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Pourquoi aimez vous les chevaux?

Sujet commencé par : pakret - Il y a 42 réponses à ce sujet, dernière réponse par Juliette14
Par pakret : le 13/05/23 à 11:19:47

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Vaste question n’est ce pas ?!

L’autre jour, je discute avec ma collègue en mangeant, et elle m’a posé cette question.
Mais au fait pourquoi t’aimes les chevaux ? Tu dis qu’ils ont des réactions parfois bêtes… pourquoi tu te contentes pas d’un chien ?

J’ai réfléchi du coup et j’en sais trop rien
C’est vraiment un animal (mais bon le chien et le chat aussi) que je comprends facilement et avec qui j’arrive à communiquer facilement, bien mieux qu’avec un certain nombre d’humains d’ailleurs.
Je les trouve majestueux, charismatiques, magnétiques.

Mais pourquoi j’y ai dédié ma vie, autrement que parce que sans eux je n’arrive même plus à respirer j’en sais rien

Alors à vous

Messages 1 à 40, Page : 1 | 2

Par sheytana : le 13/05/23 à 11:28:11

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Effectivement c'est une bonne question.

Je ne saurais pas dire non plus... J'ai toujours aimé les chevaux depuis bébé, ils m'ont tjs facinée, c'était mon deuxième mot après Lézard... (Papa et Maman biiiiiieeeeeeen loin derrière ) .... Pourtant, personne dans ma famille n'en faisait de près ou de loin, donc ça sort vraiment de nulle part

Du coup, ça n'avance pas plus

Par pakret : le 13/05/23 à 11:43:49

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Je vois qu’on est dans le même cas de figure

Par dejavu : le 13/05/23 à 12:26:49

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Un peu pareil... j'ai vu un cheval pour la première fois à l'âge de 5 ans et ça a été la folie direct (comme avec mon premier livre en chiffon à un an).
Et pourtant j'étais timide, j'avais peur mais c'était l'obsession.
Les chevaux m'ont menée et soutenue au propre comme au figuré toute ma vie et m'ont fait découvrir des tas de choses et de personnes.
Parfois je me demande comment font ceux qui n'ont jamais vécu avec des animaux, il leur manque une chose essentielle et ils ne s'en rendent pas compte.
C'est aussi apprendre à apprécier ce que chaque jour peut apporter, à relativiser les choses de la vie, à sentir et ressentir "au-delà de"....
Indescriptible en fait.

Par swann : le 13/05/23 à 12:41:10

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Parfois il est bon de laisser parler les écrivains, préambule du Dictionnaire amoureux du cheval Homéric

"Le Cheval me projette dans les nues. A son approche, un trouble m'étreint, un vertige. Dès qu'on se renifle, je m'enivre. Tous ces museaux d'amour plongés dans ce qu'il reste de vert ici-bas me chavirent. Leurs grands yeux d'eaux noires aux étoffes brunes et fauves, célestes, entre terre et ciel me sont nécessaires, et s'ils décidaient de s'envoler, cela ne m'étonnerait pas, aujourd'hui encore.
Se trouver face à un cheval ne laisse personne indifférent. C'est une masse, un monde, tout à la fois composé et vêtu d'une force admirable, d'une énergie vibrante, et d'une grâce sans commune mesure. Campé sur ses membres de danseur étoile qui savent si bien crayonner les prés et les chemins, il vous voit, vous observe, le front haut, poitrail ouvert, tel un enfant sans peur, ravi par l'apparition d'un nouveau visage aux abords de l'enclos.
On ne réalise pas toujours quel fut le rôle, essentiel, de ce mystérieux compagnon tout au long de l'évolution des civilisations, et dont l'apogée se situe au xixe siècle, période où son omnipotence fut écrasante. Mais notre inconscient, lui, le sait, et s'en émeut..."

Par K.Zel : le 13/05/23 à 12:44:39

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Je suis tombé dedans via mes parents, même si au début de ma vie, ils étaient moins investis que par la suite. Je n'ai pas vraiment de souvenirs de comment ça a commencé pour moi, même si un de mes plus vieux souvenirs, c'est ma mère qui me promène sur une ponette de club et qu'on franchit un "énooooorme fossé" (s'entend, même pas un bébé ruisseau, à peine une ornière ) Et tout a tourné autour des chevaux toute ma vie, mes jeux, mes jouets, mes dessins...
A savoir que mon frère a été baigné de la même façon, et s'il aime les chevaux quand même, ça n'est pas au point d'en avoir etc.
Ce qui a joué, je pense, c'est que c'était un amour des animaux global, vu que mes parents recueillaient des chiens (on parlerait de famille d'accueil aujourd'hui) et que quasi toutes nos bête sont toujours été des sauvetages (chiens chats chevaux) et mon ressenti est vraiment très similaire à ce que dit dejavu
Du coup je pense que plutôt qu'un amour des chevaux, c'est un amour des animaux au global pour moi, surtout les chevaux et les chats.

