Vos galères à cheval
Sujet commencé par : bilou78 - Il y a 44 réponses à ce sujet, dernière réponse par Dina1 personne suit ce sujet
Par bilou78 : le 23/02/09 à 16:10:37
| Dire merci | Bonjour, devant le nombre de post, refutant l'intérêt de passer par la case CE pour apprendre à monter à cheval, ceux, demandant pourquoi on ne peut pas acheter un poulain, quand on a jamais eu de chevaux et qu'on ne sait pas monter ou encore comment faire cabrer son cheval et j'en passe. Je propose qu'on partage pour une fois nos mauvaises expériences, (erreures, chutes, maladies, frayeurs en tout genre ....) afin que les plus jeunes cavaliers se rendent compte de la dangerosité de ce sport. |
Par ciriolla : le 24/02/09 à 13:18:29
| Dire merci | Lorsqu'on achete un cheval, ne pas forcement croire les dires su vendeur. J'ai acheté ma jument sans l'essayer (1ere erreur) du un temps pourri, mais il m'affirme s'elle est debourré, qu'il est parti a la montagne avec et tout et tout (elle avait 8 ans) Arrivé a la maison, j'ai enfin pu l'essayer, je la broose, elle est juste un peu inquiete mais bon, je la selle elle ne dis pas grand chose, je monte dessus, enfin je ne pas eu le temps car elle s'est laissé tomber tellemenet elle s'est tetanisé de peur  deuxieme essai je monte dessus mais ne connais aucune aide en fait juste une jument habitué a porter un bat en main, le cavalier connait pas il fallu tout lui reapprendre  |
Par vahinessa : le 24/02/09 à 13:43:51
| Dire merci | Après 8 ans de club (étalés sur 11 ans) à une heure hebdo de cours, des balades/ petites randos représentant 25% à 30% de cette fréquentation, un niveau correspondant env. à un galop5, j'achète une trotteuse de 6/8 ans, sur les encouragements de ma mono d'alors qui trouvait que je me débrouillais honorablement avec elle (en carrière) et m'avait vue monter ses propres chevaux en balade. Seulement, une fois propriétaire, découvrir en pratique une remise en cause d'autorité, un "test de dominance" étalé sur plusieurs mois, ça aurait pu se dérouler dramatiquement: une jument qui intimide au pré (fait mine de charger, menace, tourne et lève le cul vers moi), se cabre très haut en longe en paletant et me rase au galop (toujours en longe), tête baissée oreilles plaquées, sans le moindre égard pour la chambière... Et moi toute seule avec ma trouille pour régler ça.  Alors oui, j'ai réussi à inverser la tendance, j'ai trouvé dans la documentation sur le travail à pied, les bases de l'éthologie équine appliquée à l'équitation etc les schémas de méthodes et informations nécessaires. Et aujourd'hui confiance et respect sont là, mais à l'époque, il m'a fallu un sacré courage pour oser m'imposer. Surtout qu'à chaque souci a priori régler, elle me sortait un nouveau truc de sa pochette surprise.  Côté dressage en selle, ce que j'ai obtenu en 8 ans seule, je l'aurais sans doute atteint en deux ans avec un meilleur niveau de départ ou en étant encadrée régulièrement. Ca m'aurait sinon évité du moins limité quelques chutes (du temps des premiers mois, où galop signfiait coups de cul au ciel), bon nombre de galops plus qu'incontrôlés où elle me trimbala, tête et encolure en missile tête-chercheuse, en finissant par s'arrêter par bon sens plutôt que par accord (fin du chemin, on tente ce qu'il reste: s'arrêter d'urgence par une volte serrée) Tout a toujours bien fini, mais j'aurais pu avoir moins de chance lors de ces débuts hauts en couleur... Elle est repartie plein pot direction l'écurie à deux occassions lors de la première année: - après une grosse frayeur (un terre-neuve-ours surgit à un virage: réaction: elle s'est engouffrée dans un couloir de vigne, lancée à pleine vitesse. Impossible de tourner pour la ralentir. A la sortie de la vigne, je finis par l'arrêter, descends pour finir de la calmer. là, une fraction de seconde, je lache les rênes pour mieux la tenir: ni une ni deux, elle disparaît dans les fourrés, coupant à travers bois, champs, route, pour rentrer. je la voyais déjà, un membre brisé, tombée dans un fossé... - galop tranquille le long de vignes, en ligne droite. Arrive un embranchement à 90°: sans préavis, Union a pris la tangente, direction la maison. Pas moi. C'est l'éleveur du village qui l'a trouvée un km plus loin, broutant à côté de la route (très peu passante heureusement), et l'a ramenée chez lui en attendant que son cavalier se manifeste. je réalise d'ailleurs après coup qu'il ne s'est pas soucié de ce qui avait pu arriver audit cavalier!  Depuis, je reste vigilante et donne des indications explicites à l'arrivée d'un croisement quand on est au galop. Des chutes en extérieur avec elle les premiers temps, il y en a eu d'autres, et, là encore, merci chance et estomac du montre: après 100m de galop en coups de cul, elle s'arrêtait brouter en m'attendant. |
