF... "ça va aller vite, la porte est ouverte".... j'ai effectivement très vite douillée... j'étais sur une table d'opération ""raide""" , avec le monitoring... j'avais mal... quand je me plaignais... c'était "oui, ok, mais non vous devez rester sur le dos..." .. et à un moment donné, j'ai eu MAAAAL terriblement mal... mon homme a appelé la sage femme ... elle est entrée... j'ai eu le droit à un "qu'est ce qu'il se passe ENCORE Mme ***** ? " avec un soupir... je dis que je n'en peux plus... je montre la "sortie" du doigt... elle soulève le drap... et là... elle tire une tronche.. hurle etc... tout le monde rapplique... je suis emmenée d'urgence... et oui... elle a aperçu le crâne de ma fille .... bon autant vous dire... que la péri... c'était trop tard... (alors certes micro bébés... mais j'ai quand même eu une belle déchirure....) par contre... pour la suite... le personnel était nombreux... et top... Message édité le 28/07/18 à 12:30 |
Par carococo : le 28/07/18 à 12:58:47
| Déconnecté Dire merci | et bah c'est hyper difficile à lire vos récits pour raisons perso j'ai fait un suivi de grossesse très light et voulait accoucher à la maison mais je n'ai pas trouvé de SF qui pratiquait cela dans mon coin. grossesse parfaite. donc je ne vous raconte pas le pipot que je me suis pris en arrivant au CH à 23h surtout par la SF de garde, en plus je suis infirmière donc re-pipot, jugement de valeur...j'ai fini par lui dire "ça suffit, j'en ai rien à foutre de ce que vous me dites, faites votre travail..." j'étais en pleines contractions, me déplaçais avec difficultés, galère pour pisser dans le pot je partais dans les vapes seule dans les wc j'en foutais partout  on m'a fait repartir à 4 pattes me disant de prendre du spasfon c'était mon 1er et contractions atypiques donc je ne savais pas, mais J+2.. j'ai fait tout le travail à la maison avec mon mari, 8h durant en lui serrant les mains de toutes mes forces, je ne voulais pas y retourner puisqu'on m'avait traité de chochotte me disant que ce n'était pas prêt l'équipe de jour m'a appelé au matin pour la protéinurie et m'a invité à revenir...j'étais dilatée à 9...soulagement l'équipe a été super, m'ont bien laissé le temps que ça se fasse naturellement sans péri, n'ont rien accéléré, très douces, encourageantes, dans la position que je voulais...ça c'est super bien passé, bébé au top, moi debout 15min après. je sais que j'ai pris des risques et que j'ai eu de la chance mais jamais en tant que soignante je ne me permets de tels jugements, chacun est libre de son corps, et surtout enfoncer quelqu'un qui est dans la souffrance plus bas que terre c'est vraiment...pervers! |
Par Mylie53 : le 28/07/18 à 16:05:01
| Dire merci | Ben punaise leeloye c'est hallucinant quand même tout ça !! |
Par salsababy : le 28/07/18 à 16:37:57
| Dire merci | ils sont durs vos récits 2 accouchements dans 2 hôpitaux différents, dont le dernier avec le label "ami des bébés" et j'ai eu la chance de ne rencontrer que du personnel bienveillant et prévenant. Bon, grossesses sans souci, accouchements faciles...hormis les visites de suivi avec les médecins, je n'ai eu à faire qu'à des sages femmes. Finalement le "pire", mais c'est rien à côté de vous, c'est la visite 2 mois après l'accouchement...quand allongée, les jambes écartées dans les étriers, le gynéco me sort "mais c'est maaaagnifique! si tout le monde se remettait aussi vite que vous ça serait super! Vous avez repris les rapports? Non?! Bah faut y aller là!" euh...je fais ce que je veux quand même! Du coup comme faut que ça aille vite vite il n'a pas trop pris le temps de discuter contraception alors quand j'ai dit que je ne me sentais pas prête à mettre un DIU il m'a griffonner une ordonnance pour la pilule sans rien me demander, que j'ai jetée en arrivant chez moi. |
Par Paulyneee : le 28/07/18 à 17:30:49
| Dire merci | Vos récits d'accouchement sont hallucinants J'ai testé pas mal de gynecos, je n'ai jamais subi de maltraitance mais j'ai toujours eu l'impression d'être traitée de façon "paternaliste" que ce soit par des hommes ou par des femmes. Mon dernier "test" m'a poussé à me tourner vers une SF après m'avoir laissé à poil pendant toute la consultation, tout ça pour regarder la poitrine 30 secondes. En plus du suivi vraiment top pendant ma grossesse ma SF m'a adressé aux professionnels qui me correspondaient (échographie, pédiatre). Le retour chez le gynécologue pour la fin de grossesse m'a un peu gonflé, notamment quand il a vérifié mon poids sur la balance N'hésitez pas à vous tourner vers des sage femmes pour votre suivi annuel. Hors soucis ils / elles font très bien le job ! |
