Quel diplome passer ?
Sujet commencé par : Nirvelli - Il y a 45 réponses à ce sujet, dernière réponse par faustPar Nirvelli : le 26/11/24 à 08:41:40
Dire merci | J'ai pour projet à long terme, dans une dizaine d'années quand mon conjoint sera à la retraite, de quitter la Bretagne pour nous installer soit en Corrèze (on a totalement flashé sur cette région cet été), soit dans les monts du lyonnais ou la famille de mon conjoint possède plusieurs hectares de paturages. Je souhaiterais donc monter une pension chevaux et gîte équestre. Nous acheterions pour cela une maison avec dépendance dans laquelle nous ferions un dortoir avec une salle de repas et des sanitaires, quelque chose de propre mais pas du 5 étoiles non plus, notre but étant d'accueillir de vrais baroudeurs et pas des Marie chochotte, un bon accueil paysan, convivial et bonne franquette quoi ... A côté de cela, je monterais une pension avec une dizaine de chevaux, j'hésite encore entre pension convalescence ou pension retraite (j'ai un peu peur des impayés avec la pension retraite), bref le projet est encore à affiner... toujours est t'il que je ne sais pas trop quel genre de diplome passer pour avoir le droit d'ouvrir une pension ? Je souhaiterais le passer en enseignement à distance et le passer assez rapidement, pendant que mes neurons sont encore à peu près en éveil... La pension est vraiment quelque chose qui me tient à coeur et à laquelle je pense depuis plusisuers années déjà, l'idée du gîte étape est plus récente mais je me dis que ce serait l'occasion de croiser d'autres cavaliers car je suis actuellement assez isolée dans ma pratique, même si ça me convient bien, ayant suffisamment de vie sociale en dehors... mais à la retraite dans une autre région, je serai sans doute contente de voir du monde de temps en temps même si mon côté de plus en plus sauvage me fait peur parfois |
Par dejavu : le 26/11/24 à 09:05:44
Déconnecté Dire merci | Tu auras un employé? parce que...sans vouloir te décourager, à partir d'un certain âge le corps nous lâche un peu... je continue à ramasser les crottins à 67 ans mais pour un petit paddock de petits poneys... mais avoir de nouveau un terrain à entretenir et plusieurs chevaux...non merci. Physiquement on a moins de force musculaire aussi. Excuse-moi je ne réponds pas à ta question... |
Par BountyB : le 26/11/24 à 10:00:41
Dire merci | J'avoue qu'en lisant ton post j'ai pensé à la même chose que dejavu Mine de rien, même avec "seulement" une dizaine de chevaux en pension, c'est dur physiquement, et ce n'est pas comparable au boulot avec 2-3- chevaux. Encore plus si c'est de la convalescence et de la retraite : ça implique des médicaments, des pansements et autres joyeusetés, sur des chevaux pas forcément bien éduqués Autant si ton corps est habitué depuis longtemps, ça peut le faire à passé 60 ans. Mais commencer ce type d'activité à la retraite me paraît carrément compliqué, à moins d'avoir des employés effectivement. Mais là se pose la question de la rentabilité Désolée je ne réponds pas non plus à la question |
Par Arwen73310 : le 26/11/24 à 10:42:04
Dire merci | Je dirais que tu n'as besoin d'aucun diplôme pour faire ça. Peut être te renseigner auprès de la chambre d'agriculture. |
Par BountyB : le 26/11/24 à 11:32:07
Dire merci | Sinon pour répondre à la question, pour faire une simple pension à ma connaissance pas besoin de diplôme. Il y a cet article qui donne pas mal d'infos : Lien |
Par Nirvelli : le 26/11/24 à 13:31:12
Dire merci | Si pas de compétence particulière, il faut au moins un statut agriculteur pour plus de 3 chevaux en pension, non ? Et pour avoir ce statut, il ne faut pas de diplomes particulier ? dejavu , bountyb , on est si foutu que ça passé 60 ans ? J'ai des amis jeunes retraités très dynamiques, du coup, j'ai du mal à m'imaginer m'encrouter à la retraite, au contraire, j'aurai enfin le temps de faire tout ce dont j'ai envie. Après, je ne suis pas à l'abri de pépins de santé, mais comme tout le monde à tout âge, je veux croire en ma bonne étoile de ce côté là... Message édité le 26/11/24 à 13:31 |
Par Erzebeth : le 26/11/24 à 13:53:51
