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Après un burn-out

Sujet commencé par : BountyB - Il y a 109 réponses à ce sujet, dernière réponse par Assimilee
1 personne suit ce sujet
Par BountyB : le 05/12/11 à 21:13:52

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Je me demandais si parmi vous, certaines personnes ont déjà vécu un burn-out (ou épuisement professionnel).

Plusieurs années après le burn-out, en sentez-vous encore les effets? Avez-vous des angoisses qui y sont liées?

Je vous ferai part de mon expérience, mais j'aurais voulu voir ce qu'il en est des autres personnes ayant vécu cette situation.

A vous!

Messages 1 à 40, Page : 1 | 2 | 3

Par hooky74 : le 05/12/11 à 21:21:08

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 désolée je ne peux pas te répondre, mais ça remonte ton post

Par BountyB : le 05/12/11 à 21:25:52

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 Merci hooky

je ne veux pas mettre mon expérience détaillée tout de suite pour ne pas trop "influencer" le cours de la discussion

Mais si ça se trouve personne ici n'a vécu ce genre de situation (et je ne le souhaite à personne!)... quoique ça m'étonnerait..


Message édité le 05/12/11 à 21:25

Par nomade : le 05/12/11 à 21:27:02

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 j'ai une collègue qui est en plein dedans
je ne saurai t'en dire plus,car j'ai peu de news,elle est en arret
mais je sais que ça ne va pas très fort

Par carolinev : le 05/12/11 à 21:30:57

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 Mon mari en a fait un il y a 1 an et demi , il a eu un traitement et une thérapie pendant 1an
Ca a été une période très difficile pour notre famille
Aujourd'hui ca va mieux mais il reste " fragile " ...
Tu veux savoir quoi exactement ?

Par clever : le 05/12/11 à 21:35:39

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 j'ai démissionné il ya 8 ans d'un post où j'étais super bien mais où je me donnais beaucoup trop ...

du coup j'étais épuisée (je passasi mon dimanche à dormir , je me levais à peine pour déjeuner et dîner .. et fallait qu'il n'y ait qu'a passer au micro-ondes sinon je mangeais qu'une banane ou un yaourt)

et puis c'est rajouté une affaire de fille dans l'histoire :ca a été trop !
une fille est arrivé et c'est fait le patron ..et comme elle refusait la bonne entente que j'avais avec lui .. (normal ca faisait un bail que je bossais pour lui quand meme et j'étais arrivé quand il commencait à monter son bueau ... donc on avait crée ensemble toutes les règles !
bah elle m'a fait une grosse pression psycho ... j'ai résistée 4 ou 5 mois et puis je suis partie !

de là j'ai hérré (pardon pour la fôte) j'ai pas retrouvé un taf interessant avec assez d'autonomie ..
j'ai profiter de mon chodu pour passer mon monitorat .. et puis j'ai créé ma pteite boite .. dans laquelle je me suis défonssé à nouveau en mettant la meme énergie .. et puis au bout de 6 ans j'ai disons un peu craqué car les affiraires ont été moins au rendez-vous avec la crise qui s'est renforcée ...

et là depuis 2 ans c'est dur financièrement .. mais je peux rien dire coté psycho ... ou effort .. energie dépensée ..
certians jours j'ai l'impressins d'être un peu au meme point que durant ces premières années ...

chai plus trop ...

voilà j'espère que j'ai un peu répondu .. mais je sais pas si je suis pas hors sujet ... !!!

Par BountyB : le 05/12/11 à 21:36:45

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Merci de partager ça carolinev.

En fait j'ai fait un gros burn-out et j'ai l'impression que mon corps ne s'est pas vraiment remis de l'épuisement.

Avant je ne manquais jamais le travail, et maintenant j'ai de terribles angoisses dès que j'ai une charge de travail trop élevée.

J'ai l'impression d'être très vite épuisée, de ne plus supporter la même charge de travail et le même taux de stress qu'avant.

je me demandais justement si ça pouvait être lié à mon burn-out qui a eu lieu il y a bientôt 2 ans.

Ton mari réagit-il comme moi carolinev?

Par BountyB : le 05/12/11 à 21:39:14

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 Oups j'écrivais pendant que tu as posté, clever!
Merci de partager ton expérience, c'est intéressant de voir comment chacun gère ça

Par carolinev : le 05/12/11 à 21:45:37

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 Oui bounty mon mari réagit pareil que toi depuis
Il est souvent fatigué depuis , le moindre truc est une montagne pour lui
Même à la maison il est devenu comme ca
Il est toujours sur son ordi ou la console aussi depuis , le reste ne l'intéresse plus vraiment ...
Il ne supporte plus les contraintes aussi

Il n'est plus vraiment le même depuis ...

