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4 ans difficile...

Sujet commencé par : cavaldress - Il y a 84 réponses à ce sujet, dernière réponse par PPDR
1 personne suit ce sujet
Par cavaldress : le 17/01/08 à 19:16:26

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Bonjour,
Ma jument de 4 ans est enfin rétablie (après trois mois d'arrêt lié à une toux persistante) et elle est au boulot depuis 1 mois et demi...
C'est une SF (orientée cso) et j'ai des soucis de soumission liés à une énergie débordante malgré la longe avant le travail. Un travail bas et rond devient difficile car à part galoper, rien ne l'intéresse réellement ! La décontraction n'est pas facile à obtenir, elle chauffe et je passe ma séance à la calmer ! Peut-être avez-vous des cas similaires, si oui, pourriez-vous me donner des astuces ? Merci

Messages 41 à 80, Page : 1 | 2 | 3

Par Sita : le 23/01/08 à 11:14:57

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Je suis assez d'accord avec PPDR,

à la maison on avait une 5 ans tres delicate, tres grande et tres fine, d'une facilité deconcertante à l'obstacle mais sur le plat elle chauffait, ect.

Elle a eté travaillé doucement, avec de petite seances dans un calme tout relatif, et les problemes ne se sont jamais arrangés. Il a bien entendu fallu passer par les fameuses renes allemandes pour pouvoir controler le monstre
Maintenant elle est au pres pour pouliner, mais je crois qu'avec un potentiel pareil, il aurait eté possible de la faire progresser sur le plat de maniere differente.



Avec un cheval de gros gabarit et chaud, faudrait peuetre envisager de bien travailler les flexions à pied et en selle, et assouplir l'ensemble un maximum, vue que tu as deja l'engagement et une ligne de dessus assez forte. Le bas et rond n'est surment pas la solution surtout s'il s'agit de l'enfermer progressivement.

Par Roro : le 23/01/08 à 11:42:25

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chevaux avec de l'énergie, carrément électrique, ont besoin d'un meneur solide, juste et ferme.

savoir négocier tout en étant catégorique, n'est pas facile ni donner à tous.

donc selon le travail, le bas et rond et le relevé sont nécessaire, il faut moduler, selon le jour, l'envie et l'énergie.

faut être capable de s'oublier et "d'entrer" dans le cheval pour éviter de se faire tout simplement avoir et déborder.

donc l'expérience et la pratique aident énormément.

on en a plein les "bras" pas de force et de poid, mais dans le fait d'être tour à tour, ferme, permissif, en négociation, dire non, brave, oui, bien, et faire en sorte qu'il canalise son énergie positive et oublie le négatif, il faut être là et se faire léger, être ferme et doux, être solide et faire corps (pour éviter les séparations intempestives), bref, quand on sort de ce genre de séance d'éducation physique avec ce genre de cheval, même 20mn, c'est épuisant à TOUT point de vue.

Par Roro : le 23/01/08 à 11:42:53

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faut surtout du mental aussi pour s'en sortir.

Par PPDR : le 23/01/08 à 11:56:43

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Bien sur tout ceci est à affiner par cas particulier

les problemes de cette nature sont paradoxaux . les chevaux qui ont une tres forte impulsion naturelle , sont dans un premier temps trop retenus , parce que l'equitation ordinaire les veut trop vite trop sages , alors la main qui doit envelopper se retrouve immanquablement à flechir et la main qui doit flechir se retrouve à envelopper

or pour obtenir le premier degré d'obeissance aux aides
le degré zéro , il faut dans un premier temps tres doucement ne pas faire d'erreur de nature , et demander un tres leger degré de flechissement sur la main difficile et un tres leger degré d'envelopement sur la main de la contraction , afin que le cheval commence à envoyer un petit peu son poids vers les épaules , degré zéro du premier placer d'equilibre . ce premier degré permet de commencer doucement le premier degré de soutien de la main qui commence a liberer les épaules .
dans l'erreur de nature ou l'on retient , le cheval se retrouve prématurément assis sur la main ou il ne faut pas , et donc fuit en avant pour éviter cette trop forte sujétion , puis si on le confirme , se met en défense
par une activité redoublée de ses hanches afin de ne jamais commencer à s'equilibrer , vu qu'on lui demande
la leçon dernière (la plus pénible) avant de lui demander la leçon première ( la plus aisée) .

mais quand le cheval est en défense , trop tard , le mal est fait .

