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Deuil difficile, angoisses

Sujet commencé par : Louetvocke - Il y a 9 réponses à ce sujet, dernière réponse par kefiretlome
Par Louetvocke : le 20/01/18 à 22:46:39

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Alors voila,
c'est bête, mais mardi j'ai croisé la route d'un hérisson la nuit, et le voyant mal en point j'ai téléphoné à mon centre vétérinaire pour savoir quoi faire, je l'amène donc en urgence la bas (l'idée c'était qu'il le prenne en charge le temps que le centre d'animaux sauvage le prenne en charge) et le lendemain en prenant des nouvelles il à du être endormi quelques minutes après mon départ car des suites d'une morsure sa peau étaient déjà trop nécrosé (il sentait mauvais).

Bref jusque la ça m'a attrister bien sûr, mais surtout ça m'a remis le deuil de mes trois cobayes en pleine face (sans compter les autres mais plus lointain) et j'avoue que je me sent très triste, ça fait pourtant deux ans maintenant je crois et je n’arrête pas de me sentir coupable, me dire que j'aurais peut être pu faire plus...

Et dans la foulée... ça m'angoisse car ma jument à 19 ans (je sais c'est jeune et elle est en pleine forme) et ma chienne 14 ans et j'ai réellement peur de les perdre .

Ma chienne se fait opérer le 2/2 de ses dents (on va lui enlever une bonne partie) et j'ai peur qu'elle ne tienne pas le choc malgré une prise de sang complète nickelle (tout dans les normes idéales) et un tcheq up santé tout aussi clean.
(on l'opère car le tartre à tellement bouffé ses dents qu'elles se déchaussent et provoque des gonflements régulier des glandes jesaipluquoi, sans compter les bactéries que ça lui transmet et les risques cardiaque du aux soucis de dents).

Bref je suis pas bien pour le moment et mon entourage à du mal à comprendre .



Messages 1 à 9, Page : 1

Par goss_de_panloup : le 20/01/18 à 22:50:03

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Courage
Moi c'est la dernière chanson de Louane qui me fait pleurer et penser à mon Goss qui est mort en septembre dernier ...
Maintenant j'ai un poulain qui m'apporte beaucoup et me fait aussi tourner en bourrique
Si je peux te donner un conseil c'est de profiter à fond de tes animaux


Message édité le 20/01/18 à 22:54

Par Louetvocke : le 20/01/18 à 23:40:16

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Oui j'avais suivi ça j'imagine pas la perte d'un cheval , je suis contente que tu arrives à avoir d'autre chose en tête grâce au petit nouveau même si ça reste difficile.

Ce que tu dis me fait rebondir sur le fait que j'ai envie de nouveaux compagnons de route (pas un cheval, mais rongeur ou autres) et je penses que l'angoisse que j'ai de perdre mes actuels y es pour beaucoup. je n'ai jamais vécu sans animaux, jamais jamais, et l'idée de perdre ma chienne et me retrouver "seule" chez moi me stress.

Ce n'est pas le moment à priori et c'est un peu un cercle vicieux, un nouveau compagnon veut aussi dire un futur deuil et j'avoue que la je suis un peu à bout.

Par Tessa : le 21/01/18 à 00:22:38

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Choisir de prendre des animaux, quelque soit leur taille, c'est savoir que, en principe, ils vont partir avant nous.

C'est comme ça.
Le savoir ne rend pas les choses plus simples.

Un jour, Tessa va mourir... Et ce jour-là, je vais mourir aussi.
Je veux dire, un morceau de moi va mourir, je ne serai plus jamais la même après.
Je le sais, j'essaie d'être prête autant qu'on peut l'être mais je ne suis pas sûre que je serai à la hauteur quand même.

Il m'a fallu 10 ans pour reprendre un chat, pour avoir envie d'une nouvelle relation avec un félin.

Mais cela ne me rendait pas "malheureuse", je n'étais juste pas prête.

Cela dit, un cheval, un chat, un chien... Ce n'est ni un hérisson, ni un cobaye.
Ce que je veux dire, sans vouloir te blesser, c'est que l'affection, l'amour qu'on peut obtenir et partager avec un animal qui vit au moins 10 ans, est forcément différente.
Et aussi parce que le partage affectif est différent.


Par swann : le 21/01/18 à 08:28:40

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Je ne sais pas si l'amour qu'on leur porte est proportionnel à leur durée de vie

Mais pour moi, les deuils les plus durs à vivre ont été ceux d'animaux morts trop jeunes ( maladie, accident), alors c'est comme pour un enfant, la peine se mêle à la révolte, au sentiment d'injustice

Quand ils vous font le cadeau de vieillir, et que leur mort est la suite ''acceptable''d'une longue et heureuse vie, c'est plus facile pour nous


Message édité le 21/01/18 à 09:00

Par Louetvocke : le 21/01/18 à 10:20:05

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tessa

J'ai perdu mon chien de 16 ans peu de temps avant mes cobayes, mort d'une crise cardiaque, et même si cela m'a effondré, j'ai eu plus de facilité à accepté sa mort naturelle que celle de mes cobayes qui sont mort de maladies trop tot (entre 5 et 8 ans) et avec qui je passais beaucoup de temps (on parle pas d'un cobaye qui croupi dans sa cage en attendant son bol de nourriture).

et je pense que chacun à sa sensibilité aussi, je ne pense pas qu'on puisse faire une echelle d'un degré de tristesse en fonction de tel ou tel animal, la relation qu'on entretien avec et la façon dont il part pour moi joue beaucoup plus que le reste.