Par carolinev : le 05/12/11 à 21:49:27

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Il vit toujours avec son burn-out et je crois que ca ne le quittera plus d'ailleurs , le burn-out fait parti de notre vie et on doit apprendre à vivre avec

Par BountyB : le 05/12/11 à 22:05:10

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 Ca fait peur carolinev, j'ai l'impression de lire une auto-description

C'est vraiment ça...

Durant mon burn-out, j'ai été incapable de me lever de mon lit pendant 10 jours, et c'est comme si mon corps avait une peur panique de revivre ça.

C'est vraiment lourd à porter.

Là par exemple, j'ai déjà loupé le boulot 3 jours voilà 2 semaines parce que j'étais au bout du rouleau. Et puis là aujourd'hui j'étais de nouveau très mal, avec des vertiges et une incapacité complète me concentrer (alors que j'ai eu une bonne nuit de 10h), je me demande si je peux aller travailler demain (j'ai beaucoup de route à faire).

C'est une situation terrible, parce que je ne suis pas malade comme un chien, donc je n'ai pas l'impression que mon absence serait "légitime".
D'un autre côté, je ne me vois pas consulter un médecin pour ça, parce que je n'ai pas l'impression de devoir être mise en arrêt prolongé.

Enfin si vous avez des pistes ou des idées pour ce genre de situation, je suis preneuse

Par sheytana : le 05/12/11 à 22:10:39

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Ah purée moi aussi j'ai l'impression de lire mon auto-description

Par Canaille : le 05/12/11 à 22:13:54

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Un collègue de boulot de mon conjoint en a fait un... un matin il a tout simplement refusé de sortir de son lit Le pire c'est que dans l'entreprise (6 "patrons" associés) la plupart ont pris la chose très légèrement, genre il va prendre 3j de vacances et ça ira mieux
Finalement je crois qu'il est sous AD +/- suivi psy, mais après 15j il est retourné bosser au même rythme...
Mon conjoint en est très affecté, car lui même est "border line" depuis quelques mois... il m'a clairement dit qu'il se sentait "le prochain" sur la liste...

Je n'ai aucun recul par rapport à tout ça, mais le fait de paniquer quand on voit le trop plein de boulot, je dirais sans hésiter que c'est lié...
Moi j'ai fais une crise de panique dans le genre étant enceinte, je bossais et personne ne me ménageait, sauf qu'un matin ben je suis restée au fond de mon lit en pleurant en disant que je voulais pas y aller... car je savais que ma journée était super chargée
J'ai du pleurer un arret de travail à une SF qui m'a limite traitée de fénéante car elle n'a pas compris ma détresse psychologique et la pression que j'avais, à tel point que 15j plus tard j'accouchais avec 2mois d'avance...
Fin de la parenthèse perso

Par Val Kenzack : le 05/12/11 à 22:17:49

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 J'en ai fait 2... sauf que chez moi l'épuisement n'a pas duré et que ça ne m'a pas servi de leçon pour m'économiser...
Par contre les angoisses sont là.

Par haiko : le 06/12/11 à 00:39:22

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 je suis dedans, diagnostiqué en mai dernier, 1 moi d'arret et un joli c4 a mon retour... j'ai encore du mal maintenant

Par carolinev : le 06/12/11 à 14:01:48

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 Bounty
Tu as consulté quelqu'un pour ton burn-out ?
Tu as un traitement pour t'aider ?

Je vais te résumer l'histoire du burn-out de mon mari :

Mon mari est chef d'équipe de week-end dans une grande usine en Belgique ( on est français je précise ) , en Flandres pour être précis ... malheureusement ses chefs sont " raciste" envers les français
Ils lui ont mis une telle pression pendant des années que mon mari a fini par craquer ( fallait voir tout ce qu'il se prenait à la gueule , j'en étais témoin quand ils appelaient à la maison , sans parler des mots coup de poignard envers lui ) , mon mari est tombé en dépression profonde , je ne le reconnaissais plus ( il dormait tout le temps sauf la nuit , il ne nous parlait plus , il ne s'occupait plus des enfants , il a abandonné ses passions )
Bref une fois il est parti au boulot et il a voulu se pendre , il avait tout préparé mais il s'est finalement ressaisi heureusement car quelqu'un est arrivé ... nous avons 3 p'tits garçons , que serait-il devenu sans leur papa
Il a voulu aussi tout quitté : son boulot , moi et les enfants , il voulait tout quitté pour tout oublier , il ne savait plus ou il en était
Je les soutenue de longs mois à bout de bras , je l'ai obligé à aller consulter car je n'en pouvais plus ( moi aussi j'ai eu envie de le quitter tellement c'était difficile ) et mois après mois à force d'amour et d'aides on y est arrivé

