Reconversion professionnelle après prof
Sujet commencé par : Mylie53 - Il y a 174 réponses à ce sujet, dernière réponse par beeboyleePar Mylie53 : le 18/01/21 à 12:28:35
| Dire merci | Salut Bon la j'ai besoin de soutien, de conseils, ou juste d'oreilles. Chéri m'a annoncé vouloir tout arrêter et quitter l'EN Il ne supporte plus les conditions de travail, ne supporte plus de bosser non stop même quand il est à la maison, ne supporte plus de ne pas profiter de ses filles et se rend compte que j'ai beau prendre beaucoup sur moi je souffre aussi énormément de tout ça. Et plusieurs de ses collègues lui ont dit que la charge de travail qu'il a depuis 5 ans il l'aurait encore minimum pour autant de temps. Du coup chéri ne veux pas passer à côté de l'enfance de ses filles. Bref c'est bien beau mais quoi faire après ? Il y a des ex profs ici ? J'avoue que la c'est un peu la panique et nos familles nous aident pas, bien au contraire... Ce message a été modifié par un modérateur. |
Par beeboylee : le 18/01/21 à 21:57:28
| Dire merci1 | Ca va pas partir sur le debat sempiternel kickialeplusdeboulo?  Je repete ,et les neos le confirment,que c est devenu assez infernal au debut. Il y a bcp de démissions chez les neo tit,c est pas pour rien. Certains choisissent de s en taper tres vite,dés leur titularisation. Ca se voit  Et c pas top pour vos enfants. D autres se noient ds le taf et oui croulent sous le boulot tres longtemps. Pour beaucoup,ça finit par s arranger et devenir une charge de travail normale .Mais clairement,les premieres annees sont devenues bcp plus dures qu à mon epoque. Faut tenir,ou se barrer tres vite |
Par Gracioso : le 18/01/21 à 22:20:36
| Dire merci | Je presse pour ma paroisse, mais tant pis Et prof dans une MFR ? Les objectifs sont les mêmes vis à vis des élèves, mais les moyens pédagogiques mis en place sont différents, les élevés sont en alternance ou en apprentissage et on se base beaucoup sur leurs expériences en entreprise pour construire nos cours. Au final on voit la même chose mais de manière moins descendante, et comme il y a plus d'échanges, la préparation est moins chronophage. Et on a des horaires plus ou moins fixes selon les MF, on bosse sur place et on ne ramène pas de boulot chez nous. On peut également mettre plus facilement des projets en place. Il pourrait regarder, leurs annonces de recrutement sont à jour sur le site de l'union. Message édité le 18/01/21 à 22:21 |
Par Mystic2 : le 18/01/21 à 23:51:42
| Dire merci | Je deconseille le labo... je reçois des mails le Dimanche a 23h lol labo publique j entends car le privé la.pression est encore moins gerable et sans thèse c'est compliqué. Je pense que c'est un peu partout pareil et encore plus en.entreprise privé.. |
Par faust : le 18/01/21 à 23:59:40
| Dire merci1 | je comprends qu'on quitte l'EN, je l'ai fait il y a 22 ans maintenant, la meilleure chose de ma vie, bon j'y suis rerentrée en tant qu'AESH, j'ai un salaire de merde, mais je n'ai pas la charge de travail que j'avais en rentrant à la maison quand j'étais PE. C'est très chrono-brain comme métier. En plus, il semble qu'il soit catalogué "alerte rouge" par ses tuteurs et supérieurs et sincèrement, même quand on est pas plus nul qu'un autre, quand tes supérieurs ont décidé (plus ou moins arbitrairement sur 5 min de séance qu'ils ont vu à un temps t) de te tirer à boulets rouges dessus, c'est carrément invivable surtout quand on a l'impression de tout faire pour que ça se passe bien. La bienveillance pour le personnel de l'EN, c'est encore au stade de l'embryon. Il a un bon bagage en bio. Il peut aussi suivre les annonces de job du reseau-tee (métiers autour de la bio, l'environnement, parfois de médiation). Et surtout ne pas culpabiliser, il y a un bon nombre de personnes qui quittent l'EN et sincèrement pour travailler et dans le privé et dans l'EN, en fait, c'est pas si mal dans le privé, certes il y a moins de vacances, mais il y a pas mal d'avantages aussi (financiers, RTT etc) et ça vaut bien de réduire ses vacances à 5 semaines ! Message édité le 19/01/21 à 00:00 Message édité le 19/01/21 à 00:01 |