Dire merci | Ben ça dépend vachement des gens, mais même quelqu'un de dynamique à 60 ans peut commencer à tirer la langue 10 ans plus tard, surtout en se collant des activités physiques de ce type sur le dos, du genre qu'on est obligé de se taper toute l'année. C'est autre chose que de faire du sport et de pouvoir aller à son rythme les jours où on est moins en forme... Après ce qui compte beaucoup c'est la praticité des installations. Je le vois bien avec le meneur avec qui je faisais de l'attelage. Vers 60 ans, ça allait bien, il faisait tout lui même avec les 7 chevaux à l'époque... Ben aujourd'hui, ça fait quand même quelques années qu'il tire la langue et que ça devient dur , heureusement qu'il n'a plus que 3 chevaux.... Après c'est à voir aussi en terme d'investissements que ça demande en amont. |
Par K.Zel : le 26/11/24 à 14:10:14
Dire merci | Pas besoin de diplôme pour la pension, ça ne relève pas de l'agricole d'ailleurs. (tu peux être en agricole avec une double activité lié aux chevaux, pension + élevage, ou pension + enseignement par exemple) En revanche, vraiment je ne te recommande pas la pension type convalescence/retraite, c'est ce qui a de plus dur physiquement d'un côté, mais moralement, faut encaisser aussi quand tu as soigné un cheval plusieurs années et que tu dois gérer le décès ensuite, aussi bien dans ton attachement au cheval, que dans le rapport au proprio. Idem avec une convalescence qui ne se passe pas bien : tu es vite le bouc émissaire auprès du proprio, même sans avoir rien à se reprocher. Je ne peux que trop te recommander aussi de faire rédiger ton contrat par un juriste spécialisé dans le droit équestre et d'avoir un règlement intérieur en béton armé. Enfin, s'il y a une idée de ne pas être isolé dans ta pratique équestre, alors autant aller vers des cavaliers de loisirs qui partiront en balade avec toi, ce que tu n'auras pas avec la convalescence et peu avec la pension retraite. Après, on le sait ici depuis le temps, mais c'est vraiment un métier que je ne recommande pas du tout, c'est très ingrat et difficilement rentable. Perso, ça m'a définitivement dégoûté du monde du cheval. Là, on est vraiment contents d'avoir arrêté même si on prend encore des pensionnaires ponctuels (quand leurs proprios partent en vacances, on les a 15 jours/3 semaines) |
Par dejavu : le 26/11/24 à 14:16:51
Déconnecté Dire merci | nirvelli non, on n'est pas foutu (sauf certains) mais on découvre en tout cas vers 65 que les anciennes blessures guéries reviennent soudain sous forme de douleurs et/ou d'arthrose. Les muscles quant à eux faiblissent, il n'y a rien à faire et la condition physique diminue. Et en tant que cavaliers/proprios de chevaux on s'est vachement usés sans s'en rendre compte... J'avais du mal à imaginer cela quand j'avais 50 ans (heureusement) et j'avais une copine de plus de 80 ans qui montait toujours mais quand elle m'aidait à ramasser les crottins elle demandait à se reposer après une brouette....ou bien quand on se faisait de bons galops en forêt elle me signalait qu'elle était fatiguée.... et je m'en veux maintenant (elle est décédée à 87 ans) de l'avoir poussée en me disant qu'elle exagérait car je commence à mon tour à sentir mes limites. Et pas question de s'encroûter pour autant...j'ai un chien, un potager de 250m2 (hier j'ai récolté deux seaux de topinambours sous la pluie), j'aide dans un mini PP etc... en fait j'ai l'impression -alors que je n'ai plus de chevaux-, d'être plus occupée qu'avant... Et aller au fin fond de la campagne, j'y ai pensé aussi mais le troisième âge diminue souvent la mobilité et nécessite d'avoir une aide médicale pas trop loin en cas de besoin... Un point à ne pas négliger. Sinon je suis en parfaite santé si on ne tient pas compte des dents qui se déchaussent, de l'arthrose du cou et des doigts et d'une blessure de mes 29 ans qui revient sous forme de cheville douloureuse. |
Par BountyB : le 26/11/24 à 16:58:46