Je dirais aussi que ça passe par la plaisir de prendre soin d'un autre, et le fait que les animaux ne mentent pas. Mes interactions avec eux me reposent énormément, quand c'est toujours très fatigant pour moi d'interagir avec des humains. Les animaux demandent du calme et de l'écoute, et j'ai le sentiment de bien les lire, au contraire des gens où un défaut de lecture pourra m'être reproché. Là, les animaux ne jugent pas. toi tu es correct/juste ou incorrect dans ton attitude, et ils répondent en conséquence sur l'instant seulement et après on n'en parle plus si l'attitude n'était pas bonne. Et pour autant, c'est net, si l'attitude n'était pas bonne, il faut la rectifier, et ça nous apprend à être de meilleures personnes. Ouais reposant, apaisant, enrichissant.
(et pis ça a des poils doux, et ça ne pue pas comme un humain quand ça sue )

Par Arwen73310 : le 13/05/23 à 13:13:11

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Je ne serais même pas dire pourquoi.....
A côté j'ai des chiens je fais de l'agility avec eux et c'est différent !
A choisir je priorise toujours les chevaux mais pourquoi ? Aucune idée ....

En ce moment que ça se passe bof a cheval ou j'ai beaucoup d'angoisse.
Une amie me demande pourquoi je n'arrête pas si ça devient si dur et que je ne prend plus plaisir ?
Mais en fait je ne peux pas arrêter c'est comme une partie de moi / de ma vie.
Donc je puise tout mon courage et je me remet en selle !

Par K.Zel : le 13/05/23 à 13:24:53

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arwen73100 : tu mets le doigt sur un truc : ce besoin viscéral. J'ai eu divers accidents à cheval, parfois assez sérieux, et des périodes de terreur à l'idée de monter à cheval (d'avoir eu mon premier gros accident vers 8 ans a joué, je pense) mais pour autant, faut y revenir, c'est pas possible de faire sans.
Un ami me disait que les chats avaient dû me mettre une puce dans le cerveau pour me contrôler tellement j'en étais fou, mais je pense que c'est pareil avec les chevaux
Faut dire que vu de l'extérieur, quand en plein hiver tu sors benner des brouettes de crottins sous une pluie glaciale, il y a de quoi penser à du masochisme, et pourtant ça m'évoque plutôt un parallèle avec le fait de changer la couche de son bébé : loin d'être le truc le plus glamour du monde, et pourtant on le fait parce que l'amour pour cet être passe au-dessus de la révulsion (voire de l'instinct de survie avec les chevaux)

Par dejavu : le 13/05/23 à 13:41:13

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Ce qui reste curieux c'est cette différence entre ce que nous décrivons qui est très intime du point de vue de la relation au cheval et aux animaux en général, et le fait que d'autres vivent "à côté" de leur animal sans ressentir plus que ça...c'est un cheval, c'est un chien, c'est un chat etc... mais ce n'est pas pour eux un être essentiel à leur existence.
Oui, ils les aiment, oui ils s'en occupent bien mais voilà quoi.

Par noémmie : le 13/05/23 à 13:54:43

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Il a été mon animal favori dès que j'en ai vu un pour la 1ère fois, j'étais gamine.
Mes parents en avaient marre de mes demandes de ralentir en voiture quand on en voyait un ou plusieurs dans les prés
Pourquoi, beauté, majestueux, sa façon de se déplacer....bref, tout me plaît sur cet animal.

Par Plectrude : le 13/05/23 à 14:04:34

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C'est marrant j'ai jamais trop vu le côté majestueux du cheval.
Je pense que très gamine c'était surtout d'énormes peluches rigolotes. C'est gros, c'est velu, c'est mignon, et ma foi il ne m'en faut pas plus même adulte

C'est quand même un des rares animaux calinables en restant debout, c'est pas rien

Par Aquarium : le 13/05/23 à 14:05:44

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J'ai découvert les chevaux à 12ans, avant j'assimilais ça à un animal pour midinettes, il y avait une sorte de chape familiale sur ces animaux et j'ai compris plus tard que c'était une passion commune mais douloureuse à toutes les femmes du côté maternel de ma famille.

Bref le premier jour où je me suis retrouvée vraiment seule devant un cheval à devoir communiquer avec lui (je devais juste panser pour la première fois hein) ça a été une déflagration intérieure.

J'ai mis du temps à trouver comment vivre cette passion, le club bruyant et violent.... les randos derrière d'autres cavaliers... frustrant

Je suis devenue adulte avec les chevaux. J'en ai besoin pour mon équilibre, le silence, la richesse sensorielle de la relation, l'autonomie de l'animal (contrairement à un chien).
Ils m'emmenent dans un monde sensible et juste. C'est un lien puissant à la nature.
Le chien est un prédateur... le cheval est un innocent. Me promener avec un cheval c'est devenir animale et bienveillante envers l'environnement.

J'aime tous les animaux... beaucoup.
Mais le cheval c'est cette ambivalence qui le rend merveilleux. Grand puissant rapide mais tellement sensible et fragile... cette complexité là m'enchante.