Par laska : le 19/01/21 à 08:14:08
| Dire merci | Être néo certifié, c'est pas évident. Le mieux est de lâcher du lest et de laisser passer l'orage des premières années, en faisant ce pour quoi tu es payé, ni plus, ni moins. Le job est fait, et au final tu restes titulaire avec qd même des horaires de travail adapté à une vie de famille. Sinon, les Esn recrutent. |
Par arwen73100 : le 19/01/21 à 08:55:55
| Dire merci | La 1ere année de cdi y a même pas 5 semaines de congé y a zéro lol Et c'est rare les rtt dans le privé.... Quand on sait pas quoi faire c'est hyper dur à gérer..... Le pauvre doit être super mal en ce moment. J'ai une amie prof d'anglais elle a mis plusieurs année pour pouvoir démissionner j'ai cru comprendre qu'on partait pas comme ça parce qu'on avait décidé... |
Par sheytana : le 19/01/21 à 10:13:19
| Dire merci | Sinon, les Esn recrutent. Il me semble qu'il en vient, justement avant de se reconvertir en prof  |
Par faust : le 19/01/21 à 11:27:10
| Dire merci1 | J'ai une amie prof d'anglais elle a mis plusieurs année pour pouvoir démissionner j'ai cru comprendre qu'on partait pas comme ça parce qu'on avait décidé... Ca dépend un peu des situations de tout un chacun. Je ne sais pas s'il est titularisé ou encore stagiaire ... Pour partir, il pourrait aussi proposer de ne pas être titularisé à ses tuteurs (ça serait une sorte de rupture de contrat à l'amiable en fait !) Sincèrement, la hiérarchie de l'EN peut être extrêmement destructrice. Quand on n'a jamais été dedans, on ne peut pas s'imaginer à quel point cette pression peut être invivable. D'autant plus que tu as en général aussi la pression de la société communément appelée le "prof bashing" qui ne comprend pas qu'on veuille quitter de ce job de rêve avec une hiérachie qui met la pression, des élèves parfois neuneus et les parents des chieurs qui comprennent pas pourquoi leur chéri d'amour n'a eu que 6/20 et qu'il faut absolument lui remonter sa moyenne . Bon ya aussi du bon, mais il y a aussi et surtout ce type de situation... J'ai aussi pas mal travaillé dans le privé.... Et sincèrement, il est plus facile de dire "merde" dans le privé que dans l'EN. Message édité le 19/01/21 à 11:31 |
Par laska : le 19/01/21 à 12:38:02
| Dire merci | sheytana Justement, l'expérience pro est là, la connaissance du job aussi, et ce sont des horaires de bureau sans travail à la maison. Sans compter que par chez moi par ex, ça recrute à tt va. 😉 |
Par beeboylee : le 19/01/21 à 12:48:15
| Dire merci | "une amie prof d'anglais elle a mis plusieurs année pour pouvoir démissionner j'ai cru comprendre qu'on partait pas comme ça " Vrai et ce d autant plus que tu es titulaire. On te dit non Donc tu finis par ne plus venir Et là on te ulule abandon de poste en te menaçant par ex de ne plus pouvoir te presenter à aucun concours de la fonction publique. Ce qui ,ds mon cas perso,si je decidais de quitter le navire me ferait bien rigoler,mais ne fait pas rire du tt qq qui est des annees lumiere de la retraite et se verrait bien passer un autre concours de fonctionnaire ( cas d'une connaissance) |
Par sheytana : le 19/01/21 à 13:26:33