Une fois qu'il a été sorti de se dépression c'est moi qui est tombé en dépression tellement j'avais accumulé , je n'étais plus que l'ombre de moi-même
Et là c'est lui qui m'a soutenu

Bref le burn-out de mon mari nous a fait beaucoup de mal mais on en est ressorti encore plus fort mais faut vraiment le vouloir car c'est extrêmement difficile

Ce qui a aussi aidé mon mari c'est le sport , il courrait des heures pour se vider la tête

Au jour d'aujourd'hui il va quand même mieux , j'ai retrouvé mon mari , certes il est différent mais on a appris à vivre avec car moi aussi je suis différente après être passé par tout ça
Il vivra toujours avec son burn-out dans un gros coin de sa tête et je le sais , jamais il n'oubliera tellement il en a souffert , tellement on en a souffert
J'en veux terriblement à ses chefs , j'avoue , j'ai un sentiment indescriptible envers eux , ils nous on fait tellement de mal

Voilà j'ai étalé un peu ma vie privée bien que c'est pas mon truc mais si ça peut t'aider alors c'est le principal
Ne reste pas enfermé seule avec ton burn-out , il peut faire tellement de mal crois-moi



Message édité le 06/12/11 à 13:58


Message édité le 06/12/11 à 14:01

Par kefiretlome : le 06/12/11 à 15:15:40

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Ouch, j'imagine que c'est très dur à vivre tout ça, carolinev.
Mais ce que tu décris, ce n'est pas un "burn-out", mais une vraie dépression, liée à du harcèlement moral.
On a tendance à utiliser le terme de burn out un peu à tout va désormais, et petit à petit, toutes les dépressions deviennent des "burn out"
Le burn out n'est pas seulement une dépression liée au travail.
Certes, on emploie ce terme pour des états consécutifs à une trop grande charge de travail, mais dans cette définition, il n'y a pas que cela. Il y a également de vrais phénomènes douloureux, de douleurs physiques (et non plus psychiques), liées à l'épuisement du corps.
Donc composante psychologique, bien sûr, comme dans toute dépression, et composante physiologique également.
Les gens atteints de burn out n'ont aucune prédisposition particulière, ce ne sont pas des gens qui ont des tendances à déprimer à la base, c'est même plutôt le contraire, des gens qui sont très positifs, qui veulent en faire beaucoup (en fait, bien plus qu'il n'est réellement réalisable), ils mettent la barre très haut, et sont soumis à une intense charge de travail, le corps envoie des signaux que la personne n'écoute pas, ne reconnait pas...
Le craquage est brutal, et la personne est tellement "vidée" (comme consummée de l'intérieur, ce qui est la définition du terme) qu'elle ne peut plus rien faire, ce n'est même pas une question de volonté. Physiquement, il arrive un moment où il ne peut plus se lever, ne peut plus penser, il se recroqueville comme une coquille vide.

Enfin, dans tous les cas, dépression professionnelle ou burn out, les 2 sont très durs à vivre pour la victime et pour l'entourage, qui ne comprend pas que la personne est réellement malade, et qu'il ne suffit pas d'un "coup de pied au cul" pour que ça s'arrange.

Et pour le burn out, la récupération est très longue, et il y a comme quelque chose de "brisé" après, le ressort qui animait la personne est définitivement rompu, et elle n'est plus capable d'assumer à nouveau de telles charges de boulot qu'avant, tant physiquement que psychologiquement.
Souvent, un changement d'environnement professionnel est salutaire, dans un tout autre domaine d'activité, afin de ne pas réactiver la "mémoire" de la douleur.....


(je ne suis pas une pro du burn out, mais je travaille en médecine du travail, et nous avons justement un employé qui en souffre dans des proportions gravissimes en ce moment, et avons eu de longues réunions collégiales à son sujet, de fait, je me permet de retranscrire rapidement ici les explication de mon chef de service, notre médecin, qui en connait un rayon là dessus)

Par carolinev : le 06/12/11 à 16:52:51

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 Kefi ce n'est pas moi qui ait employé le nom burn-out c'est bien le psychiatre et la psychologue par lesquels il était suivi , il y a plusieurs " classe " dans le burn-out ... à mon mari on en demandait toujours plus au boulot sans aucune reconnaissance
Avant que les psy n'emploie ce nom on ne savait même pas ce que c'était


Message édité le 06/12/11 à 16:52

Par vallon63 : le 06/12/11 à 16:49:29

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 Ouai, je confirme, ça fait comme la dépression ce que tu décris (et ce que d'autre décrivent).