Par SDE : le 13/05/23 à 14:52:20

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moi j'ai fait un tour d'âne (vers 2 ou 3 ans) dans un parc... Ca y est j'étais mordue...
mais pourquoi le cheval plutôt qu'un chien ou un chat... je sais pas...

je trouve que le cheval est plus "complet" car il y a une relation physique, mentale (tout ce qu'on apprend, locomotion, hippologie, nutrition, gestion des pâtures, histoire, géographie, le cheval est partout.)
En + de la dimension affective.

Par dilou : le 13/05/23 à 19:23:47

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Presque tout a déjà été dit, sur la fascination que provoquent ces animaux grands et puissants mais calmes et amicaux.
Sur la façon dont ils nous connectent à la nature avec leur façon d'en faire partie tout naturellement, même s'il pleut, même s'il neige..
Sur le fait qu'ils vivent dans le présent et nous obligent à laisser nos fardeaux de côté pour y vivre avec eux.
Sur leur nature spontanément amicale dès qu'ils nous ont acceptés dans leur monde.
Sur leur gros nez doux dont ils savent se servir pour caresser.
Sur leurs beaux yeux expressifs.
Sur leur robe qui parfois miroite au soleil et parfois est profonde comme la fourrure d'un ours.
Sur leurs longs crins élégants.
Sur leurs jambes de danseurs, leur dos solide, leurs oreilles sensibles.
Sur la façon dont ils nous acceptent comme cavaliers et se plient à nos demandes, avec une bonne volonté tellement surprenante.
J'aime tous les animaux, mais je préfère les chevaux à tous les autres.
J'ai rêvé d'eux pendant toute mon enfance nourrie de "Mon amie Flicka". Mes premiers salaires m'ont permis de payer mes premiers cours. Et quand j'ai eu l'argent et surtout le temps nécessaire, à 50 ans, j'ai eu le bonheur de rencontrer le plus gentil de tous. Que de chance....

Par poonsy_alice : le 13/05/23 à 21:25:41

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Vos réponses sont trop belles !

Souvent je me dis que je ne suis pas passionnée par les chevaux, mais par les miens... Je ne sais pas si c'est vrai. Je n'arrive pas à faire la part des choses. Petite j'aimais les chevaux, et puis à 13 ans mon poney est arrivé. Lui en avait 3. Aujourd'hui j'ai 34 ans, lui 24. Donc je ne sais plus ce qu'est la vie sans lui.

Par Sidd : le 13/05/23 à 21:44:17

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Je crois que, enfant, ce sont les sensations qui m'ont attrapée. Je ne m'étais jamais autant sentie vivante que lancée au grand galop, à cru sur le dos de ma ponette. Et puis le partage d'une aventure commune avec un autre être. J'avais l'impression d'être un centaure. On n'était jamais seul, on faisait équipe.
Moi qui me sentait si mal parmi mes semblables, tout était si simple avec les bêtes. Et les chevaux, c'est presque des animaux mythologiques.
Je reconnais qu'aujourd'hui, ma relation avec les chevaux est moins sensuelle, moins instinctive, plus intellectuelle et réfléchie. Mais c'est comme mon rapport au monde de manière générale. On évolue en vieillissant.
Je ne galope plus à cru à fond de caisse sur mes poneys, en me fichant royalement de tout ce qui m'entoure et de ce qui pourrait arriver. Maintenant j'aime regarder mes poulains grandir et me réjouir de leur apprentissage à mon contact. On vieillit, mais la passion est toujours là

Par kagnotte : le 13/05/23 à 22:20:08

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Je sais pas pourquoi mais je ne suis pas heureuse sans eux, mais pareil pour tous mes animaux en faite.

Par dakapo74_v2 : le 13/05/23 à 22:27:41

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De prime abord : c'est une PASSION, ça ne s'explique pas, ça se vit...!

Mais c'est vrai que c'est bien juste ce que vous avez dit, tout particulièrement dilou

Quand j'y repense, nous avons toujours eu des poneys à la maison mais comme k.zel , bien qu'étant élevé avec eux comme ma sœur et mol frère, je ne sais pas pourquoi je suis la seule passionnée !

D'un autre côté, j'ai commencé à prendre des cours qu'à 13 ans parce qu'il n'y avait pas de centre equestre à moins de 3/4 d'heure de route (de montagne de surplus). Ils pensaient que ça allait me passer mais non donc, à 13 ans, ils se sont résignés à m'inscrire à un centre équestre. Et pourtant, mes 3 premières années, j'avais la boule au ventre de stress pendant toute la route ne sachant pas quel cheval me serait attribué (et malgré tout, je n'ai jamais demandé à échanger, contrairement à d'autres du cours), je me disais : "si on m'a mis celui là, c'est que j'en suis capable".

Par lbe : le 13/05/23 à 22:52:58

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C'est un tout, un mode de vie, mes prairies mes chevaux le temps passé dehors ...