Dire merci | Disons qu'il y a une différence entre faire du sport 3x par semaine et faire un boulot moins explosif mais tous les jours. Moi j'ai toujours été très sportive depuis gamine : randos longues, sports variés, équitation avec au moins une balade active par semaine, etc. Et pourtant, là avec mon conjoint depuis 2 ans on a acheté notre ferme, et en parallèle de nos boulots respectifs on rénove notre maison et on a nos trois chevaux à la maison depuis l'année passée et je vois que je suis en train de mobiliser une musculature et une résistance au quotidien que je n'avais jamais mobilisées, et avec le temps qui passe j'en chie physiquement, alors que je n'ai que 42 ans. A côté de ça, j'ai une copine qui est beaucoup moins sportive que moi, mais qui travaille à la ferme depuis qu'elle a 18 ans. Bah elle ne me suivrait pas dans certains sports, mais son corps est habitué aux tâches dures quotidiennes et elle a carrément une résistance plus grande que moi à ce niveau. C'est pour ça que je pense que c'est pas la même chose de tenir une pension à 60 ans quand on a toujours fait ça, ou de commencer à 60 ans |
Par dilou : le 26/11/24 à 18:44:06
Dire merci | 'avais une copine de plus de 80 ans qui montait toujours mais quand elle m'aidait à ramasser les crottins elle demandait à se reposer après une brouette....ou bien quand on se faisait de bons galops en forêt elle me signalait qu'elle était fatiguée... Mon expérience (même si je n'ai pas tout à fait 80 ans non plus ) : je suis de nature robuste, j'ai des muscles et une souplesse très corrects, je peux donc faire beaucoup de choses, porter, monter à l'échelle, me baisser , marcher. MAIS : 1) j'ai nettement moins de souflle : par exemple longer de façon acitve peut m'essouffler rapidement., courir n'en parlons pas. 2) j'ai besoin de pauses, comme le disait la copine de dejavu : porter une botte de foin, oui, mais pas trois à la suite. Faire un box ou deux, oui, mais pas 4 d'affilée.. 3) les vieilles blessures ressortent : mes chevilles souvent victimes d'entorses (mal soignées ) perturbent mon équilibre par exemple. 4 ) l'arthrose me rappelle de temps en temps que je dois y aller en douceur avec mes mains et mes épaules. Et pourtant, je ne suis pas si mal physiquement et je m'entretiens à coup de pilates et de gym. |
Par sheytana : le 26/11/24 à 18:53:24
Dire merci | Je suis assez d'accord avec bountyb pour le coup Quand je vois comment les gérantes de pension que je connais font physiquement, j'ai du mal à imaginer qu'on puisse commencer ça à 60 balais |
Par beeboylee : le 26/11/24 à 19:01:49
Dire merci | Comme tout le monde niveau physique. . Je pense à mon excellent pote paleu, ex jockey, en charge de mon ex pension, occupé à gérer au quotidien depuis x temps x chevaux. Ben à 60 ans, il commençait à avoir besoin de souffler alors que ça faisait 20 ans qu il tenait la pension. Alors, commencer à 60...et ce d' autant plus avec de vieux chevaux qui sont une source constante de soins, de surveillance voire d emmerdements . Le gîte equestre me semble plus envisageable, mais c'est aussi du boulot et de la dispo ++++. Et même au plan du gîte. Pour en avoir pratique un certain nombre en randos itinérantes un peu partout en.France,ben après une journée de cheval, tu cherches un confort certain. Donc exit la chambrée commune et les sanitaires itou, et cool les chambres à 2 ou 4 lits . Sans compter qu'il faut vraiment étudier la région, les possibilités de randos etc pour que ce soit un tantinet rentable. Message édité le 26/11/24 à 19:09 |
Par galelle : le 26/11/24 à 19:21:21
Dire merci | Je me permets de répondre car j’ai une pension et un gîte ( pas que équestre) Il n’y a pas de diplôme obligatoire pour ouvrir une pension , de mon côté le fait d avoir un diplôme agricole m’a aidé par contre pour acheter auprès de la safer. J’ai commencé il y a 5 ans , j’ai 41 ans et je sais déjà qu’il faudra que je diminue car physiquement je ne tiendrais pas ! Actuellement 20 chevaux en pension + élevage + gîte . J’ai mécanisé un max pour me soulager mais malgré tout en hiver j’ai régulièrement des douleurs un peu partout et je n’ai pas 60 ans ! Pour la partie convalescence ou retraite je rejoins K.Zel c’est vite prenant mentalement et physiquement ! ( ici ce sont des chevaux de loisirs mais un certain nombre vieillissant ça devient chronophage !) |
Par Erzebeth : le 26/11/24 à 20:01:22
Dire merci | Pour avoir un peu bossé la dessus dans mon ancien boulot et avoir eu les retours de gens qui le faisaient, les gîtes équestres, pour qu'ils accueillent réellement des chevaux un jour, il faut qu'ils soient sur les itinéraires de randos équestre un minimum reconnus. Sans ça, tous ceux que j'ai croisés qui proposaient cette prestation (parce qu'ils avaient leurs chevaux et étaient équipés), n'accuillaient finalement jamais de cavaliers. Par contre celui qui était sur un itinéraire connu, labellisé FRETE et tout, il pouvait parfois voir débarquer des groupes de 20 ou 30... Faut le pouvoir. Après, en terme de confort d'hébergement, pour rebondir sur ce que dit Bee, les dortoirs, même en gîtes de groupe (et donc pas en meublé de tourisme, ce qu'on appelle en général "gîte", mais pas du tout les mêmes réglementations) ça se fait de moins en moins. |