Par carococo : le 28/07/18 à 17:46:43
| Déconnecté Dire merci | dans le genre bien dégueu aussi y'a "le point du mari", devenu très rare fort heureusement les SF/gynéco aussi qui appuient manuellement sur le bide pour faire descendre le bébé, ça fait un mal de chien et c'est inefficace surtout cette pratique est interdite mais encore pas mal pratiquée...y'a quelques années ma soeur a eu une SF à cheval sur son ventre lors de son premier accouchement, ok le travail a duré 22h mais quand même...son mari est gendarme et ça a gueulé je crois  |
Par Canaille : le 28/07/18 à 21:55:16
| Dire merci | J'ai eu le droit aussi au "Mais madame pour un 1er bébé vous n'allez pas accoucher avant demain donc reposez vous"... 1h de souffrance plus tard j'ai du insister pour qu'on examine mon col et là panique a bord... Ben oui j'ai dilaté de 1 à 9cm en 1h sans peridurale... le tout a 7mois de grossesse sinon c'est pas drôle... J'étais tellement mal qu'un infirmier m'a porté en salle de travail... J'étais incapable de faire un pas tant j'avais mal... Et moi qui suis de nature réservée, j'ai hurlé que s'il ne faisait pas venir l'anesthésiste de suite pour me soulager, j'allais tomber dans les pommes et que ça se finirait en césarienne et qu'on aurait tout gagné ! Ils se sont enfin bougé le cul... en voyant ma tension a 8... ça a enfin fait tilt dans leur esprit ! |
Par maud : le 29/07/18 à 01:00:19
| Dire merci | 15 ans, premier rapport je me suis faite violence pour demander la pilule à mon médecin de famille, une femme. Je lui précise que je neveux pas être examiné (=pasde toucher ou speculum ou je ne sais quoi), sa reponse "ba pourtant avec ton petit copain tu es d accord", un truc du genre. Petasse. La seconde violence serait le déclenchement de mon accouchement sur un col long et fermé. 3 jours de souffrance à subir le protocole, contractions et toucher pour finir en césarienne sur souffrance du bb. |
Par lutine88 : le 29/07/18 à 02:18:16
| Dire merci | Mon premier gyneco n'a pas été très doux non plus... J'avais 19 ans, des douleurs pendant les rapports et malgré ma demande et le fait que je lui dise que j'apprehendais il n'a pris aucune précaution pour le TV et le frottis, j'ai eu très très mal, et à la fin il m'a mis un ovule sans m'expliquer ni rien... Super... J'ai eu mal toute la journée + des saignements Je l'ai franchement mal vécu. J'ai donc changé de gyneco pour une femme, plutôt cash aussi mais à l'écoute et douce dans ses gestes. Ça n'empêche que je dois me forcer pour y aller et prendre mes rdv. J'ai 1 an de retard sur mon frottis là... |
Par al : le 29/07/18 à 02:28:51
| Dire merci | quand j'ai raconté mes premières visites gynéco à un ponte de la gynécologie et du respect de la femme (à strasbourg pour les intéressées, ce mec a changé ma vie en 20min!), il a dit, sans détour, que j'avais été victime de "sadisme médical". Pas méga confraternel, mais c'était la réalité pure et dure. Depuis, je suis plus exigente mais également détendue, je sais ce que j'accepte ou pas d'un gynéco (et désolée messieurs si vous me lisez mais désormais je ne veux avoir affaire qu'à des femmes). Et lors de mon accouchement (enfin si ça arrive un jour ), comme je sais pas mal comment ça se passe niveau dilatation etc. vu que je l'ai fait sur quantité de vaches et juments, je vais être infernale avec le personnel, y'a pas un scalpel qui aura intérêt à m'approcher |
Par spleen. : le 29/07/18 à 07:52:01
| Dire merci | Ma seule mauvaise expérience a été pour un prélèvement gynéco pour des tests avant pose d'un stérilet. L'opératrice n'a eu aucune douceur avec ses outils, j'en suis ressortie avec des saignements, les jambes qui tremblaient, et une démarche de canard à cause de la douleur. Sur le coup, j'ai été muette de choc. Mais quand je vois qu'on utilise du lubrifiant chez les brebis quand on veut faire une IA, et que cette femme n'en a pas utilisé et a été brusque, alors qu'on dispose de la même anatomie et qu'elle peut imaginer les sensations, je me dis que homme ou femme, finalement, quand on tombe sur un con.. Sinon, c'est plus du domaine psychologique, mais pour ma GEU, j'ai eu à faire avec une gynéco des urgences très froide et dans le jugement (3 passages pour des examens, répartis sur 6 jours pour savoir si c'était une fausse couche, une grossesse classique ou mal placée.). J'ai bien sentie qu'un éventuel avortement n'était pas dans ses valeurs. J'ai demander à changer de personne, mais le médecin si bienveillant que j'avais auparavant rencontré n'était pas dispo (la secrétaire a d'ailleurs été très compréhensive heureusement). |