Et cette sensation a cheval je ne peux pas l'expliquer je ne fais que de la balade. Je me trouve belle a cheval c est ridicule mais quand je me vois sur mon cheval dans les vitres du village on a de la classe

Ca se mérite la confiance de son cheval c'est un travail de confiance sur soi même pour lui donner confiance en nous. et puis quand je calcul le prix de revient de revient à l'heure de promenade, je me dis "t'es dingue"

A cheval j'ai l impression d'etre une personne que je ne suis pas dans la vrai vie.

Y'a qu'avec mon cheval que j'ose révéler une partie de moi, celle qui est fière et confiante de la relation que j'ai établi avec lui (ou pas en fonction des jours ).




Message édité le 13/05/23 à 22:56

Par bibounde75 : le 13/05/23 à 23:29:33

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Pffft chépa. J'ai toujours vecu à Paris et pourtant j'ai aussi toujours aimé les chevaux plus que n'importe quoi, joué au cheval, dessiné des chevaux. Ma 1ere barbie était...le cheval de barbie (le vrai hein, pas l'horreur rose). Qd j'étais petite nous vivions partiellement en Tunisie et il y a en avait beaucoup en ville. Je faisais des crises pour qu'on me mette dessus...puis paniquais une fois perchée la haut...mais recommençais toujours (les tunisiens sont très tolérants avec les enfants). J'attendais avec impatience le passage de la carriole du laitier pour voir son cheval. Bizarrement j'ai toujours été une assez mauvaise cavalière. En plus avec des parents fauchés. J'ai laché plusieurs fois...et y suis toujours revenue. J'ai souvent envie de passer a autre chose. Mais j'y arrive pas. Va comprendre... Je crois que rien ou presque ne me procure autant de plaisir qu'être avec mon cheval. Et qd je rentre de l'écurie je reste en tenue pour garder l'odeur. Frappée la fille 🤣 Paradoxalement je n'ai aucune envie de monter qd je suis en vacances : je regrette alors juste de ne pas pouvoir emmener ma mienne. Nous avons aussi un chat mais pour moi ça n'a rien à voir ! Pourtant le chat est un vrai pot de colle et je vis avec lui contrairement à ma jument.


Message édité le 13/05/23 à 23:32

Par Chrysalis : le 13/05/23 à 23:57:19

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Mouflette, j'étais fascinée par leur côté esthétique, je les dessinais absolument partout , dans toutes les attitudes , allures, lumières différentes. Je les trouvais magiques qu'ils bougent ou non , leurs volumes, leurs crins, leur bout de nez velouté, leurs fers cliquants, leurs pommelures horribles a dessiner ....
La candeur du poulain, l'entier effronté,le shetland sous la pluie, l'iberique virevoltant, la bonhomie du trait..pffff...

Ils me subjuguent juste parce qu'ils ...sont ...ils sont vrais, justes, conscients de leurs places dans la nature , dans le groupe, avec l'homme . Ils sont perspicaces sur le monde qui les entoure, pas comme les humains .

Puis en passant du côté de cavalier puis propriétaire, leur gentillesse, leur sens du consensus, leur douceur , leur odeur , leur souffle... Pfff ....
Savoir composer une danse a 2 , en essayant de garder intacte leur nature .
C'est aussi fou que fort

Par Juliie : le 14/05/23 à 08:00:37

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Parce que le moi enfant a du savoir que le moi adulte allait avoir une tonne de fric à claquer

Non sans rire, j’en sais rien, mais personne n’explique sa passion, c’est « comme ça ».
Je suis tombée dedans à un âge où je ne m’en rappelle pas. Il y a des photos de moi à la maternité sur un cheval à bascule que mon oncle avait fait passer par la fenêtre Pourtant aucun cavalier dans la famille!
Après c’est un tout, c’est pas que l’animal. J’aime autant mon sport que les chevaux. Voire plus que les chevaux des autres (c’est comme les gamins des autres ). Et la relation que j’ai avec mes deux gros n’a absolument rien à voir avec celle que j’ai avec mes chiens, que j’adore pourtant. Les chevaux c’est des partenaires, ou des enfants Dans ma tête ils sont immortels. Là où le fait d’avoir perdu déjà quelques chiens me rappelle tous les jours qu’une vie de chien est courte…

Par Uriette : le 14/05/23 à 08:56:09

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Le cheval est différent des autres animaux de compagnie car il ne partage pas notre quotidien c'est plus nous qui partageons le sien.
Je suis passionnee de chevaux et surtout de poneys depuis toute petite, c'est comme la passion des trains ou des jeux videos...

Par Antoine22 : le 14/05/23 à 10:22:34

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Salut !
Je crois que ce que j'aime le plus c'est la confiance qui s'installe entre eux et nous. Ils nous apprennent le respect, la patience et représentent pour moi la liberté. J'aime aussi beaucoup le fait qu'ils aient chacun leur personnalité. On ne se sent jamais seuls en leur présence!