Par soanne : le 26/11/24 à 20:03:44
Déconnecté Dire merci | Je suis propriétaire depuis 20 ans. J'ai eu jusqu'à 9 chevaux à la maison dont 6 à moi. Je suis descendue à 4 puis 3 récemment car j'ai confié un poney mais j'ai aussi un pensionnaire depuis 2 ans, pour soulager mes finances. Les chevaux vivent sur pistes et à l'herbe. Selon les saisons, j'y suis entre 3 et 4h/jour entre le ramassage du crottin, le nettoyage et mettre les filets à foin, sans compter l'entretien des clôtures. J'ai eu un accident de la route et suis souvent douloureuse. Je pare mes chevaux sauf quand je suis trop en vrac. Je rêve de vacances, grasses matinées. J'ai arrêté de monter. Bref, même si j'aime mes chevaux, je voudrais pouvoir faire autre chose même s'ils vont bien vivre encore une dizaine d'années. |
Par kefiretlome : le 26/11/24 à 21:18:36
Dire merci | Pareil. Mon mari a 63 ans, je vais en avoir 60 dans un mois, nos 2 chevaux sont morts, et mon mari ne veut pas qu'on en reprenne. Son argument : "un cheval vit plus de 20 ans, tu nous vous à 80 balais charrier les bottes de foin en hiver, ramasser les crottins et tout ça ? Moi pas...." Il n'a pas tort. Je vois bien ces dernières années comme je m'essoufle de plus en plus, comme les bottes de foin me paraissent de plus en plus lourdes, etc... Alors gérer une pension d'une dizaine de chevaux, ça me paraît utopique.... |
Par beeboylee : le 26/11/24 à 22:56:28
Dire merci | Et Erzie a totalement raison en développant ce que j abordais vaguement. Si le gîte n est pas ds une région dûment equestre avec x balades et chemins de randos, tu n auras pas un pequin. J ai pas mal randonné avec Malik ou autres chevaux. Mon premier critère a toujours été de trouver des lieux où je savais qu'existaient des trajets équestres, des conseils sur place et des paysages. Logiquement, je me suis retrouvée sur des terres d endurance essentiellement( Ardèche, Morvan, Lot, Aveyron, Jura aussi,,chez Iris) et dans des forêts roulantes pour le fun. Par ailleurs, la majorité , pour ne pas dire la totalité des gîtes où j ai pu aller etaient très diversifiés et accueillaient tous randonneurs . Bref, faut bien réfléchir à ton projet. Les monts du lyonnais,pas certaine que ce soit très porteur???( mais je ne connais pas la region) |
Par kefiretlome : le 27/11/24 à 08:19:53
Dire merci | Ma voisine a ouvert un joli petit gîte de charme, rustique, mais confortable, avec accès à la piscine, il est ouvert aux cavaliers randonneurs car ils ont eux-même des chevaux, il y a un parc, et la possibilité de garer un van, attenant au logement. En 2 ans et demi, AUCUN cavalier n'est venu. Heureusement qu'il n'est pas "réservé" aux cavaliers. Nous sommes en Isère, dans les contreforts des Chambaran, face au Vercors. C'est sympa, campagnard, il y a pas mal de chemins, et l'accès au plateau des Chambaran, avec sa forêt et ses nombreux chemins. Pourtant, pas un seul client cavalier : Nous ne sommes pas sur un itinéraire de rando. Ceci explique sans doute cela. |
Par Erzebeth : le 27/11/24 à 08:31:05
Dire merci | C'est ça, il ne suffit pas d'être dans un coin équestre, il faut être SUR les chemins de randos. Littéralement, sur le tracé. Parce que ceux qui font de l’itinérance ne vont pas se rajouter 10 km pour atteindre l'hébergement. En tous cas c'est clairement ce que j'ai constaté en recensant les hébergements proposant l'accueil équestre sur mon secteur. |
Par winog : le 27/11/24 à 10:31:25
Déconnecté Dire merci | J'ai fait pas mal de randonnées sur des itinéraires équestres connus, et au final, on a très peu utilisé les gites labellisés "équestres" et souvent été accueillis par des gites normaux qui aménageaient un bout de pré pour les chevaux (en même temps, en rando, on bivouaque aussi avec les chevaux, pas besoin de box/écurie/équipements). On privilégiait le confort: chambres individuelles, table d'hôte car forcément, on ne faisait pas les courses avant d'arriver. Quant à l'aspect pension, j'ai un peu la même expérience que Soanne mais j'ai réduit la voilure en proposant une mise à disposition de prés, je ne gère qu'en cas de besoin (vacances des propriétaires). et c'est déjà pas mal de boulot! Car pension = immobilisation à la maison toute l'année (j'exagère mais pas tant que ça). |