Par bilou78 : le 24/02/09 à 14:12:42
| Dire merci | j'ai acheté mon cheval avec un galop 6, 10 ans d'équitation et lui avait 12 ans et était parfaitement dressé. a la base je l'ai acheté en tant que tondeuse à gazon, donc je ne me suis pas soucié de savoir si il allait faire un bon cheval de ballade. et pourtant j'en ai C... entre lui qui ne connaissait que le manège et qui tombait tout les deux mètres. les problème de poids, de pyro et autres qu'on ne connait pas en CE. c'est un anglo, et il a très bien compris que c'était le bébé à sa maman (j'assume) du coup il a vite pris le dessus. obliger de recadrer à coup de latte. je sais ça fait hurler mais quand on a tout essayé..., je suis passée par le pessoa aussi. maintenant je galère toujours un peu mais je regrette pas mal de choses, ne pas avoir su detecter certaines maladie assez tôt, ne pas avoir été ferme dès le début, ne pas avoir eu quelqu'un d'experimenter à coté de moi quand ça partait en vrille pour nous recadrer tout les deux. alors quand je vois des gens qui décide comme ça de s'acheter un poulain, ou un anglo avec de super papiers, histoire de se faire plaisir et après qui pleure que le cheval est ingérable. |
Par Dina : le 24/02/09 à 15:00:33
  DéconnectéDire merci | Bonjour, entièrement d'accord avec Jimie. Acheter un cheval, ce n'est pas simple, ça doit être mûrement réfléchi et il faut avoir conscience des possibles difficultés... On lit tout de même beaucoup d'inconscience dans ce post, comme de partir en ballade avec un jeune juste acheté par exemple. Mais bon, moi j'ai attendu longtemps pour acheter mon propre cheval : plus de 15 ans de club dans 4 clubs différents, avec 3 très bons, et le premier très mauvais, où j'ai appris à tenir le cul sur ma selle en toutes circonstances. Après tout ça, niveau galop 6 je dirais,je décide d'avoir mon propre cheval. Je trouve la perle : PRE, 11 ans, maître d'école qui ne fait pas grand chose avec son proprio mais bon, je l'essaie 2 fois manège puis carrière, avec une amie confirmée d'abord, et ma monitrice ensuite, qui le monte elle aussi. Le courant passe super, on s'entend super bien ma monitrice me dit d'y aller, je le prends. J'aurais dû, avec un peu plus d'expérience des chevaux en général, (dans les clubs, on ne voit pas grand chose finalement des chevaux), et des chevaux de proprios, j'aurais dû me dire que... son ancien proprio le gavant de bouffe et le laissant tout faire, et l'animal ayant, avec lui, l'air de n'en faire qu'à sa tête, j'aurais dû me douter que y'aurait quelques soucis! Il arrive dans ma pension (je vous raconte pas le transport... une horreur), et là, les soucis commencent : pas de respect en main, bouge à l'attache au point qu'il me fallait un stick de dressage pour ne pas me faire marcher dessus, fait la loi au pré, charge pour la bouffe, bouge au montoir, m'embarque en main, dans la carrière 2 fois... Dangereux et dominant. Le rêve du premier cheval... mal barré. 2 mois de bataille avec le soutien de ma monitrice qui m'a dit depuis que beaucoup auraient lâché, (je m'étais donné 6 mois), et on finit par lui faire comprendre la politesse. Ceci dit, depuis, je ne laisse rien passé sur le respect car les mauvaises habitudes sont vite prises et je ne veux pas qu'il en reprenne. Ah oui, castré mais... encore très sensible aux juments et ombrageux avec les autres hongres, ce qui fait qu'un jour, en passant dans l'allée du mmanège entre une juju qui lui fait de l'oeil et un hongre qu'il n'aime pas, je me suis retrouvé avec un cheval pointé au bout de ma longe de licol... Il a pris l'allée les fois suivantes avec la longe pas loin des fesses histoire que ça ne se reproduise pas... Voilà, aujourd'hui il est adorable, il ne vire pas, ne tape pas, mais je ne laisse rien passé. Et moi aussi : jamais sur un cheval sans bombe. Désolée du pavé, Dina |
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