Par takhan : le 14/05/23 à 14:07:04

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Je crois que je les aime car ils m'ont accueillis alors que j'étais complètement satellisée dans ce monde d'enfant avec des valises d'adultes a porter.
Plus tard je les ai aimés car j'arrivais à me sentir un peu mieux dans ma peau. C'était les seuls moments où j'étais moi même.
Encore après je les ai aimé car ils ont été mes jambes, mes confidents, ma ligne de conduite.
Encore plus tard je les ai aimé pour accepter de me laisser les dresser.
Et maintenant je les aime car ils m'appellent quand j'arrive, car ils me donnent du courage, parceque je suis tellement fière d'eux.
Je les aime car j'ai vraiment l'impression qu'ils m'apprecient pour ce que je suis.
Quand je regarde vandalo je suis fascinée par sa force, sa beauté, je me sens tellement fière qu'il m'aime un peu. Tellement fière quand il me laisse le guider.
La victoire a un côté tellement euphorisant, les échecs sont des défis avec lui. Je sais que ce cheval est merveilleux, tous les jours je me dis que j'ai une chance incroyable d'avoir de tels chevaux dans mes prés.
Monter sur le dos d'un poulain qui est capable d'une telle confiance ?
J'aime le chemin autant que le résultat. On ne peut pas tricher, on ne peut pas aller vite et loin. J'aime les temps longs, j'aime construire.
Suis parfaitement mono canal je n'aime que ça. Je vis, je dors, je parle, je lis, je vibre cheval. Sans eux il ne me reste plus grand chose et ça me va bien. Cette passion me consume et me fait vivre en même temps. C'est très curieux.

Puis je les aime car sur leur dos ce sont des sensations dont je ne peux me passer en fait.


Message édité le 14/05/23 à 14:14

Par Assimilee : le 14/05/23 à 15:12:18

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juliie j allais faire la même blague: ce que j aime c est claquer de la thune

Je me suis beaucoup posé la question, surtout après la mort de Cyrion, il y avait un côté « à quoi bon ». Et au final j ai pu vivre sans cheval, mais quand je me suis mise à remonter, c était comme si je me remettais à mieux respirer.
J ai réalisé aussi que ce que j aime c est monté dessus. Je n arrive pas à avoir une vraie relation avec mon cheval sans être cavalière. Au final quand tu es dessus tu as un niveau de communication de folie qui se met en place. Tu ne le vois pas mais tu ressens ses émotions. Et le cheval c est pareil de son côté. Donc tu dois apprendre à faire avec ces sensations et les gérer pour que ça se passe bien pour tout le monde.
Tu peux sentir s’il est stressé, détendu, s il a mal qq part…

Maintenant si dodo n était plus montable, on aurait toujours la relation qui s est créée quand je le montais. En revanche tant qu il n était pas debourre, l attachement n était pas trop la. C est comme si c’était un inconnu pour moi.

Après le côté animal majestueux j ai jamais eu. Par contre quand j étais petite ma mère était assez compliquée et les seuls moments où elle me foutait la paix c’était au poney. Une activité assez bourge pour qu elle valide et où pendant 1h elle me lâchait la grappe pour discuter avec ses copines pendant que la monitrice s occupait de donner son cours. Je pense que ça a beaucoup joué: le poney c était mon safe place. Ça l est resté.

Par Erzebeth : le 14/05/23 à 16:07:40

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Moi je ne sais vraiment pas non plus.
Ok maintenant avec le recul, en réfléchissant, je pourrais sans doute projeter des trucs comme tout ce qui a été dit plus haut, mais ça, ce sont des choses qui s'ajoutent à quelque chose qui était là avant et que je ne suis pas plus capable d'expliquer que d'expliquer pourquoi j'aime le chocolat.

Par Sasi : le 15/05/23 à 14:59:45

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C'est drôle, je suis capable de dire pourquoi j'adore les chats, pourquoi je déteste tout dans les chiens, mais les chevaux, je ne sais pas l'expliquer....
Enfant, ça a tout de suite été une attirance très forte, une sorte de fascination... Dès que je voyais un cheval au pré, il fallait que j'aille le voir. Je me souviens d'avoir été quasi invisible à une réunion BBQ de famille, parce qu'il y avait une jument dans le pré à côté de la maison des cousins. J'avais passé la fin de semaine avec cette jument, dans ce pré. Elle me suivait comme un petit chien, galopait pour me rejoindre si je m'éloignais d'elle un peu trop pendant qu'elle broutait.
Mais mes parents n'avaient pas les moyens de m'offrir un cheval ni de me payer des cours d'équitation, sauf des stages de poney, parfois, pendant les vacances. Sinon, je travaillais l'été dans des écuries privées pour monter un peu (mais je recherchais avant tout le contact avec les chevaux, plus que de monter. J'adorais surtout travailler dans des élevages, je raffolais du contact avec les poulains qui rapidement, me le rendaient bien.
C'est une collègue de ma mère qui avait un cheval, un selle français, qui m'a donné mes 1ers vrais cours, à 17 ans. Puis, à 18 ans, j'ai trouvé une job les fins de semaine et je me suis payée mes cours dans un club. Jusqu'à mon accident à l'obstacle. Un an sans remonter. Je voulais trouver un club se spécialisant plutôt en dressage, y en avait pas dans ma région. Et l'obstacle, fini. Alors j'ai fait de la randonnée, sur plusieurs jours (une fois la Route du Sel), essentiellement, l'été. Mes horaires ne me permettaient pas davantage.
De retour au Québec (mon père est Canadien) pour aller vivre avec mon conjoint (Canadien), j'ai fait une longue pose (15 ans) puis j'ai repris en demi pension sur 2 juments paint. Et là, j'ai décidé d'exaucer mon rêve d'ado et j'ai acheté mon propre cheval après quelques mois. Je voulais un cheval à moi.