| Dire merci | et ce sont des horaires de bureau sans travail à la maison.----> Euuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuh Moyen hein  Enfin, ou alors de grosses horaires de boulot et tu travailles pas à la maison mais t'façons l'heure à laquelle tu rentres les enfants sont déjà couchés... |
Par laska : le 19/01/21 à 13:30:29
| Dire merci | Ben écoute, chéri bosse dans une Esn. En télétravail, c'est 8h30/18h30 (en effet, il termine parfois plus tard). Cela dit, c'est parce qu'il a choisi d'avoir une grosse pause déjeuner. Et ds son entreprise, ils en sont à faire des sondages pour savoir qui reste en télé-travail 3j/semaine, et qui est OK pour prêter son bureau les jours off aux nouveaux recrutés. Après, un travail facile, légal et rentable, ça n'existe pas. C'est deux /trois au choix  |
Par kagnotte : le 19/01/21 à 13:37:19
| Dire merci | Quand on est dans l'EN et qu'on veut en partir tout le monde nous regarde avec des yeux ronds comme si on avait perdu la tête. Pourtant je ne regrette en rien de l'avoir fait, même si je venais de réussir le concours. Les conditions ne me plaisaient plus, et je ne me voyais pas rester jusqu'à la fin de ma carrière. J'enseigne toujours, mais clairement je n'ai pas les mêmes conditions mais au final ça me va mieux, même si j'ai beaucoup de boulot, parce que d'autres missions, les journées passent vite, mais je suis plus sereine. Les vacances 5 semaines + 2 de RTT, et bien ça me va. Et aujourd'hui je préfère arrêter l'enseignement, que j'adore, plutôt que de retourner à l'EN, même si j'ai moins de temps pour mes loisirs. |
Par sheytana : le 19/01/21 à 13:47:04
| Dire merci2 | Oui par contre le télétravail est plus facile dans les ESN ça c'est certain. Mais ça ne veut pas dire qu'on peut s'occuper de ses gosses pour autant. La plupart de mes collabs mettent leurs enfants à l'école ou en garderie pour bosser sinon ils n'y arrivent pas, et ils sont très nombreux à faire de grosses horaires. Enfin a minima ceux qui veulent un peu évoluer et être sur des sujets intéresssants.... Si tu veux être peinard tu es placardisé sur des trucs de merde et très mal vu... Du coup j'ai du mal à imaginer ça plus "cool" que d'être prof. |
Par kagnotte : le 19/01/21 à 13:54:42
| Dire merci1 | Oui c'est clair qu'avec un peu d'expérience et d'organisation le boulot qui me laissait le plus de "temps libre" c'était prof, mais mentalement je trouvais ça plus dur à contrario. C'est compliqué à expliquer, mais je n'arrivais pas à me détacher du boulot (les parents, la directions, le gamins,... ) je ne sais pas trop expliquer c'est un ensemble. Aujourd'hui je fais un boulot équivalent, mais je n'ai pas cette sensation, pourtant on est une nouvelles structures, avec des objectifs, on bosse en plus avec des entreprises, plus d'heures de face à face,... Mais c'est pas pareil, je ne saurai expliquer, mais le mal être que je ressentais à disparue. |
Par faust : le 19/01/21 à 13:57:18
| Dire merci1 | Du coup j'ai du mal à imaginer ça plus "cool" que d'être prof. C'est ça en fait, le problème c'est que les gens imaginent que prof c'est cool.... Ce n'est pas du tout la réalité et c'est aussi la raison pour laquelle ceux qui se reconvertissent en prof après avoir fait 25 ans de privé (pensant que ça serait cool et à la cool d'être prof et d'avoir autant de temps libre).... choisissent parfois de repartir dans le privé rapidement avec 2 ou 3 années d'enseignement et en fait, certains choisissent de ne pas finir la formation du tout, la réalité du job étant tellement et totalement éloignée de la représentation qu'ils s'en faisaient. J'en ai eu des exemples dans les écoles où je travaillais. Message édité le 19/01/21 à 13:58 |