Par Maratre : le 27/11/24 à 11:34:16
Dire merci | J'ai 62 ans (et une bonne santé) et depuis 11 ans je m'occupe de nos chevaux à la maison, en plus de mon travail à plein temps. Eh bien , j'ai prévenu mon mari que dans 3 ans , quand je vais être à la retraite, je veux arrêter d'être "palefreniere". Cela fait 11 ans , que je ramasse les crottins de 5 chevaux (maintenant on est à 3 chevaux) , et que je nourris matin et soir. Je suis sous zyrtec/cetirizine en permanence à cause des poussières des chevaux et surtout du foin. Et pourtant, on a des installations de rêve, les chevaux rentrent et sortent comme ils veulent, et donc je n'ai pas trop de boulot (genre entre 1/2 heure et 1 heure par jour l'hiver) Donc je ne réponds pas à ta question , mais il faut effectivement prendre en compte le sujet de l'âge. |
Par Aquarium : le 27/11/24 à 12:14:48
Dire merci | Et plus que la liste des efforts identifiés : eau/foin/crottin Il y a les soins aux chevaux... du jour au lendemain tu peux te retrouver à devoir faire des soins aux pieds d'un cheval récalcitrant... et là avec la vulnérabilité physique c'est pas forcément sympa... Et c'est bien la contrainte sans repos possible : t'auras beau être épuisée tu devras te lever pour t'occuper des chevaux et les jours sans y'en aura de plus en plus.... Bref je rejoins les autres Te mettre sur un itinéraire de rando pour voir régulièrement des poneys dans ton pré en face ça oui par contre mais ça ne rapporte pas grand chose |
Par Maratre : le 27/11/24 à 12:42:35
Dire merci | Ah oui , et le fait de ne jamais pouvoir partir même pour un week-end me mine. Même si je ne suis pas une grande voyageuse, je n'en peux plus de devoir trouver des solutions pour que quelqu'un de fiable vienne garder les chiens et les chevaux. |
Par takhan : le 27/11/24 à 12:57:46
Dire merci | Je suis bien plus jeune (37) mais je dois dire que déjà 4 chevaux en entretien quotidien y a des jours où la brouette de crottins est lourde... Alors certes chez moi c'est très pentu et la fosse a crottins est tout en haut de la butte donc faut pousser à plein mais quand même... Ça use, 3 brouettes le matin, 3 brouettes le soir rien que pour le crottin, pire quand il est mouillé et que la brouette s'enfonce. Bref, je ne tenterai pas l'aventure a 60 balais. |
Par Erzebeth : le 27/11/24 à 14:22:01
Dire merci | Après, pour la partie hébergement touristique à proprement parler (en se disant bien que l’accueil équestre est un bonus que tu peux proposer, mais le gros morceau de ce côté là reste l'accueil humain), que ce soit en formule "gîte" (=meublé de tourisme), chambre d'hôtes ou gîte de groupe (ou gîte d'étape, plus collectif), le mieux c'est de se renseigner auprès de l'office de tourisme local et des fédérations touristiques pour connaitre les spécificités du secteur, ce qui fait, ce qui marche... Ils proposent des formations et des tas d'outils. il y a souvent des tas de ressources en ligne sur les espaces pro ou partenaires des sites des offices de tourisme, commence par là. Mais une chose est sûre, le modèle "dortoir", n'est clairement plus dans l'air du temps, c'est pas ce que les gens recherchent. |
Par Marti : le 28/11/24 à 09:11:29
Déconnecté Dire merci | Je ne suis pas en mesure de donner un avis sur le projet de Nirvelli et je constate que la majorité des avis donnés sont défavorables. Cependant avoir un projet à long terme est très bénéfique, de toute manière on s’adape à la situation du moment. A 79 ans je monte encore mes deux chevaux,j'entretiens mes deux hectares de pré, j ai un potager,je courre en compétition des petits trail de 15 km. |
Par Yann22 : le 28/11/24 à 10:30:36
