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Reconnaître l'alcoolisme

Sujet commencé par : otawa - Il y a 25 réponses à ce sujet, dernière réponse par Tessa
Par otawa : le 07/11/16 à 11:05:08

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Bonjour tout le monde,

Je viens rechercher ici des conseils, témoignages ne sachant plus vers qui me tourner.Une personne très proche de moi consomme très régulièrement de l'alcool. J'entends par là, un apéro midi et soir plus un verre de vin en dessert et bières entre les repas avec un chiffre indéfinissable ne sachant pas trop le nombre. Jusque là rien d'alarmant me direz-vous.

Après en avoir parler autour de moi, les avis divergent. On me dit de ne pas dramatiser et que c'est habituel, certes je décide de laisser couler, mais pas totalement cogitant quand même au fond de moi. Là ou c'est selon moi inquiétant, c'est que cette personne ne peut pas s' empêcher de boire. C'est un automatisme quotidien. Si par exemple il n'y a plus de vin ou bien son apéro, c'est direction le supermarché juste pour acheter sa consommation habituelle. Dernièrement, 3 bouteilles de vin rouge ont fait 7 jours et quand le stock fut épuisé un vendredi soir après le boulot, cette personne s'est retourné vers du vin blanc, une bouteille neuve non entamée et c'est surtout un vin que cette personne ne boit pour ainsi dire jamais car pas amateur de blanc.
Ce matin par exemple, j'apprends que cette personne proche passera au supermarché ce soir faire quelques achats.Mouais...
je vérifie donc ce qu'il reste en réserve et constate qu'il ne reste qu'une bouteille et comprends mieux "ses achats" à faire. Ce n'est pas la première fois donc je connais ce type de comportement maintenant mais je ne supporte plus. Me concernant, je ne bois que lors des occasions et je ne supporte pas l'alcool donc ce proche boit seul je tiens à le préciser.

Pensez-vous que je dois m'inquiéter ou que je dramatise trop? on me dit que c'est une habitude et qu'elle ne s'en rend peut-être pas compte de sa consommation d'alcool. Et quand j'aborde le sujet avec elle, tout de suite c'est braquage immédiat et du "n'importe quoi" si je rapporte ses mots quand je lui en parle.
Peut- on parler d'alcoolisme à ce stade car je sais que cette maladie existe à différents niveaux?

Je prends tous vos avis, expériences, témoignages ici ou en MP.

Merci d'avance


Message édité le 07/11/16 à 11:06

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Par casimir : le 07/11/16 à 11:14:13

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Ben ça semble une addiction au moins voir si c'est physique

perso je lancerais un defit 24 ou 48 h sans alcool

si la personne n'y arrive pas ça peut lui faire prendre conscience qu'il y peut être un pb potentiel



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Par Mystic2 : le 07/11/16 à 11:15:06

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"Jusque là rien d'alarmant me direz-vous."

Heu si c'est alarmant.... dès qu'on ne peut pas se passer d'un verre d'alcool par jour c'est alarmant...

Par ninicoton : le 07/11/16 à 11:17:58

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L'alcool devient problématique dès lors qu'on ne peut pas s'en passer, même si c'est "un traditionnel apéro du soir". C'est ça l'alcoolisme. Donc, là, on est dedans, tout simplement...

Par sheytana : le 07/11/16 à 11:19:45

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Pour moi, un problème avec l'alcool commence à partir du moment où on en a besoin (pas juste envie).

Là, c'est déjà grave, parce qu'il ne peut pas s'en passer, et qu'en plus il se braque.

Par contre, pour les solutions, je saurais pas vraiment t'aider... J'ai un ami très proche qui est exactement comme tu décris, genre tu l'invites à l'apéro, il a déjà descendu 1 pack de bière avant de venir... Le matin 9h il tourne déjà à la bière... Et le pire, c'est que c'est quasiment impossible de le retenir à dormir sur place Mais il est complètement dans le déni, et il refuse d'ouvrir les yeux là dessus... Et on a pas trouvé de solutions, à part d'essayer de l'inciter à dormir à la maison.

Bref, c'est de l’alcoolisme....


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Par azzura42 : le 07/11/16 à 11:24:04

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J'avais vu en cours que l'alcoolisme est définit par la consommation de plus de 3 verres/j pour les hommes et 2 verres/j pour les femmes.

D'après cette description ton ami est effectivement considéré comme alcoolique.