C'est comme si le cheval était essentiel dans ma vie... Contrairement à Assimilee, ce n'est pas tant de monter, c'est avant tout le contact, son odeur... Enfin, dès que je sentais une odeur d'écurie, l'excitation montait. J'aime tout dans cet animal... J'en ai juste besoin.

Par Keanjha : le 15/05/23 à 16:24:15

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Moi, c'est un peu du hasard finalement.
Mon père a toujours aimé les chevaux, il en a même acheté un dans sa jeunesse.
Mes parents voulaient que je fasse une activité extra scolaire, je ne voyais rien qui me plaisait et ils m'ont proposé du poney "comme ma cousine".
Après, la chance a fait que je suis tombée sur le club idéal, qui ouvrait tout juste ses portes, avec une mono qui a accepté de m'inscrire (j'avais 5 ans, le baby poney n'existait pas encore trop). Ca a toujours bien matché avec elle, on est devenue amies.
Et puis j'ai eu ma jument, encore du pur hasard. Et ça a été le cheval de ma vie, même si elle n'était pas le cheval idéal pour moi.
J'en suis venue aux retraités par hasard, parce que ma chouchoute de club était encore vivante quand on a acheté la maison avec suffisamment de terrain pour l'accueillir en plus des miens. Et j'ai fini par accueillir mon cheval idéal.
J'ai un gros passage à vide, parce que j'ai perdu les 3 successivement et que le dernier, c'était tellement pas dans l'ordre des choses que ça m'a complètement cassée (j'en étais au point que j'aurais bien tout bazardé pour partir vivre ailleurs). Et puis j'ai recommencé à monter, il y a de nouveaux chevaux qui me plaisent et je commence même à me projeter sur l'achat d'un cheval.

Et voilà. Je ne saurais pas dire pourquoi j'ai accroché ni pourquoi je continue aujourd'hui, même si je crois qu'en fait, comme beaucoup d'entre nous, c'est juste ancré en moi. Je me sens bien au milieu des chevaux et c'est tout.

Par Chococrack : le 15/05/23 à 18:43:41

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J'ai toujours eu une passion viscérale pour les chevaux. Je crois que c'est vraiment leur mélange de vulnérabilité et de force qui me fascine.

Etre sur leur dos m'a toujours fait beaucoup de bien, mais j'ai arrêté l'équitation par un concours de circonstances et avec le temps, je me pose de plus en plus souvent la question de leur bien-être et du stress qu'on leur inflige pour notre petit plaisir personnel.

Ca me paraît de plus en plus "étrange" de leur infliger tout ça alors qu'on est nombreux à ne rien attendre de nos chats et chiens. J'ai du mal à mettre des mots dessus, surtout que j'aime sincèrement l'équitation... Je pense que je suis un peu dans la même attitude que Zenzile qui parlait l'autre jour de son cheval qui n'est pas monté en ce moment, et de constater qu'il est très heureux comme ça.

Par laska : le 16/05/23 à 15:32:25

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J'adore les animaux depuis toute petite, chevaux compris, alors que dans ma famille, personne n'aimait vraiment cela.
Pour moi, le contact avec les chevaux, c'est à la fois un apaisement, un défi et une bouffée d'oxygène. Que ce soit avec mes chiens, mes chats ou ma jument, je me sens bien avec eux, en confiance, sans jugement, sans pression.
Quand j'ai eu 15 ans, j'ai fait une grosse dépression et c'est le contact avec les chevaux, obtenu de haute lutte avec ma mère, qui m'a sorti de mon marasme et qui, surtout, m'a permis de comprendre comment communiquer avec autrui (bon, à l'époque, on ne le savait pas mais depuis, j'ai été diagnostiquée TSA).
Je ne saurais pas expliquer ce qui se joue vraiment quand je suis au milieu des chevaux, ou des chiens/chats, mais c'est presque, pour moi, au delà de toute rationalité. C'est une respiration.

Par Vicane : le 16/05/23 à 22:46:46

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Enfant, c'était une fascination que je ne saurais pas expliquer. Mais mes chevaux font partie de ma vie et je l'ai construite autour d'eux, sans aucun regret.

