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Comment gérer sa mère?

Sujet commencé par : camille967 - Il y a 147 réponses à ce sujet, dernière réponse par sheytana
2 personnes suivent ce sujet.
Par camille967 : le 23/07/15 à 19:09:51

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Je créé ce post pour exposer une situation conflictuelle et pour avoir des avis, des conseils, des partages d’expériences ou qu’importe ce qui vous passe par la tête et qui peut être pourra m’aider à y voir clair. Alors désolé le texte est assez long mais la situation est difficile à décrire. Je comprends que vous n’alliez pas jusqu’au bout.

Pour comprendre la situation, une petite présentation s’impose. Voilà, j’ai 24 ans, je suis la dernière d’une famille de 3 enfants (j’ai deux grand frères) et je vis toujours pour le moment avec ma mère et mon petit copain. Mes parents ont divorcé lorsque j’étais toute petite et j’ai toujours vécu avec ma mère et mes frères. Ma mère a « refait » sa vie avec un homme. En fait je crois qu’ils ont dû se séparer et se remettre ensemble une 15aine de fois (en ce moment ils ne sont plus ensemble mais se voient régulièrement pour mon plus grand malheur).

Le problème est le suivant : ma mère fait toujours des « crises ». Comment décrire cela en quelques lignes… Disons que dès que quelque chose ne va pas lui plaire (cela peut être n’importe quoi, je donnerais des petits exemples) elle va se mettre à me le faire payer… Par ailleurs cela est réalisé de manière plus ou moins subtile.
Pour illustrer : Aujourd’hui mon ex beau-père devait planter un arbre dans le jardin mais finalement il a du se déplacer pour voir son fils. Du coup, depuis ce matin elle me fait la gueule. Elle ne m’adresse plus la parole, me parle de manière agressive, s’enferme dans sa chambre pour bien montrer qu’elle est fâchée. Elle mange sans moi et fais exprès de faire à ma place mes tâches du jour pour me faire culpabiliser.. En fait c’est très dur à décrire comme comportement. Par exemple elle m’a demandé un chèque. Comme je l’ai pas fait à la minute, elle entre dans ma chambre sans me parler et ouvre tous mes tiroir pour le prendre (soit dit en passant elle sait très bien dans quel tiroir il se trouve mais ça fait plus théâtral de tout ouvrir et jeter par terre).

De plus, elle a tendance à tout détourner sur elle. Par exemple, cette année je passais un diplôme très important pour moi et j’étais très stressée du coup elle pleurait en disant que je ramenai tout ce stress à la maison et que j’avais qu’a abandonné c’était plus simple.
Dès que je fais une sortie avec des amis ou encore pire la famille de mon copain, elle me reproche de préférer faire des trucs avec eux et que si je les préfère j’ai qu’à aller habiter chez eux, l’abandonner, la laisser mourir (ben oui vu qu’elle a eu un cancer il y a 15 ans bien soigné : dès qu’elle a un rhume ca y’est c’est un cancer du nez, quand elle pète c’est un cancer des intestins, quand elle est fatiguée c’est un cancer du cerveau et j’en passe…). Depuis toute petite elle me fait du chantage au suicide et j’en suis évidemment très sensible. Du coup, je n’ose plus rien faire ou du moins je ne lui en parle pas sinon elle va faire une crise. Je passe mon temps à essayer de lui faire plaisir, à peser tous mes mots, mes actions. Et j’avoue n’en plus pourvoir.
Ce qui me fait rager c’est qu’en présence d’autres personnes elle se transforme en personne charmante, très drôle et agréable. De plus, elle peut également l’être dans la vie quotidienne mais cela n’est que passager avant la prochaine crise qui apparait pour un oui ou un non… De plus, elle à réellement un bon fond et est toujours prête à aider les gens.

Je suis complètement lassée, énervée, déprimée, triste (rayer la mention inutile) de cette situation je ne peux me reposer sur personne. Mon père, bien que très gentil, reste très discret peu joignable et surtout hermétique a tout ce qui touche de près ou de loin à ma mère qu’il déteste par-dessus tout et ne lui a plus jamais adressé la parole depuis le divorce. Mes frères me direz-vous : voilà tout ce que je possède : Un frère extrêmement lunatique, qui enchaine les conneries et apparait que lorsqu’il a besoin d’argent ou de l’aide pour des papiers. Le second est diagnostiqué schizophrène et n’est pas capable de gérer ce genre d’émotion et cela se transforme en dépression. Il est donc tenu à l’écart de ces considérations. Du temps ou mon beau père était là, il prenait pas mal de crises sur lui et c’est bien ce qui l’a fait partir mais désormais il n’y a plus que moi sur qui passer ses nerfs (surtout que je suis du genre gentille toujours de bonne humeur donc c’est plus facile d’attaquer quelqu’un comme ça)

Mon copain m’a souvent dit que lui il n’hésiterait pas à l’envoyer chié si c’était sa mère. Mais j’en suis incapable j’ai toujours peur qu’elle soit triste, qu’elle veuille se suicider comme elle le dit. Je sais que ma mère n’a pas eu une vie facile avec notamment un « abandon » de ses parents dans l’enfance puisqu’élevée par sa grand-mère les premières années de sa vie, un divorce, de multiples ruptures avec le même homme, un cancer du sein, le suicide de son père et doit gérer constamment sa mère qui est réellement méchante et dépressive.

Je ne sais pas ce que j’attends de ce post, peut-être un moyen de faire sortir toute la colère que j’ai en moi, l’espoir de trouver une solution ou je ne sais quoi mais j’avoue qu’en ce moment j’ai juste envie de l’assassiner (ce que je ne ferais pas évidemment je l’aime trop :ange

Messages 41 à 80, Page : 1 | 2 | 3 | 4

Par Kat... : le 24/07/15 à 16:06:24

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Tu mets le doigt sur un truc important, c'est qu'inconsciemment, ta mère reproduit (en l'adaptant avec son propre vécu) ce qu'elle a vécu, et peut-être que sa mère elle même reproduisait ce qu'elle avait connu. En fait, moi dans toute mon histoire de famille, c'est ma plus grosse frayeur, c'est d'être coincée dans ce cercle vicieux et de reproduire les mêmes erreurs (et ça n'a pas loupé pour certaines, même en étant consciente ).

