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Equitation et sensation ?

Sujet commencé par : dtu - Il y a 98 réponses à ce sujet, dernière réponse par Roro
Par dtu : le 27/03/07 à 15:40:11

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Dans la plupart des questions et réponses que l'on donne dans les forums, je suis souvent surpris qu'on ne parle quasiment pas de sentir le cheval... car apprendre les EP, AP, tc....théorique c'est vite fait beaucoup de livres vous l'explique en long et en large et donc très facile à comprendre par contre lors de l'application de ceux ci, souvent les cavaliers essaie d'avoir tout de suite la "vrai" EP ou autres alors que tout dépend du cheval de son stade de dressage de ses "problèmes" physique de ses réactions de sa sensibilité ..
et donc avant d'arriver à faire parfaitement l'exercice l'on passe par beaucoup de stades ou la sensation la compréhension du cheval est importante ... est ce le bon trot, un posterieur est-il plus faible que l'autre, est ce que cela passe dans le dos etc...et plutot que de faire un exercice juste pour le faire on devrait savoir qu'elle travail faire en fonction de ce que l'on ressent....et donc un recherche permanente du problème et du travail correspondant. J'ai l'impression que beaucoup de cavaliers n'essaie pas de sentir leur cheval même ne fussent
qu'au pas.. la plupart monte dessus et c'est partis ils font les exos et "regardent" le résultat mais ne le
"sentent" pas....
Qu'en pensez vous ?

Messages 41 à 80, Page : 1 | 2 | 3

Par randonneuse54 : le 29/03/07 à 00:21:04

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attention ! il ya à mon avis sensation et ... sensation !
Ne pas confondre les 2 .
Les sensations dont nous parlons ne sont pas ces sensations d'excitation que l'on ressent : moi, tu me mets sur une bourrique qui sait tout juste marcher alors que j'ai pas monté depuis longtemps , j'aurais aussi des supers sensations !!!
La part de subjectivité se trouve là .
C'est ça que j'essayais de mettre en évidence : mais la subjectivité n'écarte pas la précision et surtout l'enseignement : on perçoit tous différemment ... mais au final on perçoit la même chose .
Après l'équitation n'est pas uniquement basée sur des sensations sinon c'est la porte ouverte au grand n'importe quoi : il ya une technique à apprendre , à voir .... et à ressentir .
Le ressentir juste s'apprend aussi et devrait faire partie du cours . A partir de là, de son ressenti , on peut savoir, par l'apprentissage qu'on a eu de la technique si le mouvement est bon ou nom .
D'où l'interet d'apprendre sur un cheval d'école .
Et puis se planter en ressentant , ben ma foi, c'est une erreur tout ce qu'il y a de plus humaine dans un apprentissage

Par randonneuse54 : le 29/03/07 à 00:23:01

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enfin c'est mon avis .. et puis c'est là où l'observateur exterieur dont je parlais devrait intervenir : quand le cheval est dans une mauvaise attitude . Pour qu'on ne puisse travailler, ds un 1er temps, les sensations que ds une bonne attitude

Par Godolphin43 : le 29/03/07 à 08:46:49

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plouf plouf: il faut me croire!

Les sensations: personnellement elles sot plus révélatrices lorsqu'elles vous traduisent un "inconfort": sensation du galop à 4 temps par exemple

les sensations ne sont qu'une des multiples formes de ressenti, d'expressions, une autre forme de dialogue....avec le cheval. C'est une autre forme de communication. LA subjectivité est le propre des interprétations échappant aux moyens habituels: langue, vision...

La subjectivité contrôlée par la réflexion guide les expressions artistiques..l'équitation participe de cette approche. Ce n'est qu'un avis.

Par Roro : le 29/03/07 à 09:36:12

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le cheval est le seul qui nous donne le juste, et non ce que le cavalier ressent.

le cavalier va induire le cheval sur un travail, et le cheval et son attitude vont être la résultante et donner donc le ressentit.

Un cheval, dos souple et pas tendu, va devenir un vrai chameau, chalouper et ne pas se tendre, va donner le mal de mer au cavalier, voir un point de côté. Alors que ce même cheval, au travail, dans un bon rassemblé (impulsion et dos tendu) va devenir confortable et très très agréable.