Par paquerette20 : le 19/01/21 à 14:08:56
| Dire merci2 | Oui enfin la "coolitude" d'un métier , c'est un ressenti qui peut être très propre à chacun. Moi j'ai adoré ma "petite" expérience de prof et je connais des prof de SVT qui sont hyper épanouis (heureusement d'ailleurs !!) malgré la charge de travail de début de carrière (ils le disent aussi ... Mais après, il y a des gens qui sont capable de plus lâcher prise que d'autres sur ce point) Ici le problème vient peut-être déjà du fait que le mari de Mylie a fait prof car il ne savait pas quoi faire d'autre avec son diplôme et que du coup, c'est tout simplement un métier qui ne lui convient pas ? Moi mon métier d'hydrobiologiste, tout le monde s'imaginait que c'était cool : j'étais tout le temps dehors à pêcher des poissons et je voyais du pays Et oui mon métier était super méga cool. Puis j'ai eu envie d'autre chose, puis j'en ai eu marre de passer des semaines entières dehors sous la flotte, marre de marcher 16 bornes par jour en bottes etc... N'empêche que mon métier était toujours le même, toujours aussi cool c'est juste que je ne l'aimais plus donc que je ne voyais plus que le négatif dans ce que je faisais. ET je pense que pour prof, c'est pareil. Quand on ne voit plus que le négatif à faire ce métier, c'est comme pour n'importe quel autre métier, faut changer... |
Par paquerette20 : le 19/01/21 à 14:12:14
| Dire merci | chéri bosse dans une Esn. En télétravail, c'est 8h30/18h30 ESN, ça dépend du secteur... Car la boîte de mon mari, comme ils font de l’événementiel, des migrations de réseaux et ce genre de truc c'est régulièrement travail le w-e et en soirée. |
Par Mylie53 : le 19/01/21 à 14:15:02
| Dire merci | Avant de pré dire le temps de répondre en allant sur le pc c'est quoi esn ? |
Par paquerette20 : le 19/01/21 à 14:19:29
| Dire merci | Ce sont les entreprises qui bossent dans le numérique |
Par sheytana : le 19/01/21 à 14:32:56
| Dire merci | mylie53 C'est le nouveau nom d'SSII |
Par sheytana : le 19/01/21 à 14:39:17
| Dire merci2 |
Spoiler
faust Non je n'imagine pas que prof c'est cool
Toute ma famille est prof, je vois quand même bien ce que c'est... Et c'est un métier que je ne voudrai faire pour rien au monde Mais souvent on m'explique que prof c'est horrible parce qu'on doit bosser en soirée, et en w-e, et des fois pendant les vacances. Sauf que je bosse en ESN et au final, moi aussi je bosse en soirée, aussi le w-e, aussi pendant les vacances, en plus de mes horaires de boulot. Sauf que j'ai des horaires déjà plus étendues que celles d'un prof, et aussi beaucoup beaucoup moins de vacances déjà à la base. Donc si on veut comparer juste le "temps de travail", je trouve que c'est franchement pas l'argument sur lequel les profs vont être crédibles concernant la pénibilité de leur métier. Les méandres administratives, la gestion de l'EN, le grand n'importe quoi sur la gestion des affectations, la pénibilité de se coltiner des mioches de plus en plus mal éduqué, la fonction garderie plus qu'éducative, etc, etc, sont pour moi des arguments 10000 fois plus percutants pour décrire la réalité terrain qui peut être vraiment catastrophique. Mais bon, on s'écarte du sujet. Tout ça pour dire qu'il me semblait que l'homme de Mylie savait déjà très bien ce qu'était le boulot en ESN, et que s'il avait envie d'y retourner, je pense qu'elle n'aurait pas eu besoin de faire un poste Message édité le 19/01/21 à 14:42 |
Par beeboylee : le 19/01/21 à 14:42:22