Je ne suis pas sure que ma mère soit fière de moi, j'en sais rien... Les derniers mots qui m'ont fait mal, c'est en janvier dernier, quand j'ai fini en soins intensifs suite à un accident de cheval violent où je suis passée à 2 doigts d'y rester (les 2 poumons touchés), ses premiers mots au tel quand j'ai repris conscience et que je l'ai appelé pour l'avertir ça a été : "Qu'est-ce que tu M'AS encore FAIT?!" en colère. C'est le "m' " devant le verbe avoir qui m'a d'un coup fait réaliser un milliards de souffrances et de culpabilités que j'avais endurées toutes ces années... pour rien (ma mère a fait une TS à chaque moment important de ma vie : quand j'ai fêté mon bac, quand je lui ai presenté mon premier copain, etc...).
Je crois que même si je savais avant, j'ai vraiment eu le déclic de bouger à ce moment là et de ne plus me laisser faire... Parce que je me suis toujours remise en question, en me disant que je n'étais pas une bonne fille, que je décevais ma mère, etc... Mais, là j'étais clouée au fond d'un lit d'hopital en réa, et elle a ramené mon accident, à sa douleur à elle. Ca a été le point de non retour. D'ailleurs, elle n'est pas venu me voir le mois qu'a duré mon hospitalisation. Pas une seule fois.

Appuies toi peut-être un peu sur les parents de ton copain pour t'aider à t'éloigner de ta mère. Ils ont l'air équilibrés et de t'apprécier. C'est important quand soit même on n'a pas des "bases" saines d'avoir d'autres référents, d'autres modèles dans son entourage.

Tu n'es pas la seule, si tu as besoin de parler n'hésites pas. Je n'ai pas les cléfs, mais vider son sac auprès de gens qui ont des histoires qui se ressemblent ça aide

Par dejavu : le 24/07/15 à 16:06:38

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Il faudrait que tu arrêtes de trouver des excuses au comportement de ta mère...
Tu veux la rendre heureuse? Cesse d'entretenir son mal-être. Car si elle se sentait vraiment bien, elle se comporterait autrement.

Et toi? Fais attention à toi et essaie de trouver un thérapeute pour t'aider.
La maniaco-dépressivité est bien souvent hereditaire, j'espère que tu n'en souffres pas.

Par Kat... : le 24/07/15 à 16:57:10

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Il faudrait que tu arrêtes de trouver des excuses au comportement de ta mère...
Tu veux la rendre heureuse? Cesse d'entretenir son mal-être. Car si elle se sentait vraiment bien, elle se comporterait autrement.


Mais bien sur qu'on trouve des excuses à nos parents. Ma mère a été élevée par une mère autoritaire, et un père alcoolique qui la battait et la violait, elle ainsi que ses 3 autres soeurs. Quand elle a osé briser les tabous, elle a tout simplement été mise à la porte et s'est retrouvée à la rue. Sans pouvoir se nourrir, elle a fini hospitalisée... Et depuis sa vie n'a été que rechute.
Je ne suis personne pour la juger, je ne sais pas comment j'aurai été à sa place, avec ces données d'entrée là.

On choisit ses amis, pas sa famille.

Alors bien que je n'approuve pas du tout son comportement, et que je sois pleinement consciente qu'il n'est pas normal, ça n'empêche pas moins que je lui trouve des circonstances atténuantes, et j'imagine que c'est la même chose pour Camille.


Message édité le 24/07/15 à 16:57

Par dejavu : le 24/07/15 à 16:22:53

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Je sais bien. Avec mon intellect je suis aussi capable de lister toutes les excuses à donner à mes parents. Avec mon intellect aussi je suis capable de dire qu'ils n'ont pas été de bons parents.
Avec mon coeur je sais que je les aime car ils sont mes parents.
Et avec mon coeur je choisis pour MA vie et de laisser la leur pour ce qu'elle est. Leur vie n'est pas la mienne.

Par Kat... : le 24/07/15 à 16:29:38

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Moi je suis née pour aider ma mère à s'en sortir. J'ai grandi en entendant ça tout les jours, toutes les heures. C'était mon rôle. Ce poids là sur les épaules depuis ma naissance. Dès que je la décevais, elle faisait une TS, et atterissait en HP. Je connais chaque recoin de ces lieux par coeur. J'y ai grandi pour ainsi dire. Je n'ai ni père, ni frère, ni soeur, ni grand-parents, ni rien.

Alors tous les discours, les "y'a qu'à", etc... je les entends, mais...

Par camille967 : le 24/07/15 à 16:51:54

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Je me retrouve dans tous ce que tu dis Kat même si moi ma mère a toujours été et sera là s'il m'arrive un truc grave ( si je suis malade même pas grand chose c'est la première à m'apporter tous les soins, aller à la pharmacie, appeler un médecin...)

Après pareil elle a tendance à ramener a elle: par exemple pour le cheval elle veut que je porte un protège dos (ce que je comprend évidement) parce qu'elle ne se voit pas pousser mon fauteuil toute sa vie (même si le cas se présentait je suis a 100 % sure qu'elle le ferait).

Reconnaitre qu'elles ont eu des vies dures n'est pas leurs trouver une excuse mais on devient ce qu'on est par les expériences que l'on vit.

Tout comme toi j'ai peur de reproduire le même schéma inconsciemment. Heureusement j'ai toujours eu une vie amoureuse très stable avec des copains attentifs. Je sais que mon copain (avec qui je suis déjà depuis 6ans) me préviendra (et d'ailleurs il me le dis souvent) de devenir comme ma maman.

J'ai comme tu dis la chance d'avoir quand même de la famille ( notamment celle de mon copain) très attentive et je dois dire que c'est vraiment reposant de passer du temps avec eux.

Quand tu dis que tu es née pour aider ta mère, j'éspère que tu n'en ai pas persuadé (bien que c'est le discours que tu as toujours entendu). Je pense qu'on ne fait pas des enfants pour se sauver et passer ses malheurs dessus. Tu as du et dois encore représenter un espoir à un moment de sa vie.
Ce que tu as vécu étant jeune est vraiment dur et je suis contente de voir que tu as commencé un bon bout de chemin (et j'ai vu sur d'autres post que tu avais des projet supers sympa pour construire une vie plus agréable )

Par Kat... : le 24/07/15 à 17:11:02

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Je me suis reconnu dans ton post et j'ai eu l'impression de me voir à travers tes mots, et tes peurs.

Je ne suis pas inquiète pour ton avenir, car tu as les yeux bien ouverts, tu te poses des questions pertinentes, et même s'il te manque encore des clefs, des rouages, tu as un entourage attentif et aimant qui devrait t'aider à te sortir de ces rails aux airs de cercles vicieux imposés par ces répétitions de shémas famililals. Grace à ces forces qui sont les tiennes, tu devrais trouver un équilibre et construire ta propre route, en tout cas, tu sembles sur le bon chemin même si la route est encore longue.


Quand tu dis que tu es née pour aider ta mère, j'éspère que tu n'en ai pas persuadé (bien que c'est le discours que tu as toujours entendu). Je pense qu'on ne fait pas des enfants pour se sauver et passer ses malheurs dessus. Tu as du et dois encore représenter un espoir à un moment de sa vie.

Je ne répète que ses mots, et l'état d'esprit dans lequel j'ai été conçu. Par ce que c'est ce qui a influencé sur ma vie toute mon enfance durant. Depuis j'ai grandi, j'ai pris du recul, mais il y a parfois des réminicences du passé, des resurgences de cet état dans lequel je suis née malgré moi.