La connaissance du cheval même, son attitude, sa morphologie, sa manière de bouger, etc sont importante pour ensuite mettre le premier pas vers un plus et donc un ressenti.

On peut monter, avoir beaucoup de plaisir sur un cheval qui fait semblant d'engager, qui triche et qui se met en main mais sans rien de plus, et si le cavalier ne sait pas que le cheval ne fait strictement rien du tout, il va peut-être ressentir un plus dans son travail, mais celui qui regarde ne va pas le voir de la même manière.

C'est clair que si on monte un cheval de débutant, long et sans énergie et qu'on a l'impression de faire bien, on n'a aucun point de comparaison.

On nous donne ensuite un cheval de haut niveau, vraiment rassemblé et on nous demande de faire un piaffé pour ressentir un vrai travail, sur les hanches, dos monté, encolure réellement relevée, et là on va ressentir toute la puissance du cheval, son travail et son corps.

Reprise du premier cheval, on va se trouver tout con, et là, on va se rendre compte que franchement, on ne faisait pas du tout comme il fallait et que nos sensations premières étaient totalement erronées.

Résultat, le club, les leçons, monté différents chevaux et de différents niveaux sont la base de tout apprentissage.

Reste que le club et l'enseignant donné sont vraiment primordiales à l'avancement du cavalier dans son apprentissage.

Et rebelotte, on y retourne à cette fameuse problématique de l'enseignement.

Par dtu : le 29/03/07 à 09:38:06

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De toute facon rien de tel que d'avoir un bon prof à coté de vous pour vous dire quand c'est bon ou pas et faire des associations de ressentis... je dis ca car hier soir j'ai repris un cours avec mon super prof...yyyeeeesss, j'en fais un tous les an (je sais c'est pas énorme), je vais pas détailler le pourquoi du comment mais il m'a fait travailler qlq chose dans lequel j'étais dans un "inconfort" car le cheval avait très difficile...comme quoi il ne faut pas tjs avoir de "bonne" sensation pour que le cheval travail bien.....

bon beeeeeeeeeen..... voila ca c'est dit ..... mais je sais pas si je me suis bien fais comprendre...

Par ploufplouf : le 29/03/07 à 11:31:56

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l'enseignemennt est un vrai probleme on dirait ...
je pense que l equitation devient de plsu en plus un sport de loisir et non plus de passionnés, ce qui pourrait surement expliquer cela.

pour travailler avec les passionnés, les "vrais", je crois qu il faut avoir un porte feuille plutot renfloué, ... et de plus, c'est souvent pour les cavaliers G7 et plus ...

c'est dommage, parce que ma percpetion est qu il faudrait apprendre bien, les bases, les bases, les bases des le depart et non pa sfaire la course aux galops dès la 1ere année pour avoir son G7 le plus vite possible car il est vrai que sur les terrains de concours (et encore je vais regarder des concours de CSO plutot), mais il est evident que parfois, on se demande comment ils font pour terminer leur parcours ...

le fait que roro parle de cheval d'ecole est tres interessant, car je pense que sur de "bons" chevaux evidemment, on ressens plus de choses ... on les ressens certainement mieux... je pense que meme un debutant ressentirai quelque chose de "magique"..encore faut il avoir la chance de pouvoir monter un tel cheval !

Par dtu : le 29/03/07 à 14:19:58

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ce que je voulais dire, c'est que mon prof ma fait travailler très très très lentement au trot mon jeune qui a pour le moment très difficile donc on ne devait pas s'occuper de son impulsion et c'était tellement lentement qu'il n'avait qu'une envie c'était de repasser au pas...et s'il le faisait je devais le remettre au trot ...mais le but était qu'il comprenne qu'il peut continuer à trotter lentement qu'il mobilise ses posterieurs , du coup sur le moment même j'avais l'impression d'un cheval éteint ....... par contre après qlq répétitions de cet exercice il a plus ou moins compris et continuait à trotter du coup après c'était plus facile à demander plus d'impulsion etc....donc mauvaise sensation n'est pas tjs associé à mauvais travail....