alors , comme je le disais , ces chevaux là , on va leur redonner la confiance dans la justesse de la main , à ployer ce qui doit etre ployé , et à envelopper ce qui doit etre enveloppé , mais on ne peut le faire qu'en utilisant leur propre désordre , par le fait de le tenir , on va lui empecher de passer par dessus la main , ce qu'il a appris à faire en défense , on va par de tous petits déplacements dans l'energie , mettre les épaules devant , et obtenir ce premier degré de flexion des posterieurs , que l'on a pas su saisir , tant qu'il n'était pas encore gaté par la mauvaise école .

et donc le cheval par obligation , va s'assouplir de lui meme , par ces tous petits déplacements que je citais plus haut (les anciens nommaient cela le travail à la muraille)
on va par le chargement des épaules , obtenir ce premier degré de ploiement des posterieurs , qui permetra de revenir à la pratique initiale . Comme généralement les chevaux comprennent vite que vos moyens sont bien supérieurs à leurs défenses , ils redeviennent tres vite de plus en plus calmes .

Par dreamoiselle : le 23/01/08 à 12:00:56

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De ce que j'ai lu vu, senti... Enfin, ce que j'en ai compris :
Charger les épaules d'un cheval, à ses débuts, permet de libérer les postérieurs afin de leur donner l'occasion de se délier et de se développer dans toute leur puissance : l'équitation plus rassemblée, en équilibre plus sur l'arrière main contraint les postérieurs à se plier. S'il ne sont pas assez développer, ils se tassent, s'abime, plutôt que porter correctement la charge.

Il me semble qu'un cheval puissant et qui précipite et qu'on travaille dans son équilibre, à qui on sollicite beaucoup les postérieurs, que l'on change très souvent de main...d'une part apprend à contrôler, à utiliser son énergie à ne pas charger en force... Le poids du cavalier sur les épaules (dans un premier temps) lui libère le dos et les postérieurs : ce n'est pas parce qu'un cheval est fort qu'il n'est pas contacté (au contraire ?) Je pense qu'ainsi, et toujours dans les premier temps, le poids du cavalier, sur les épaules gène moins le cheval.
Tenir le cheval en main, évite que celui-ci ne court trop, lui donne des limites. Je pense par contre, qu'on ne peut tenir un cheval en main que si lui même vient dessus : on ne peut pas l'obliger, du moins en prenant les rênes et la bouche de force.

Ces chevaux on un gout prononcé pour aller franchement en avant, l ne faut pas aller contre, mais au contraire les solliciter dans cette caractéristique, je ne sais pas comment dire mieux que "afin qu'ils restent eux-même"

Comme cela est contraignant, et afin justement, de préserver le calme, chaque demande doit être très courte.

Je crois qu'il faut veiller à ne jamais demander à un cheval de se retenir, mais au contraire, l'encourager à se donner.

Par carnac : le 23/01/08 à 14:11:12

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Le mien a aussi été arrété un moment cet été et les séances de reprise ont été plus que sport. C'est aussi un grand machin qui en plus a totalement conscience de sa taille et de sa force.

Je ne pouvais pas "lutter" contre lui. Je lui ai laissé le temps. j'ai repris le boulot fin août et les premiers résultats d'un cheval qui se reconcentre sont apparus presque 3 mois après la reprise.

Pour moi mais je me trompe peut être, je pense que physiquement il n'était pas prêt à reprendre réellement. Même s'il fait presque 1m80 et qu'il est super costaud, il était "fragile" physiquement à cette période. A part de la patience je n'ai rien fait d'autre.
A partir du jour où il a commencé à se sentir mieux, j'ai pu reprendre vraiment le travail.

Je voulais aussi le sortir en concours l'année dernière mais à cause de tout ça, c'était impossible. Pour cette saison, on a quand même perdu plusieurs mois avec tout ça donc je verrai comment il sera à la fin de l'hiver pour prendre une décision.

Par aurore2 : le 23/01/08 à 14:38:04

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Dreamoiselle >> je rencontre les mêmes problèmes, ceux d'avoir une jument qui est devant en force.

Mes profs me demandent de la travailler basse et dans de petits allures. ça marche un peu.
mais par exemple hier soir je n'ai jamais réussi à avoir une jument calme ou placée ou à l'écoute.
J'ai l'impression qu'elle, ce qu'elle veut c'est aller dehors, déployer ses petites papattes qui font des pas de géant tellement elle est volontaire...