Je suis très lucide face à tout ça. Je ne m'attache qu'à des gens qui ont "besoin" de moi, qui vont mal... Je les aime même (surtout!) si eux ne sont pas en mesure de m'aimer (trop vieux, trop marginals, trop alcoolique, trop marié, etc...)... et je me plie en 4 (au delà du raisonnable) pour qu'ils m'aiment, ce qu'ils font en général quelques temps, jusqu'à ce qu'ils arrivent à se relever grace à tout ce que je leur ai donné... Alors ils n'ont plus besoin de moi, et moi je ne me sens plus à ma place, alors je perds pieds et peu à peu la relation s'étiole. Que des successions d'histoires longues avec des gens à problème. Ainsi va ma vie .


Ce que tu as vécu étant jeune est vraiment dur et je suis contente de voir que tu as commencé un bon bout de chemin (et j'ai vu sur d'autres post que tu avais des projet supers sympa pour construire une vie plus agréable )

Je n'ai aucun regret concernant mon enfance (et encore j'ai fait la version light, parce que je pourrai faire concurrence à Causette ). Ca m'a donné une putain de force de caractère qui fait ma fierté. Par ce que mine de rien, dieu sait que j'en ai traversé des épreuves, et je m'en suis toujours relevée. J'ai juste pris le partie que ma vie ne ressemblera pas à celle de tous mes petits camarades et collègues, et qu'elle sera un peu à l'image de mon histoire de famille, en dehors des sentiers battus. J'espère simplement que cet sortie de l'ordinaire, le sera sur des choses plus jolies et belles que toutes les névroses de mes aieux!

Par coccina : le 24/07/15 à 18:06:45

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Yaka faukon, comme dirait l'autre

Kat : ce que tu dis quand au "tu m'as fait ...", ça me rappelle des souvenirs

Il est vrai que le monde tourne autour de certaines personnes, c'est logique...

Moi j'ai eu droit au malheur de ma mère qui ne pouvait quitter mon père à cause de nous (d'ailleurs, dès le départ ça n'allait pas avec mon père, et elle est ensuite tombée en ceinte 2 fois, histoire de pouvoir encore moins partir )


Par Kat... : le 24/07/15 à 18:24:17

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coccina : Ben oui, y'a qu'à ! lol. Si c'était une histoire de volonté, y'a belles lurettes que je serai sortie de ce shéma destructeur mais bon ! Je vais commander le livre dont tu parles. J'irai peut être directement au chapître sur comment contrer les manipulateurs, par ce qu'accepter le fait que mes géniteurs soient des "monstres", c'est fait . J'ai eu la chance de ne jamais connaître le monde des bisounours.

Le "tu m'as" a été le déclic... La première prise de conscience ayant eu lieu alors qu'encore enfant, j'ai eu le droit à un majestueux "j'aurai mieux fait de prendre un chien le jour où j'ai décidé de t'avoir"... suivi dans la seconde d'une ts sous mes yeux. Autant dire que si j'avais fini orpheline à cet instant là, garder en mémoire ces derniers mots n'auraient pas du tout été traumatisant ! Comme quoi, c'est rassurant, ça aurait pu être pire

Tu vois, j'ai de la chance par rapport à toi, ma mère n'a pas pu me culpabiliser de ne pas pouvoir quitter mon père à cause de moi, ils n'étaient pas ensemble .

Et sans indiscretion, tu t'en sors comment dans la vie toi ?

Par camille967 : le 24/07/15 à 19:47:38

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Un petit message avant de partir en vacances: je me sens soulagée du soutien que je ressent et je vais partir en vacances l'esprit serein a essayer de méditer tout vos conseils et expériences.

Je serais heureuse à mon retour de partager encore avec vous sans que cela vous ennui

Continuez ce que vous avez entamé je suis admirative

Par vecchio : le 24/07/15 à 20:08:05

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Bonnes vacances Ccamille, relaxe toi, vide toi la tete, profite!!!

Par Colomba : le 24/07/15 à 22:01:30

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Remarque ça date pas d'hier depuis toute petite quand je fais un vœu c'est que ma maman soit heureuse.

Tout est la....

Par coccina : le 24/07/15 à 22:44:28

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Kat : ben honnêtement, même si j'ai terminé traumatisée pasque hypersensible (là où mes soeurs ont bien géré), ça va pas trop trop mal.
Enfin mieux depuis un an.

Si je fais le bilan, j'ai pas franchement l'impression d'avoir réussi ma vie, ptèt un peu le contraire même
J'ai gâché mon potentiel à cause de mes "humeurs" depuis toujours. Mais j'ai tout de même pu aller où je voulais pour mes études (c'était important pour moi), même si j'ai considéré pendant 2 ans que j'avais raté ma thèse (je suis tout de même Docteur, je l'ai pas tant raté lol).

Niveau amoureux, c'est un peu... comment dire... le vide intersidéral
Célibataire depuis 8ans ( punaise, d'un coup, là, ça fait peur!), amourachée d'un mec qui veut de moi mais de loin, très loin, puis plus, enfin si, quand il a besoin
J'ai pour principe aujourd'hui de préférer rester seule et autonome, hors de question que je sois dépendante de qui que ce soit, ma mère ça suffit amplement Puis ya un an, après être tombée sur une patronne manipulatrice (encore une ), qui a mis son école en vrac (5 personnes en arrêt dépression ), j'ai fini par retrouver un psy.

Et je suis tombée sur LA personne. Thérapie comportementale, école américaine, pas les conneries qu'on peut entendre en psychanalyse (désolée pour ceux qui aiment, mais voir des gens en thérapie depuis 5-6 ans et que rien ne change, ça me fait un peu dresser les poils sur les bras)
Elle m'a expliqué mon mode de fonctionnement, m'a fait lire des trucs, certains scientifiques (ça me parle), dont le livre dont je parle plus haut, là elle vient de m'expliquer comment se forme le lien parental entre la mère et l'enfant, et je comprends des choses supplémentaires, sur le lien avec ma mère, mais également avec mes amoureux, et également avec mes amis.
(si ça peut t'intéresser, d'ailleurs, tu tapes dans google "l'attachement, un lien vital", tu as un petit livre d'une 50aine de pages, qui pourrait t'aider à comprendre les relations que tu as?...)