Par renards : le 29/03/07 à 14:26:21

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ah merci, c'est marrant je bosse exactemetn la même chose avec mon jeune de 3 ans et demi en ce moment, pareil c'est mon prof qui me l'a conseillé! Pareil aussi en longe, je faisais l'erreur de vouloir le mettre en avant, et bien non, comme toi, je dois le laisser dans une cadence lente, et moi aussi j'avais peur de l'éteindre..

Il me fait mettre des barres au sol de tps en tps aussi.

Par renards : le 29/03/07 à 14:27:08

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Désolée je m'éloigne du sujet..

Par dtu : le 29/03/07 à 14:38:38

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En fait moi j'abordais aussi le trot très lent mais d'une autre facon.. cad je commencais à ralentir le pas je lui demandais un peu plus d'impulsion puis départ au petit trot...dans ce cas la il maintenait plus facilement le petit trot ..mais était au départ plus désordoné... de l'autre facon on a ralentis le trot du coup un peu moins de désordre mais pensait à aller au pas...par contre quand il a compris et bien .....on en est resté la... donc ce soir je vais refaire la séance et voir la difference.....

Par renards : le 29/03/07 à 14:47:46

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Oui, pareil, vivement ce soir.... !

Par Godolphin43 : le 29/03/07 à 15:10:31

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Quelques souvenirs:

L'on ne va jamais assez vite au pas et toujours trop vite au trot.

Le rhytme, la cadence, "la petite musique" sont des notions trés importantes. le même mouvement dans un tempo différent donnera des effets parfois opposés..

Trot de travail
Trot Moyen
Trot cadencé

Vitesses trés proches mais amplitude différente

Par dtu : le 29/03/07 à 16:16:21

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Godolphin je sus entièrement d'accord avec on ne vas tjs trop vite au trot , mais je suis assez étoné de la partie "L'on ne va jamais assez vite au pas" peux tu nous donner plus de détail....afin de ne pas mal comprendre...car on pourrais l'interpreter qu'il faut constament poussé le pas...à tort et à travers...
Merci

Par Godolphin43 : le 29/03/07 à 17:13:06

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Le pas doit être actif. Comme toute les formules elles ne sont là que pour rappeler des priorités, des négligences.

Il y a un réel risque à aller trop vite au trot (précipitation, amplitude descendante remplacée par une augmentation du geste) lors qu'au pas il est difficile d'aller "trop"vite.

Si le cheval est en avant IL N' A PAS BESOIN D'ETRE SANS ARRET SOLLICITER PAR LES JAMBES.

La jambe en permanence active est comme toutes les actions sans cesse répétées elles "blasent" le cheval.

Ce n'est pas parce qu'on pousse fort et souvent que le cheval va mieux engager. Par contre un rythme juste(propre à chaque cheval) lui demander un temps de suspension du mouvement plus long, un soutient prolonger donc demandera plus d'effort musculaire et augmentera la souplesse et la tonicité.

Je m'insurge toujours sur cette fausse idée qu'il faut pousser fort pour faire engager un cheval car parfois cela à même l'effet contraire!

Une comparaison: lorsque vous faites des pompes essayez de les faire dans un rythme lent en marquant bien chaque étape...

Je sais comparaison n'est pas raison!

Par Dina : le 29/03/07 à 18:56:40

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Coucou tout le monde,
Voici juste un petit émoignage. J'ai de très gros souci de vue, c'est le moins qu'on puisse dire, donc je monte depuis toujours uniquement avec les sensations. J'ai eu la chance de travailler pendant 4 ans, avec un instructeur qui m'a remise à cheval il y a 8 ans, après une période d'arrêt pour cause d'études. Je n'avais plus grand chose comme niveau et pas mal d'appréhension. Il m'a permis de retrouver mon niveau et aussi, même si je n'avais pas forcément la technique en rapport, de connaître des sensations nouvelles, notamment en dressage, sans lesquelles je n'aurais sans doute pas mon niveau actuel.
Quelque part, je crois que cette façon de travailler m'a plutôt servie car je n'ai jamais eu autre chose pour faire des figures, que la sensation de la rectitude ou de l'incurvation, par exemple. On m'a aussi toujours beaucoup fait travailler sur la position du cheval, de son nez, sa façon de se déplacer, en équilibre ou pas, sur les épaules ou sur les hanches, vitesse, amplitude...
A mon sens, pour avoir les sensations "justes", il faut monter des chevaux différents, mais aussi et surtout des chevaux qui savent faire et des chevaux qui ne savent pas. C'est le mélange de tout cela qui font les "bonnes sensations". Et je pense que c'est aussi certainement le plus difficile à transmettre, car c'est très difficile à exprimer. Comme le dit si bien Godolphin, rien ne vaut un cheval dans de bonnes conditions, une démonstration, c'est souvent plus parlant, si je puis dire.