| Dire merci | On est ok,sheytana ,mais là ,manifestement,ce qui coince c est la gestion du temps en dehors des cours,qui pour certains peut etre un pb. |
Par kagnotte : le 19/01/21 à 14:45:19
| Dire merci | +100000 c'est exactement ça, et la raison pour laquelle j'ai voulu arrêter, même si mon boulot actuel au final me limite plus dans mes activités loisirs. Mais le reste me bouffait la vie et je n'avais plus envie. Et faire un métier ou on se lève le matin sans avoir envie c'est pas possible pour moi. Là je me sent tellement mieux au boulot que ça me change la vie pour le reste, même si parfois c'est frustrant d'avoir moins de temps pour monter à cheval, mais dès que les journées seront plus longue ce sera tellement mieux. |
Par kagnotte : le 19/01/21 à 14:47:59
| Dire merci | Après se convertir après avoir était prof c'est bien compliqué, et j'en parle en connaissance de cause. Mais si déjà il n'éprouve plus de plaisir à aller bosser, c'est sure il vaut mieux chercher autre chose, mais ce n'est pas évident, il faut bien réfléchir et peser les pours et les contres des chaque option. |
Par beeboylee : le 19/01/21 à 14:51:58
| Dire merci | Comme Faust,j ai vu au moins 3 inges arriver du privé en pensant trouver une planque et... y repartir. Mais c est plus le choc eleves que la charge de boulot qui les a fait fuir |
Par Ecoleartequestre : le 19/01/21 à 15:05:31
  DéconnectéDire merci2 | Après je connais aussi l'exemple inverse, jeune ingénieur qui n'en pouvait plus de ne trouver que des boulots de prestataire, certes bien payés, mais où on lui pressait le citron en ne lui confiant que des tâches bouche-trou pas franchement palpitantes et sans aucune perspective d'avenir: un problème de beaucoup de jeunes ingés aujourd'hui dans certaines spécialités. Il s'est reconverti en prof de français, de base il s'était toujours senti littéraire mais mal orienté par son père réfugié africain qui avait pour obsession que ses enfants s'assurent un avenir avec des métiers "bien payés" pour qu'ils ne vivent pas la même chose que lui (Ça a donné 3 ingés, une dentiste et une experte comptable^^). Sa reconversion lui a pris 2 ans, en autoformation. La première année il s'est fait recruter en contractuel, l'EN lui a trouvé des postes de prof de physique/chimie (pas du tout sa tasse de thé, il a fallu qu'il se remette à niveau, lui il avait plutôt eu son diplôme grâce aux maths). Mais il a pris quand même, tout en s'autoformant en parallèle en français, donc double charge de travail avec des matières qui n'avaient rien à voir entre elles. L'année suivante, il a obtenu le capes de lettres sans difficulté. Il en est à sa deuxième année en tant que titulaire, a obtenu contre toute attente un poste pile là où il le souhaitait (Lyon), et malgré le baptême du feu de sa première année d'enseignement version covid, il est actuellement ravi et ne regrette en rien son ancienne situation, malgré la baisse de salaire. Lui il revit, jouit de son temps libre et ne se plaint d'aucune surcharge de travail, au contraire il nargue son frère jumeau (le copain de ma fille) qui lui est toujours en train de galérer comme ingé prestataire. Comme quoi, tout ça c'est aussi beaucoup une affaire de goût personnel, de ressenti, et peut être de situations différentes d'un endroit à l'autre aussi. |
Par beeboylee : le 19/01/21 à 17:36:37