Bref, depuis quelques mois, même si tout est encore compliqué pour moi, avec ma famille, ça va beaucoup mieux, dans le travail ça s'améliore (même si c'est pas encore ça), et du coup je me sens mieux.
Reste à régler mon soucis de sauvageté (je suis devenue asociale en revenant dans les Landes, la proximité de la famille n'aide pas, et le pays non plus )

ya un truc important, que j'ai enfin intégré (un an ), c'est le principe de non jugement.
Ne pas se juger coupable.
Observer son comportement de manière un peu extérieure, moi qui aime l'éthologie, j'essaie de m'observer comme un sujet d'étude une fois les crises passées. Là, je suis en train de lire un livre sur le fonctionnement neurologique du cerveau

Il reste des points noirs, j'ai du mal à ressentir mes sentiments. Enfin certains.
Pis j'ai du mal à aller voir la petite "moi" pour la consoler quand ça va pas, ça me met dans de grandes crises de larmes, je ne sais pas trop pourquoi... Bref, ya encore du taf, mais ça vient, gentiment...

Si je fais le bilan, je trouve que je m'en sors plus si mal, malgré les quelques caisses...
J'ai au moins la volonté de me mettre face à moi, c'était pas évident ya pas si longtemps.

Dans ton cas, en ce qui concerne le fait que tu pars quand tu ne te sens plus utile, est-ce que tu pars parce que la personne te laisser ou te fait partir, ou bien parce que TOI tu souhaites partir?

Par coccina : le 24/07/15 à 22:44:53

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Camille : gros bisous à toi, et bonne vacances!

Par camille967 : le 24/07/15 à 23:18:17

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Le fait de vous en avoir parler du coup ca fait ressortir tout pleins de réflexions en moi et je pensais a un truc à table. Je sais pas si vous y avez déja pensé mais quand j'étais plus jeune, j?arrêtai pas de me dire : j'aimerai tellement que ma mère me cri un bon coup dessus ou me mette une bonne raclée et qu'on en parle plus tellement je ne supportais pas cette situation de culpabilité.

Quand j'y pense je me dis que je suis vraiment bête de penser des trucs pareil, c'est quelque chose que je n'ai jamais vécu et je pense que c'est également terrible. Mais je trouve qu'on parle très peu de la violence morale au sein de la famille.

Voila juste une petite réflexion au passage.

Sur ce au dodo demain premières vacances en amoureux

Bonne semaine à tous

Par Colomba : le 25/07/15 à 09:17:35

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Coccina : ouah, tu en as fait du chemin !

Par Desroses : le 25/07/15 à 11:43:03

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Je suivais ton poste en sous-marin mais je viens à la surface pour te souhaiter de bonnes vacances !

Par Kat... : le 26/07/15 à 11:19:23

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camille967 : Profites de tes vacances pour prendre du recul et avoir le droit de vivre sans culpabilité, ça fait du bien . Et on sera là à ton retour ! Enfin, moi en tout cas . Sinon pour répondre à ta dernière réflexion, je n'ai jamais fait ce souhait là, parce que des raclées, je m'en suis pris plus que de raison... Par contre j'ai eu des souhaits bien pires pouor me sortir de ce sentiments de culpabilité omniprésent oui.

coccina : Très interressant, je vais creuser un peu tout ce dont tu me parles comme piste de réflexion. Je note que comme moi, tu t'en sors bien sur le plan scolaire / professionnel, mais plus compliqué niveau relationnel. Je suis persuadée que c'est lié à ces enfances peu banales, plus subies que vécues... J'espère que le chemin que tu as entrepris te permettra de continuer à avancer!

Par Pampille : le 26/07/15 à 14:40:39

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"ces enfances peu banales, plus subies que vécues"

Ca, vu l'enfance que tu nous décris, c'est incontestablement le cas de figure dans lequel tu te trouves @Kat mais je ne suis pas sure qu'on puisse en faire une généralité pour tous les parents toxiques de ce post et d'ailleurs...

Camille dit elle-même sur sa mère:

"en présence d?autres personnes elle se transforme en personne charmante, très drôle et agréable. De plus, elle peut également l?être dans la vie quotidienne mais cela n?est que passager avant la prochaine crise qui apparait pour un oui ou un non? De plus, elle à réellement un bon fond et est toujours prête à aider les gens."

Moi, je me retrouve assez dans cette phrase.

Le bémol de l'absence du père qui me tourmentait beaucoup mis à part, mon enfance a été grandiose et je n'en changerais pour rien au monde.

Jusqu'à mes 10 ans, ma mère était mon héroine. Elle n'apparaissait que pendant les dimanches et certaines vacances scolaires au cours desquelles elle posait les siennes.

Et là, on ne "glandait" jamais à la maison à rien faire!

Habitant Paris intra muros, on était toujours par monts et par vaux. Des week-ends à la campagne, à la montagne, à la mer, à l'étranger... Foisonnant de loisirs, d'activités culturelles et sportives en tous genres, des hébergements de charme, des restos à tous les repas et la satisfaction de tous mes désirs matériels.

Perso, jusqu'à 10 ans, j'adorais ma vie et ma mère me semblait géniale...

Certes, elle me prenait pour sa meilleure amie et elle me racontait tous les détails vraiment sordides concernant les adultes proches qui m'environnaient, des trucs dont on ne doit surtout pas avoir conscience dans le monde de l'enfance et dont les autres gamins de la famille ignoraient tout. J'avais droit au récit détaillé (vraiment détaillé) de leurs suicides, de leurs tromperies, de leurs addictions, de leurs maladies physiques ou psychiatriques, de leurs problèmes financiers, de toutes leurs erreurs de parcours et j'en passe... Et elle était en permanence dans le jugement et le mépris de ces figures environnantes: Oncles, tantes, cousins, marraine, amis...

Mais devant eux, elle était charmante et compatissante. Je devais garder le "secret" et ne surtout rien dire aux autres enfants, ni aux adultes, ni même à ma grand-mère qui m'élevait au quotidien: C'était nos petits secrets à nous deux. Si je les répétais, je perdrais sa confiance et elle ne me le pardonnerait pas, parce qu'elle avait tellement confiance en moi (qu'en moi d'ailleurs).

Elle justifiait ces confidences (entre 5 et 10 ans) en me noyant sous les compliments: J'étais la plus belle, la plus intelligente, la plus sensible et la plus mûre des enfants qui soit en ce bas monde... Bref, j'avais pas conscience que quelquechose ne tournait pas rond et effectivement, comme elle me le commandait, je n'en parlais à personne!

Par Pampille : le 26/07/15 à 14:40:51

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Elle a commencé à vraiment vriller avec moi, c'est à dire à s'en prendre directement à moi, à partir de mes 10 ans. C'était la fin du mois d'août et nous étions en vacances dans le sud. Nos valises étaient faites et chargées dans la voiture. Elle était dans la maison, avec mon oncle et moi, j'étais dans le jardin, avec ma cousine, en attendant qu'elle sorte pour donner le feu vert du départ... J'étais impatiente, comme tous les gosses après 2 mois de vacances, de rentrer chez moi, de retrouver mes amies, ma chambre, mes petites affaires, la rentrée des classes... Elle est sortie et m'a dit directo: "On va sortir les affaires de la voiture, finalement on ne rentre pas sur Paris". Hein? Comment ça? On rentre quand? "On ne rentre pas" fut sa seule réponse et effectivement, on est jamais rentrées! Je n'ai jamais revu mes amies, mon école, ma marraine, l'appart où je vivais depuis 10 ans, les affaires qui se trouvaient dans ma chambre...