Dina


Par Godolphin43 : le 29/03/07 à 19:17:06

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L'observation par exemple pour choisir des chevaux est déterminante. L'essai qui suit parfois confirme ou infirme. Personnellement je fais plus confiance à ce"coup d'oeil" qu'aux premiéres sensations qui sont polluées par des problémes périphériques.

Cet instantané englobe toutes les appréciations d'équilibre, de rythme, de déplacement...l'on a une vue d'ensemble chose qui n'est pas compléte montée.

Par Godolphin43 : le 29/03/07 à 20:48:48

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Il me venait une autre réflexion sur les sensations.

A l'obstacle:

sur un steeple par exemple: 550m/mn
au départ d'un parcours e CSO,

la bonne vitesse s'apprécie sans autre repaire que la sensation corrspondant à ces vitesses (sensations mémorisée par l'expérience)

En cross où l'on est sollicité par des problémes sérieux à résoudre le"train" est apprécié par la sensation. De même la perception du "second"souffle...

Juste un petit apport pour compléter.

Par renards : le 30/03/07 à 08:39:35

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Justement Godolphin, pas évident cette histoire de jambes. J’allais poser justement la question hier. On me dit qu’il faut que je garde les jambes au contact pour réagir plus vite pour éviter que mon cheval parte en sucette. C’est bien utile en extérieur je l’avoue, car j’encadre mieux le cheval. Par contre, dans le carré, j’ai l’impression de l’endormir. J’ai peur qu’en mettant mes jambes au contact, en fait j’ai peur de les plaquer et d’éteindre le cheval. Ou est le juste milieu ?
Avec mon autre cheval, je laissais descendre ma jambe, elle était plus ou moins au contact, mais le cheval a toujours eu bcp d’impulsion, et je travaillais plus avec mon assiette et mon bassin. (Quand je parle de jambes, je veux dire du genou au talon). Certains disent que c’est un défaut, qu’il faut toujours garder les jambes au contact.

Quels conseils avec un jeune qui doit apprendre ? Comment le pousser sans le blaser avec les jambes ? J’utilise mon assiette le plus possible, la cravache lorsqu’il ne répond plus à la jambe, mais bon, j’ai peur d’insister et je reste sur des séances courtes. Aussi, je me dis qu’il va prendre de la condition petit-à-petit et j’essaye de varier avec les ballades (car là c’est l’inverse, difficile de le faire marcher…).

Par Roro : le 30/03/07 à 09:51:42

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merci Godolphin pour ces explications.

la sensation au pas, c'est vrai, il doit être énergique et on doit être capable de bien sentir le mouvement et le posé de chaque pied, et être à même de les compter.

pour le trot, le ralentir en gardant l'impulsion, c'est primordiale. A trop vouloir pousser pour aller en avant, on a tendance à demande l'engagement et le cheval s'écrase et devient plat, au lieu de garder l'impulsion et de ressentir qu'il nous pousse vers l'avant comme quand vous êtes sur une balancoire, il doit nous pousser vers l'avant, mais vers le haut.