Je suis (j'ai été surtout) dans le même cas mais pas du tout pour les même raisons que vous. S'il y avait eu un rapport avec un quelconque travail, ce serait l'école, mais ce n'était pas ça la base de l'histoire.

Pendant 5 ans, j'ai été une véritable coquille vide capable de rien. je ne m'en souviens pas tellement d'ailleurs. J'ai quand même essayer de faire des efforts scolaires et en stage. En scolaire j'étais tout le temps absente (au sens propre et figuré) et en stage il y en a qui m'a particulièrement clouée. Il a dû tomber au mauvais moment mais j'ai fais 2 jours de stage et j'ai fini au lit pendant 15 jours à dormir sans arrêt jours et nuits.

ça a été encore plus dur après ça et là je m'en sort petit à petit.

mais comme d'hab' j'en ai fait trop il y a peu et rebelote ... j'arrive plus à me trainer, envie de rien à part me vider la tête sur l'ordi ... c'est lourd à force, surtout à mon âge.

Je dis souvent à mon psy que j'ai l'impression d'être une vielle de 80 ans dans un corps de 22 ans ...

Et quand je me "réveille" de ça (hélas ça dur pas longtemps) c'est comme si à la fois je restais avec tout ce que j'ai appris et à la fois comme si je rattrapais les années que j'ai perdu. Entendez là une mentalité de 15-16 ans quoi ...

Par cestmoi2 : le 06/12/11 à 17:46:04

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J'ai fait un burn-out l'an passé.
La goutte qui a fait déborder le vase, c'était un travail qui ne me convenait pas (je ne rentre pas dans les détails car çà m'a traumatisée), mais j'avais déjà accumulé gros pèts de santé, ceux de ma fille, le débordement dans ma vie perso... Mais surtout mes horaires: de jour, de nuit, les repos qui sautent et qu'on ne me rendait pas avec une pression psychologique épouvantable... Et je ne suis pas du genre à craquer pour rien, je n'ai pas peur du travail.

Puis j'ai commencé à vouloir faire plus et encore plus, me dévalosiser... J'ai fini par tourner à 8 de tension, j'étais un zombie, je n'avais plus le goût de rien.
Puis j'ai décidé de me faire suivre par la psychologue du travail, qui m'a aidée à remonter la pente, avec le soutien de mon entourage. J'ai su après que j'avais inquiété tout le monde.
Les derniers temps mon médecin m'a mise en arrêt tellement il trouvait mon état préoccupant (physiquement), et c'est bien tombé car je ne me sentais plus capable de bosser. J'étais complètement détruite et j'aurais dû m'arrêter bien avant. J'avais perdu énormément de poids, j'étais méconnaissable, un vrai zombie.
J'ai pris RDV avec la direction, je leur ai expliqué mon état, j'ai été entendue et on m'a bougée d'endroit. Je ne sais pas comment j'aurais pu réagir si on m'avait jeté la pierre, car je l'aime mon travail... Et c'est principalement çà qui m'a fait plonger. Mais j'ai été entendue et soutenue par la hiérarchie, et çà m'a aidée à remonter la pente.

Là où je suis depuis, j'y suis très bien intégrée, j'ai des collègues super, un travail génial, ma hiérarchie m'apprécie... Et malgrès tout j'ai toujours un peu peur, par périodes, de ne pas être "madame parfaite qui a réponse à tout", c'est çà que j'ai gardé de ma mauvaise période mais je me soigne et j'ai la chance que la politique de l'établissement soit de prendre soin du personnel.
Il est clair que tout cela m'a traumatisée, surtout que de base je prends toujours des places de pillier, je suis quelqu'un de fort (sans vantardise car c'est aussi un gros travers d'être dans ce type de fonctionnement).

Cette expérience m'a toutefois aidée à prendre conscience de mes limites, à écouter mes propres signaux. Mais si demain on me disait de retrourner là où j'étais au boulot... Je rends mon tablier, parce que ce ne serait plus possible. J'ai rencontré d'anciens collègues, depuis, qui ont vécu mon expérience dans cet endroit... Ils sont comme moi. On n'est plus pareils c'est clair, et on ne peut plus aller là-bas, on a tous eu des répercussions sur la santé ou la vie personnelle.

Prendre soin de soi... Car en continuant ainsi, on peut en arrive à se suicider ou à ruiner sa vie. Perso je pensais être à l'abri de ce genre de problème, je me suis lourdement trompée, çà peut arriver à tout le monde un jour, surtout aux costauds.