Et comme je l'ai compris par la suite, ma mère ne supportant aucun type de proximité prolongé avec qui que ce soit, il ne lui a fallu que quelques mois pour s'en prendre à nous aussi dans ce nouveau mode de vie où ses nouveaux horaires faisaient qu'on la voyait tous les jours (ma grand-mère nous a tout quitté et nous a suivi pour me protéger, ça aussi je l'ai compris très tardivement). S'en sont suivis des attaques journalières sur nos personnes, des cris, des disparitions de 24h où elle claquait la porte en disant qu'elle ne nous supportait plus, etc, etc... Et une véritable décente aux enfers pendant 5 ans, jusqu'à ce que je prenne de la bouteille et que j'entame un véritable bras de fer contre elle, allant parfois jusqu'à la menacer physiquement...

Bref... Ensuite, elle s'est servie de ma grand-mère vieillissante, qui avait toujours été là pour moi, pour me faire du chantage affectif et éviter un éloignement géographique définitif de ma part. Ca a marché!

Mais elle, il reste une part de moi qui l'aime beaucoup mais ça fait plusieurs années que je limite nos échanges à 10mn, changeant de pièce ou sortant dés qu'elle part dans ses délires en lui disant clairement:"Ca y est, c'est la limite. Ca va encore déraper. J'y mets un terme tout de suite"... Ma foi, nos relations sont très "pluie et beau temps" maintenant mais aumoins, y a presque (des fois je me fais encore avoir) plus de conflit!

Alors oui Camille, fuis si tu en as la force et si tu ne l'as pas, aligne ton comportement pour éviter les atteintes!

Un parent qui s'en prend à ce qu'il a de plus cher au monde, il ne le fait pas volontairement. C'est bien qu'il y a quelque chose qui cloche et que c'est viscéral chez lui.

Il n'y a pas de rédemption possible.

Mais parcontre Kat non, on ne regrette pas forcément son enfance!

Par stephy92 : le 26/07/15 à 15:15:32

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rien à te conseiller, à part bcp de courage

quand je lis vos enfances et vos parents Quel courage il doit falloir pour s'en sortir! C'est déjà pas simple quand on a eu une enfance et des parents "normaux", chapeau les filles !

Par Kat... : le 26/07/15 à 16:38:34

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Mais parcontre Kat non, on ne regrette pas forcément son enfance!

Je n'ai jamais dit ça, d'ailleurs, si tu relis mes précédentes interventions d'hier sur cette même pae pampille , je l'ai même écrit noir sur blanc : "
Je n'ai aucun regret concernant mon enfance (et encore j'ai fait la version light, parce que je pourrai faire concurrence à Causette ). Ca m'a donné une putain de force de caractère qui fait ma fierté. Par ce que mine de rien, dieu sait que j'en ai traversé des épreuves, et je m'en suis toujours relevée. J'ai juste pris le partie que ma vie ne ressemblera pas à celle de tous mes petits camarades et collègues, et qu'elle sera un peu à l'image de mon histoire de famille, en dehors des sentiers battus. J'espère simplement que cet sortie de l'ordinaire, le sera sur des choses plus jolies et belles que toutes les névroses de mes aieux!

Et je le réafirme, pour rien au monde je ne chanerai de vie, même s'il m'arrive régulièrement de baisser les bras en me disant que parfois, j'aimerai juste que certaines choses soient faciles et évidentes et que je n'ai pas à me battre pour tout comme le simple fait d'être aimée par ses parents ou acceptée par sa famille . L'impression que tout est un combat parfois est lourde, mais on savoure aussi mieux les petits bonheurs

Par Kat... : le 26/07/15 à 16:47:20

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ni même à ma grand-mère qui m'élevait au quotidien: C'était nos petits secrets à nous deux.

Moi notre secret que je devais garder précieusement, y compris auprès de ma grand-mère, c'était le nom, et l'existence même de mon père... . Bon, vu la place inexistante qu'il avait dans mon quotidien, ça n'a pas été le plus dur, mais ça laisse tout de fois des séquelles... Toute ma vie a été basée sur des mensonges. J'en suis le fruit.

Par contre, j'espère sincèrement que tu as tort sur la rédemption... Par ce que si ma mère est comme ça, c'est par ce que ses parents étaient ceux qu'ils étaient : violents et incestueux, sans doute eux même influencés eux-même par leur propres géniteurs... et je n'ai pas envie de me dire que ma condition de mère sera dictée par ce qu'était ma propre mère ! J'aime croire en l'idée qu'on puisse se sortir de ça.


stephy92 , pourtant, ce n'est que la partie émergée de l'iceberg, il y a eu des choses bien plus traumatisantes dans mon passé mais sur lesquels je ne m'étendrais pas sur un forum public, je peux parler de ça avec détachement, justement car ce n'est pas moi. C'est ma famille. Et j'essaye justement, sans mettre une opposition de principe, au moins à me détacher de cette histoire dans laquelle je ne veux ajouter un nouvel edifice.

Par Colomba : le 26/07/15 à 17:03:28

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Pampille : as tu une idée de ce qui a rendu ta mère comme ça?

Par coccina : le 26/07/15 à 17:14:52

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Elisabeth Nazare-Aga dit dans son livre que les manipulateurs sont ainsi, et ce depuis la petite enfance, indépendamment de l'éducation.
Elle dépeint un tableau très sombre et très dur de ces personnes. Je n'ai pas trouvé ma mère dans tous les points. De toute façon, il faut que la personne corresponde à 14 points (il me semble) sur les 30, ça laisse une grande marge dans les différents comportements.

Avant que la psy me parle de ça, je trouvais des excuses dans l'enfance de ma mère (mes grands parents n'ont pas été les meilleurs parents du monde, ma grand mère était très con et jalouse de ma mère, et ne s'en occupait pas très bien, si bien que ma mère s'est sentie abandonnée ; et ma grand mère a bien pourri le mariage de mes parents, tout comme l'autre grand mère manipulatrice Mon papa lui a bien reproduit un schéma familial!).
Mais elle a pris une voie qui lui est propre face à de tels parents. guidée par son côté manipulateur.

Alors poussé à l’extrême comme avec un papa violeur et toutes les joyeusetés de la maman de Kat, ça donne ces personnalités carrément dangereuses

Il y a des tonnes de petites jeunes filles qui ont de tels vécus horribles, et qui ne terminent pas ainsi. Qui ne sont ensuite qu'amour et bonté, même si perturbées.

Je n'accuse personne, je veux juste dire qu'il y a quelque chose de particuliers chez ces personnes qui font qu'elles deviennent comme ça, exacerbé par le vécu.
C'est ainsi. C'est pas choisi. Et il faut faire avec.