ensuite, les jambes au contact pour beaucoup c'est vague et on croit que "au contact" c'est serré et poussé. Au contact, c'est juste contre, et prêt à être actif, mais tant que le cheval garde son impulsion, en avant, et actif, la jambe n'est que .... juste contre le cheval, et c'est le mouvement vers l'avant qui fait que le cavalier sert la jambe, de la cuisse au molet afin de suivre le mouvement, puis relâche au moment ou le cheval "redescend" son mouvement et que la gravité vous rattrappe.
être actif sur un cheval, c'est pas constamment tapé et serrer les jambes, c'est être proactif pour "anticiper" le mouvement et donc être capable d'agir avant même que le cheval n'ait plus envie de se porter vers l'avant.

j'avoue que je ne suis ... pas au contact .. avec mes chevaux, elles se portent en avant, et je ne demande en réalité que le premier pas du mouvement, et je laisse ensuite le cheval faire son travail, et ne suis active que pour faire réagir le cheval et non le blaser. Ce qui donne des chevaux assez réactif à la moindre pression de la jambe.

pour un jeune, le faire avancer au pas, mais sans devoir presser trop avec les jambes, c'est l'aider à la voix, le motiver à aller en avant, le faire suivre un routinier pour une bonne cadence, et ne donner de la jambe que lorsqu'il y a un changement d'allure, transition ou changement de direction, jusqu'à ce qu'il gagne de lui-même dans son engagement, son activité et son impulsion. Plus on met de la jambe, on serre, plus il aura besoin de jambe. Plus on l'aide à être responsable et indépendant, plus il deviendra réactif à la moindre pression.

a l'attelage on utilise plus la voix que le corps, donc je vais plus avec la voix en débourrage. Une fois l'activité, mise en avant, calme et droit gagnés et OK, j'entre dans le dialogue voix-corps.

Par renards : le 30/03/07 à 10:07:26

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j'avoue que je ne suis ... pas au contact .. avec mes chevaux, elles se portent en avant, et je ne demande en réalité que le premier pas du mouvement, et je laisse ensuite le cheval faire son travail, et ne suis active que pour faire réagir le cheval et non le blaser.

Merci Roro, c’est comme çà que j’ai tendance à monter, j’avoue aussi ne pas aimer mettre la jambe au contact… je la laisse descendre. Çà ne veut pas dire qu’elle est éloignée, biensûr.
Et puis aussi, quand je la mets au contact, j’ai l’impression de gêner le cheval dans sa respiration et dans son mouvement en avant. Je sais que c’est encore et toujours une question de dosage, mais dans le carré, je préfère le pousser dans son mouvement avec mon assiette, et hier je fermais les yeux pour bien dissocier chaque poser.

Par randonneuse54 : le 30/03/07 à 10:40:33

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oui c'est ça que j'aurais aimé lire : que les cavaliers confirmés du forum nous parlent de leur sensations lors d'un exo de leur choix .
Par exemple au lieu de dire , on voit que le mouvement est bon lorsque le cheval cède dans la nuque ou autre etc ... ( je dis n'importe quoi) , dire plutot je ressens ça lorsque l'attitude du cheval est bonne .
Ou pour apprécier une vitesse , plutot que d'avoir des repères visuels de défilement du paysage ou de chrono, j'ai ça ou ça en tête comme rythme ..
je trouve que ça pourrait être interessant comme approche non ?

Par randonneuse54 : le 30/03/07 à 10:41:31

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Peu importe que ce soit subjectif ou non .. c'est juste pour lire un peu ce que vous ressentez et se faire une idée .

Par Roro : le 30/03/07 à 11:11:27

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on peut toujours essayer de le faire et voir si on arrive à se faire comprendre.

mais pour l'explication du ressenti pour un travail, c'est vague et un livre ne serait pas assez.

on pourrait bêtement commencer par le pas et l'arrêt. ensuite monter sur le trot, et toutes les différences de trot, depuis le cadencé, petit trot, limite du pas à l'extension (pas nécessaire d'entrer sur le piaffé, je pense que la base est plus importante que le top niveau)

mais plutôt reconnaître un cheval équilibré, se propulsant, en impulsion et ayant une légèreté de tenue dans son dos, son encolure, son port de tête, et ressentir le mouvement. Mais aussi si il est contracté, tendu, stressé, courbaturé, ou que si la demande est trop rapide pour ses capacités.

simplement la base déjà pour ceux qui veulent pouvoir la reconnaître dans un travail simple.