J'étais une enfant malheureuse, j'ai vécu un entraîneur pédophile et une période collège/lycée abominable. Ce qui m'a tenue en vie à l'époque, c'était ma jument. J'ai eu la chance d'avoir des parents qui ont compris ça et qui ont plongé dedans pour moi sans même comptedre où ils allaient (des grands malades). Elle était chez mes grands parents et mon phare dans le brouillard. Je ne pouvais pas supporter l'idée de la laisser et je me sentais en sécurité avec elle. Si j'étais persuadée que les humains me meprisaient, ma jument elle m'attendait toujours en freufreutant et on a fait les 400 coups ensemble.

Elle est morte à mes 18 ans, probablement un mélanome qui a pété, elle en était kaffie et suis restée 2 ans sans pouvoir approcher un cheval, j'étais à vif. Et puis c'est devenu moins douloureux et j'y suis retournée.

Alors j'ai acheté un reformé et puis on m'a donné mimi et puis cette année 2 poulains ont rejoint ma troupe de bras cassés.

Le fait de leur devoir beaucoup de choses a failli déséquilibrer nos relations, je leur en demandais beaucoup et c'était vicié. Mais bon, on a bossé dessus, j'ai pu être aidée par des pros et des amis formidables.

Maintenant, les voir heureux, paisibles, bien soignés et confiants me rend heureuse à mon tour et je pense que ça me soigne un peu. Je garde toujours une fascination un peu hallucinée en les voyant bouger, vivre, en les voyant ronfler dans les prés ou jouer ensemble. C'est ma famille. J'aime les chevaux comme j'aime rôtir au soleil ou mettre les pieds dans l'eau, ça fait partie de moi et tout est simple avec eux.

Par Vanessa14 : le 16/05/23 à 23:46:14

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J'ai toujours été attiré par les animaux toute petite, les chiens surtout, j'ai baigné dans une famille qui adore les animaux et j'ai grandit depuis l'âge de 7ans avec des chevaux car ma mère était cavalière, du coup j'ai suivi le mouvement et j'ai évoluée entouré dans ce milieu, pour moi avoir des chevaux étaient une évidence ayant toujours fait parti de mon quotidien .
Après dans une autre vie je ne sais pas si j'en aurai encore , autant les chiens la question se pose pas ......

Par zazouv : le 17/05/23 à 20:55:50

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alors moi je vie , je travail avec, j en fabrique etc
c est vraiment ma raison d etre, je ne pourrais pas vivre sans eux et pourtant le pourquoi???
si on me demande tout les les contraintes, je peux vous faire une liste de 10 pages en ayant 30 a la maison
mais pourquoi j aime ça, vraiment je ne saurais répondre mais je rejoint plusieurs commentaires pour moi c est viscéral, j aime ces êtres depuis ma premiere balade en main
ils sont beaux , puissant , doux , exigeant et je les aimes comme ça, pourquoi , je sais pas mais ils m émeuvent, même le plus moche des poneys au fond d un près
je crois que c est mon ikigai personnel de faire le mieux pour eux et que ils soient a la bonne place, c est devenue totalement ma vie et puis j aime ca, c est vraiment ma raison d etre et de me lever le matin

Par calliope : le 18/05/23 à 09:15:03

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J’ai toujours aimé les animaux. Il y avait chien et chats chez mes parents. Petite, je voulais être vétérinaire et soigner des lions comme dans Daktari ! Puis il y a eu la série Black Beauty mais les chevaux restaient quelque chose d’un peu effrayant et d’inaccessible. Avec mon plus jeune frère j’ai participé à un stage d’équitation. J’étais conquise ! Après le stage, leçons dans un centre équestre de ma région où un gendarme retraité me hurlait dessus. J’ai tenu un an, la peur au ventre mais toujours attirée irrésistiblement par cet animal. J’avais 17 ans et des problèmes de socialisation depuis l’enfance.
Heureusement, après un an d’arrêt, j’ai trouvé un autre club beaucoup plus accueillant où j’ai été mise en confiance. Et depuis lors la passion s’est enracinée et à 25 ans, j’achetais ma première jument. Les débuts ont été difficiles mais j’ai réalisé mes rêves de randonnée avec elle et même fait quelques résultats en endurance et un peu d’obstacles pour nous amuser l’hiver. Plus de 30 ans après, le besoin du contact avec les chevaux est toujours vital pour moi. Après une journée au bureau, j’ai besoin d’air, d’espace et de relation vraie. La satisfaction d’évoluer ensemble sans nécessairement la carotte de la compétition. Avec eux, je me sens moi-même et je peux l’être. La communication est plus claire. Ce qui n’est pas le cas avec beaucoup d’humains
Et c’est grâce à cette passion que je me suis ouverte aux autres et que j’ai fait de belles rencontres

Par K.Zel : le 18/05/23 à 14:42:29

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zazouv Comment ça tu en fabriques ? On peut voir ça quelque part ?