Alors > dois-je oublier le dressage ? on ne peut pas faire ça n'est ce pas ? mais je la contrains tellement... cen'est pas facile comme situation, comme le décrivent les filles

Par dreamoiselle : le 23/01/08 à 18:01:33

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tu me demande ça à moi ? Je suis loin d'être une spécialiste, je suis plus habituée aux chevaux type poney (ce qui n'empêche pas une certaine puissance)

Je lui donnerais beaucoup l'occasion de s'exprimer à la longe, chaque échauffement avant de monter en fait.
Ensuite, je ne sais pas trop, je pense que je la laisserais avancer sur des cercles ou des arcs des cercles, en changeant continuellement de main tant qu'elle coure, en fait, il serait question d'en quelque sorte la pousser à la faute, du genre "tu veux courir, ben court, mais en tournant" ça à fait des miracle quand j'ai repris les bases avec ma jument. C'est sportif, pas super agréable, ça fait au trot enlevé en général, pour moi, s'était, je crois, sur des rênes courtes, ajustée il lui fallait venir chercher le mors, sur un appui franc et de confiance, mais aussi "autoritaire"... Au bout de quelques temps, à tournicotter dans tous les sens, le cheval fini se rééquilibre et cède au cavalier, dans le sens où il accepte "d'aller avec lui, pour lui" selon le temps qu'à mis le cheval, repasser au pas et lâcher les rênes ou en profiter un peu pour "travailler"
Ah, oui, ça se fait au trot en particulier, car ce n'est pas au pas que les chevaux chargent le plus , mais rien n'empêche de travailler de cette manière au pas (au contraire)
Je pense qu'avec ce type de cheval, en mauvais équilibre le galop est à proscrire monté. La Guérinière disait que faire galoper un cheval monté avant qu'il ne soit prêt lui donnait l'occasion de devenir définitivement lourd à la main (bon, chez lui, la préparation passait par le piaffer, on n'est peut-être pas obliger d'aller jusque là) Steinbrecht en parle aussi je crois.

Si le cheval est d'un niveau assez avancé, les transition font aussi des merveilles. Un truc qui marche bien avec ma minette quand elle a décidé que de toute façon elle allait courir, charger et tout et tout c'est de marcher trois pas, s'arrêter, marcher trois pas, s'arrêter..; Pour la mienne, (qui se retient quand elle ne coure pas ) le pas doit être très actif... Dans le même esprit, des transitions pas (très lent) trot(actif pour la mienne en tout cas) réaliser très rapidement (une foulée si possible) donne une certaine "discipline". au final, les aides mains et jambes sont remplacées par des aides plus fine comme le poids du corps. Les résultats sont long à venir, par exemple, il faut parfis tolérer que le cheval mette un tour à s'arrêter, si c'est le cas, il faut toujours rester calme, éviter les contraction, peser dans la selle. La difficulté est de savoir quand sévir, quand être coulant...

Je pense qu'il faut finir par ralentir ces grands chevaux, mais pas en les coinçant, plutôt en les mettant en condition de le faire...
Ne jamais oublier par contre que le calme et la décontraction sont primordiales mais cela n'empêche pas une certaine activité, ni même un certain esprit de contradiction...
Un cheval qui court souvent n'avance pas, parfois il faut donc activer dans les allures vives, pour amener d'avantage les postérieurs dessous

Quand à arrêter le dressage.. Ben non, pourquoi ? Au contraire, plus un cheval est difficile, plus il a besoin d'être gymnastiqué non ?

Par PPDR : le 23/01/08 à 19:57:31

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Chère Dreamoiselle

bravo , cela se nomme

" maneger (en tous sens) sans esprit de justesse "

cordialement
PPDR

Par dreamoiselle : le 23/01/08 à 20:24:15

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merci

Par PPDR : le 24/01/08 à 09:19:08

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avec plaisir

et c'est comme cela que l'on dresse ces chevaux dits difficiles , pas par des secrets magiques , mais
tout simplement en étant plus énergiques qu'eux

pas plus forts bien sur , de la force ils en ont bien plus que nous , mais par la capacité à se servir de leur énergie débordante pour les dresser

je ne suis pas spécialiste du Comte d'Aure , mais il disait clairement au cheval

" tu t'es bougé pour toi , maintenant tu vas bouger pour moi ."

on est bien loin de l'equitation de la mégoterie actuelle
qui est une impasse pour ces chevaux - et dire que l'on vient vous l'eriger sous le nez en principe de vertu , si bien que les esprits influençables apres ne savent plus différentier de qui est de l'ordre de la violence et
de qui est de l'ordre de l'énergie .

et de ce peu de clairvoyance et d'esprit clair , les chevaux de ces cavaliers doivent bien profiter .