Dire merci | Erzie: Pour avoir un peu bossé la dessus dans mon ancien boulot et avoir eu les retours de gens qui le faisaient, les gîtes équestres, pour qu'ils accueillent réellement des chevaux un jour, il faut qu'ils soient sur les itinéraires de randos équestre un minimum reconnus. Sans ça, tous ceux que j'ai croisés qui proposaient cette prestation (parce qu'ils avaient leurs chevaux et étaient équipés), n'accuillaient finalement jamais de cavaliers. Je ne peux que confirmer. J'ai tenu des gîtes, la pâture était sous leurs fenêtres, je n'ai eu qu'une seule fois des cavaliers qui sont venus avec leurs montures... et c'était des amis |
Par Arwen73310 : le 28/11/24 à 10:36:15
Dire merci | Nous on a de temps des cavaliers dans nos gîtes mais de 1) on est en partenariat avec une écurie qui organise des randos et fait étape chez nous et 2) on a une grande partie c'est des amis Mais ça représente 1 a 2 fois dans l'année. Cet été on a accueilli un groupe de 12 chevaux bah là c'est un sacré taf quand savent pas quel cheval s'entend avec quel cheval.... |
Par Pili : le 28/11/24 à 16:52:38
Déconnecté Dire merci | bien sûr qu'on n'est pas 'foutu' à 60 ans et plus mais on a des jours avec et des jours sans avec lesquels il faut arriver à composer et je pense qu'il faut surtout planifier. Donc si tu veux faire pension il faut te faciliter la vie et les choses au max et généralement ça passe par beaucoup de mécanisation (et ça, ça coûte un bras mais passons). Pcq il ne faut pas rêver, les chevaux c'est physique+++ Donc il faut un tracteur (ou encore mieux un Manitou) pour transporter les ballots, avoir, des rateliers dans lesquels on met le ballot (exite les filets à remplir à la main). Assez d'espace pour ne pas devoir ramasser le crottin tout le temps. Uniquement des stabulations qu'on peut vider mécaniquement. Un silo pour mettre le grain sans devoir porter les sacs Il existe aussi des pailleuses qui envoient la paille dans les stabules, des balayeuses etc De grandes surfaces de béton pour garder les chevaux au sec et pouvoir passer avec ton super matériel. Une tarière pour faire les trous des piquets et un enfonce pieu à l'arrière de ton tracteur pour quand il y a des chevaux qui sont passés à travers les fils. On oublie la pension vieux ou convalescence qui t'obligerait à manipuler beaucoup des chevaux pas toujours bien élevés mais viser un public de loisir/promprom qui vient le dimanche quand il fait beau. Et tu ne t'occupe pas d'enlever et mettre les couvertures car ma jument a dû attendre 3 jours que je lui mette la sienne tellement j'étais incapable de lever les bras. Bref un millionnaire c'est un milliardaire qui a décidé d'avoir une pension pour chevaux sans se casser le dos tous les jours et qui sait que ça rapporte peanuts Bon courage |
Par sheytana : le 28/11/24 à 16:56:09
Dire merci | Bref un millionnaire c'est un milliardaire qui a décidé d'avoir une pension pour chevaux sans se casser le dos tous les jours et qui sait que ça rapporte peanuts Pour être en plein dedans, déjà uniquement pour nos propres chevaux, je ne peux que confirmer... On a jamais claqué autant de pognon J'espère que tu as de solides économies ... |
Par Desroses : le 29/11/24 à 14:59:50
Dire merci | , notre but étant d'accueillir de vrais baroudeurs et pas des Marie chochotte, un bon accueil paysan, convivial et bonne franquette quoi .. C’est marrant de parler de convivialité tout en dénigrant une branche de cavaliers qui n’entrent pas dans tes critères Désolée ça m’a titillé car je suis le genre de cavalière qui aiment quand l’écurie est propre et confortable (sans rogner le BE) Message édité le 29/11/24 à 15:02 |
Par Nirvelli : le 29/11/24 à 15:30:45
Dire merci | desroses , c'est quoi le rapport avec une écurie propre ? On peut accueillir des groupes dans un lieu très propre, ce n'est pas incompatible. Quand je parle de marie chochotte, je parle de personnes qui veulent des suites royales individualisées, ça n'a rien à voir avec la propreté des lieux. De toute façon, je renonce à ce projet, vous m'avez ouvert les yeux sur ma future d'échéance physique, je vais plutôt me chercher une maison de retraite pour moi plutôt que vouloir en créer une pour les chevaux 🤭 |
Par Desroses : le 29/11/24 à 15:45:38
Dire merci | Les écuries paysannes que j’ai croisées étaient rarement vraiment entretenues |
Par Erzebeth : le 29/11/24 à 15:57:48