Après, il est clair et net que je n'ose pas imaginer le jour ou je perdrais ma jument, ou ma chienne, d'ou les angoisses.

Par Aquarium : le 21/01/18 à 11:31:41

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J'ai perdu ma jument d'un accident brutal cet été, elle avait 8ans. On avait plusieurs milliers de kms en commun et des centaines de nuit cote à côte à camper, un projet de très grand voyage... bref c'était ma fierté des dernières années écoulées, mon projet pour l'avenir et la moitié de mon coeur.

Personne n'imagine la profondeur de la blessure et pourtant plusieurs personnes ont explosé en sanglots à la nouvelle, mais à part mes très proches qui savent et qui n'oublieront jamais, les gens ne me voient pas comme une plaie béante, parfois je me sens seule et je vois bien que je ne gère pas très bien mais je pense qu'il faut du temps et dans mon cas surmonter l'horreur et ne pas rester tetaniser dans ma pratique de ma passion par peur de...

Bref ton deuil t'appartient mais je pense que par définition tu es seule avec. Moi aussi je n'ose pas dire au médecin que c'est la mort de ma jument qui a déclenché tout un tas de truc. Trop peur de l'incompréhension, je ne peux supporter l'idée qu'on ne comprenne pas...

Bref la mort fait partie de la vie, il faut vouloir vivre au présent et les animaux c'est un plaisir quotidien. Craindre de la mort c'est une peur terrible et malsaine je pense. Mais quand on connait le manque on se dit qu'on ne survivra pas plusieurs fois et pourtant. ..

Bref bon courage. Pour le chagrin ya pas vraiment de secret mais lutter contre la peur de la mort c'est un objectif en soi je pense.
Tu peux aussi préparer la mort, en prenant la relève. J'avoue que la responsabilité d'un autre animal est ce qui m'aide à tenir et qui me rapproche le plus de ma jument.
Si le deuil s'accompagne d'un bouleversement complet de la vie c'est autrement plus difficile.

Par Tessa : le 21/01/18 à 11:43:05

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Swann, je parlais bien d’un engagement sur un « long » terme (toujours trop court), pas spécialement d’un animal mort de vieillesse.

Et il ne s’agit pas de quantifier l’affection mais de se dire que l’engagement affectif est différent quand tu sais que tu choisis un animal qui va vivre 4 ans ou 40 ans.

Prendre un canari ou un perroquet, c’est pas le même choix dès le départ.
Et qu’il faut en être conscient pour justement être « prêt ».

Ma grande fille a des rats qui meurent (de maladie) trop tôt. À chaque fois c’est un drame et je ne le comprends pas.
Soit on ne s’investit pas autant (on a des rats, parce que c’est plein de qualités mais qu’on sait que c’est court), soit on ne s’investit pas à « répétition » en reprenant un rat après.

Bref, quelque soit l’animal et l’intensité de l’affection qu’on lui porte, on doit être prêt à son deuil puisqu’il est inéluctable.
Et que l’animal manque, que ce manque soit douloureux, je ne le nie pas.

Mais une façon pour moi de respecter une dernière fois cet animal, c’est d’avoir fait au bon moment ce qu’il fallait et assumer son absence « positivement ».
Kiki me manque, je ne remplis pas le vide qu’il a laissé mais cela ne me rend pas triste, seulement nostalgique.

Par baldan : le 21/01/18 à 11:44:50

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Il n'y a pas de mode d'emploi malheureusement pour vivre son deuil
j'ai perdu ma jument il y a presque 8ans maintenant, il n'empeche que je l'ai toujours dans mon cœur. Pendant un moment je me racheté un cheval puis des que je sentais un trop gros attachement je le vendais... bizarre mais peur de trop souffrir je pense. Aujourd'hui j'ai passé ce cap, mais 8ans quand meme hein.
J'ai perdu ma jument au poulinage et j'ai une angoisse enorme a ce niveau. cette année j'ai decidé de passer outre, peut etre enfin prete? je ne sais pas, je ferais donc remplir ma jument cette année. Mais je sais tres bien que le moment du poulinage sera tres dur a passer pour moi en 2019. Mais j'en ai besoin. Bizarrement, lien ou pas, c'est devenu mon métier, bizarre la vie quand meme, ou revanche? je ne sais pas

Par kefiretlome : le 21/01/18 à 12:01:01

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Le deuil, quel qu'il soit (pour un être cher ou pour un animal que l'on affectionne) est de toute façon une épreuve, dont il faut plus ou moins de temps pour se sortir (on dit alors qu'on a "fait son deuil" ), car oui, on en sort. Et ensuite, on n'oublie pas pour autant l'être aimé trop tôt disparu (c'est toujours trop tôt d'ailleurs), mais au moins, on n'a plus la souffrance quand on pense à lui. On peut alors évoquer les moments qu'on a partagé, la nostalgie est présente, mais plus la douleur.
Mais quand on n'arrive pas à "faire son deuil", il ne faut pas hésiter à aller se faire aider, à en parler. Il faut arriver à surmonter cette douleur qui empêche d'aller de l'avant. On n'y arrive pas toujours en étant seul. Mais en étant accompagné, on peut se sortir de cet état.
Pensez-y

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