Par BountyB : le 07/12/11 à 21:46:38

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 Je me retrouve dans plusieurs de vos témoignages.

Je suis si épuisée, j'ai l'impression de n'avoir plus aucune résistance...

J'ai décidé de ne pas aller travailler demain. C'est terrible pour moi, qui d'habitude ne manque le travail que lorsque je suis incapable de marcher, mais là je suis jsute trop fatiguée...

Par lisis : le 08/12/11 à 01:52:28

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 Je n'ai pas tout lu, j'ai beaucoup de mal à lire tout ce qui concerne le burn-out et plus encore à en parler, mais bon, je vais faire un effort, même si je ne souhaite pas rentrer dans les détails, c'est trop long et trop douloureux.

J'ai fait un violent burn-out il y a quelques années suivi d'une longue dépression. Je ne me suis pas fait soigner parce que je ne connaissais pas le burn-out, je ne savais pas que j'étais malade, je ne comprenais pas ce que j'avais mais je me sentais très coupable, incapable, dévalorisée, honteuse, affreusement mal. J'ai eu énormément de mal à m'en sortir...
j'ai fini par me faire traiter pour ma dépression, je ne voulais pas aller chez la psy parce que je savais que j'allais être mise sous traitement et ça je ne voulais pas. j'ai pensé longtemps, trop longtemps, m'en sortir seule au lieu de ça je m'enfonçais et je perdais de plus en plus confiance en moi...

en fait les médicaments m'ont aidée à sortir la tête de l'eau. je n'ai pas pris les anti dépresseurs très longtemps par contre j'ai toujours des anxiolytiques, et il m'arrive d'en prendre quand l'angoisse est trop forte. rarement mais ça me rassure de les avoir.

Mon avis c'est qu'un véritable burn-out, on ne s'en sort jamais réellement. on apprend à vivre avec mais ça laisse une trace, personnellement je me considère d'une certaine manière comme handicapée... je ne pense pas redevenir un jour aussi active que je l'étais... mon erreur c'est de ne pas avoir demandé d'aide quand j'étais sur le point de craquer, je ne sais pas demander de l'aide. si je l'avais fait plus tôt, je pense que les conséquences auraient été moins graves mais bon, c'est comme ça. rien ne sert de se flageller, il vaut mieux en tirer des leçons pour le futur

C'est le stress qui provoque le burn-out. c'est comme si ça grillait une partie du cerveau, une forme de court-circuit, le corps qui débranche pour éviter que tout soit atteint. Ensuite on garde une très forte intolérance au stress et c'est ce qui fait qu'il est très très difficile de reprendre une vie professionnelle normale. Le burn-out n'est pas une dépression même s'il engendre très souvent une dépression. c'est vraiment un court-circuit, d'ailleurs le mot dit bien ça.

voilà, je ne peux pas rentrer dans le détail de tout ce que j'ai ressenti pendant ces années noires, c'est trop douloureux... mais il est important plus que tout d'en parler et de se faire aider, ne pas rentrer dans une spirale de dévalorisation. NE VOUS ISOLEZ PAS !!!!!!!!!!

Par lisis : le 08/12/11 à 01:55:32

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 je viens de lire l'intervention de kefiretlomé, parce que ce n'était pas un témoignage
malgré tout ça me met les larmes aux yeux...

tout ce que tu décris kefir est parfaitement exact, ton chef sait exactement ce qu'est un burn-out, ça ne fait aucun doute, c'est une excellente analyse que tu fais là

Par lisis : le 08/12/11 à 01:59:27

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 à propos des signaux que le corps envoie, j'ai vu une naturopathe quelques mois avant mon burn-out. je me sentais fatiguée mais tout à fait bien, dynamique, positive, motivée.
alors ce qu'elle m'a dit m'a laissée perplexe sur le coup mais si j'avais su ce qui me tomberait sur le coin du nez aussi brutalement un peu plus tard, j'aurais creusé la question...

bref voilà ce qu'elle a dit : "l'être humain dispose de plusieurs réserves d'énergie dans lesquelles il puise selon les circonstances. il y a les réserves superficielles, et les réserves profondes, celles qui servent à notre survie en cas de situation très grave. vous êtes en train de taper dans cette dernière couche !!!"