Cordialement
PPDR

Par Roro : le 24/01/08 à 09:34:55

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c'est bizarre,

quand je dis qu'il faut beaucoup de transitions montantes et descendantes, garder leur esprit concentrés à la gymnastique demandée, et surtout leur donner la possibilité de temps en temps aussi d'avoir "leur mots à dire" à savoir pouvoir "courir après leur nez" parce qu'ils ont une énergie débordante, un besoin de se défouler, d'apprendre à canaliser cette énergie, etc.

on me dit que je plane, je suis dangereuse, etc.

et pourtant, tout ce que je lis plus haut, c'est dans cette direction.

donc, c'est bien ce que je pense, un cheval énergique, vivant, ayant son tempérament et débordant d'envie de se porter en avant, il faut savoir comment "le tenir", sans le coincer (défense) sans le laisser (vide) mais bien être là, constamment, 10 foulées en avant, et toujours être .... plus rapide qu'eux. Si on en se tient pas "en avant" d'eux physiquement, et derrière eux avec les aides, on se fait vite déborder par cette énergie.

pas facile à gérer, mais au final, ce sont de fantastiques chevaux, ils "dansent" librement, à la moindre pression de notre corps, et quand ils sont libres et équilibrés, le sentiment de faire partie d'eux n'est pas loin.

mais le travail en amont, celui qui va leur permettre d'être 100% confiant et maître de leur corps est un chemin long, hasardeux, pavé d'embuches, de questionnement, de frustration et surtout d'impasses.

le cavalier doit être à même de pouvoir moduler dans le travail, entre plusieurs façons de faire pour aller de l'avant - pas se confiner dans une méthode.

ce n'est pas un défaut, il faut en faire une qualité

Par dreamoiselle : le 24/01/08 à 10:25:33

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" tu t'es bougé pour toi , maintenant tu vas bouger pour moi ."
Si je rappelle bien de cette histoire, le comte d'Aure, qui en agaçait beaucoup car il, je crois, disait pouvoir venir à bout de n'importe quel cheval, avait était convié à une chasse à cour où on lui avait donné un poney qui terrifiait tous ces cavalier en les embarquant. Le poney, selon son habitude est parti à fond de train... Quand il a été fatigué, et qu'il a voulu s'arrêter, le comte d'Aure aurait poussé le cheval... En rentrant aux écurie, il aurait expliqué à ses compagnons de chasse surpris de le voir arrivé tout souriant, le cheval trempé "après qu'il ait couru pour lui, je lui ai demander de courir pour moi"
Le problème, c'est qu'il me semble que le poney en est mort (arrêt cardiaque ou maladie du lundi)

"ce n'est pas un défaut, il faut en faire une qualité"
J'aime, ça !

Par PPDR : le 24/01/08 à 10:37:53

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ce qui prouve bien que l'equitation de manège est une
avec ses principes et ses lois , et qu'un esprit clair
ne fait pas l'erreur de vouloir dresser en exterieur .



Par Roro : le 24/01/08 à 10:43:08

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dreamoiselle,

oui, le comte d'Aure.

on m'avait expliqué, parce que dans mes années manège, je montais souvent une jument, nommée Héra, qui avait eu, beaucoup, beaucoup de soucis avec l'homme (fourche ayant une fois été mise dans son ventre - par maladresse - par un palefrenier) elle n'aimait pas l'homme. Elle avait tendance en cas de panique, à se foutre tête baissée dans un mur. Certains cavaliers avaient même dû sauter pour ne pas s'envoyer "en l'air" avec elle.

par contre, un écuyer m'avait dit, dans ce cas-là, tâches d'avoir une très très longue distance devant toi, et laisses partir, quand le cheval est fatigué, pousses, pousses et pousses, puis tu demandes l'arrêt. Le fait de demander l'arrêt, par le cavalier, non pas quand le cheval est fatigué, fait que le cheval comprend qu'il peut y aller, mais que quand le cavalier demande l'arrêt, il peut s'arrêter.

avec mon tyran, j'ai procédé de cette manière, très jeune il avait compris qu'il avait l'énergie, la force et l'endurance pour aller loin.

je prenais une distance en montée de 5 km puis le lâchais. Evidemment au départ, il fonçait comme un târé, puis crevé voulait s'arrêter, et moi, j'avais tout simplement décidé de faire mes 5 km, peu importe. Il n'a pas duré longtemps dans cette idée, il a très vite compris que les 5km on les ferait, et qu'il valait mieux prendre son souffle et ne pas faire n'importe quoi.

par la suite, on pouvait démarrer, puis n'importe quand, juste avec un OH ! l'arrêter sur place.

cette énergie peut très très vite se retourner contre nous ! malheureusement.