Par lisis : le 05/04/07 à 22:46:45

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Merci pour ce post, que j'ai lu avec beaucoup d'attention ! Il tombe à pic pour moi, voilà pourquoi :

Je vais mettre bientôt mon compagnon sur un cheval pour la 1ère fois de sa vie et je sens qu'avec lui c'est de cette façon-là qu'il va falloir aborder les choses. Il n'avait jamais vraiment vu un cheval de près avant de me connaître. Aujourd'hui nous en avons 2 à la maison avec lesquels nous ferons exclusivement de l'extérieur. Pour lui je veux que ce soit plaisant.

Il a eu dès le début avec les chevaux un énorme feeling, pas d'apréhension, de l'assurance, de la douceur, et m'a révélé des choses étonnantes sur ses sensasions, notament en les regardant se déplacer. Il est à même, sans rien savoir, de mesurer la souplesse de leur démarche.

Alors voilà, je voudrais vraiment l'aider à aller vers cette voie-là pour apprendre.

Pour l'instant je n'ai pas vraiement de commenatire à faire sur vos posts mais ça me donne à réfléchir à la façon dont je vais aborder les choses.



Pour ce qui est de l'enseignement, je me souviens que mon prof me parlais aussi des sensations du cheval. Je me souviens d'une fois où il m'a fait mettre à 4 pattes dans la carrière et m'a appuyé deux doigts dans le dos à intervalles réguliers, comme nos ischions peuvent le faire sur le dos du cheval. Quand il l'a fait façon "je martèle", mon dos s'est creusé, ma tête s'est relevée. J'ai vite compris la différence entre sensation agréable et désagréable pour le cheval. Celà ne m'a malheureusement pas suffit à réussir à obtenir une attitude réellement bonne par la suite, Mais j'ai compris où je voulais aller, c'était la base.

Par dtu : le 06/04/07 à 08:49:59

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Bonjour Lisis j'avais mis ce post, car j'avais tjs l'impression qu'on ne parlais que de figures de position et très peu de sensation et donc je voulais qu'on attire l'attention qu'il est interressant de penser aux sensations recus à cheval qu'il est important de savoir sentir si le cheval a une qlq difficulté de posterieur d'anterieur etc..... car cela permet de mieux choisir le travail etc.... après cela il y en a qui on demandé d'expliquer les sensations etc...mais je crois que là par contre c'est quasi impossible car chacun percoit les sensations differement des autres après ca il faudrait savoir les retranscrire et enfin être sur que la sensation ressentie soit un bonne sensation ..car si en plus on expliquerai une mauvaise sensation alors on s'en sort plus. donc via forum je crois que c'est très très compliqué et je crois pour ma part franchement que cela ne mènerait à rien car on pourrait y dire de tout et n'importe quoi.... par contre je suis content si cela à pus attirer l'attention des cavaliers à y penser...... enfin cela n'est que mon avis et n'engage que moi évidement...

Par Godolphin43 : le 06/04/07 à 09:15:45

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La perception de l'état physique et psychologique du cheval autant à terre que « monté » sont deux sources d'informations essentielles. La communication avec le cheval répondant à l'interprétation subjective du cavalier doit être le plus possible par une interprétation objective. L'observation, l'identification des perceptions et sensations de tous ordres doit être une préoccupation du cavalier. C'est d'à partir de ces informations qu'il jugera les aides à employer, le travail à donner et tout ce qui participe à la relation cavalier/cheval. Un autre aspect de cette nécessité est que le cheval lui aussi interprétera aussi bien les attitudes physiques et émotionnelles du cavalier. Mauvais équilibre, mains dures, exercices trop exigeants ....

Bien sur il est difficile ici pour tout un chacun de "traduire" en mots ses propres sensations, mais insister sur les différentes attentes de la"sensation" est à mon sens TRES important.

Par dtu : le 06/04/07 à 09:38:46

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Godolphon A propos d'assiete ..je vais un peu m'écarté du sujet.. mais bon c'est mon post et je fais ce que je veux na!
Normalement j'ai une bonne assiète par contre même si cela ne se voit pas j'ai une forte cambrure dans le bas du dos qui fait que je dois faire énormément travailler mon bassin pour suivre le cheval... d'après toi la conformation du dos aide ou n'aide pas un cavalier au trot assis....??

