Haute-école
Sujet commencé par : sarah.to - Il y a 27 réponses à ce sujet, dernière réponse par LlantoPar sarah.to : le 02/11/08 à 21:18:07
| Dire merci | Je m'interesse beaucoup à le haute-école . Où pensez vous qu'il est bon de faire ces premiers pas ? Est ce réservé à des personnes aisée financiérement ? Quel est le parcours à suivre ? Pensez vous qu'il est utile d'apprendre sur des chevaux dréssés pour ressentir les sensations avant de l'appliquer sur un jeune cheval . |
Messages 1 à 27, Page : 1
Par sarah.to : le 02/11/08 à 21:24:11
| Dire merci | Enfin quand je veux dire l'appliquer sur un jeune cheval, je veux dire FORMER un jeune cheval . |
Par pucemouth77 : le 02/11/08 à 21:36:17
| Dire merci | vaut mieu bien t'entourer, on est daccord, parce que ya haute ecole et haute ecole... qu'entend tu toi par ce terme ? |
Par sarah.to : le 02/11/08 à 21:42:08
| Dire merci | J'entends par entamer des figure de dressage telles que l'appuyer, le piaffer, le passage et tout le reste quoi . |
Par pucemouth77 : le 02/11/08 à 22:28:19
| Dire merci | l'appuyer dans un axe de formation basique c'est pas tres compliqué pour le reste, il te faut un cheval rassemblé qui se pose sans peser sur la main sur les hanches et encore une fois dans un axe de progression normal et bien fait, la diagonalisation vient toute seule entoure toi d'une personne qui connait ses airs, ce qui ne veut pas dire que tu doit demenager ton cheval a l'ENE, tu a des personnes tres competentes partout, encore faut t il les trouver, et ce qui les differencie sont surtout les methodes d'apprentissage.... a toi de te demander alors quelles sont tes ideaux d'apprentissage, prendre contact avec ces gens la, en fonction bien sur du niveau actuel de ton cheval pour te donner des idées du niveau, tu peux regarder les videos de la reprises des sauteur du cadre noir |
Par sarah.to : le 02/11/08 à 22:39:44
| Dire merci | Ok . Mais penses tu qu'il vaut mieux apprendre sur je dirais un cheval professeur avant . |
Par PPDR : le 03/11/08 à 08:42:13
  Déconnecté | oui , mais rien n'est plus difficile à monter qu'un cheval d'école , car un vrai cheval d'ecole , si vous faites des impasses de rectitude et de gymnastique , en quelques secondes vous n'en tirerez plus rien , sauf de la mauvaise tête de sa part et pire encore , car un cheval parfaitement dressé est encore plus franc qu'un cheval peu ou mal dressé , et dit encore plus vite merde au cavalier qui ne le met pas droit qu'un cheval peu ou mal dressé c'est pour cela que pour tout ce qui concerne l'equitation d'ecole et l'equitation tout court , c'est le professeur qui prime sur le cheval professeur |
Par pucemouth77 : le 03/11/08 à 13:41:05
| Dire merci | ++++ PPDR j'ajouterai qu il est bebefique d'avoir une première experience de ces gestes, pour avoir une memoire du mouvement, et ainsi deceler a la seconde prés si ton cheval est dans le bon chemin et vice versa mais bon chaque chose en son temps trouve toi un bon prof qui te mette sur le bon chemin en fonction des aptitude de ton cheval quelle est sa race dailleur ? |
Par laureperdigon : le 03/11/08 à 17:43:36
| Dire merci | PPDR, +1000 Monter un cheval d'école, c'est tout un art; je peux témoigner  Ou habites tu? Jean-yves bonnet est un excellent maitre d'école, et ses chevaux...De meme  |
Par sarah.to : le 03/11/08 à 20:48:33
| Dire merci | L'achat du cheval est encore au stade de projet, J'habite en Corse . Je suis en train de passer la formation BPJEPS TE . Si je m'enage, ce sera pour un jeune cheval de 3-5 ans P.R.E ou Frison . |
Par sarah.to : le 10/11/08 à 00:49:47
| Dire merci | Moi, j'entends par haute-école : - L’assouplissement de l’ensemble du Cheval par les inflexions, sans aucun forcement. - La légèreté extrême et l’impulsion, obtenues par l’équilibre et non la contrainte. - La culture du tact et de la finesse des aides, se traduisant par la descente de main et la descente de jambe. -  La main subtile qui se contente « du poids du cuir ». |
Par sarah.to : le 10/11/08 à 00:52:36
| Dire merci | ce que je veux dire par là c'est adopter la "Nuno Oliveira attitude" Tout simplement ............. |
Par isa68 : le 10/11/08 à 21:16:59
| Dire merci | ...Sarah : d'après moi, ce que tu décris est la basse école... La haute école concerne les airs relevés... |
Par sarah.to : le 10/11/08 à 23:42:49
| Dire merci | Je ne pense pas que les appuyés, le piaffer, le passage, pirouette, etc ..... Fassent partie de la basse-école . