Vivre avec un dépressif
Sujet commencé par : mayelle38 - Il y a 11 réponses à ce sujet, dernière réponse par mayelle38Par mayelle38 : le 23/08/16 à 08:55:26
| Dire merci | Comment on fait? Mon mari a beau se voiler la face, il n'est pas bien dans sa peau... sauf que non ce n'est pas vrai, ce n'est pas de sa faute, il a surement un problème hormonal, ou physique etc, etc... tout plutot que de se regarder en face et se dire que la solution est en lui. Alors oui il a tenté la psychothérapie, rien donné, les anti dépresseurs, bof... et donc voilà, notre vie est ponctué de haut et de bas et moi je m'épuise... au début, je discutais avec lui, je tentais de le faire réfléchir etc, bref, je jouais le rôle de psy, sauf que maintenant, j'ai ma fille et que franchement, j'ai autre chose à faire et que j'estime que ce n'est pas mon rôle. Du coup je ne sais pas quoi faire, quand il est comme ça, il me sort par les yeux, j'ai juste envie soit de le secouer soit de m'enfuir... son dernier truc en date (qui dure depuis plusieurs mois maintenant) c'est qu'il n'a jamais faim et il n'est franchement pas gros. quand il mange il a envie de vomir. anorexie mentale? je n'en sais rien. en tout cas lui est sûr d'avoir un problème de dérèglement hormonal (il est allé chercher un truc hyper rare). c'est peut être vrai et dans ce cas, il serait vraiment malade, mais quand sa prise de sang reviendra normale (ce dont je suis persuadée), qu'est ce qu'il va inventé d'autre? Bref, désolée pour le pavé mais là je craque, je ne sais plus quoi faire, je ne le comprend plus, je ne sais plus comment réagir face à tout ça... des conseils? |
Messages 1 à 11, Page : 1
Par casimir : le 23/08/16 à 09:01:09
| Dire merci | si tu est persuader qu'il n'est pas malade ben ignore il cherche a se faire plaindre/pouponner ce qui pour un adulte n'est pas loin d'un pb psy quand même mais si tu le crois/sens en danger il faut le faire aider , en parler avec son médecin peut être ceci dis si lui ne veut rien entendre , tu peut pas faire grand chose on ne soigne pas les gens malgrés ux (ceci dis si il fait des analyse , il est pas loin d'accepter de l'aide) |
Par vecchio : le 23/08/16 à 09:17:31
| Dire merci2 | Mais il l'est Malade! La dépression est une maladie. Le seul souci c'est qu'il faut qu'il s'en rende compte sinon, s'il ne veut/peut pas l'admettre, tous ses efforts (et les tiens) resteront vains. Bon courage. J'étais de l'autre côté, c'était moi la dépressive. Mon ami a tenu bon, je ne sais pas comment. J'ai trouvé des moyens d'aller mieux. Ca a duré plusieurs années d'introspection, de remises en question et même si je sais que ça ne sera jamais parfait, je peux avancer et faire des projets avec mon Homme maintenant. |
Par choupifresh : le 23/08/16 à 09:59:45
| Dire merci | Je fus des deux côtés. Celui de la spectatrice avec ma mère et actrice avec moi meme. Ma mère, c'était pas facile. J'étais ado, à part rester dans mon coin et faire semblant de rien, je n'avais pas de moyen pour faire changer la situation. Je l'ai vu partir de la baraque avec une valise, plusieurs fois, revenir... Gueuler, ne pas la voir parce qu'elle était enfermée dans sa chambre, pleurer. Elle avait le sourire de temps à autres, quand on était tous la, donc on profitait de ces moments là. Je ne sais pas comment mon père a tenu. Y'a eut des disputes, moi meme j'en ai eu une grosse avec elle, c'est moi qui suit parti pour le coup. Un moment, on explose, parce que rien n'avance. Je ne sais pas comment elle a fait pour se sortir de la. Mais aujourd'hui, la page est tournée. Ce fut mon tour, il n'y a pas si longtemps que ça, mon copain est resté, je ne sais pas comment non plus. On a eut des engueulades, parce qu'il était à bout. Dans