| Dire merci | J ai le même exemple. Enfin,j ai eu car mon jeune ingénieur à moi,ex sup aero commence,au bout de ...3 ans ,à déchanter. Les deux premières annees l une comme vacataire l autre comme neo tit ds 2 tres bons lycees parisiens,super. Il revivait . Beaucoup moins d argent,mais beaucoup plus de temps libre. (Bon, L EN a failli le recaler parce qu il n.avait pas fait profil bas pendant son année de stage et s était ouvertement gaussé du niveau abyssal du formateur informatique mais passons ...) Et cette année,2 postes dont l un ds un très moyen lycée parisien. Il revit moins et commence à se dire qu un diplome de sup aero,il pourrait en refaire quelque chose. |
Par dejavu : le 19/01/21 à 17:42:37
 En ligneDire merci | C'est sûr que tout dépend de l'école où tu enseignes... |
Par beeboylee : le 19/01/21 à 17:50:36
| Dire merci | Enormement. Et de la direction aussi. Un chef cata te transforme en 2 ans n importe quel établissement en catastrophe. |
Par Ecoleartequestre : le 19/01/21 à 19:07:33
| Déconnecté Dire merci1 | Ça c'est un peu pareil dans le privé. Quand un supérieur est mauvais ou invivable il peut induire un stress et une paralysie de ses subordonnés assez phénoménaux. Une de mes filles l'a vécu sur son premier poste: débuts super avec un supérieur compétent. Mais quelques mois plus tard arrivée d'un grand directeur psychopathe façon Trump, qui commence par virer le chef de ma fille (et bien d'autres), et prend en grippe tous ses ex subordonnés formés selon lui à de mauvaises méthodes. Quoi de plus facile pour un directeur gueulard de 50 balais que de casser de la petite jeune de 25 ans qui débute ? En quelques mois elle était en plein burn out, persuadée qu'elle était nulle et pas faite pour ce métier, elle si brillante depuis toujours. Soutenue par nous et ça n'a pas été simple, elle n'a pas démissionné, jusqu'à ce qu'elle trouve ce dont elle rêvait depuis le début, un contrat VIE à l'étranger pour voir du pays. C'est comme ça qu'elle s'est retrouvée au Chili, toujours exactement dans le même métier mais cette fois dans le groupe concurrent, avec une équipe géniale au sein de laquelle elle s'épanouit. Elle ne se trouve plus du tout nulle au contraire, maintenant elle maitrise parfaitement son sujet et elle le sait. Son contrat vie a été transformé en cdi, son chef veut déjà l'emmener, elle et quelques autres, sur son prochain chantier quelque part dans le monde, et ça la botte . Elle nous épate tous les jours par les situations qu'on lui confie à gérer, sans que ça l'impressionne plus que ça malgré son jeune âge. Et tout ça, c'est juste une histoire de manager compétent ou pas. |
Par beeboylee : le 19/01/21 à 20:27:42
| Dire merci | Parfaitement vrai,sauf que ds l EN les degats touchent adultes et momes.( et parents) Quand tu as passé plus de 10 ans ds un etablissement tranquille et que tu constates qu 'en 2,3 ans ,parfois un peu plus il a acquis une reputation catastrophique ,avec hemorragie vers le privé, parents affolés qui se demandent ce qui s est passé entre leur aîné et leur cadet et,bien sûr, chef en burn out qu on te laisse là, histoire qu il.n aille pas faire des dégâts ailleurs ,tu l as mauvaise.  Et oui quand tu es jeune et sans epaules larges et bouteille ça fait du dégât. Vieux,tu ...attends |
Par Mylie53 : le 19/01/21 à 22:06:29
| Dire merci | Bon je vais essayer de répondre Alors : - chéri n'est pas encore titulaire vu qu'il a loupé son année dernière a cause de sa tutrice qui avait pas aimé qu'il lui montre qu'elle était vieux jeux dans ses manières de faire... - du coup pour partir c'est plus "facile" car il lui suffit de ne pas se faire titulariser et donc se faire licencier. - lycée agricole ou mfr non il a n'a plus envie d'enseigner, du moins pas dans le système classique. -ESN il n'y retournera pas pour plusieurs raisons : à cause de son niveau tous les chefs voulaient le faire N+1, chef de projet et ça ne l’intéresse