Selon ensuite le caractère de l'enfant qui devient ensuite un adulte, et sa capacité à gérer, mieux vaut partir et fuir de tels parents, ou bien... tenter de rester, tout en se protégeant (là où ça devient compliqué).

Il est illusoire de vouloir changer, aider, guérir, sauver une personnalité manipulatrice. Elle est comme ça point barre.
Mme Nagare expliquait que dans sa longue carrière, elle a rencontré une seule personne qui a compris qu'elle était manipulatrice. Un homme, qui finalement trouvait ça drôle. Les autres en sont tout simplement incapables. C'est tout.
C'est de toute façon pas possible pour eux de l'admettre, ils ne peuvent pas être mauvais, c'est impossible! (lisez le livre, ya des tonnes d'exemple sur ce côté qui est de ne jamais accepter de tort quand on les accuse)

Perso, j'ai voulu aider mes parents en revenant plus près (ben oui, ma mère était victime de mon père et ma grande sœur si on prend un peu de recul, ben on voit qu'elle a juste besoin de se faire plaindre et d'être le centre du monde, et qu'elle se met toute seule dans son caca pour qu'on s'occupe d'elle). Ben grosse erreur.
Aujourd'hui je m'aide MOI. et je suis là pour elle, en mettant des bémols sur ses plaintes, voire en refusant désormais de les écouter (ça, ça a été super dur).

Après, vos mamans, Kat et Pampille, semblent avoir des pathologies supplémentaires.
Une prise en charge médicale est peut être possible, mais il ne faut pas espérer les changer pour vous et votre relation à vous (je dis pas que c'est ce que vous voulez, hein), mais plus pour leur confort à elles.

Par coccina : le 26/07/15 à 17:22:06

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@Kat... : En fait, professionnellement, c'est pas vraiment une réussite de mon point de vue
Je suis prof
J'avais dit jamais ça, plutôt mourir!

J'ai fait mon doctorat, puis j'en ai eu ras le bol de la recherche, de la précarité de ce genre de job, alors je me suis dit que j'allais me reconvertir directement, plutôt que trainer de post doc en post doc, sauf que le résultat a été plus que bof...
Deux choses. La première, pas trop envie de bouger, marre de déménager, envie de profiter des juments. Donc ça limite. Puis l'autre. Je manque (manquais?) méchamment de confiance en moi, ça part contre ça vient de mon vécu, ma mère certes mais pas que loin de là, du coup je n'ai pas su prospecter correctement pour trouver.

Bref, là, grâce à la thérapie, mais également à une année en tant que prof qui s'est super bien passée, dans une super équipe et avec un super chef, je me sens bien mieux, mais il me manque encore la force de décoller professionnellement.

J'ai des connaissances, des capacités intellectuelles, je manque de pratique mais je suis capable d'apprendre, j'ai de quoi trouver quelque chose qui me plairait plus, et où je pourrais m'éclater.
Faut juste que j'aie la force de bouger (on rentre facile dans une routine surtout quand on bosse, et puis quand on bosse loin, et puis qu'on fait des heures supp), c'est en train de revenir.
Mais je manque encore d'idée, je suis encore bridée, moins qu'avant, mais encore.

La psy m'a dit que la thérapie m'aiderait à découvrir le champ de mes capacités.
J'y crois fort, d'autant que la confiance en moi continue de grandir...

Par stephy92 : le 26/07/15 à 17:56:49

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je peux parler de ça avec détachement, justement car ce n'est pas moi. C'est ma famille.

En effet, mais je suppose que le chemin pour arriver à cette conclusion et à se détachement n'a pas du être facile.

On est forcément influencé par son schéma familial, mais ça ne veut heureusement (!) pas dire qu'on le reproduira.

Pour mon cas, c'est un peu le contraire, la grande famille bisounours, le papa, la maman, les enfants et le chien
Quasi tous mes cousins (j'en ai une 30aine ) ont reproduit ce schéma, alors que moi je fais tout le contraire. Ce qui ne manque pas de provoquer incompréhensions, questions, parfois jalousies etc... Mais bon, je crois que j'ai un fort esprit de contradiction lol Quant à ce qu'ils peuvent bien penser, je m'en contrefo**

Par Kat... : le 26/07/15 à 19:31:11

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coccina : Je pense que malgré tout tu as réussi professionnellement car mine de rien, tu as un beau niveau d'études, et que même si aujourd'hui tu n'as pas le travail qui te correspond le mieux, tu as quand même du boulot, qui te permet d'utiliser une partie de l'enseignement que tu as reçu, et toute jeune que tu es, tu peux encore évoluer vers quelque chose qui te plaira mieux à l'avenir. D'autres gens ont du mal à trouver du travail stable, c'est assez fréquent quand on n'a pas eu les meilleures bases . Pour moi mon diplôme d'ingé, et mon boulot de cadre sont des fiertés, batarde dans une famille de roturier pas lettrés, c'est plutôt honorable. Tu vas trouver ta voie, tu sembles en tout cas très ouverte à toutes les reflexions sur le sujet.

stephy92 : Malgré toute la volonté qu'on peut mettre à repousser un schéma familial, certaines circonstances nous ramènent en plein dedans... J'ai pris une vraie claque le jour où je suis tombée enceinte d'un homme marié le jour de mon anniversaire alors que je suis née d'un couple adultère... le jour de l'anniversaire de ma mère. 31 ans plus tôt. Jour pour jour. Le choix que j'ai fait ensuite, et que j'ai du mal encore à admettre, je ne l'ai fait que par opposition à ce shéma de répetition dans lequel j'ai l'impression d'être coincée. On fait ce qu'on peut avec ce qu'on a. Depuis j'ai fait le grand ménage dans ma vie, mais certains signes ne trompent pas et me montrent que le combat est loin d'être gagné.
Certains prennent le contre-pied de tout ce qu'ils ont vécu, un peu comme tu sembles le faire. Globalement, soit on reproduit tout à l'identique, soit on fait l'opposé complet. Mais on ne peut pas nier l'influence de ce milieu familial dans lequel on grandit tous sur nos choix d'adultes.

Par Maevan : le 27/07/15 à 13:25:25

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je n'ai pas envie de me dire que ma condition de mère sera dictée par ce qu'était ma propre mère
Spoiler
Sur ce point en particulier je connais quelqu'un de très proche qui a été battu petit et qui n'a jamais reproduit ça sur ses enfants. Je pense que quand tu es conscient du problème et que tu y travailles... tu peux éviter de reproduire des choses sur tes enfants. Et encore heureux !

Par Cliona : le 27/07/15 à 13:41:24

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kat... je t'admire beaucoup tu sais ?

