Vertus et limites de la monte à cru?
Sujet commencé par : vahinessa - Il y a 3 réponses à ce sujet, dernière réponse par vahinessaPar vahinessa : le 14/11/08 à 15:34:13
| Dire merci | Tout est dans le titre. Je ne veux pas simplement évoquer le plaisir des sensations, ni du renforcement de la qualité de l'assiette. A la lecture de plusieurs discussions du forum j'ai pu voir que certain(e)s d'entre vous montaient (exclusivement ou non) à cru certains de leur chevaux, dans une optique de travail. (je ne veux pas dire à cru comme objectif, mais visiblement comme une option choisie pour travailler le cheval, pas juste pour ce que j'ai évoqué plus haut, plaisir et assiette) Depuis quelques mois je me suis remise à utiliser la selle pour diverses raisons, notamment parce que j'ai lu, entendu..., à plusieurs reprises, que même un cavalier à l'assiette irréprochable n'aura pas la même fixité à cru qu'en selle. Mes séances à cru sont (re)devenues minoritaires. Pendant plus d'un an j'ai monté quasiment exclusivement à cru, d'abord par plaisir et commodité: ayant habité à proximité de la plage pendant un an, je l'ai alors fréquentée assidûment, et j'ai petit à petit opté pour le régime sans selle ne serait-ce que pour entrer dans l'eau sans retenue..., puis j'y ai vite trouvé mon compte: ma jument étant très facilement sur les épaules, et, de plus, faite en descendant, je trouvais sa selle souvent trop vite placée trop en avant. J'ai trouvé un équilibre (du cheval) intéressant à cru, et me suis vue obligée, pour une question de confort commun, à soigner davantage certaines transitions (galop-trot, pour une trotteuse... voulez-vous un dessin?  )Je songe à m'y remettre plus souvent. Quid de vos expériences, de votre vécu, sur les vertus et les limites de la monte à cru, dans, donc, une optique de travail?  |
DéconnectéMessages 1 à 3, Page : 1
Par stephy92 : le 14/11/08 à 16:59:28
| Dire merci | perso j'aime bien travailler à cru, je sens plus mon cheval, il réagit à la moindre contraction des ischions... Je suis assise à la bonne place plus certainement souvent qu'avec une selle (qui avancent quasi toutes sur mon tonneau  )Après la limite vient du fait que j'ai un cheval qui a un poil téflon et lors de grandes embardées j'ai du mal à pas voler  J'ai également le dos en vrac et un cheval pas spécialement confortable dans ses allures donc les séances durent peu de temps (ce qui est certainement mieux pour lui aussi  ) |
Par Plectrude : le 14/11/08 à 18:30:47
| Dire merci | Cela fait très longtemps que je ne l'ai pas fait, et ce pour deux raisons qui valent ce qu'elles valent ... - la répartition du poids est loin d'être idéale, quand même. Et il n'y a aucun amortissement des chocs. Je ne me fais pas d'illusion. Je crois que même un cavalier avec une excellente assiette transmet des ondes de choc au dos de son cheval, et je ne suis pas ce genre de cavalier. Alors... - question de sécurité avec ma naine... Je ne me sens jamais à l'abri d'un écart sauté triple salto arrière assorti de quelques bonds de cabri... Ca fait un bail qu'elle ne l'a pas fait, mais quand même. - ah oui, autre chose : je vais bientot avoir une selle de dressage toute neuve et (j'espère) trop chouette, alors c'est pas le moment de me mettre à cru Sinon je pense qu'il n'y a pas vraiment de limite à travailler à cru. Je crois par contre que cela demande encore plus de rigueur quand au placé du dos, si on veut éviter les dégats. A mon avis ça reste le meilleur test de la bonne assiette, par contre ! |
Par vahinessa : le 14/11/08 à 21:17:57
| Dire merci | Le souci de la répartition du poids fait partie de ce qui me gênait à "abuser" de la monte à cru. Lors de sorties prolongées (plus d'1heure /1h30) je choisissais la selle... Idem pour un trotting... Ma jument fait 1m60, est d'un modèle plutôt "carré" pour une trotteuse, je ne pèse pas bien lourd (43kg, disons 45 en hiver toute équipée, chaussures alourdies par la boue, et veste par la pluie...), pense avoir une assiette correcte sans non plus avoir de quoi me vanter, mais même avec ça je me doute que le poids concentré sur une région restreinte porte à conséquence au bout d'un moment. Je serais curieuse de savoir dans quelles proportions monter à cru est plus néfaste quant à la répartition du poids. Plectrude: tu parles du cheval ou du cavalier pour les dégâts sur le dos? (je dirais du cavalier, mais je voudrais confirmation  )L'épreuve de l'assiette est incontestable. Tant qu'Union se prenait pour un cabri, je limitais les sorties à cru à des séances-broutages à proximité, pour limiter les risques qu'elle parte en cacahouète. Et lors des premières sorties sur la plage... Tenir sur son dos, oui; mais tenir ET la diriger/la freiner, hmm, il y a eu des moments où je ne faisais pas la fière...Pour des raisons de confort commun (qui rejoint les dégâts du dos et la répartition du poids), j'ai développé la pratique du tout petit trot. Je n'ai d'ailleurs jamais ou presque réussi en selle à obtenir un aussi petit trot (sans retomber dans le pas) qu'à cru. Peut-être justement parce qu'être en contact direct avec le cheval permet une meilleure transmission d'indications subtiles? Steffy, je compatis avec tes problèmes de selle: il m'arrive à peu près la même chose (gros ventre de pré + faite en descendant = selle en toboggan  )Du coup, c'est vrai qu'on se sent plus à la bonne place sans... |
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