Pour beaucoup de gens le/les verre(s) de vin (ou bière suivant les régions) à table ne compte pas comme de l'alcool, c'est juste la boisson de table normale au même titre que la carafe d'eau, et ça c'est problématique!

Par Cocktail_jet : le 07/11/16 à 11:24:12

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je connais deux personne très proches de moi qui sont comme tu le décris...et c'est bien de l'alcoolisme...

Bon courage....

Par SweetFee : le 07/11/16 à 11:28:57

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On appelle ca l'alcoolisme "mondain", la personne n'est jamais ivre mais boit tous les jours tout de même. S'il y avait des "pauses" dans la semaine ce serait moins inquiétant mais visiblement ce n'est pas le cas..

Par otawa : le 07/11/16 à 11:34:34

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casimir, déjà fait de lui demander si c'était possible de ne pas boire au moins une journée pour un petit test justement. Pari réussi mais avec beaucoup de mal je dirais vu l'attitude au fil de la journée

Mystic2, merci de ton avis.Je suis trop proche et affectée je pense pour avoir une parfaite lucidité pour savoir si oui ou non, un verre d'alcool au quotidien est considéré comme faisant partie de la maladie. Et pour certaines personnes autour de moi, ce n'est "rien"...maintenant je sais...

sheytana, bon courage alors car ce n'est pas simple de voir les gens qu'on aime se détruire de la sorte et surtout d'être dans le dénis. Merci de ton témoignage.

azzura42 c'est tout à fait ça! le vin est bu comme de l'eau à table, plus lentement bien sur car il est capable de garder son verre jusque tard le soir...


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Par kefiretlome : le 07/11/16 à 12:04:19

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C'est effectivement de l'alcoolisme, et à un stade déjà très dépendant. Et si la personne est dans le déni, il sera juste IMPOSSIBLE de lui faire entendre raison.
Cette personne ne se considère pas comme alcoolique, pour elle, il n'y a pas de souci.
Et malheureusement, tant que rien de grave ne sera arrivé, elle continuera à vivre comme ça.
Pour soigner un alcoolique, il faut impérativement que la démarche vienne de lui, sinon, c'est peine perdue. On ne peut pas soigner un alcoolique de force....
Il faut que cette personne prenne conscience par elle-même du problème, et ça, c'est TRES compliqué.
Cette personne voit son médecin régulièrement ? Serait-il possible que tu en parles avec son médecin, pour que la prochaine fois qu'elle le voit, le médecin aborde le souci ? Pas de front, mais par exemple, si le médecin est au courant de la consommation d'alcool que tu décris et de la dépendance apparente, il pourrait, lors d'une consultation pour n'importe quelle raison, dire à cette personne qu'il serait bon de faire une prise de sang, pour X raison, et faire un petit bilan hépatique et triglycérides, qui donnerait déjà un aperçu de son état de santé.
Le médecin ne te parlera pas des résultats, même s'il s'agit de quelqu'un qui t'est très proche, mais au moins pourra ensuite aborder le problème avec ton proche d'une façon plus directe, et venant du toubib, il est possible que la personne ouvre un peu les yeux.
Une personne alcoolique, ça ne se voit pas forcément, et quand un patient va voir son médecin, des fois les médecin ne traite que le problème qui a déclenché la consultation, et ne creusera pas, surtout si le comportement du patient ne laisse pas soupçonner l'alcoolisme.. D'où la nécessité parfois de prévenir le médecin en amont pour orienter.

Par pakret : le 07/11/16 à 12:42:43

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Je rejoins les autres, c'est beaucoup!
Chez nous on picole bcp, peut être trop, parfois c'est midi et soir avec de bons gros apéros et des cuites occasionnelles, mais il y a aussi pas mal de jours où on ne boit rien du tout, et ce, sans difficultés.
Quand on ne PEUT pas s'en passer, même si ce n'est qu'un verre, c'est déjà de l'alcoolisme

Par otawa : le 07/11/16 à 13:04:57

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kefiretlome alors oui je peux en parler à son médecin car nous avons le même. Il y va une fois par an pour une visite médicale ou sauf si il est vraiment malade et que les médicaments ne font rien mais à part ça il ne fait jamais d'examens. Son dernier remonte à fin 2014 je crois...pour tout dire, maintenant que j'y pense, même en étant sous antibiotiques après une opération il consommait quand même de l'alcool maintenant que ça me revient ça aurait déjà du être le déclic à l'époque...et oui je sais que la démarche ne peut venir que de lui mais je ne pense pas que ça arrivera sauf si je décide peut-être de partir car j'en ai marre mais là encore je pense que pour lui il ne réalisera même pas qu'il à un problème...

pakret, c'est occasionnel chez vous donc ça va, là avec une consommation quotidienne c'est qu'il y à problème c'est clair. Si même moi je l'admet malgré la situation c'est que je parviens quand même à faire la part des choses et que je ne me voile pas la face. J'aurai voulu croire que ce n'est rien, mais je sais au fond de moi que c'est tout le contraire...