ses propos, il faisait tout pour que j'aille mieux, mais ça marchait pas. Je me suis demandée si il ne se rendait pas coupable de la situation... Alors qu'au contraire, sans lui, je pense que je serai passer à l'étape au dessus facilement... J'ai eu un déclic quand j'ai cru le perdre pour de bon...et me suis donnée un coup de pied aux fesses, en acceptant que j'étais malade. Par contre, je ne suis allée voir aucun spécialiste, vu les expériences familiales les concernant. J'ai décidé que je n'en avais pas besoin, que je me connaissais assez pour régler le problème. Et pour ma part, ca à marché. J'ai mis en place des outils et je me suis forcée à les utiliser. Mais, pour les autres, ça peut être une aide indispensable pour se sentir mieux. Bon courage en tout cas.. Et protège toi. Prends du temps pour toi. C'est important. |
Par swann : le 23/08/16 à 10:52:56
| Dire merci | j'ai un copain qui a été "dépressif" pendant 20 ans, du genre à ne rien avoir envie de faire, à se coller des heures devant la télé, à ne pas avoir de patience.. c'est un garde forestier en retraite... un médecin lui a dit: vous ne devinez pas? test Lyme, et bingo! traitement et ça va mieux une piste  |
Par Jae : le 23/08/16 à 11:02:26
  DéconnectéDire merci1 | Mon père est dépressif depuis toujours , suite à de gros gros problèmes lors de son enfance. Il ne souhaitait pas être suivi car il savait d'où venait le problème, et surtout il se rendait compte quil etait pas bien, seulement rien ne l'aider. Il est passé par la case médicament. Le traitement à ete très long a réglé, quand ca va mieux le medecin diminue, si jamais ça repart c'est direct chez le medecin le lendemain pour réajuster. Par contre, plus le temps passe, plus le traitement est léger. Il vit très bien avec et sait que sans c'est la catastrophe mais il a réussi à trouver son équilibre comme Ca, et aujourd'hui il est heureux. C'est le plus important. Certains sortirons la tête de l'eau avec un "simple" coup de pied au c*l, d'autres auront besoin d'un suivi, d'autres d'un traitement, parfois les deux. Aucune situation n'est pareil, à chaque dépression son traitement (psychologique, Medical...) mais c'est une réelle maladie quil ne faut pas prendre à la légère , c'est pas pour le plaisir que l'on est en dépression même si c'est pas facile pour ceux qui entoure la personne malade. Alors courage ! |
Par kefiretlome : le 23/08/16 à 11:19:03
| Dire merci1 | On fait comme on peut.... Je suis dedans, avec mon homme. Quand j'ai compris qu'il faisait une dépression, je me suis demandé comment j'avais pu ne pas la voir... C'était tellement flagrant ! (je suis infirmière, j'aurais dû m'en rendre compte....) Le souci était qu'il était dans le déni. J'en ai discuté avec son toubib, qui n'avait rien vu non plus (il y va régulièrement, étant traité pour de l'hypertension et un excès d'acide urique, il a des traitements permanents à renouveler régulièrement) Comme m'a dit le toubib : tant qu'il sera dans le déni, ça va être hyper compliqué. Et bien... ça l'a été.... Un jour, grâce à une amie qui avait elle-même fait une grosse dépression il y a quelques années, il a eu un déclic. C'est elle qui a abordé le sujet avec lui, car tout ce qui vient de moi est peine perdue... Là il s'est enfin décidé à aller voir son médecin pour lui dire qu'il ne se sentait pas bien... Le médecin étant déjà au courant par rapport aux détails que je lui avais donné, il a pu bien orienter la conversation. Mais même comme ça, ce n'est pas gagné.... Cela fait désormais plusieurs années que ça dure, ça nous a mis dans une situation très délicate (problèmes financiers), et je comprends tout à fait ton sentiment quand tu dis que tu as envie de fuir ou de le secouer. D'entrée, je