Par laska : le 08/12/11 à 02:00:48

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 J'ai fait un burn-out il y a 11 ans maintenant... Trop de pression pour mes études, j'ai craqué. Impossible de ma lever, d'aller en cours... j'ai eu en plus une phobie scolaire.
J'ai travaillé chez moi et après le bac, j'ai fait (et je fais toujours) mon cursus par correspondance.
Je suis bcp moins entreprenante qu'avant, bcp moins sûre de moi, je me sens nulle, inintéressante, j'ai du mal à accepter des postes décisionnels ou à travailler en groupe...
Je suis suivi et je m'améliore petit à petit mais il reste de gros blocages, notamment tout ce qui est lié de près ou de loin à un challenge (concours, compétition, soutenance...)

Par lisis : le 08/12/11 à 02:22:15

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 Il y a également de vrais phénomènes douloureux, de douleurs physiques (et non plus psychiques), liées à l'épuisement du corps.
Donc composante psychologique, bien sûr, comme dans toute dépression, et composante physiologique également.


j'approuve encore (monter mes escaliers était devenu une épreuve pour moi) mais je voudrais rajouter une chose : la tête ne fonctionne plus, le corps ne fonctionne plus, et le coeur non plus ne fonctionne plus !!! on ne ressent plus aucune émotion, ni positive ni négative, on regarde les gens qui nous entourent sans plus ressentir aucun amour pour eux, on ne ressent plus RIEN !!!

on est dans un corps vivant, mais à l'intérieur on est mort...

personnellement j'ai commencé à guérir quand j'ai commencé à pouvoir dire une phrase ou deux sur mon mal-être et surtout quand j'ai commencé à pleurer. ça a été très long pour dire "je souffre horriblement" et pour pleurer ça se compte en années dans mon cas... mon homme est un saint !

bon voilà, je ne voulais pas en parler, ça me fait pleurer, mais on va dire que ça fait du bien

Par docdechoc : le 08/12/11 à 08:24:14

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 je n'en ai pas réellement fait, mais je crains tjrs d'en faire un, car je peux stresser très vite au travail, ce qui m'oblige à prendre bcp bcp de recul. je suis passé très prés d'un burn en étude, donc maintenant je fais très attention, maiss, je dirige, j'ai une équipe, un boulot passionnant et donc chronophage ... sauf qu'il faut que ça reste un boulot !

donc pour prémunir et compenser je fais du sport, et du sport et encore du sport, le seul moyen d'évacuer le stress finalement, et pour l'instant je suis plutot calme, c'est ce qui semble marcher le mieux !

c difficile de faire la part des choses ...

mais là avec la fin de l'année j'ai une très très grosse charge de boulot, mais tant pis, je me régule à le faire sur mes heures et pas chez moi .. et tant pis si j'ai quelques retards ..


Message édité le 08/12/11 à 08:23

Par BountyB : le 08/12/11 à 11:22:09

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Ton témoignage m'a mis les larmes aux yeux lisis
C'est intéressant ce que ta naturopathe t'a dit,avec les deux types de réserves. C'est très parlant, et j'ai vraiment l'impression d'être vide de tout.

Et ça, mais c'est tellement vrai : on ne ressent plus aucune émotion, ni positive ni négative, on regarde les gens qui nous entourent sans plus ressentir aucun amour pour eux, on ne ressent plus RIEN !!!

Dans mon épuisement, je me sens terriblement seule. Peut-être parce que les personnes qui n'ont pas vécu ça ne peuvent pas comprendre ce qui est cassé en nous.


Sinon pour aujourd'hui, j 'ai pris congé. Hier soir j'avais la tête qui tournait, et j'avais très envie de vomir. En allant me coucher c'est passé.

Quelle plaie

Par cestmoi2 : le 08/12/11 à 12:29:40

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Mon mari aussi a été un saint.
C'est ma fille qui m'a aidée à prendre le taureau par les cornes, bizarrement. Un matin, elle avait 4 ans,, quand je la levais, elle m'a dit "maman, tu me manques", et elle s'est effondrée en larmes. Et là je me suis dit qu'il était temps d'arrêter le massacre avant de détruire ma famille. Je suis allée voir le médecin du travail, qui m'a orientée vers la psychologue. En quelques séances j'ai pris conscience que le problème n'était pas moi, et qu'il fallait absolument que je change d'endroit.

Quand j'ai recroisé d'autres collègues par la suite, qui ont eu la même démarche, à chaque fois le même sénario: on est mieux qu'avant, on y retournera jamais... Et on ne rentre pas dans le vif du sujet mais c'est particulier... Un peu comme si on était en état de choc après un accident.

L'absence d'émotion, je l'ai ressenti aussi. Par contre çà n'a pas duré, et après j'ai pleuré, pleuré... Des jours entiers.

Cette année, tout s'est bien passé pour moi. On fait des éloges de mon travail, çà l'a requinquée. Mais je sais que si çà c'était mal passé, j'aurais replongé. Et aujourd'hui je vis dans la peur de l'échec.