Par K.Zel : le 07/11/16 à 14:22:02

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Je rejoins à 100% kefiretlome.
Clairement, tant qu'il n'y a pas de prise de conscience de son côté, tu ne pourras rien faire, et même une fois qu'elle sera là, ça restera difficile.
Il est important ici que toi-même tu aies un espace de parole pour t'aider à gérer, car c'est quelque chose de très pesant à vivre, de franchement usant.
A voir ce qu'il y a dans ton coin. Il peut y avoir des perms des alcooliques anonymes, qui sont généralement ouvertes une fois par mois aux proches de malades alcooliques, dans des centres d'addictologie, tu peux prendre des renseignements. Dans certains hôpitaux, généralement, l'hospi pour maladie alcoolique se fait dans des hôpitaux psy, ils ont souvent des réunions dédiées, mais je ne suis pas certain que tu y aies accès sans que ton proche ait déjà fait une cure.
Néanmoins, explorer ces pistes pour avoir des renseignements sur ce que tu peux faire dans ton coin aussi bien pour l'aider que pour t'aider toi.

Faire prendre conscience à l'autre est très difficile car tu risques fort de te confronter à du dénie t de l'agressivité. Après, je pense qu'il faut en discuter frontalement (plutôt que de laisser traîner des dépliants par exemple) il est super important que l'autre ne soit pas pris pour un con. Aborder la discussion plutôt sous l'angle du "j'ai le sentiment que... "je suis inquiet-e..." etc, pas culpabiliser l'autre en gros, mais venir en parler avec ses sentiments propres.

Tu peux trouver des ressources sur le net pour t'aider
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Bon courage en tout cas

Par dagob26 : le 07/11/16 à 14:40:12

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Bonjour,

un apéro midi et soir plus un verre de vin en dessert et bières entre les repas avec un chiffre indéfinissable ne sachant pas trop le nombre. Jusque là rien d'alarmant me direz-vous.


C'est alarmant oui, c'est déjà beaucoup, et alarmant surtout à long terme pour la santé. Au delà de 2 verres par jour pour une femme, 3 pour un hommes , cela multiplie les risques pour la santé même sans être "saoul" notamment cela augmente les risques pour la gorge, larynx ect et les organes comme le foie, reins,. et les maladies cardio vasculaires. N'oublions pas que l'alcool au même titre que le tabac est une drogue.

Je ne sais pas comment on aborde les choses auprès d'une personne qui est dans cette situation. Bon courage


Message édité le 07/11/16 à 14:41

Par Mystic2 : le 07/11/16 à 14:58:49

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C'est un terrible phénomène... on le sent pas arriver et il s’immisce tout doucement pour ensuite etre là sans cesse...
On a bien connu le pb dans la famille, mon conjoint a perdu son père de cette addiction et une personne très proche s'est separée de son mari pour le bien des enfants....
C'est terriblement triste...

Par otawa : le 07/11/16 à 15:26:10

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k.Zel, Merci beaucoup pour les liens. J'avoue me sentir bien seule et démunie face à cette situation qui s'est doucement installée. Je ne me sens pas comprise par ma famille proche quand j'en parle, quant aux amis je n'en parle pas trop avec eux et pour certaines personnes,à les entendre, j'en fais des tonnes je ne leur souhaite jamais de vivre une telle chose alors...
Quand j'aborde le sujet en douceur, je fais part de mes angoisses et inquiétudes en utilisant justement ce genre de mots:" je suis inquiète" ou "je remarque que" donc ce n'est pas brutal. Si j'étais malade, je serais heureuse qu'on me tende la main pour avoir de l'aide. Encore faut-il admettre sa maladie une fois encore.

dagob26, effectivement rien que pour les risques liés à la santé ce n'est pas négligeable, surtout que cette personne fume en plus à la base. Abordé le sujet n'est pas simple en effet, d’où mon dernier recours en cherchant conseils ici.

