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Des psys dans la salle ? Boulimie/Anorexie

Sujet commencé par : OceanxIndien - Il y a 21 réponses à ce sujet, dernière réponse par OceanxIndien
Par OceanxIndien : le 09/05/16 à 18:20:53

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Bonsoir à tous,


c'est le coeur très lourd que je reprends mon pseudo ce soir pour venir chercher les conseils que je sais avisés de ce forum.


Depuis quelques temps, ma plus proche amie, ma petite soeur de coeur, âgée de 17 ans (majeure en fin d'année), est "étrange". Je la sentais distante, loin de tout, à l'ouest, renfermée.
Après l'avoir cuisiné depuis un mois, elle m'a avoué ce soir que cela fait un an qu'elle a des crises de boulimies / anorexies selon les périodes, et que cela lui pèse plus que tout.
Elle n'arrive pas à s'en sortir et cela affecte évidemment sa santé (malaises vagaux, vertiges, maux de tête, saignements de nez..).

Du coup, elle a eu de nombreuses absence au lycée (elle est en TERM ES et passe son bac le mois prochain), et l'inf s'en est mêlée. Elle lui a tout dit et est désormais plus ou moins suivi par le psy addictologue qui consulte gratuitement une fois par semaine au lycée.
Ce psy, pour ceux qui me connaissent, est le premier qui m'a moi même suivie à l'époque où j'étais dans ce lycée, et il est plus que "light" à mes yeux. A part écouter, il ne m'a pas été d'une grande aide et m'a redirigée vers quelqu'un de plus adapté à mon problème, mais mon amie refuse cela.


Elle ne veut en parler à personne, je suis la seule au courant. Ses parents sont par ailleurs hypers particuliers, et sa mère est souvent du genre à lui faire des remarques sur son poids (alors qu'elle a la taille mannequin, elle fait des heures et des heures de sport par semaine , à savoir marche, entrainements endurances de chevaux à haut niveau, loisir avec ses cinq poneys...). C'est une jeune fille magnifique mais qui, comme beaucoup de jeunes à son âge, manque de confiance en elle.
Elle a peu d'amis proche, se sentant loin des jeunes de son âge (elle a beaucoup trainé avec moi depuis six ans qu'on se connait donc toujours avec des gens plus âgés aussi... j'ai quatre ans de plus qu'elle), pas eu de copain vraiment sérieux, pas de tante ou cousine à qui se confier....



Je ne sais pas quoi faire, moi, dans ma position. Je refuse de l'abandonner, de la laisser flotter toute seule face à ce problème. On m'a moi même tendu la main et poussé à agir quand j'ai eu moi même besoin d'aide il y a quelques années, et sans ça je ne sais pas comment j'aurais fini.
Mais de l'autre côté je ne sais pas comment réagir. Je lui ai dis que je ne dirais rien à ses parents jusqu'à la fin de l'été tant qu'elle est plus ou moins suivie au lycée mais qu'après, je ne la laisserais pas se démener seule face à ça.
Je ne peux pas non plus prévenir ses parents, elle m'en voudrait à mort et je suis pas sure que ce soit la bonne solution à adopter...
Quant au lycée, je pense qu'il ne fera rien de plus, étant donné que dans un mois, elle n'a plus rien à voir avec eux...



Je vois ma meilleure amie dépérir doucement depuis quelques semaines et ça me brise le coeur d'être impuissante. Alors si vous avez des expériences, des conseils, je prends...


d'avance merci

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Par marinette : le 09/05/16 à 19:16:07

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Pourquoi elle ne veut pas consulter ailleurs ? "Juste" parce qu'elle ne veut pas que ses proches soient au courant ?

Les CMP proposent des consultations gratuites mais il me semble que les délais d'attente sont assez longs et je ne sais pas s'ils prennent ce genre de pathologie en charge.
Peut etre un piste tout de meme ?

Par OceanxIndien : le 09/05/16 à 19:31:57

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Je ne sais pas exactement, elle me parle encore peu... elle a peur je pense oui que ses proches le sache (pas encore véhiculée du coup, elle vit dans un petit village, CMP le plus proche à au moins trente km), et moi même je suis en ce moment à 250 bornes donc je ne peux même pas lui proposer de l'emmener ... de toute façon ses parents finiraient par s'en douter si elle partait toutes les semaines

Par amandine.liot : le 10/05/16 à 11:36:19

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Pour avoir eu 2 cas graves d'anorexie dans la famille, je vois pas trop comment ne pas passer par la case "prévenir les parents". Elle ne s'en sortira pas seule, il va falloir qu'elle soit soutenue et entourée, elle vie chez ses parents, elle est mineure, c'est à eux de l'entourer...
Il ne faut pas attendre qu'elle en soit au stade de l'hospitalisation pour faire quelque chose. Elle n'est pas contente? tant pis, c'est sa santé et sa survie, elle te sera reconnaissante plus tard, avec du recul....
Je sais que c'est difficile, mais préviens ses proches, passes le relais avant qu'il ne soit trop tard....