pas c'était programmer qui lui plaisait et en plus sans habiter près d'une grande ville ça va être compliqué. C'est sur que quand on est pas dedans on ne s'imagine pas tout ça. Et lui le premier est surpris. Bon faut dire qu'aussi avec le covid, la réforme du bac ça n'a pas aidé. Les premières années ça allait il a commencé en tant que remplaçant et vu qu'il faisait ses cours comme il voulait ça passait bien. Par contre depuis qu'il a eu le concours et que du coup il a la pression de la fac, des tuteurs, des inspectrices ben c'est devenu l'enfer. L'année dernière il était en collège, 4 niveaux, 6 classes, et surtout 3h de route aller retour. Cette année il est en lycée 5 classes et 5 niveaux (dont les terminales spé qu'il n'a qu'à moitié) bon par contre 50min de route AR. Mais la pression au dessus est pire que l'année dernière. on est conscient qu'il va perdre en salaire, qu'il va plus avoir les vacances scolaires et donc qu'on va devoir gérer les filles différemment mais bon je connais plus d'un couple qui fait face à tout ça. Après moi je dois retrouver un taf aussi du coup et le plus dur sera de conjuguer les deux boulots mais pourquoi on y arriverait pas. Surtout que là du coup on va essayer de se rapprocher de mon frère et du coup de là où mes parents vont s'installer d'ici 12-18 mois et donc avec les grands parents a coté ça sera plus facile aussi. Bref tout ça c'est simple et compliqué à la fois. je sais plus qui parlait de comment il devait se sentir... Ben fait depuis qu'il m'a parlé de tout ça, qu'on a pris la décision en fait il va vachement mieux. Depuis septembre je n'avais plus qu'un fantome à la maison. Là mais absent. Il était dans les murs de la maison mais jamais moyen de l'avoir vraiment là. Toujours la tête dans les cours... Autant dire que même notre couple en a pris un cou. Je me suis même demandée fin octobre/début novembre si j'allais longtemps tenir le coup..... et même la grande a plusieurs fois lancé des piques à son père car il ne faisait plus rien avec elle. |
Par faust : le 19/01/21 à 22:37:19
| Dire merci | la solution la plus sûre pour lui est de ne pas se faire titulariser, il sera considéré comme licencié et pourra toucher le chômage. |
Par sheytana : le 19/01/21 à 23:56:21
| Dire merci | -ESN il n'y retournera pas pour plusieurs raisons : à cause de son niveau tous les chefs voulaient le faire N+1, chef de projet et ça ne l’intéresse pas c'était programmer qui lui plaisait et en plus sans habiter près d'une grande ville ça va être compliqué.---> Si c'est vraiment que ça le pb, ce n'est pas toutes les ESN qui forcent les gens à devenir chef de projet pour progresser hein C'est un peu has been comme manière de faire Et je connais des ESN sur votre bassin. Par contre s'il y a d'autres raisons, ça peut se comprendre. Il faut qu'il creuse quand même les vraies raisons de ce qui le bloque. |
Par sarah.bl : le 20/01/21 à 00:17:45
| Dire merci1 | Bon j'ai pas tout lu j'avoue... Également prof de SVT titulaire en lycée je ne peux que comprendre la charge de boulot surtout avec cette putain de reforme de merde !!   