Mystic c'est tout à fait ça, ce genre de maladie s'immisce lentement mais surement dans votre vie et il est bien souvent trop tard quand on s'en aperçoit. Le mal est déjà fait depuis longtemps et surtout depuis combien de temps?...c'est triste quand je lis divers témoignages de séparation entre autres à cause de l'alcool. Je ne comprends pas pourquoi ni comment on en arrive à ce point quand la vie offre tout ce que l'on désire...

Par sheytana : le 07/11/16 à 16:09:45

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Encore faut-il admettre sa maladie une fois encore.

C'est là la plus grosse difficulté...

Spoiler
Notre pote il est absolument certain de n'avoir aucun pb (alors qu'il prend aussi des drogues en plus par dessus ...) il est tout le temps comme ça, et il va bosser comme ça... Sachant qu'il est itinérant en plus dans son boulot, ça craint totalement


Et pourtant, impossible de lui faire réaliser. Il va nous sortit "bah toi aussi tu prends l'apéro regardes"... "Non mais regardes toi tu bois autant de bière que moi"... Il n'a absolument pas conscience d'avoir un pb. Pourtant il s'est déjà fait retirer le permis et tout

Par kefiretlome : le 07/11/16 à 17:27:18

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Pour te faire aider, et avoir un espace de parole, ce n'est pas aux alcooliques anonymes qu'il faut s'adresser, car les AA, c'est pour la personne alcoolique elle-même, pas l'entourage.
Il faut que tu trouves un contact Al-Anon dans ton coin (c'est le pendant des AA, le groupe pour l'entourage)
Lien
Tu y trouveras une écoute certaine, des conseils et du soutien

Par kefiretlome : le 07/11/16 à 17:32:30

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Et parles en à ton médecin, dis lui que tu es inquiète pour ton proche, que tu ne sais pas comment l'aider, que tu vois bien qu'il est dans le déni.
La prochaine fois que le médecin le verra, il pourra aborder le sujet. La personne niera sans doute, mais si le médecin lui propose un bilan, cela pourra aider à lui faire prendre conscience du problème.
Si déjà tu arrives à ça, il y aura eu un grand progrès. Mais comme le souligne K.Zel, ce ne sera que le début, le reste du chemin est très difficile.

Par chris : le 07/11/16 à 19:55:44

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Dis-toi surtout que toi tu ne peux rien faire, et que même s'il nie devant toi, il sait très bien ce qu'il en est. Dis-lui que tu vois et que tu sais et n'y reviens plus mais ne l'accompagne pas non plus lorsqu'il boit.
Tu ne peux rien faire, c'est trop intime.

Par Mystic2 : le 08/11/16 à 11:05:07

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effectivement, comme le dit chris c'est trop intime, c'st au plus profond d'eux et je pense que c'est le coté sombre qu'ils essaient de dissimuler... alors que cette addiction en vient a les rendre eux même "imbibés" au sens propre du terme... puisque l'odeur d'un alcoolique se sent a 2m...
En tous cas ce que tu peux sauver, c'est toi, ta vie... ne prend pas part a ce combat tant qu"on ne te demande pas et encore, n'y laisse pas trop de plumes, toi tu n'y peux rien...

Par chris : le 08/11/16 à 13:32:51

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Et ça veut pas dire du tout que c'est sans espoir, hein

Par otawa : le 08/11/16 à 16:30:15

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Merci à tous pour votre soutien et écoute que je trouve ici, cela fait un bien fou de pouvoir s'exprimer sans être jugée ni critiquer

J'espère qu'en en parlant au médecin cette dernière fera un geste si elle le mentionne dans son dossier. Je me dis que,avec l'avis médical d'un professionnel ça fera peut-être avancer les choses ou amorcera un déclic qui sait... perso j'en doute un peu mais l'espoir fait vivre...
J'ai remis le sujet sur le tapis hier soir en disant juste que j'étais inquiète et pourquoi, sans en rajouter pour ne pas envenimé la situation. Réaction habituelle: je ne dis rien et je me ferme comme une huître, ça à le don de me faire sortir de mes gonds mais je reste zen c'est sur c'est normal de rentrer avec 3 bouteilles de vin et 2 packs de bières sous le bras une fois encore bonjour le budget mensuel!