Par lisis : le 06/04/07 à 11:49:28

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Merci pour vos réponses et pardon pour mes fautes il était tard...

Effectivement dtu, les sensations sont difficiles à expliquer mais déjà, lui dire que c'est à ça qu'il faut qu'il se fie, essayer de lui faire ressentir des choses par des exercices simples, ce sera un bon début je pense. Notre objectif étant balade et rando, il aura une jument avec de la bouteille et n'aura dans un 1er temps à se soucier que de lui, pour être à l'aise et prendre du plaisir

Par lisis : le 06/04/07 à 11:55:59

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Pour le programme, je pense occulter d'abord les aides (la jument me suivra) et ne faire que de la mise en selle : fermer les yeux, se pencher en avant, en arrière, sur les côtés, compter les battues, mettre les mains sur la tête, accompagner avec le bassin, déplacer le poids du corps, sentir le nombril avancer

Puis petit à petit : placer ses jambes, les bouger d'avant en arrière, les écarter, les mettre au contact, percevoir les réactions du cheval

et enfin les mains : prendre contact, apprendre à diriger (poids du corps + mains), apprendre à maîtriser le frein (avec beaucoup de poids du corps)

Ensuite, il sera temps d'apprendre à devenir indépendant : me doubler, accélérer, ralentir, guider

Essentiellement au pas au début

ça vous paraît bien ? vous avez des idées pour apprendre le "ressenti" à un débutant ?

Par Godolphin43 : le 06/04/07 à 13:54:30

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Un exercice intéressant à pratiquer avec prudence.

Cavalier yeux bandés (ou bombe devant les yeux) sur cheval à la longe. Sur le plat au trois allures progressivement et en fin d'exercice un petit cavaletti.

Par lisis : le 06/04/07 à 14:14:45

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Godolphin : super sauf que je n'ai pas d'installations ni même un bout de terrain plat ... Tout se fera en extérieur. Il y a un grand terrain plat un peu plus loin, on ira de temps en temps à cheval. Mais merci pour le truc

Par dtu : le 06/04/07 à 15:22:09

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ok je verrai mardi à mon retour du we rando de 3jours yesssssssss
ciaooooo

Par raminagrobis : le 01/09/07 à 13:31:50

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Assiette supérieure:

Premiére expérience:
A la maison, placez vous nu devant une grande glace, avec uniquement une ceinture autour de la taille.

Envoyez votre jambe gauche franchement en avant. Votre ceinture descend de quelques centimètres coté gauche.

Même chose en envoyant votre jambe droite en avant.

Quand votre cheval est au pas ou au trot il va se produire la même chose.

Conclusion: L'assiette supérieure ne procède pas uniquement de mouvements de bassin arrière-avant, mais également de micro-mouvements latéraux.
On "marche" dans sa selle, on "trotte" dans sa selle.

En pratique, quand le postérieur gauche quitte le sol pour s'engager, votre fesse gauche s'enfonce et pousse vers la droite (c'est le moment ou la jambe gauche peut éventuellement agir). Même chose de l'autre coté.

En carricaturant un peu, c'est comme si votre assiette "demandait une épaule en dedans à gauche quand le PG quitte le sol et une épaule en dedans à droite quand le PD quitte le sol.

A mettre en pratique lors de ballade. Au pas, puis au trot assis très lent.

Il est à déplorer que les jeunes enseignants ne connaissent même pas cela. C'est vrai qu'ils passent plus de temps à pousser des brouettes de fumier qu'à monter ou à méditer sur les questions équestres. De mon temps, on exploitait des stagiaires pour le sale boulot pendant que les moniteurs et instructeurs montaient toute la journée, leur niveau était plus élevé que maintenant.

En tout état de cause, si un oeil extérieur est indispensable, il incombe à chacun d'être son propre professeur.

Ecouter le cheval avec vos fesses vous évitera de vous obnubiler sur le bout de devant.