C'est bien d'avoir créé ce post, on est nombreux et à toutes les échelles à vivre ce genre d'expérience.
Faut le vivre je crois, et le surmonter pour se rendre compte de la destruction.

Par clever : le 08/12/11 à 12:40:37

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 c'est très riche d'informations ce post ..
j'avais dis un peu ce qui m'étais arrivé .. je me rend compte que j'ai du en subir un sans le savoir .. car j'ai eu ce sentiment d'être vidé durant plusieurs mois ... et j'ai changé d'environnement : déménagement et me suis remise à l'équitation à ce moment là !

aujourd'hui encore je n'accepte plus comme avant la tension .. enfin la pression et le stress ...
je culpabilise souvent de ne plus être capable de ...
j'avoue être très dur coté sentiments ... mêm si je suis hyper sensible sur ce qui me m'arriver .. il peut y avoir des trucs très forts qui se passent autour de moi sans que j'en sois affecté à contrario ...

aujourd'hui je me dis qu'il faudrait que je trouve un cdd car mon activité equestre est insuffisante (et faut bien l'admetre fonctionne surtout les WE donc je peux cumuler) ... mais je me refuse à aller vers les postes avec un peu de responsabilités ...

je regarde donc que les annonces de vendeur, secrétaire ... alors que j'ai un BAC+3 et que je pourrais aspirer à mieux ... mais j'ai pas le courage ... peur d'affronter mes limites ...

Par carolinev : le 08/12/11 à 12:40:47

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 Mon avis c'est qu'un véritable burn-out, on ne s'en sort jamais réellement. on apprend à vivre avec mais ça laisse une trace

C'est ce que je disais au dessus , les personnes qui ont fait un burn-out sont marqué à vie , ils ne seront plus jamais les même

Par Mannick : le 08/12/11 à 12:56:57

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 Je ne sais pas si c'est du burn out, mais j'ai failli péter un cable il y a quelques mois, trop de travail et en plus des soucis personnels et familiaux

J'ai levé le pied à temps, mais je suis restée claquée pendant 3 mois, pas déprimée, mais crevée, ko, vidée, sans énergie

Maintenant, ça va mieux, je commence juste à récupérer, ça m'a permis aussi de prendre du recul, et j'essaye de réorganiser ma vie d'une autre manière beaucoup plus cool

Par clever : le 08/12/11 à 13:00:06

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 Mannick c'est un peu comem ca que j'ai fait aussi .. mais il me reste des angoisses parfois que je n'arrive pas à expliquer ...

car mon enfance n'a pas été sources de malheurs à me marquer ainsi ...

et il ne me semble pas avoir eu des angoisses comme ca en passant mes exams à la fac

comme quoi il reste des séquelles lorsqu'on pousse la machine au delà de ses possibilités ...


Par lisis : le 08/12/11 à 13:17:31

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 Non on ne sera plus jamais les mêmes, il faut faire le deuil de la vie d'avant et essayer de repartir sur de nouvelles bases... apprendre à gérer l'alarme qui se met en route à la moindre difficulté, apprendre à gérer la peur et le sentiment d'être nul, d'avoir failli... apprendre à faire avec des moyens bien moindres.

Dans mon épuisement, je me sens terriblement seule. Peut-être parce que les personnes qui n'ont pas vécu ça ne peuvent pas comprendre ce qui est cassé en nous.
c'est vrai, il est difficile de comprendre et difficile d'expliquer qu'on a le même aspect extérieur qu'avant (ou presque ) mais qu'à l'intérieur on est tout cassé, tout est à reconstruire. Que d'un coup, tout a basculé, qu'il faut arrêter de nous comparer avec celui/celle qu'on était "avant" parce que cette vie-là est bel et bien finie et qu'il ne sert à rien de nous dire "remue-toi !" parce que la volonté n'a rien à voir là-dedans...

Personnellement j'ai eu l'occasion depuis de faire de la vente en salon, aucun rapport avec ce que je faisais avant. ça m'a fait du bien de constater que même si j'étais très fatiguée j'arrivais à encaisser un rythme de dingue sans craquer, que j'arrivais à gérer 3 clients en même temps, des demandes incessantes, avec le sourire. C'était pour des temps très courts, donc pas d'angoisse de ne pas tenir sur la durée, et vraiment ça m'a aidée à reprendre un peu confiance et à avoir d'autres projets