Dire merci | Après je crois que cet aspect là était plus sur l'hébergement que sur la partie pension dans le projet de départ. Et effectivement ça peut être propre et rustique. Néanmoins il y a aussi la question d'être en adéquation avec la demande réelle si on veut retomber un minimum sur ses pieds quand on a du investir un peu pour proposer un hébergement touristique. (et pour ça, cf mon message sur les ressources des OT dont c'est le métier ) |
Par beeboylee : le 29/11/24 à 18:01:24
Dire merci | Pas la peine d'être ironiquenirvelli . Je trouve que tt le monde a bien mis en avant les réserves inhérentes à ton projet. Qt aux dortoirs, ben oui, ça ne fait pas rêver grand monde. De façon générale l'hôtellerie et la restauration avec le phénomène r b and b , les notations des usagers etc sont montés en gamme, y compris ds les bleds. Faut prendre en compte ce phénomène. |
Par faust : le 30/11/24 à 19:29:53
Dire merci | notre but étant d'accueillir de vrais baroudeurs et pas des Marie chochotte Les bons vrais baroudeurs ne veulent pas payer un gîte à 50 € la nuit pour laisser leurs chevaux dans un paddock rasé par des dizaines de chevaux avec risque de contamination par des vers et tutti quanti et en général sont en totale autonomie (cheval de bât, matos de bivouac). Je suis dans une région (Bugey), où il y a pas mal de randonneurs équestres et pas mal de sentiers équestres et une asso départementale très dynamique. En plus d'être dans une région cavalière ou sympa pour les randos et d'être sur les itinéraires, il faut aussi être à bonne distance des autres gîtes équestres (donc globablement à 25 km de l'autre, notamment en "montagne". Clairement ayant fait beaucoup de randos et n'étant pas chochotte (faisant essentiellement en autonomie et bivouac), si je me paye un gîte 60 € pour moi / 15 € pour chaque cheval, c'est pas pour un truc à confort minimal dans un dortoir avec 10 mecs qui ronflent et qui pètent. C'est une chambre couple . Des installations sympas (douche, pièce à vivre, cuisine etc). La possibilité de manger le soir et le matin (et pas des conserves Netto). Mon cheval dans un pré sécurisé avec de la bonne herbe (donc si le proprio peut faire tourner les prés pour pas que les chevaux qui randonnent en septembre passent la nuit dans le crottin de tous ceux qui sont passés en été c'est quand même mieux), une bonne sellerie, la possibilité de mettre les chevaux à l'abri si possible, du foin dispo, voire même la possibilité d'amener du matos à l'autre gîte (avec supplément). Clairement, chez nous les gîtes ne vivent pas avec les cavaliers, mais essentiellement avec les randonneurs à pied et les VTTistes , les skieurs de fond l'hiver (on a plusieurs gros itinéraires en plus des itinéraires départementaux, notamment la GTJ (GRande Traversée du Jura qui marche ETE et HIVER), un chemin de Compostelle (Geneve -> Lyon). Pour toutes ces disciplines, il y a aussi des gîtes qui accueillent pour des randos en étoile donc ils sont idéalement placés pour ça aussi. Après chaque catégorie de randonneurs ne demandent pas les mêmes installations (ex: pouvoir accueillir une 20aine de VTT, à 2000 € minimum le vélo, ils vont pas le laisser comme ça à la one again dans une grange.) Certains gîtes hors gros itinéraires mais plus près de la "civilisation" on va dire, complètent leur saison creuse avec les ouvriers intérimaires (souvent étrangers d'Europe ou plus loin) qui travaillent dans les usines et pour nous, surtout dans la centrale nucléaire du coin (mais les gars font parfois jusqu'à 40 bornes autour de la centrale pour trouver un hébergement). |
Par Erzebeth : le 30/11/24 à 19:49:07
Dire merci | Complètement ok avec toi Faust, mais les gîtes qui accueillent comme ça les randonneurs, et donc potentiellement les groupes, c'est plus les gîtes de groupes que le particulier qui fait chambre d'hôtes ou du meublé de tourisme, c'est pas tout à fait le même statut (et on est plus sur de la prestation qui s'apparente à de l'auberge de jeunesse, autour de 20/25€ la nuitée quand j'y bossais, mais ça a du augmenter depuis)... Et même là... Les dortoirs c'est plus la tendance. Alors les vieux établissements qui font ca depuis 30 ans, et qui sont connus de tous, ça passe encore, mais pour se lancer... Hum... ) Et effectivement, les "baroudeurs" que je connais (mais j'en connais certainement moins que toi), c'est ou bien carrément de l'autonomie, ou bien une fois de temps en temps du confort pour vraiment se détendre, mais pas trop d'entre deux. Les groupes de Vttiste, je connais pas trop, par contre les groupes de randonneurs à pied, on a pas mal donné mon mec et moi... Et ben dans le genre casse couille, souvent ils se posent là ! (ce qui ne les empêche pas nécessairement d'être sympa en même temps). C'était d'ailleurs les premiers à vouloir le plus de confort possible quand ils passaient en auberge de jeunesse . On avait du mal à les caser dans nos chambres à 6/8. |