Par Off : le 10/05/16 à 15:12:57

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Par stephy92 : le 10/05/16 à 17:15:28

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après il vaut voir les parents aussi...

Parce que la mère a l'air d'avoir qd même sa part de responsabilité là dedans.

C'est arrivée à une connaissance et quand ses parents l'ont su ils n'ont rien trouvé de mieux que de dire qu'il y avait quand même des pbs plus graves dans la vie. Pour eux cela s'apparentait plus à un caprice genre, "nan je mangerai pas, na!" Tout ce qu'ils ont trouvé à lui dire c'est qu'elle ferait mieux d'arrêter de se regarder le nombril en pensant à tous ceux qui meurent de faim sur cette planète... Bref, ça ne l'a pas aidée du tout.

Tout son entourage a fait l'autruche, y compris son petit ami. J'ai essayé d'alerter mais en vain, je n'étais qu'une connaissance et vraiment il n'y avait aucun pb.

Elle a finit à l'hosto, pesant dans les 30kg pour environ 1m70. Il semblerait qu'elle aille mieux aujourd'hui, mais je n'ai pas eu de nouvelles depuis longtemps.

Par dagob26 : le 10/05/16 à 17:19:44

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qu'elle ferait mieux d'arrêter de se regarder le nombril en pensant à tous ceux qui meurent de faim sur cette planète. tu m'étonnes que ça ne l'a pas aidée, sidérant comme remarque, de plus c'est incomparable !

Mais dans tous les cas la personne ne peut s'en sortir seule. Il faut agir rapidement pour éviter l'enlise, est-elle proche de sa famille ?

Par stephy92 : le 10/05/16 à 17:21:06

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Mais dans tous les cas la personne ne peut s'en sortir seule.
entièrement d'accord avec toi

quant aux remarques, si tu voyais la famille, tu comprendrais qu'elle était déjà pas aidée à la base

Par OceanxIndien : le 11/05/16 à 20:01:30

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Elle est très proche de ses parents mais ils sont vraiment particuliers ... Moi je la connais depuis que j'ai treize ans, elle en avait à peine dix, et huit ans plus tard elle doit encore négocier pendant des semaines pour venir une nuit chez moi, et j'ai sa mère sur le dos au téléphone tout le long... Quand elle rentre de chez moi ou d'ailleurs elle doit faire l'inventaire de ses moindres faits et gestes et surtout de ce qu'elle a mangé ou non... sa mère lui fait compter au gramme ce qu'elle consomme (programme weight watcher) par exemple... bref...

Par coccina : le 11/05/16 à 21:29:15

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Ouais, ben à part la sortir de sa mère, je vois pas trop ce que tu peux faire

Si sa mère la fait chier avec la bouffe depuis des années, faut pas trop se questionner

Dans une telle situation, je crois malheureusement que tu peux pas faire grand chose. Être là, lui parler, l'écouter...

Pourquoi toi ne pas appeler dans un centre d'aide psychologique pour demander conseil?

Par Uriette : le 12/05/16 à 09:58:46

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Le psy du lycée est formé pour gérer ce type de situation donc tant qu'elle est suivie par lui à ta place je me contenterais d'encourager mon amie à continuer de le voir. Un mois ce n'est pas suffisant pour guérir de l'anorexie mais c'est suffisant pour se préparer à l'idée d'assumer sa maladie et de se faire prendre en charge.
En tant qu'amie ton role c'est soutenir toutes ses démarches vers une aide extérieur, le premier pas vers la guérison c'est de décider de se soigner. Une fois la prise en charge par le psy du lycée finie, il faudra que tu avises en fonction de l'évolution de son état d'esprit. Tu peux aussi l'encourager à consulter son généraliste pour les symptomes collatéraux, c'est plus facile à assumer et ça permet d'avoir un garde fou au niveau état de santé. Avec un peu de chance le généraliste est plus facile d'accès et saura mettre en place une prise en charge progressive.
L'anorexie n'est pas anodine, mais il ne faut pas dramatiser non plus. Ca se guérit avec l'aide des soignants et pas forcément en ameutant la cavalerie lourde pour péril imminent. Autant on parle souvent des cas très graves (voir dramatiques) autant on ne parle que très peu de la prise en charge des malades qui n'ont pas atteint ce stade de la maladie et qui ont un suivi léger.