Et merci pakret : ce topic est formidable

Par Pez : le 18/05/23 à 17:24:45

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Juste parce qu'ils donnent un sens à ma vie, c'est mon centre du monde. Comme je dis à mes collègues, c'est pas juste une passion, c'est un mode de vie.

Et je dis souvent, que la meilleure des sensations c'est d'être à cheval en plaine ou en forêt, peu importe l'allure, mais cette sensation d'osmose et de liberté, je crois que c'est le meilleur shoot que j'ai pu me faire dans la vie, pour autant je pense qu'il faut le vivre pour comprendre et que ça dépend ensuite de la sensibilité de chacun.

Je ne me vois pas vivre sans chevaux, même si je ne montais plus, et ça fait bien longtemps que j'ai compris que j'aimais les chevaux bien plus que l'équitation. Mais c'est valable pour les animaux en général. Je serais incapable de vivre sans. Ca fait purement et simplement partie de moi, c'est nécessaire à mon équilibre physique mais surtout mental.

A mes yeux, la vie ne vaudrait plus la peine d'être vécue sans eux, je n'aurais plus de raison de me lever le matin, de me bouger. C'est difficile de mettre des mots sur ce que je ressens vis-à-vis de mes chevaux (et animaux en général mais surtout de mes chevaux) si ce n'est vraiment que ça fait partie de moi, c'est indissociable.



Pour autant je précise, car quand on voit les extrémistes qu'il peut y avoir, j'irai pas me foutre dans la merde pour en avoir plus que de raisons, ni prendre des bêtes que je ne pourrais pas assumer etc et j'apprécie aussi la compagnie des humains (bon globalement je m'emmerde facilement avec les gens, et je suis assez solitaire), je ne vis pas en ermite avec les animaux.


Message édité le 18/05/23 à 17:26

Par Lidanesa : le 18/05/23 à 18:46:27

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Je pense pour moi, outre le coté magnifique de l'animal, c'est le coté "hors du temps" que ça me procure. Je vis un peu à mille à l'heure et en prime le cheval rajoute une couche à l'organisation compliquée parfois pour tout combiner. Mais quand j'y suis, ça fait OFF dans ma tete, et je suis là, juste là. Et ça t'oblige à etre là, sinon il se barre, ou sinon ça se passe mal.
Et ça me vide, ça me pose, ça fait reset, meme quand ils sont blessés (j'en connais un rayon), les moments de soin/ rééduc ça me pose.

Et puis je suis souvent émue de me dire qu'on est un peu copain avec des betes puissantes et qui n'ont absolument aucun interet à nous accepter, et pourtant.... I'a un truc qui se tisse, et ils sont nos maitres, et en meme temps ils sont rigolo et contents de nous voir.

Le miens fait la gueule quand je suis speed/pas contente. Et est rigolo quand je suis de bonne humeur.

Ils poussent tjrs à etre une meilleure version de nous même, même si on est bien souvent bien nuls à leurs cotés.

Et j'adore le coté technique du sport equestre aussi. Aussi desesperant (pcq jsuis nulle!) qu'intéressant. Le coté subtile. Les supers cavaliers qui montent superbement. Et aussi (surtout?!) les cavaliers beaucoup moins bons mais qui vont super loin pcq i'a un feeling avec un cheval en particulier, qui leur offre tout.

Par nélimiha1bis : le 19/05/23 à 09:50:19

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Je suis exactement pareille de lidanesa , ce que me procure le fait d'être juste avec mes chevaux, c'est cette sensation de ne plus me préoccuper de mon état d'être. J'oublie mon existence, j'oublie que l'heure courre, tout s'arrête, je suis là dans l'instant présent .

Et que ce soit pour m'en occuper, faire des soins, travailler avec eux ou n'importe quoi, je suis tellement pleinement dedans et concentrée avec eux, que toutes les autres pensées ou parfois le p'tit vélo qui tourne dans ma tête s'arrêtent l'espace d'un moment avec eux.

C'est exactement la raison pour laquelle ils sont simplement cette fameuse "bouffée d'oxygène ".

Il développent en moi beaucoup d'empathie, ils m'aident à être plus patiente, plus juste avec moi et les autres. En réalité, ils m'aident vraiment a devenir un meilleur humain.

Mais je me souviens la toute première fois où j'ai vu un cheval, j'étais petite (5 ans) et le cheval m'est apparu immense, stoïque devant moi, impassible tel une statue et je me souviens avoir eu comme une apparition , je pourrais dessiner cette scène tellement elle est ancrée en moi. Ce jour là , je crois que l'animal m'a littéralement happé et que c'etait plié pour moi 🤣

Aujourd'hui je gère quasiment 11 chevaux 🤣

Par Lsan : le 19/05/23 à 15:17:22

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Tout a été dit...

Par Juliette14 : le 02/06/23 à 13:53:13

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C'est après avoir monté pour la première fois un cheval que j'ai su que c'est mon animal préféré. Une sensation indescriptible qui lie un animal à un homme.

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