Par dreamoiselle : le 24/01/08 à 10:49:20

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Je ne contestais pas le procédé. Je disait juste que dans cette histoire, le comte d'Aure était probablement allé trop loin...

Par Roro : le 24/01/08 à 10:56:15

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non, l'exercice même moindre est valable.
pas besoin d'aller dans l'extreme.

quand je me faisais embarquer par mon tyran, il le faisait dans la panique, l'énergie qu'il y mettait était telle, que c'était impossible de faire quoique ce soit, les 20 premiers mètres, il ne m'écoutait juste pas, perdu dans son truc.

puis il réalisait son "erreur" et sa bêtise devant sa trouille inutile, et ensuite, "revenait" sur terre, et pensait que si il s'arrêtait, je ne serais pas fâchée avec lui ...... son erreur de croire que je voulais m'arrêter. Donc je lui demandais encore quelques foulées, puis lui demandais de s'arrêter.

Résultat, il a tout simplement arrêté de m'embarquer et m'écouter.

dans l'autre sens, pour redonner courage à ma jument poussive, j'ai utilisé cette même méthode, mais pour lui apprendre à se surpasser gentiment. Etant paralysée quand elle avait peur de ne plus pouvoir respirer normalement, elle foutait le camp pour aller plus vite au bout, et s'essouflait très très vite par manque de régularité, j'ai donc utilisé le fait qu'elle s'arrête seule, en la poussant encore 5 pas en avant avant d'accorder sa demande. Elle a appris à réutiliser le reste de ses poumons, son endurance et se redonner courage. J'ai mis 3 ans, mais dans l'autre sens ça marche aussi.
Puis avec le temps, j'ai mis mon autre jument juste à sa hauteur en faisant mine de vouloir la dépasser. Comme elle avait appris "à gagner" ça lui donnait le courage de "gagner" à chaque fois, donc se poussait elle-même en avant.


Par aurore2 : le 24/01/08 à 11:07:56

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merci.

Dreamoiselle>> ça tombe bien que tu connaisses mieux les poneys : la mienne est une Welsh Cob ; une vraie, des montagnes si tu vois ce que je veux dire (fine mais bulldozer).

Alors pourquoi les deux profs de dressage me disent "ne la laisse pas courrir, ralentis-là" et demandent de ne travailler que sur des cercles au trot de travail, le bout du nez bas pour tendre son dos ? finalement, je dois la laisser aller à son allure ? Pfiouf, c'est très complexe ; je ne demande qu'à comprendre et m'adapter.

En forêt, oui je la laisse aller et elle est bien, en équilibre, à l'écoute, joyeuse. Je l'adore quand elle est comme cela.

Par PPDR : le 24/01/08 à 11:08:48

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les unités de temps sont clairement mentionnées par la Guerinière

" que la leçon soit soutenue avec la meme vigueur du commencement à la fin , sans pourtant que la reprise soit trop longue

toujours faire attention au concept de l'exercice outré
qui est une autre clairvoyance du dresseur

les anciens disaient :
maximum 1/2 heure de manège
ou maximum une heure et demi de maneuvres militaires
ou maximum 4 heures de promenade ou de voyage - toujours au pas .

si le manège est intense , la reprise ne doit pas exceder 15 à 20 minutes

comme le dit La Guerinière , le cheval doit etre ramené à l'ecurie avec la meme gaieté que lorsqu'il en est sorti .
c'est un principe essentiel .


Par aurore2 : le 24/01/08 à 11:13:50

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oui j'aime ce principe ; loin d'être évident à faire mais auquel on doit se tenir.


