les Bulgares je les voyais arriver de 'première main', tout d'un coup le camion était dans la cour du marchand, sans avoir prévenu et moi qui n'ai pourtant pas peur de grand monde je m'enfermais dans le couloir de l'écurie avec l'Amstaff dont ils avaient peur (à raison). Ces marchands là étaient vraiment parmi les pires brutes qu'il m'aie été donné de rencontrer et les poneys étaient vraiment polytraumatisés, c'était marche ou crève et oui ils étaient 'dangereux' pour des personnes non averties et demandaient un investissement en temps et en connaissance qui nous permettaient à nous, leur personne de confiance, de ne pas risquer notre peau mais avec un étranger ou un 'innocent' c'était une autre histoire. Mais il y en avait aussi quelques 'braves' dans le tas, des soumis qui n'osaient pas se révolter. Et en échange de ces dynamites les Bulgares repartaient avec 'tout ce qui trottait', des trotteurs, des Hackneys, des Tuigpaarden, des machins qui chez nous ne valaient pas un clou mais qui allaient tous attelés et en jetaient un maximum. Après ils ont disparu, puis sont revenus avec les même poneys ayant subitement des passeports espagnols mais ça n'a pas duré longtemps ... ils ne m'ont jamais manqué