Aussi les collègues des autres disciplines ne se rendent pas bien compte de ce que ça représente en terme de boulot et viennent nous gueuler dessus parce qu'on ose demander des groupes de TP. Ambiance de merde aussi car la réforme entraine une guerre entre disciplines pour qui saura le mieux attirer les élèves en spécialité et qui aura des moyens horaires vu que la rien n'est inscrit dans le BO. Sans compter les nouvelles epreuves du BAC et le calendrier complètement délirant qu'ils nous ont pondu.... Prendre de la distance avec tout ça et être moins exigeant envers soi-même c'est juste une question de survie. Ignorer ses inspecteurs et leurs "bons" conseils aussi souvent. Par contre : "Dans un premier temps, il ne pourrait pas apprendre a lacher un peu lest? faire corriger les copies entre les élèves eux memes? nous on adorait ça." C'est mignon mais au lycée en SVT non faire corriger les copies par les élèves c'est pas possible... Complètement chronophage (si on ose espérer boucler un max de leur programme délirant) et impossible (ce sont des rédactions). La reconversion je ne sais pas du coup, me suis déjà posé la question pour moi-même et j'ai pas trouvé de solutions. Ou si le métier lui plaît malgré tout passer l'agreg : 3h en moins et plus de sous... |
Par sarah.bl : le 20/01/21 à 00:25:06
| Dire merci | De bons collègues ça aide aussi pour préparer les cours en commun et faire une repartition qui limite le nb de niveaux différents. Sinon tjs en tant que prof : partir au collège. C'est à double tranchant. Clairement bcp moins de boulot de préparation et de copies mais faut tenir les heures en présentiel qui sont bcp plus usantes. Moi je préfère le lycée même si bcp plus de boulot (j'ai fait 7 ans de college ZEP) car j'ai aussi ma discipline en passion et du coup au lycée on en fait plus. Bref selon le secteur/établissement à voir c'est en tout cas moins de boulot au collège... |
Par sarah.bl : le 20/01/21 à 00:33:51
| Dire merci | Franchement à réfléchir sa décision... Stagiaire en lycée en pleine réforme avec 5 niveaux differents (et des term Spé  on donne jamais ça à un stagiaire !!), c'est juste normal qu'il craque !!J'ai envie de dire, il est au pire de ce qu'il pourrait avoir... Avec la pression des tuteurs/formateurs en plus... pfffff Moi quand j'étais stagiaire, c'était que 6h (oui oui avec 2 jours à l'IUFM) avec 2 niveaux seulement (que 2 classes) mais des formatrices complètement c***** et j'avais déjà craqué de stress à l'époque...  |
Par laureBrrrrr : le 20/01/21 à 05:26:23
| Dire merci1 | C'est toujours compliqué de comparer les "boulots" car d'un endroit a l'autre ça peut être bien différent ... mais le même boulot par deux personnes différentes aussi .. quand n’enseignait a la fac, globalement il me fallait 2 fois moins de temps que les collègues pour préparer les cours et corriger .. Mais globalement je travail plus "vite" que la moyenne Je vois également en tant que photographe je met globalement 2 fois moins de temps pour le post traitement .. Du coup ce qui va me "paraitre" cool l'ai beaucoup moins pour certains .. C'est un peu le soucis des boulots à "taches" et pas a horaire, ce qui est le cas de profs ... Si c'est un soucis de volume de travail, il vaut mieux en général se tourner vers des boulots a horaires fixes .. Si c'est un soucis d'ambiance et d'organisation de l'EN (ce qui m'a fait quitter la fac) ça change les perspectives |
Par beeboylee : le 20/01/21 à 06:36:14
| Dire merci | J ai l impression,de rte façon que la decision a ete prise. Quitter le job quand il est precaire,ce qui etait ton cas,Laure,c est tt de meme plus simple que quand on te fait miroiter une titularisation et un boulot à vie. Mais,et effectivement, je n avais pas percuté qu ici,on parle d un stagiaire redoublant,je pense que c est la bonne décision. Outre que j'imagine assez bien des absences totales de " bienveillaaance" en haut,j ai trop vu de profs malheureux ,coincés ds le taf par des années qui les avaient éloignés des etudes,coincés par la sécurité de l emploi,aussi .Donc qu il aille ailleurs. |
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