Par Roro : le 24/01/08 à 11:20:23

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oui,

on doit ramener le cheval à l'écurie, du même pas qu'il en est parti, ou capable de pouvoir repartir avec le même pas.

pour moi, gymnastique intensive, pas plus de 20 minutes. que ce soit en extérieur ou dans un carré.

puis en extérieur, changement de travail au cours de la "balade", variation entre détente, trotting, galoping et dressage intensif, puis relaxation en cours d'une balade.

aurore,

j'ai une FM comme la tienne, elle aime aller en avant, le galop c'est son allure préférée, et elle peut faire un galoping de 45 minutes (galop rassemblé si elle veut), par contre, même en balade, je fais des séances "lâchés" avec une distance prévue à la base en rassemblant au départ (c'est généralement là que les ferme à ferme se font) pour une mise en propulsion et équilibre correcte, donc au cheval à controler son énergie pour aller jusqu'au bout, puis des séances travail, donc rassemblé (même au galop), changement d'allures et de direction pour que le cheval ne prenne pas le concept :
manège = travail sérieux
dehors = n'importe comment et vite




Par dreamoiselle : le 24/01/08 à 11:29:17

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Elle est jolie !

Tout d'abord, en général, un cheval qui court est un cheval ... Qui n'avance pas. C'est à dire qu'il charge ses épaules et court en avant par manque d'équilibre. Donc il faut que le cheval avance, ce qui n'empêche pas qu'il doive aussi se ralentir.
On ne peut pas laisser un cheval courir comme une tondeuse, ne serait-ce que parce qu'au final, il s'abimerait les genoux et les épaules.
donc il faut aussi reprendre, oui, mais pas bloquer. Le cercle peut s'avérer très utile, dans certains cas. Parfois, il faut aussi avoir la main plus intransigeante si l'on sait que le cheval est capable de reporter son poids derrière...


Par laureBrrrrr : le 24/01/08 à 11:30:24

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J'ai un poney un peu speed , enfin moins maintenant qu'il est au prés tout de même .

Moi on ma toujours dit , il a sa cadence laisse lui , donc ne pas chercher a ralentir absolument , cependant il doit rester "psycologiquement" dans le calme , et c'etait bien la le plus dur .
Surtout qu'etend poney , il etait plus semblait plus facile de le "tenir" physiquement et de "l'obliger " a ralentire . Grave erreur , j'ai essayé une fois , des qu'il se sent coincé c'est petage de plomb assurer

Le procedé de Roro , moi je l'utilise avec aussi , j'avoue que ça marche bien , mais je ne le ferrais pas avec tous les chevaux , je me mefie , par exemple Gabin est bien du genre a partir si je le laisse libre en ballade au galop , pleins cul . J'aurais bien appliqué cette méthode , le soucis Gabin nous a montré par le passé que tant qu'on lui demande d'y aller il y va .. Jusqu'au coup de sang malheuresment .. C'est un poney qui donne beaucoup tant qu'on lui demande , et il est trés difficile de juger ou et la limite . Pour ma part ne me sentant pas capable de trouver cette limite avec lui , je ne tente pas le diable.
Autant avec Clair , je l'ai fait sans aucun soucis , mais lui montre les signes de fatigue bien avant ces limites.
Le tout donc est de je pense bien connaitre son cheval avant de ce lancer dans se genre d'exercice.

en esperant ne pas être trop hors sujet

Par dreamoiselle : le 24/01/08 à 11:37:25

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"la main plus intransigeante" La main, le buste, le poids du corps...

Par EcoleDesChevaux : le 24/01/08 à 19:20:00

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Bonsoir,

Gérer l'hyperactivité d'un cheval sous le selle regardez le au pré, ce n'est pas le même...)

perso, je pense qu'il serait plus opportun de s'intéresser aux causes (douleur, peur, peur de la douleur...) qu'aux effets d'un travail déjà mal entamé... s'il est tellement pressé, c'est qu'il se sent mal - pourquoi? Le dégouter de bouger pour lui, pour sauver sa peau, c'est le pousser à la résignation : ça peut aussi finir la tête encastrée dans un mur...

Enfin c'est mon avis.

Par dreamoiselle : le 25/01/08 à 09:15:36

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Ecoledeschevaux, oui, effectivement, il faut, dès qu'il y a un problème, en chercher les causes et en particulier s'interroger sur les douleurs physique et émotionnelle. Mais hors de ces douleurs, soit par nature, soit parce que le cheval en a pris l'habitude à cause d'ancienne douleur et / ou crainte, le cheval peut continuer de charger, il faut y remédier.