Par lisanka : le 29/07/18 à 09:59:46
| Dire merci | swann oui j'en suis certaine, et sur le coup ils n'ont rien osé dire (elle et son chéri) mais maintenant ils se rendent compte qu'il y a eu une grosse erreur, qui aurait pu être très grave car elle a des soucis de santé (hypertension etc.) Tout est bien qui fini bien, mais en y repensant elle se dit qu'elle a vécu le pire accouchement qu'elle aurait pu imaginer (en même temps par ici les hôpitaux ont très mauvaise réputation, c'est pour ça que j'ai fait quelques km en plus ... le suivi de ma grossesse a été top, avec un mr sage femme, l'accouchement et suivi maternité un peu moins mais bon ... quand on sait qu'il y a quelques années le CH de ma ville voulaient greffer une prothèse de hanche à mon chéri alors qu'il était la pour un trauma crânien ... heureusement que sa mère était la pour tilter! mais ceci est encore un autre sujet ) |
Par CaroDadou : le 29/07/18 à 10:08:06
| Dire merci | al on peut refuser l'épisio ? |
Par carine : le 29/07/18 à 10:31:39
| Dire merci | Oui, on peut tout tout refuser. J'ai refusé l'épisio pour mon premier accouchement (sans péridurale) et tout s'est bien passé. J'ai aussi refusé qu'on provoque mon accouchement d'une grossesse gémellaire à 38 SA. J'étais pourtant rentrée à l'hôpital la veille pour un déclenchement, mais mes bébés allaient bien, j'allais bien et je ne sentais pas mon corps prêt. Aucune contraction, même après pose de procin pour faire maturer le col de l'utérus. Alors quand la sage femme est venue pour me poser une perf d'ocytocine pour déclencher artificiellement le travail, j'ai dit NON. La sf a paniqué, j'ai fait appelé MA gynéco et elle m'a suivi. Je suis rentrée à nouveau à l'hôpital pour accoucher à 39 SA. Tjs peu de signes d'accouchement, bébés en pleine forme, ne montrant aucun signe de souffrance foetale, col long, pas de contraction ressentie. Mais on ne m'a pas suivie cette fois quand j'ai demandé pourquoi il fallait provoquer l'accouchement si tout allait bien. L'accouchement a été une catastrophe, terminé en salle d'op en césarienne d'urgence (traverser les couloirs de l'hosto avec une sf à califourchon sur mon ventre, le bras rentrée jusqu'auxcoude dans mes entrailles...), procidence du cordon pour ma petite fille qui est née avec un apgar à 3, une semaine de néonatalogie pour elle, hémorragie sévère pour moi... je passe les détails gores qui dégoûteraient n'importe qui. J'ai accouché en janvier 2010 et je suis retournée voir un gynécologue... en mars 2018. Message édité le 29/07/18 à 10:33 |
Par lusie : le 29/07/18 à 10:36:42
| Déconnecté Dire merci | Oui on peut refuser l'episio, surtout que la plupart du temps elles sont inutiles et ne sont faites que pour "aller plus vite" et donc rendre la vie du gyneco plus facile. La france est championne de l'episio, au royaume uni c'est assez rare, et je pense pas que les anglaises sont si differentes que les francaises a ce niveau la... |
Par Sahel46 : le 29/07/18 à 11:06:08
| Dire merci | On a voulu me forcer la main pour l'episio. Je sentais bien que le bébé n'etait pas engagé (comme Al, j'ai un peu d'experience en la matière en terme de mise-bas). Ils ont absolument voulu mettre les forceps et m'ont dit episio obligatoire. Je contestais autant que je pouvais mais personne ne m'a laissé le choix. Au final, ils n'ont même pas réussi à mettre les forceps, je pense que le bébé était trop haut (ou alors trop rebelle 😁 ) et ça a fini en césarienne mais la lutte a été très éprouvante pour moi... Qq heures avant j'avais eu à faire à une anesthésiste odieuse. Quelques semaines après, j'ai ecrit un courrier très poli mais très salé que j'ai envoyé à 3 services différents, en le précisant bien. Petite satisfaction, j'ai eu des excuses de cette "professionnelle" qui m'invitait à en parler avec moi... |
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