Amélioration du galop en longe, quels exercices?
Sujet commencé par : caromb - Il y a 4 réponses à ce sujet, dernière réponse par TessaPar caromb : le 11/11/09 à 14:48:05
| Dire merci | Bonjour a tous, Je viens ici vous demander vos conseils au sujet de mon cheval (espagnol) de 14 ans qui est un cheval TRES anxieux et TRES sensible. Or, dés que je demande le galop il s'énerve part n'importe comment plus en fuyant qu'en galopant pourtant j'essaie d'avoir des aides les plus discrètes possibles voire je ne place presque plus mes jambes car si je le frôle un peu trop fort,il panique  Donc je me demandais si je pouvais améliorer ça à pied et avec quels exercices voire quel enrênements bien que je ne sois pas trop pour lui mettre un enrênement car ça le stresse encore plus et après il se contracte dans le travail donc aucun bénef. Voila si vous avez des idées ou des temoignages... merci d'avance |
DéconnectéMessages 1 à 4, Page : 1
Par Plectrude : le 11/11/09 à 14:58:01
| Dire merci | Ce n'est que mon point de vue, mais pour moi l'important c'est d'obtenir une foulée correcte et de la récompenser. Tu peux mettre des ficelles, tu peux enfermer le cheval dans un couloir pour qu'il arrête de partir dans n'importe quelle direction sans controle de ta part... Ca ne le fera pas réfléchir à la solution. Ton cheval est-il parfaitement calme et détendue au pas ? Au trot ? Et toi n'appréhendes-tu pas le galop ? Il te faut obtenir un départ au galop dans le calme, et non pas chercher à rétablir le calme dans le galop à partir d'un départ dans l'anxiété. Ce qui veut aussi dire être capable de ne pas galoper du tout jusqu'à obtenir un cheval dans une disponibilité mentale correcte au pas, voir au trot (calme mais à l'écoute, en confiance mais respectueux). Tu parles aussi d'anxiété déclenchée par la seule pression des jambes. Il serait sans doute intéressant de désensibiliser à ce problème. Personnellement j'ai tendance à penser qu'on ne devrait pas prendre le pas sur un cheval avec lequel on ne peut pas retirer son imperméable en sécurité !  Si le cavalier lui-même est source de nervosité pour le cheval, on ne peut rien faire de bon... A mon avis. |
Par caromb : le 11/11/09 à 15:38:59
| Dire merci | Merci pour cet avis Plectrude, en effet en y réflechissant il est certain qu'inconsciemment j'appréhende ce moment ou il va falloir que je place mes aides pour le départ au galop. J'anticipe certainement sur sa réaction et de ce fait il le sent et se contracte à ma simple pensée de partir au galop (c vraiment l'impression que j'ai). Mais alors comment faire pour améliorer juste ce départ? Nous avons commencé un travail de désensibilisation à pied et ça lui fait du bien. Cecid dit c un cheval au passé obscur qui a vraissemblablement vécu des choses pas drôles au portugal et après 9 ans de vie commune je peux dire aujourd'hui qu'il s'est bien posé et qu'il commence à me faire vraiment confiance tout du moins a pied (exercices de désensibilasation à la bâche etc... sans problème). MAIS ce problème de galop persiste alors que j'arrive maintenant à l'avoir calme et détendu au pas et au trot en travaillant beaucoup en extension d'encolure pendant ma détente. Ce qui est sur c qu'il faut que je travaille sur moi pour ne plus anticiper sur sa réaction...mais ça n'est pas simple quand on a des mauvaises habitudes vieilles de 9 ans...  |
Par Plectrude : le 11/11/09 à 16:01:34
| Dire merci | Ce que j'essayerai, mais je suis loin d'être pro, c'est juste un avis, c'est de passer un certain temps sans galoper. Je suppose que comme la majorité des cavaliers, tu commences par marcher, tu trottes... et après sois tu galopes pendant ta détente, sois tu galopes après un certain temps de travail. Le cheval est dans cette mécanique, il s'attend à devoir galoper, et ça l'angoisse (peut être parce qu'avant il travaillait principalement au galop, entre mors compresseur de langue et éperons cinglants). Donc je pense que déjà il faut le sortir de là, et ne pas hésiter à faire des choses qu'il sait faire, à le perfectionner au pas, au trot, puis à le mettre dans une situation classique de départ au galop, je veux dire comme si tu préparais un départ à tel endroit (un endroit habituel du bac à sable), mais sans le demander effectivement, et en le félicitant beaucoup, en