Par Roro : le 25/01/08 à 09:20:45

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la différence entre un soucis et le tempérament du cheval.

moi, à part pour l'exemple de Héra qui était un soucis (douleur et traumatisme) dû aux cavaliers, mon cheval et ma jument actuels ont ce tempérament électrique, donc rien à voir avec un soucis.

2 sujets différents

Par aurore2 : le 25/01/08 à 10:31:12

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Pour mon exemple, voici l'avancée :
hier j'ai eu mon cours de DSG. Ma prof est montée dessus.
Elle s'est rendue compte du changement, pas très positif. Voici ce qu'elle me propose :

- Dans un premier temps effectivemnt je vais la montrer à l'ostéo pour l'option douleur.

- Nous avons changé de mors : on passe du mors épais à aiguille au mors à olive un peu plus fin. La jument a vite changé d'attitude (dans les 10 min).
Ensuite ma prof m'a conseillée de la longer (la jument est plutôt libre dans son allure, pas trop de contraintes). C'est ce que j'ai fait.
Puis je la monte au pas. Je la mets progressivement au travail. Puis je la ralentis un peu ; si elle va trop vite, je l'arrête. Je lui demande de s'arrondir ; je repars au pas. Si elle accélère vraiment trop, je réduits mon cercle et je recommence.
Une fois l'allure stabilisé et l'attitude ronde, mais tout de même active, je peux commencer le même travail au trot.

Voilà et... ça a très bien marché. Pourvu que ça dure. Après, à moi de m'adapter.
Une séance comme celle-là par semaine.

Si vous avez des remarques ? Je m'étais dit que cet exercice pourrait en aider certains...

Par dreamoiselle : le 25/01/08 à 11:30:42

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Tout ça me plait bien....
Ce que je ne comprends pas c'est pourquoi une fois par semaine ?
Tu peux, dans la même optique, alterner des petits morceaux de lignes droites avec des arcs de cercle, cela permet de mettre droit, redonner de l'impulsion (si on le fait en avançant) et dans ton cas, de vérifier si la jument est "capable" de rester calme sur le droit.

Par aurore2 : le 25/01/08 à 11:56:41

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N'est-ce pas trop ? J'ai le sentiment qu'on avancera plus vite en demandant régulièrement mais moins.
Je dis cela à cause de son âge mais surtout par rapport à son caractère de lion.

Alors une alternative, faire les demandes que tu proposes mais en sorties ? ça nous irait bien je pense.

Par dreamoiselle : le 25/01/08 à 12:08:01

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Aurore, je ne comprends pas ton message ?
qu'est ce qui est trop ? Quelles demandes...?
"demandant régulièrement mais moins."
en général c'est toujours un bon compromis "demander souvent, se contenter de peu, récompenser beaucoup" (Baucher ou Beudant, on trouve les deux attribution )

Par aurore2 : le 25/01/08 à 13:54:14

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En fait le dsg n'est pas notre activité principale. C'est le Cross et l' Attelage. J'entends bien que nous devons passer par le dressage, mais j'en demande déjà pas mal pour le reste. Il vient compléter le reste.

Outre le fait que le dsg n'est pas notre discipline de prédilection, quelle fréquence aurais-tu avec un jeune poney ou cheval de 4ans ?

Par dreamoiselle : le 27/01/08 à 13:32:18

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Je pense que pour ce genre de travail, ce n'est pas la fréquence qui compte, mais la durée et l'intensité. Je pense que cela peut être fait tous les jours, en guise de détente (après une détente plus "libre" qui pour ma part se fait à la longe) et même en cours de travail pour résoudre certains problèmes.

Ta question m'a surprise, parce que je commence toujours mes séances de travail monté, plus ou moins dans cet esprit là.
Ces exercices sont en fait des préparation physiques et mental à un travail plus poussé, qui serait propre et ordonné.
La chose qui me gène c'est ça : "je l'arrête. Je lui demande de s'arrondir ; je repars au pas."
Que signifie, en pratique "je lui demande de s'arrondir" ? Il est possible (j n'en sais rien ) que je sauterais ce passage.

Donc, pour moi, ce que tu décris est un "travail de base" si cela te semble difficile pour ta pouliche, peut-être que tes exigences peuvent être plus courtes ou moins importantes ?

Par aurore2 : le 28/01/08 à 11:24:37

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"s'arrondir">> je voulais dire par là céder et s'arrondir. quand elle s'échappe par la vitesse, elle lève le nez. DOnc je la ralentis et s'il le faut, je l'arrête dans le calme. Avec mes jambes je demande de céder en accompagnant d'un paniotement des doigts.