Par beeboylee : le 30/11/24 à 20:58:27
Dire merci | Pour rebondir sur ce que dit Erzie et pour avoir 2 copines qui ont des gîtes super, avec tt le confort possible, la propreté , la situation etc... oui les gens sont casse couilles. C'est pas une question de marie chochotte. Ceux là partiront toujours plutôt vers l hôtellerie standardisée. C'est juste que des lors qu ils paient, ils exigent des standards de propreté, confort, accessibilité, bien au delà de ce qu ils ont chez eux en fait. Je suis une grande consommatrice de gites divers estampillés r band b ou autres. Je suis parfois espantée de voir des avis négatifs ou mitigés sur des trucs vraiment top qui annonçaient clairement la couleur( accès en 4 4 de préférence, pas de wifi, confort basique pas,de machine à laver ,village à 5 km ). On a parfois l impression que les gens cherchent non pas la petite mais la nano bestiole, ce que me confirment mes copines, d ailleurs . Et c'est vrai qu en tant que cavalière, je reconnais être chiantissime qt au confort de mon cheval. ( propreté des paddocks, clôtures nickels , foin de qualité, proximité du gîte et j en passe.) Message édité le 30/11/24 à 21:01 Message édité le 30/11/24 à 21:01 |
Par K.Zel : le 30/11/24 à 21:05:20
Dire merci | Et la clientèle de pension c'est la même chose, même avec des prestations expliquées en long en large et en travers, noir sur blanc, tu as toujours des gens très casse bonbons qui voudrait payer 150 balles pour des presta à 400. |
Par faust : le 30/11/24 à 21:37:13
Dire merci | On a parfois l impression que les gens cherchent non pas la petite mais la nano bestiole Disons que par exemple dans mon coin, au passage à l'Euro, tu as des gîtes qui sont passés de 50 Frcs la nuitée à 50 € la nuitée en 2 ans pour les mêmes prestations.... Donc non, ils ont dû upgrader leur prestation !!! idem pour les chevaux c'est passé de 10 frcs à 10 € voire 15 € (donc non, mon cheval ne passe pas la nuit dans un mini paddock surpaturé et clôturé avec du grillage à moutons !!!) Ici les gîtes pour randonneurs (côté Bugey), sont souvent d'anciennes fermes (sur le Haut Bugey ou le Retord, voire le Haut-Jura) et plus bas, tu as des anciennes fermes qui entre temps avaient été transformées en colo (ce qui se faisait bcp dans les années 50). Donc en gros, tu as des gites d'étape grosse capacité (jusqu'à 20 personnes de manière générale parfois plus) MAIS avec plusieurs chambres de 2, 3, 4, 6 lits, une grande salle commune avec la cuisine (et souvent une partie de la ferme est l'habitation du proprio et au milieu, tu as la grange, les lieux de rangement pour les vélos etc...). Un point non négligeable pour les randonneurs à cheval : accepter les chiens (la non- acceptation des chiens a été pour moi ce qui m'a fait complétement basculé dans l'autonomie complète). Après je pense que c'est important de faire de la prestation de qualité. Quand je suis en autonomie, mes chevaux (2) peuvent être dans des parcs de plus de 300 m² avec de la belle herbe.... donc non, pour moi ce n'est pas envisageable de payer 2*15 ou 2*20 € dans un gîte équestre pour des conditions d'hébergement plus misérables que lorsque je suis en bivouac (ou en général, c'est gratuit ou en tous cas prix très symbolique). Penser aussi aux points d'attache. proposer un box ou une stalle pour ceux qui randonnent avec un étalon, il y en a peu mais c'est des demandes pas si rares que l'on pense Par contre, je parlais de la réflexion de la distance avec les autres gîtes: un randonneur équestre (en montagne) va faire entre 25 et 30 km dans la journée, un randonneur en VTT peut en faire 40 à 50 km et un randonneur à pied entre 15 et 20 km, plus si vraiment sportif (ça dépend vraiment du dénivelé)..... Une étude poussée du projet géographiquement parlant me semble indispensable ! Message édité le 30/11/24 à 21:37 |
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