Vermifuges "naturels"?
Sujet commencé par : kirikou - Il y a 46 réponses à ce sujet, dernière réponse par noiluma1 personne suit ce sujet
Par kirikou : le 20/12/16 à 10:13:16
| Dire merci | Je ne compte pas arrêter de vermifuger au chimique Je suis chez moi depuis deux ans, j'ai une rotation des pâtures et pour l'instant, je vermifuge tous mes chevaux 4 fois par an. Cela fait plusieurs fois que je lis que c'est peut-être beaucoup, visiblement les dernières études disent qu'il faudrait surtout cibler les sujets les plus sensibles. L'idée serait donc de continuer à vermifuger le jeune 4 fois par ans et son père (qui vit avec) seulement trois fois par an. La Grosse (qui vit en mitoyen), j'aimerais aussi la passer à trois fois par an. La question concernant les vermifuges naturels: sans parler de vermifuger réellement le cheval, est-ce que que ça peut aider l'organisme à lutter contre les parasites internes? J'aurais plutôt tendance à croire que c'est de l'argent jeté par les fenêtres, mais bon, si ça peut aider ... Ex de composition: Lien Sachant que à mes yeux, les coprologies si elles ne sont pas faîtes selon un protocole stricte que je ne suis pas en mesure d'appliquer, c'est plus inutile qu'autre chose. |
DéconnectéPar faust : le 28/12/16 à 20:40:57
| Dire merci | Et qu'est-ce qu'on appelle au juste une bonne rotation de pâture ? normalement tu dois casser le cycle de repro des vers. Donc en général, il faut au moins 3 mois sans chevaux dans le pré où tu remets tes chevaux après changement de pâture. |
Par noiluma : le 28/12/16 à 20:42:22
| Dire merci | Medina : Mon but serait plus de sensibiliser les propriétaires, avec un fond d'article du type : vermifuge naturel pourquoi pas mais copros très régulières pour vérifier la présence des vers + le pb que les vermifuges naturels n'abordent pas le sujet de la saison et rarement celui des vers qu'ils traitent + des expériences de particuliers (et des mauvaises expériences c'est très bien aussi pour faire avancer la réflexion). Message édité le 28/12/16 à 20:59 |
Par faust : le 28/12/16 à 20:59:31
| Dire merci | bonjour à tous, Je me suis amusée à faire un petit schéma pour expliquer comment je fonctionne   |
Par noiluma : le 11/01/17 à 19:50:06
| Dire merci | Pouvoir changer de pré pour gérer c'est l'idéal; en pension ce n'est pas proposé chez nous  |
Par Medina : le 11/01/17 à 20:17:40
| Dire merci | Medina : Mon but serait plus de sensibiliser les propriétaires, avec un fond d'article du type : vermifuge naturel pourquoi pas mais copros très régulières pour vérifier la présence des vers + le pb que les vermifuges naturels n'abordent pas le sujet de la saison et rarement celui des vers qu'ils traitent + des expériences de particuliers (et des mauvaises expériences c'est très bien aussi pour faire avancer la réflexion). Pour te répondre (j'avais zappé), si tu dois mettre en lumière une notion importante c'est que la phytothérapie ne peut pas vermifuger au sens où on l'entend avec des vermifuges "chimiques" ( si la pharmacie contemporaine a été créé c'est pour une bonne raison ). Ajd elle ne fait que limiter le développement des parasites. Une fois que animal a les symptomes d'une parasitose on ne s'amuse pas à le traiter avec de l'extrait d'ail car la population de vers est déjà au dessus du seuil de pathogénicité. La phyto sert à limiter les risques que cette population endogène ne profilère ou que que le cheval s'infeste (notamment lors de périodes à risques type changements de saisons, paturage etc etc ... ). S' il y a une notion clé à mettre en avant dans ton article c'est qu'aujourd'hui (ormis firmes qui font uniquement du marketing vert et celles là sont à fuir) la phyto ne sert pas à remplacer les molécules chimiques mais à en protéger leur utilisation et leur efficacité en limitant l'exposition des animaux aux molécules. C'est tout. Pour les antibios on a la loi écoantibio à cause des résistances, on peut potentiellement avoir la petite soeur qui nous pend au nez pour les vermifuges... c'est pour cela que les professionnels s'interessent ++ à cette science, mais on a encore trop de mode "green-écolo" qui vendent des seringues unidoses à base de poudre d'ail ... c'est pas la phyto ça c'est du marketing. Donc "vermifuges" naturels à inclure éventuellement dans une gestion de ses chevaux pour réduire l'utilisation des vermifuges chimiques mais pas les substituer. Les cures passent par l'alimentation entre 5 et 20j en périodes "à risques" (incluant changement de saisons mais surtout changement d'envirronnement = rentrés en stabulation, sortie aux prés, changements de prés etc etc , ce qui de fait inclut les saisons ; nb : la gestion de faust est ttb avec le pré "sas" ou "tampon" qui décharge tout) A noter pour enfoncer le clou que toutes les marques qui vendent des "vermifuges naturels" sont dans l'illégalité car seul le médicament vétérinaire peut s'appeler "vermifuge" et est soumis à une AMM. la DGCCRF aime pas trop bcq ça et à juste titre ... mm si éthymologiquement parlant la phyto a elle aussi une action vermi-fuge prouvée scientifiquement (biensur bcq moins forte). |
Par noiluma : le 22/01/17 à 18:49:40
| Dire merci | J'ai une vétérinaire qui accepte de répondre à questions pour un article sur mon site de bien-être équin alors si vous avez des questions, n'hésitez pas à me MP |
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