Comme vous le dîtes si bien, c'est trop intime et suis surement déjà trop impliquée pour être optimiste concernant l'avenir.


Message édité le 08/11/16 à 16:30

Par laska : le 08/11/16 à 19:04:22

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Pour avoir eu (et connaître toujours) des proches alcooliques, je les reconnais tout à fait dans ce que tu décris là.
Mon oncle ne pouvait pas se passer d'alcool, il en buvait tous les jours, parfois peu, parfois plus. Ça et la cigarette ont été la cause de son décès précoce mais il faut dire aussi que ni lui, ni sa famille proche (sa femme par ex, ou même mes grands-parents) n'ont voulu mettre un nom sur ce problème. C'est encore dans la famille un tabou extrême.

Après, le conjoint de ma marraine est alcoolique aussi. Je le sais, ses filles le savent, sa sœur le sait, les médecins aussi mais ma marraine et lui refusent aussi de voir cette réalité des choses. Cela dit, petit à petit, ses filles essayent de le convaincre d'aller voir un psy donc peut-être que cela pourra lui permettre de comprendre...

Quoiqu'il en soit, c'est toujours une situation compliquée et malheureusement, je pense que si les personnes concernées ne prennent pas conscience de ce problème, tout ce que l'entourage peut dire ou faire est vain

Par Jarpur : le 08/11/16 à 19:07:31

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Otawa ton histoire me touche et je te souhaite bien du courage !

Mon papa est alcoolique.. depuis plusieurs années maintenant, ça s'est installée progressivement après une dépression... Sont favoris ? le Ricard qui le rend particulièrement agressif. Ce qui nous vaut des excès de colères et des comportements démesurés.
Je ne sais pas si tu en es là aujourd'hui;
J'ai mon appartement et je fuis au maximum les situations a "risque" mais ma mère et ma sœur sont toujours la dedans et la situation est compliquée. Pas vraiment de solutions puisque lui, il reconnait sa dépendance et il "veut en crever !". En alternant le tout entre "je ferai des efforts", "J'ai pas de problème" et "laissez moi faire ce que je veux". Pour le moment on ne voit pas d'issue.. il a de la goutte au pied régulièrement et sa santé ne l'inquiète pas, ma mère pense à partir... mais compliqué après 25 ans de vie commune...

Tout ce qu'on peux faire c'est se protéger sois-même, physiquement mais surtout mentalement ! Si il ne veut pas se soigner tu ne pourras rien y changer mais ne porte pas sa maladie pour lui.

J'ai 21ans et je vois un psy depuis plusieurs années... au début tous les 15j et maintenant une fois tous les deux mois, pour faire le point et je dois dire que ça m'a énormément aidé et je ne peux que te le conseiller Il n'y a pas de honte à voir quelqu'un et ça a été une révélation pour moi, j'ai compris beaucoup de chose

Ne culpabilise pas, et surtout prend soin de toi et de ta vie, on en a qu'une
La vie et les problèmes des autres ne nous appartiennent pas, on ne peux pas forcer. Par contre notre vie nous appartient et c'est déjà du boulot !
Si tu veux en parler pas de soucis, c'est bien d'échanger

Plein de bonne z'ondes !

Par Tessa : le 09/11/16 à 09:07:31

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Oui, c'est clairement de l'alcoolisme

Après, je vais d'une certaine manière être plus modérée que certains.

Mon époux ressemble à ce que tu décris.
J'ai essayé de lui faire comprendre, mais il est accro à toutes les "bonnes" choses de la vie. Et le bon vin, c'est vraiment bon!!!!
Je suis d'accord avec lui.
Il ne va jamais boire une piquette pour avoir sa "dose".
Donc j'ai décidé, dans la mesure où la vie avec lui n'est absolument pas marquée par la boisson, de le laisser gérer.
Et il fait ça parfaitement bien.
Il a eu une période sans boisson (cause médicale) et il n'était pas différent d'avec!

Par contre, ma mère boit tous les soirs une piquette degueu (genre 1€ la bouteille) et le soir, elle est parfois penible... et il est impossible de lui faire comprendre qu'elle dépasse la mesure.
C'est triste, désagréable et compliqué à vivre mais je ne vois pas comment l'aider.

Cela dépend donc de comment c'est géré par la personne, il faut beaucoup de connaissance de soi pour ne pas se laisser dépasser,des gens attentifs autour de soi et être prêt à les écouter.

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