Par tianma : le 27/07/15 à 13:59:02

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+1 Maevan: ma mère me parlait toujours de "résilience", que la résilience, c'est le plus important, que on pouvait être maitre de son destin et ne pas subir son passé, quel qu'il soit.
Petite, je ne comprenais pas son "obsession" pour la "résilience", jusqu'à ce que, plus grande, j'apprenne par une autre personne de la famille que ma mère avait été battue par son père et humiliée par une mère complètement insensible.
Elle s'est extraite de tout çà, est devenu médecin spécialisé pour les enfants handicapés, très aimé par ses patients pour son côté humain, et à surtout été une mère formidable, très empathique qui nous a donné un fabuleux élan dans la vie (bien qu'elle soit partie bien trop tôt).
Rien n'est joué d'avance.

Par Pampille : le 27/07/15 à 15:55:22

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Au temps pour moi Kat mais je réagissais surtout sur le terme d'enfance "plus subie que vécue" que tu utilisais dans ton dernier message pour décrire ces enfances atypiques.

Parce que j'avais un peu l'impression que ce post devenait un fourre-tout pour enfants de parents toxiques, comme si il n'y avait qu'un seul et unique cas de figure lorsque les pathologies (ou simples comportements déviants) décrits ici se manifestent par des comportements bien différents les uns des autres.

Y a pas mal de parents dits "toxiques" qui sont assez maitrisés durant l'enfance (j'en connais d'autres que ma propre mère) tant que le gamin les voit encore comme la figure de référence adorée et qui se mettent à adopter un comportement offensif seulement au moment où cette "exclusivité" et ce manque de recul s'arrêtent.

Colomba : Non, je n'ai pas la moindre idée de ce qui a pu rendre ma mère ainsi. Comme le dit Coccina, surement l'a-t-elle toujours été. Elle cumule aussi un syndrome de Diogène (ne jamais faire le ménage et accumuler des merdes en tous genres au sol). On ne le savait pas tant que ma grand-mère lui servait de nounou-bonne à tout faire puis, quand elle n'a plus pu, ça aussi nous a explosé à la tronche. C'est aussi pour ça que je garde un contact régulier car sans visites de ma part, sa baraque serait une décharge publique. Tout ce que je sais, c'est qu'elle vit exclusivement dans les livres depuis qu'elle est pré-ado et que la fiction des scènes et des personnages lui ont peut-être mis en tête des attentes trop fortes et fait perdre pied avec la réalité, dans la manière de se conduire avec les autres et dans la manière de se conduire tout court (un peu comme un geek?).

Dans tous les cas, je n'ai pas compétence pour faire son analyse (et honnêtement, ni l'envie de perdre encore du temps avec ça) et elle ne se reconnait pas comme présentant des troubles de l'humeur et du comportement, donc c'est réglé!



Message édité le 27/07/15 à 15:55

Par kenya2504 : le 27/07/15 à 21:44:34

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Je n'ai pas tout lu, mais je rejoint certains membres, essai de prendre du recul et de faire ta vie

J'ai eu des "amies" pareil. Un jour ça allait quand on étaient avec d'autres personnes extérieurs, et le lendemain c'était limite si on me faisait pas culpabiliser pour un oui ou un non (voir même d'avoir rencontré mon homme). Une autre était toujours en dépression, se plaignait d'un rien, a préférée couper les ponts que d'avoir une conversation sérieuse d'adulte .

C'est malsain et ça n'aide pas à avancer bien au contraire. Après avoir une vraie conversation avec ta mère, et un suivi psy peut aider aussi Encore faut-il que ce soit facile (ça ne l'ai jamais totalement).

Avec ma mère ce n'est pas souvent évident non plus (elle m'a avouée il y a peu qu'elle ne pensait pas que je réussirais ma vie aussi bien avant mon frère).

Pleins de courage à toi,

Par Colomba : le 27/07/15 à 22:28:29

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Je ne parlais pas du tout du coté manipulateur de ta mère Pampile mais de son incapacité a vivre avec les gens dans la durée. Cela vient de quelque part (et je m'y retrouve un peu aussi ), et pas seulement de la nature de la personne, j'en suis persuadée.

Pour ce qui est de l'usage du terme "manipulateur", je n'adhère pas car c'est un peu trop uen mdoe fourre tout a mon gout. Le bouquin dont tu parles Coccina, je l'ai survolé, il ne m'intéresse pas, mais peut etre parce que j'en sais long sur le sujet... élevée par un maitre es sciences en manipulation... ce genre de tempérament qui fait les fuhrer...
Et du coup, je suis dure aussi sur le sujet, je trouve qu'il y a des gens dont le coté manipulateur se voit comme le nez au milieu de la figure, et que leurs victimes n'ont pas toujours beaucoup d'excuse non plus, si ce n'est une faiblesse réelle, qui est tout autant un problème - le leur cette fois - à corriger.... parce que dans la vie, on sera toujours mangé/manipulé/abusé par quelqu'un si on est un agneau.... Il faut voir comme des gens parfaitement gentils et normaux deviennent des tyrans avec certains de leurs amis quand ils ont l'occasion.
Je ne pense pas, quand je parle de ces cas là, de l'emprise affective exercée par une mère sur sa fille, car meme si l'abus est evident, les liens affectifs perturbent totalement ce qui devrait relever du simple bon sens.
Mais en tout cas, je répèterais ce que ma dit un ponte en psy un jour : Dans un couple pathologique, il faut etre deux. Or, la notion de couple peut s'étendre a tout relation a deux dans cet exemple...

Donc dans tout ce fatras de manipulateurs que l'on dénonce, je ne prends en compte qu'une petite partie, celle des pervers... là c'est une autre chanson, ils sont beaucuop moins communs bien qu'on aime en voire partout. Eux me font flipper grave.







Message édité le 27/07/15 à 22:34

Par Phèdre : le 27/07/15 à 23:20:30

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Étant à la mer (et ouais ), plus un mojito dans le nez, je raconterai un autre jour de mon pc quelques passages sur ma génitrice cinglée, et adepte du chantage affectif, jalouse maladive de ma famille adoptive...

Je sais que c'est très dur de construire une identité et un "moi" à partir d'un passif instable mais je te conseille juste de t'accrocher à tes passions, de croire en toi et de préserver ton couple....
Bon courage...

Par coccina : le 27/07/15 à 23:23:52

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Colomba :
" Le bouquin dont tu parles Coccina, je l'ai survolé, il ne m'intéresse pas, mais peut etre parce que j'en sais long sur le sujet..."
Je comprends tout à fait, toi tu réagis autrement, mais du coup, je pense que la définition "scientifique" (je sais pas trop comment dire ça, je suis pas psy), la vraie, tu ne la connais probablement, du coup c'est pour ça que tu dis que c'est fourre tout.

Mais en effet, dans le langage courant, manipulateur c'est fourre tout.

Les pervers dont tu parles, c'est pas la même chose, on parle alors de pervers narcissique, ceux là dont super dangereux, car ils détruisent leur cible, en sont conscients, et le font avec délectation.