Par etGlou : le 01/09/07 à 23:01:42

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Ma prof insiste beaucoup sur les sensations. D'abord, elle insiste pour qu'on sente le pied sur lequel on trotte ou on galope etc. Puis, elle nous dit parfois qu'il y a des choses qu'on doit sentir, qu'il faut du tact et qu'elle ne peut pas tout dire.

je sais qu'elle a raison mais c'est frustrant quand on arrive pas à sentir.

Par atlas : le 02/09/07 à 14:50:00

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etglou: ne pas se décourager , il faut monter monter et monter encore ...avec du travail du temps et de la patience ....

Par Godolphin43 : le 02/09/07 à 17:45:14

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La premiére condition pour avoir une"perception" du déplacement du cheval, du jeux de ses membres, des déplacements de poids, des variations d'équilibre etc;;;c'est l'ASSIETTE; Donc toute éducation, tout abandon du long apprentissage, parfois douloureux, rebutant
éloignera de cette possibilité impérative de transmission des "sensations".

Tant que pour tenir à cheval le cavalier doit se raidir, s'accrocher à ses rênes, enrêner pour palier à ses maladresses, son corps contracté et sa tête occupée à parer aux difficultés d'équilibre ne donneront pas la décontraction nécessaire et l'AISANCE qui permettent d'être à cheval dans le même état de décontraction et de relaxation que dans un fauteuil....

Mais pour cela il faut beaucoup travailler sans étrier et donc peiner...jamais personne n'a pu proposer une autre solution...nous sommes donc loin des concessions que les enseignants croient devoir faire pour"garder la clientéle" et de ceux qui veulent progresser sans se fatiguer...

Par ploufplouf : le 02/09/07 à 18:55:01

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de la patience surtout je pense que c'est tres important, et ne pas vouloir griller les etapes....sentir les choses à cheval est tellement agreable ! les choses viennent doucement, les unes apres les autres, des fois, on en se rend même pas compte qu on progresse... et des fois il y a des "declics" où on s' dit "ah, tiens nouveauté ! je n'avais jamais fauit attention a ca...."

oui et glou, ton mono a raison, c'est important de sentir et ca peut etre long (dansmon cas par exemple, ca fait 5 ans que je monte, je commence a me concentrer a peine sur les sensations, mais c'est difficile car je ne suis pas encore souple de partout a cheval, encore des raideurs, not haut du corps ... c'est dur, mais faut bosser tout en se faisant plaisir, bien sur .

mais a cheval...on se fait toujours plaisir non ? c'est le but ?

Par etGlou : le 02/09/07 à 20:18:19

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Godolphin43: Aujourd'hui, le simulateur équestre de Pétéris Klavins est une alternative. Il y a justement un stage proposé par Allège idéal à bruxelles le WE où tu viens.

Par atlas : le 02/09/07 à 20:36:23

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Le simulateur c'est bien , mais en plus pas à la place !

Par Roro : le 03/09/07 à 08:31:43

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1 remerciements
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merci raminagrobis,

c'est exactement ce que je pense.

je vais juste ajouter,

on est debout à cheval, on marche comme le cheval, on compense avec notre corps le mouvement du cheval, et si on ferme les yeux, on va sentir notre corps instinctivement le mouvement du cheval pour se garder en équilibre.

dès l'instant où l'on bloque parce qu'on a peur de tomber ou on doit se tenir, on bloque ce mouvement instinctif qui nous fait travailler et bouger avec le corps du cheval, et donc par là-même être en harmonie avec son mouvement.

On doit faire les mêmes mouvements que si on était nous-même à pied quand on se trouve à cheval, puisque le mouvement du pas, du trot et du galop ou encore un changement de pied, ou un appuyer nous prenons, sur nos deux pieds, la même position dans le mouvement que le cheval dans ce même mouvement, sauf que l'on va remplacer nos propres jambes par celles du cheval..

Je privilégie toujours pour les cavaliers qui ont de la peine à comprendre un mouvement à le faire d'abord à pied, en comprendre le mouvement de son propre corps, sa position et son équilibre pour rester debout et surtout le faire facilement pour pouvoir le reproduire ensuite, instinctivement sur le cheval.

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