te le dis, le secouer ne fonctionne pas. C'est une dépression, c'est une vraie maladie, malheureusement pas assez bien reconnue et "appréciée" en France. Le malade voudrait bien s'en sortir, mais il n'a pas l'énergie nécessaire pour se secouer justement. Et c'est là que ça devient compliqué... Avec le traitement, il y a du mieux (mais faut tâtonner pour trouver le bon et le bon dosage). Il y a du mieux, et du coup, on a le risque que le malade se complaise dans sa petite bulle où il n'est pas trop mal et d'où il ne veut surtout pas être dérangé au risque d'être plus mal, sans pouvoir imaginer qu'il pourrait être encore mieux.... Je n'ai pas bien le temps maintenant, mais si tu veux qu'on en parle, ma boîte MP t'est ouverte. Comment je tiens le coup ? Je ne sais pas. Il y a eu des moments très difficiles pour moi aussi, car ça pourrit tout, l'ambiance à la maison est délétère, et au quotidien, c'est hyper fatigant. Le meilleur conseil que je puisse te donner, c'est de te faire aider toi, pour ne pas sombrer avec. |
Par mayelle38 : le 23/08/16 à 13:33:21
| Dire merci | merci pour tout vos témoignages. je suis bien consciente que la dépression est une vraie maladie, pour avoir eu ma mère qui en souffre, ma sœur et moi aussi j'y suis passée... ce qui au final me rend triste c'est que sans ça, notre vie serait super... |
Par sab46 : le 23/08/16 à 13:54:13
| Dire merci | ma mere a tjs ete depressive mais jeune je ne savais pas quoi faire et meme grande je me sentais pas capable de l aider puis moi j y suis passée aussi qq fois plus ou moins gravement, dont une grosse ou mon cheval m a permis de m en sortir en me forcant a aller le voir et le sortir en main le voir manger et m en occuper avec mon new cheri j ai fait des petits passages de dépressions de qq semaines, il m a bcp aidé mais me connaissant bien , je me suis donné un coup de pied au cul moi meme plusieurs fois le magnesium aide bcp aussi, dc qd ca va pas une petite cure et ca m aide j ai une "copine" en constante depression depuis des années, elle a pas supporté son divorce d il y a 20 ans, parlé plusieurs fois avec elle, en essayant de lui dire plusieurs choses pr la mettre sur la voie mais rien n a fait, j ai laissé tombé car je perdais mon energie a essayer de l aider mais il fallait que moi je me reconstruise aussi dc j ai abandonné bon courage en tout cas |
Par K.Zel : le 23/08/16 à 14:34:34
| Dire merci1 | J'ai pas trop le temps là, mais juste : ce problème de bouffe ressemble plutôt à de l'anorexie nerveuse. Elle peut être la conséquence de l'anxiété, que celle-ci soit visible ou pas, reconnue par lui (ou les autres) ou pas. Possible qu'il ait enfoui ça bien profond et c'est quelque chose de très très dur à affronter et à prendre en main. niveau psy ou niveau médicaments, c'est comme tout, faut les bonnes personnes d'un côté, le bon dosage de l'autre, continuer de chercher, même si c'est épuisant. Il y a peut-être plutôt un traitement à chercher pour l'anxiété ici, plus que la dépression, même si la dépression découle souvent de l'anxiété. (traitement : médical ou pas, juste trouver un truc pour ça) Est-ce que toi, tu ne voudrais pas te faire suivre par un psy, pour vider ton sac, mieux tenir la situation ? Est-ce qu'aller voir quelqu'un à deux serait envisageable ? Là, dans la situation, j'ai envie de dire : laisse-le faire ses exams médicaux pour ce potentiel problème hormonal dont il est convaincu. Il risque de ne pas être réceptif à un autre problème potentiel tant que cette question ne sera pas réglée. Et parant de là, à mon avis, faut bien discuter du problème avec lui, sans l'accuser directement, mais en lui disant bien que la situation t rend, toi, malheureuse (pour faire passer une discussion difficile, c'est plus "simple" en mettant en avant son propre ressenti qu'en accusant l'autre : "je suis malheureuse de cette situation" plutôt que "tu me rends malheureuse à être comme ça" En tout cas, je te souhaite bon courage. C'est dur comme situation, mais ça n'est pas insoluble. |