étant toujours bienveillant, mais je pense que ça c'est déjà le cas  (ne pas hésiter en embarquer des carottes avec soi, j'ai personnellement une jument qui est très colérique dés qu'il y a difficulté, mais la gourmandise surmonte beaucoup de chose ! )Bref vous sortir tous les deux la tête du problème avant de l'appréhender sur de nouvelles bases "zen". Parallèlement, tu peux travailler les départs à pied, en demandant le retour au trot/au pas (selon votre avancée) et surtout au calme dés la première foulée, et même en arrêtant la séance dés le départ au galop esquissé, avec beaucoup de gratification (c'est bien, gratouilles, joie de ta part, friandise... bref que de bonheur pour cette micro foulée). Et en demandant toujours là où c'est le plus facile pour lui, en commençant par la main la plus facile, quitte à n'aborder l'autre que plusieurs séances plus tard si elle lui pose vraiment soucis. L'idée à mon avis, c'est vraiment de lui faire aborder le galop avec confiance. Lui montrer que tu ne veux rien de compliqué, parce que je suppose que de là où il vient, on lui demandait du chassé-croisé au galop, arrêt, départ tagada tagada... bref des tas de choses très éprouvantes physiquement et psychologiquement pour le cheval si ce n'est pas bien mené. Donc je pense qu'il faut vraiment lui montrer petit à petit, avec les étapes les plus petites possibles, et même avec des retours en arrière fréquent dés qu'une difficulté se présente, que tu ne veux rien de compliqué, et qu'il a le controle de la situation. Je veux dire par là qu'il ne va pas être débordé, et qu'il peut aborder l'allure en toute confiance. |
Par Tessa : le 11/11/09 à 19:26:16
| Dire merci | Les pistes indiquées par plectrude sont très intéressantes. Tu as un cheval qui a probablement non pas été "maltraité" mais probablement "brusqué" par rapport à sa sensibilité. Ma Tessa est une jument très chaude, très sensible et qui stresse vite. Mais je lui ai appris à accepter les jambes. Attention, les jambes partent de la hanches et descendent jusqu'au pied! Il est clair que si je remonte mes talons et que je "rentre dedans", je pourrai l'arrêter à Rome (peut-être). Mais les pressions des cuisses, des genoux et même des mollets, c'est toléré même parfois compris  Le galop, chez les certains ibériques est une source de stress important. Il faut donc l'aborder quand le cheval et le cavalier sont détendus et en phase. Il faut que ce soit simple: un cheval détendu et à l'écoute, un cavalier encore plus détendu, avec des aides souples et précises. Si le cheval sait qu'il va galoper, que le cavalier sent que le cheval sait, les 2 se crispent et l'on obtient immanquablement un galop... hum... rapide, voir sans contrôle, un cavalier qui tient tout ce qu'il peut en main (et qui se demande comment aborder le tournant suivant), un cheval qui ne supporte pas la pression que le cavalier lui met en main et en selle... Et c'est l'escalade. Dans ces cas-là, il faut être calme pour 2. Et ne pas penser au galop... On ne galope pas: on fait un départ au galop et on pense uniquement à soigner ce départ. Sentir le cheval qui "monte" en-dessous de soi. Féliciter un départ convenable, ne pas s'accrocher aux rênes à peine parti. Laisser avancer, il sera toujours temps de reprendre (du moment qu'on bosse dans un espace convenable, pas question de travailler le galop dans une "mini piste", il faut de la longueur) dans quelques foulées, le temps que le cheval comprenne qu'on le laisse partir, qu'il n'y a pas le "aaaah trop vite, faut reprendre"... mais plutôt "làààà tu es parti, on prend le temps de revenir maintenant". Et pas galoper 3 tours, reprendre rapidement et revenir calmement (et le plus souplement possible) vers le trot et le pas. Si le cheval reste calme et ne se chauffe pas on peut faire quelques départs, sinon, se contenter d'un départ à chaque main à un moment où vous vous sentez bien tous les 2. Attention, ce n'est pas obligatoire et il ne faut pas "surprendre" le cheval, autrement il va stresser encore plus. Il faut préparer mais préparer positivement: làààà, on est calme, tu es prêt... tout doucement s'asseoir dans la selle, placer ses aides et laisser partir. Un souffle, un sourire, de la détente et laisser passer  |
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