Oui je réduis le temps de séances. Je voudrais favoriser les trottings. Sans pour autant laisser tomber le dsg : je me garde 2 séances par semaine de dsg.

Par dreamoiselle : le 28/01/08 à 14:56:27

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"Avec mes jambes je demande de céder en accompagnant d'un paniotement des doigts."
L'action des jambes ici me posent problème : Les jambes, c'est pour avancer, là tu mets les jambes en restant en place, tu pars sur des mauvaises habitudes, qui risque de te poser problème par la suite.

Je dis peut-être des bétises mais il me semble que cette actoin de jambes, conjuguées à l'action des mains, en demandant au cheval de "s'arrondir" en place est à comparé à l'effet d'ensemble de Baucher (?) le problème c'est que là, pour moi, on n'est pas dans l'utilisation mais dans la supprétion des forces du cheval...

Le pianotement des doigts, en général je n'aime pas trop, car il conduit les cavaliers à passer leur temps a "bidouiller" avec les doigts. Dans ce cas, j'ai l'impression qu'il s'agit de juste décontracter un peu une bouche crispée et en défense, donc le but serait de lui faire "lâcher le mors" Donc, de manière exeptionnelle, ça me parait bien.

Par aurore2 : le 28/01/08 à 16:52:33

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Pourquoi dis tu que les jambes c'est pour avancer ? je suis d'accord à la seule différence qu'elles peuvent être combinées à d'autres actions et avoir un rôle différent... non ?

Alors quand tu mets les hanches à l'extérieur, tu ne mets pas ta jambes isolées ? Quand tu fais une transition, tu ne sers pas un peu tes jambes en te grandissant ? j'essais juste de comprendre

Par audrey13 : le 28/01/08 à 19:28:58

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je possède aussi une SF de bientot 4 ans orientée cso également. Ma jument était un peu chaude aussi dans les débuts mais elle s'est calmée. Ta jument a-telle peur des bruits? La mienne c'était le cas. Un rien l'énervait, du petit oiseau aux gros bruits. Ma solution: des balades au pas (pas forcément monté)a lui apprendre a écouter les bruits de la nature et de l'homme. Résultat concluant!

Bonne chance!
audrey13

Par equinoxe63 : le 28/01/08 à 20:09:45

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90 messages

1 remerciements
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J'ai eu le cas d'un cheval difficile et très chaud, j'ai essayé la technique de le pousser lorsqu'il s'essouflait... malheureusement ça n'a pas fonctionné! Et oui ce qu'il fuyait c'était son cavalier!!
Il faut effectivement chercher la cause avant de pousser un cheval au delà de ses limites. C'est généralement ses peurs, voir son instinct de survit qui le pousse à courrir!
Il ne faut jamais oublier que le cheval est une proie domestiqué et monté par le plus intelligent des prédateurs de la terre!

Par dreamoiselle : le 28/01/08 à 21:07:47

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quand j'utilise ma jambe isolée, je sollicite le postérieur en lui demandant plus d'activité, je lui demande d'avancer d'avantage. Mon buste et mes mains, agissant après mes jambes récupèrent le mouvement pour empêcher que le cheval ne fuie en avant et qu'il se tienne, se porte, c'est un filtre.
De même, lorsque je demande une transition descendante, mon buste et mes mains reportent du poids en arrière, ralentissent le cheval. Si le cheval s'éteint, cesse d'avancer les postérieurs, mes jambes interviennent, mais à ce moment là mes aides de "ralentissement" ont cesser d'agir (puisqu'elles agissent de manière intermittente)
Ainsi, à cheval, on agit de manière intermittente : on pousse, on prend, on rend, dans cet ordre, mais pas en même temps (mains sans jambes, jambes sans mains)

Lorsque tu agis avec tes jambes sur un cheval qui reste à l'arrêt, tu lui demandes de s'engager, sans bouger, c'est impossible, et au final un ordre contradictoire.

Par PPDR : le 29/01/08 à 09:35:06

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Cher equinoxe

vous avez eu un cheval peureux , c'est à dire ?

un cheval qui se précipitait au fond de son box en tremblant quand vous entriez ? un cheval qui vous faisait faire trois fois le tour du manège et allait se réfugier au fond d'un coin en vous entrainant au bout des renes , lui tremblant , avant que vous arriviez à le calmer et le monter ?

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