Par Desroses : le 24/08/16 à 07:50:50
| Dire merci | Ma mère a longtemps été dépressive, je ne l'ai su/compris que bien des années plus tard où elle nous a avoué avoir été suivie par un psy et des médicaments... C'était assez difficile à vivre ces années là (je dirais de ses 28 à 38 ans ?) car elle était souvent de mauvaise humeur et quand elle était ainsi, tout le monde dans la maison devait l'être. On ne pouvait pas continuer à vivre et rire normalement à côté d'elle quand elle était dans un mauvais moment, tout le monde en prenait pour son grade, du coup...tout le monde se "cachait" dans son coin et ça l'énervait encore plus parce que mon père n'était jamais là (il travaillait beaucoup mais je pense qu'il avait aussi besoin d'air) et nous, ben on squattait nos chambres parce que c'était trop "risqué" de traîner dans ses pattes. Les dimanches étaient souvent marqués par ses crises de colère (souvent provoquées par les devoirs d'ailleurs) et un rien pouvait la faire partir en vrille ! C'était d'un pénible ! Je me souviens d'un exemple, avec mon frère on avait profité de son absence pour faire le ménage à fond dans le rez de chaussée, ranger, nettoyer, faire les sols...bref on s'est donnés du mal sauf que quand elle est rentrée, elle nous a engueulé parce qu'on avait pas encore rangé l'aspirateur qui traînait dans l'entrée ! Autant dire que ce jour là, elle s'est faite recevoir ! On lui a dit que si elle continuait à ne voir que le négatifs, plus personne ne ferait d'efforts pour elle et qu'elle n'aurait plus qu'à se démerder seule bordel. Je ne sais pas ce qui a fait déclic...mais aujourd'hui, ce n'est plus la même femme !  Elle est passée de très renfermée, mal dans sa peau à ouverte, très à l'aise avec son corps et surtout, elle a arrêté de vivre "pour nous" mais vit désormais davantage pour elle ! Elle a des copines, elle s'accorde des loisirs, des sorties, elle s'est découvert des passions et a même repris le travail à temps partiel dans l'entreprise de mon père ! En plus maintenant qu'elle va devenir grand-mère (lol à 42 ans ça lui fait bizarre) elle redouble d'énergie pour accueillir son petit fils ! Elle s'est notamment mis au crochet et elle lui fabrique pleins de vêtements et peluches ! Bref, je ne saurais pas dire ce qui l'a réveillée mais depuis qu'elle est sortie de cette sale période, la maison revit même si j'ai quitté le nid ! En tout cas, mention spéciale à mon père qui s'est toujours montré d'une patience d'ange !  |
Par mayelle38 : le 24/08/16 à 11:39:51
| Dire merci | bon prise de sang prescrite, il n'est pas satisfait parce que le doc ne fait pas doser certaines hormones qui pour lui sont al cause de son problème... le médecin lui a redit que physiquement tout était ok et que dans nos sociétés, on "devait" manger mais qu'effectivement, parfois, des gens n'ont pas les meme besoins et que ce n'est pas pour autant qu'il sont malades, juste différents... bref, il s'attend à ce que la prise de sang revienne normale et que du coup son problème soit toujours là... aller voir un psy à deux, j'y pense y aller pour moi, pas franchement, je vide mon sac régulièrement auprès d'oreilles compréhensives et pour l'instant ca suffit, mais j'y pense parfois en discuter avec lui, il sait très bien que ça me rend malheureuse mais en meme temps, je n'ai pas envie de lui rajouter "ça" en plus de son mal être... |
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