Par amandine.liot : le 12/05/16 à 10:53:12

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uriette je ne suis pas d'accord avec toi, ça bascule hyper vite dans la situation dangereuse, c'est extrêment insidieux, et vraiment risqué de minimiser.... Pour une jeune mineure qui a un probléme avéré et qui dans tout les cas n'aura plus de suivi dans un mois, franchement, il FAUT passer le relais aux parents.... Aprés ils feront ce qu'ils veulent, mais au moins ils seront alertés, et si jamais ça se complique, il s réagiront plus vite....

Par sheytana : le 12/05/16 à 11:05:44

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Mais vu que le problème semble justement causé par les parents, je comprends que la situation soit délicate

Par Assimilee : le 12/05/16 à 11:20:30

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Vu ce que tu décris en parler aux parents seraient sans doute pire que tout. J'ai une copine qui s'est fait félicité par sa mère pour son anorexie... Ca n'a pas aidé bizarrement.

Elle passe son bac, que fait elle l'année prochaine? Quitter le lycée et ses parents peut lui faire le plus grand bien déjà.

Par Loarghann : le 12/05/16 à 12:27:35

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Je sais bien que je généralise, mais tous les cas d'anorexie/boulimie que je connais sont liés au relationnel avec les parents. Et j'en ai connu quelques uns.... Ca ne veut pas dire qu'il ne faut pas prévenir les parents, hein, mais bien plutôt l'inverse.

Je crois qu'à ta place, je dirai franco à la copine que tu lui proposes d'en parler à ses parents avec toi, en ta présence pour du support, et que si elle refuse, tu iras leur parler parce qu'elle ne peut pas continuer comme cela et que tu as peur pour elle !

Par Uriette : le 12/05/16 à 14:01:55

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et qui dans tout les cas n'aura plus de suivi dans un mois
Ca on n'en sait strictement rien. Comme tu dis cela bascule vite, d'ici un mois on n'a aucune idée de l'évolution de la situation. Tout ce qu'on sait c'est qu'elle est suivie par un psy, il est mieux placé que quiconque pour juger de la situation et de ce qu'il faut faire. Il n'y a aucune raison objective de douter de son action.
Il ne s'agit pas de minimiser mais de dédramatiser. L'anorexie est une maladie qui se soigne, et pour être soigné il faut faire appel au corps médical, c'est lui qui saura accompagner à la fois le malade et sa famille dans la maladie.
amandine.liot je ne sais pas si tu te rends compte que tu parles de l'amie en question comme si c'était une possession de ses parents. C'est ultra-violent. Et c'est aussi risquer que le malade "utilise" sa maladie pour justement se "libérer" de cette emprise, et envoyer le message inconscient "vous voyez, malgré tout c'est moi qui ai le controle!".

Je crois qu'à ta place, je dirai franco à la copine que tu lui proposes d'en parler à ses parents avec toi, en ta présence pour du support, et que si elle refuse, tu iras leur parler parce qu'elle ne peut pas continuer comme cela et que tu as peur pour elle !

Je n'ai pas une vision représentative non plus pour faire des généralités, mais pour un des cas que je connais, ce type d'ultimatum aurait rompu tout lien de confiance, point barre. Je ne pense pas que je prendrais le risque, perso j'aurais plutôt tendance à me reposer sur la certitude d'une prise en charge médicale.

Par Loarghann : le 12/05/16 à 14:22:23

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tu as raison uriette, on peut remplacer "parents" par "professionnel adapté au trouble". Moi je préfère les parents quand même, parce que, même dysfonctionnant et toxiques, ils restent "responsables" ce que n'est pas du tout un pro. Le pro, si elle arrete d'aller le voir, ne va jamais lui courir après... Les parents, si elle rechute, on plus de chance de continuer à l'aider.... Ou pas...

Je ne sais pas...

Par Loarghann : le 12/05/16 à 14:23:13

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c'est dingue comme on ne prend pas conscience de la chance qu'on a d'avoir des parents fonctionnant, en fait.... J'ai de la chance !