Après, on a tous des côtés manipulateurs, afin d'arriver à nos fins, mais dans que c'est pas quelque chose de systématique, c'est pas forcément très grave... ou du moins, ça ne correspond pas forcément à une personnalité manipulatrice tel que le décrivent les spécialistes.

je trouve qu'il y a des gens dont le coté manipulateur se voit comme le nez au milieu de la figure, et que leurs victimes n'ont pas toujours beaucoup d'excuse non plus, si ce n'est une faiblesse réelle, qui est tout autant un problème - le leur cette fois - à corriger....

ça je trouve ça super dur, voire même carrément injuste, ce genre de jugement.
Mais je comprends que l'on puisse en arriver à penser ça.

Après, je parle pas forcément pour toi, Colomba (je veux pas que tu te sentes visée, c'est juste que ta réflexion me rappelle ça, mais on sent que ça vient d'autre chose, d'un autre vécu), je trouve que souvent, les gens font preuve de manque d'empathie, et n'essaient pas de comprendre les gens en face d'eux, qui peuvent un moment être trop sensibles, pas bien, etc.. C'est pas forcément leur faute, et les juger négativement, ben c'est pas cool pour eux

Ya qu'à voir se promener sur ce forum, relire les commentaire de certaines personnes, le premier réflexe, c'est dire dire "fais ci fais ça, yakafokon, tu dois, je comprends pas pourquoi tu fais pas ça ou tu réagis comme ça, moi je ferais ça".

Très très égocentré, manque total d'empathie. et sans méchanceté, au contraire avec toute la gentillesse du monde. Mais des fois, c'est super blessant.

Et une personne qui est une victime, même si son comportement en est une des raison, n'a pas besoin qu'on la juge.

Par Colomba : le 28/07/15 à 12:07:50

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Parenthèse sur ma dureté : Pour beaucoup je suis quelqu'un d'assez dure dans mes prises de position, c'est vrai, et assumé. Mais pour moi, j'ai plus le sentiment que beaucuop de gens manquent de la "substantifique moelle" et reste a la survace des choses, des sentiments et des problèmes : faut un peu de structure solide pour tenir debout. Cela ne m'empeche pas je pense d'avoir du coeur aussi, et souvent plus au final que bien des "gentils" que je vois autour de moi... Des gens qui a priori ne portent pas les memes jugements apparemment durs que moi je peux avoir, des gens qui font spontanément preuve de plus d'empathie que moi, qui ne disent jamais ce qui peut déranger, mais qui a l'arrivée, se révèlent hyper individualistes et ne se cassent jamais le cul pour les autres. Sans parler du fait qu'ils ne s'exposent pas... et se faisant se protègent avant tout eux et leur relation, a court terme, pour leur propre confort moral. En fait, et c'est de plus en plus vrai dans notre société, les gens ne sont plus très aptes a se battre, y compris pour (et donc contre parfois) leurs amis... On compatis facilement, on verse une larme, mais faut pas compter sur eux plus de 5 mn en cas de besoin... Du coup j'ai vraiment du mal avec les hypers sensibles/fragiles/trop compatissants que je trouve souvent hyper perso au bout du compte.

Et d'une façon plus générale, nous sommes nés sur une planète qui est extremement cruelle en soi, un monde ou l'on tue pour se nourrir. Quand on y pense, c'est quoi ce monde ou il faut tuer pour survivre?
L'évolution de notre société humaine moderne fait qu'on l'a un peu oublié... Or, en avoir conscience et vouloir dépasser cet état naturel primaire, c'est une preuvre d'évolution de la conscience : il y a de quoi travailler toute notre vie sur notre nature première. Mais l'ignorer, ce n'est pas une évolution, c'est une méconnaissance, une évolution qui n'a pas eu lieu car le chemin du raisonnement évolutif n'a pas été parcouru : et là, on se retrouve avec des natures inadaptées... Si la personne n'arrive pas a travailler sur ça, elle se mettra toujours en position de se faire dévorer par les autres (c'est une image bien sur). C'est inévitable.
Par contre, je ne porte pas de jugement de valeur sur la personne en elle meme, mais sur un trait de son caractère. Et j'avoue aussi - et j'assume aussi - que ça me fait sourire de voir trop souvent cette phrase "n'a pas a étre jugé". comme si on allait cesser de penser....




Message édité le 28/07/15 à 10:07

Par laska : le 31/07/15 à 00:43:25

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pampille Elle cumule aussi un syndrome de Diogène (ne jamais faire le ménage et accumuler des merdes en tous genres au sol
En te lisant, je retrouve plus que des comportements similaires... Ce syndrome là est celui qui me gêne le plus chez ma mère... Autant les sautes d'humeur et les crises de nerf, le mépris et l'humiliation, j'en ai pris mon parti et cela m'atteint de moins en moins (même si quelques fois, elle trouve encore une faille) autant qu'elle vive dans une bauge me dérange...

kat...

Par coccina : le 31/07/15 à 10:14:48

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Je comprends bien ta vision des choses, Colomba, et je ne juge pas (je pouvais pas ne pas la faire celle là lol)
Je ne te sens pas dépourvue de cœur, loin de là, bien au contraire, même. être dur c'est pas la même chose qu'être insensible.
Après, des gens insensibles qui ne comprennent rien et ne voient que par leur petit bout de fenêtre, yen a et ils sont légions.

J'ai l'impression qu'être capable d'empathie ne m'a jamais empêché d'être là pour mes amis, bien au contraire (mais bon, c'est mon point de vue, faudrait demander à mes amis ^^). Ni d'essayer d'apporter des solutions concrètes aux gens, si c'est ce qu'on me demande (dans la limite de mes moyens).
Bref, c'est pas incompatible, je crois, même si ce que tu dis est malheureusement vrai.

Cependant, ya une chose qu'on m'a apprise, c'est de laisser les gens libres de changer et d'évoluer. Quand quelqu'un vient te voir pour parler, c'est pas forcément pour que tu lui apportes une solution concrète, mais des fois juste pour se défouler, s'exprimer et être entendu. La personne n'a pas forcément envie de changer, ou n'en est pas prête, tout simplement. Elle a juste besoin d'être écoutée.

Après, soit on a envie, et on écoute, et on se tait (et on garde ses réflexions pour soi), soit on n'a pas envie, et on est en droit de refuser (marre d'entendre toujours les mêmes plaintes de personnes qui ne font rien pour changer).
Mais je ne crois pas qu'on soit en droit d'essayer de changer ladite personne parce qu'au fond, sa situation nous dérange nous en premier lieux.

Enfin bref, c'est pas très important tout ça ^^

Par sheytana : le 31/07/15 à 10:19:02

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De toutes façons, il n'y a pas de relation entre le fait d'être empathique, et le fait d'être mièvre ou de ne pas avoir de volonté...

Souvent, les vraies personnes empathiques ne sont pas celles qui font dans la sensiblerie

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