Par Mannick : le 08/12/11 à 15:47:32

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Pour moi, il n'est plus question "d'essayer de gérer 3 clients en même temps avec le sourire"...fini, a chaque jour suffit ça peine, je privilégie d'abord le bien être personnels et la bonne humeur, et pour le reste cool.........il faut que ça glisse tout seul

j'ai mis longtemps a récupérer un peu d'énergie, et c'est pas fini, mais mainetant je me sers d'abord de mon énergie pour me faire plaisir, et les autres passent après

J'ai bien sur des priorités, puisque 3 enfants, une grande maison et un travail prenant, donc je gère l'essentiel, mais si j'ai pas envie d'en faire plus, on verra demain

Par cestmoi2 : le 08/12/11 à 22:45:32

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Concernant pour la vie après, je suis mitigée.
Je pense que la vie après concerne toute expérience, bonne ou mauvaise. Sauf qu'on a naturellement tendance à ête pessimiste.

Je pense que le burn-out ne fait que nous rappeler qu'on est des êtres faillibles. Et pourquoi atteint-il les gens "forts"? Parce que ceux-ci dépassent la mesure et n'en ont pas conscience. Après cela on a plus conscience. On est pas intolérants au stress, on écoute notre stress, chose qu'on ne faisait pas avant.

Enfin c'est mon avis, mais il est vrai que c'est un sacré traumatisme qui nécessite une prise en charge. Quand on arrêtera les politiques de management à la France Télécom, on pourra arrêter de soigner et dépenser des fortunes pour des épaves humaines... Parce que tout çà est une mauvaise stratégie, au long court. Mais on est à l'époque de l'immédiateté.

Mais on en sort un jour, j'en suis convaincue, ce sont les formidables capacités de l'être humain Rebondir, avancer, se libérer!

Par Assimilee : le 09/12/11 à 00:03:08

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Je ne saurais pas dire si j'ai fait un burn out ou pas, mais suite à une chef particulièrement tyrannique en stage j'ai commencé à ^^etre sous somnifères pour dormir, puis à la fin du stage qd j'ai du chercher du boulot et que je n'en trouvais pas, un mec sans intéret m'a largué au bout d'une semaine de relation et j'ai été détruite...

Sortir de mon lit était une torture, je passais mes journée à pleurer, j'étais tout le temps fatiguée, je ne mangeais plus... Bref bon début de dépression.

Heureusement je venais juste d'adopter mon chien et je vivais en appartement, j'avais donc une obligation de me lever au moins 4 fois par jours... Ensuite je suis retournée vire dans ma famille, j'ai pris des médocs quelques mois et surtout ce qui a fini e me guérir j'ai rencontrer mon chéri

Ca c'est pour l'histoire, pour les conséquences clairement j'ai une personnalité pas mal à fleur de peau mais est ce à cause de ca? Je ne suis pas sur...

En revanche au niveau professionnelle je suis devenue un pitt bull plus jamais je ne laisserais quelqu'un me toucher et m'enfoncer comme cette garce à pu le faire. J'ai maintenant un seuil que personne ne peut dépasser.

Ceci dit une fois 2 ans après la fin de mon stage j'ai cru la voir sur la parking d'ikéa, je me suis figée, mes jambes tremblaient et je me sentais très mal... J'ai du attendre qu'elle ou son sosie soit partie pour bouger. Donc je sais aussi que je ne pourrais pas travailler avec quelqu'un qui lui ressemble physiquement

Par lisis : le 09/12/11 à 00:03:45

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 ce n'est pas qu'un traumatisme
au Japon le degré ultime du burn-out s'appelle le Karoshi et c'est... la mort par surmenage...
le stress intense détruit les glandes surrénales et entraine la mort. Donc oui, le stress peut détruire des cellules et oui, on peut tout à fait développer une intolérance au stress

Par lisis : le 09/12/11 à 00:05:43

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 en fait c'est surtout ça je crois qui différencie le burn-out d'une dépression professionnelle. dans le burn-out il y a quelque chose qui s'est cassé et personnellement, je ne sais pas si ça se répare mais je sais qu'ensuite on fuit le stress comme la peste...

Par BountyB : le 09/12/11 à 09:06:26

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Alors pour ma part, j'ai fait un gros craquage hier, donc rendez-vous chez un psychiatre aujourd'hui.

J'ai dû passer par un centre pour avoir un rdv rapidement, ça me fait un peu souci parce que j'ai pas du tout aimé le contact que j'ai eu avec le type au téléphone...

Je crois que j'ai besoin de quelques jours d'arrêt si je veux pas péter une durite come la dernière fois...

Par Assimilee : le 09/12/11 à 11:49:11

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Bounty bon courage et effectivement mieux vaut se faire arrèter que d'aller trop loin et d'être à nouveau mal

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