Par amandine.liot : le 12/05/16 à 16:17:24

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Je suis d'accord avec loarghann .... Peut être que sa relation avec ses parents est la ou une des causes de son anorexie...Je ne dis pas quelle est la propriété de ses parents, et c'est peut être effectivement l'éloignement de ces derniers qui lui permettra d'avancer (mais là on fait des projections sans rien savoir...), mais elle habite chez ses parents, y'a un moment il faut qu'ils soient au courant de la situation (bien que j'ai du mal à concevoir qu'a un moment ils ne s'en rendent pas compte)
uriette tu dis bien que c'est au corps médical de soigner... Elle est mineure, tu ne peux pas passer à côté d'une implication des parents....Et si vraiment ils représentent un danger réel, y'a qu'une procédure judiciaire qui pourra les éloigner....C'est choquant, je suis d'accord, mais c'est comme ça en France.... Quand à trouver qu'elle est prise en charge...là elle voit juste un psy scolaire....Si il juge que la situation est critique, dans tout les cas, son seul pouvoir est d'alerter parents ou assistante sociale.... On en revient toujours à la même chose....

Il est vrai que les 2 cas familiaux d'anorexie n'était pas "à cause" des parents des filles, mais leurs relations étaient quand même impliquées, et que ce soit pour ma cousine qui a fait ça à 12 ans, ou pour ma tante qui a fait ça à 20 ans, je ne vois pas comment ne pas mettre les parents dans la boucle à un moment donné....
Où alors on parle d'un trouble anxieux et de perturbations alimentaires, mais pas de "vraie" boulimie/anorexie.... Chez nous, pour les 2, ça a fini en hospitalisation longue, avec un pronostic vital engagé.... Et franchement on avait rien vu venir, surtout pour la petite, on aurait aimé que ses amies nous alertent pour qu'elle soit prise en charge plus vite.... Elle est quand même restée 4 mois à l'hopital.... Aujourd'hui elle a 20 ans et va "bien" même si on ne guérit jamais totalement d'une anorexie.....

Aprés voilà, tout ça c'est mon avis basé sur mon vécu, surement que d'autres on des expériences différentes qui les conduisent à faire d'autres choix vis à vis de la même situation....

Par Uriette : le 12/05/16 à 17:16:11

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Je dis pas qu'il ne faut pas que les parents soient au courant ou ne soient pas impliqués. Juste que tant qu'elle est suivie par quelqu'un de compétent pour prendre la responsabilité d'alerter (ou pas) les parents, ce n'est pas le role d'une amie.
Il faudra que oceanxindien se pose la question une fois que son amie aura fini l'année scolaire si rien n'aura changé dans la situation. Peut-être que d'ici là son amie aura eu le courage d'aller consulter ailleurs, que ses parents auront été mis au courant, etc. etc.
Où alors on parle d'un trouble anxieux et de perturbations alimentaires, mais pas de "vraie" boulimie/anorexie.... Chez nous, pour les 2, ça a fini en hospitalisation longue, avec un pronostic vital engagé....
Justement, l'idéal serait que personne n'arrive à cette situation dramatique et d'enrayer la situation avant que cela n'engage le pronostique vital.

Par OceanxIndien : le 07/06/16 à 20:45:26

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Merci à tous pour vos nombreux mp et réponses, et désolée de ne pas prendre le temps encore d'y répondre. Pour le moment je les ai toutes lues mais étant en pleins examens je passe peu de temps ici. Je vous donne des nouvelles très vite, dans tous les cas, j'ai passé le dernier week end avec elle, on a discuté à coeur ouvert, elle semble aller "bien" en ce moment malgré son BAC qui approche grandement.
Elle pense aussi en parler avec ma maman qui est quelqu'un de très ouvert, ca lui fera surement du bien de pouvoir discuter avec une adulte ... encore merci à tous et je reviens vers vous dès mes examens passés

Par OceanxIndien : le 07/06/16 à 20:48:48

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Au passage, elle m'a bien reconfirmé qu'elle ne supporte plus surtout son père, il est infecte, sa maman reste clairement avec lui par confort et facilité, et l'an prochain, elle part à minimum 100 km voir en belgique pour les études. Comme je lui ai dis, à ce niveau, soit ça passe, soit ça casse : où elle va se trouver un nouveau chez elle ou elle supporteras mal la solitude (ça a été le cas pour moi car je m'isolais). Elle m'a aussi promis qu'elle irait voir quelqu'un si son état se redégrade après le lycée, je lui ai dis qu'elle n'avait rien à me promettre à moi mais qu'elle devai t le faire uniquement pour elle...

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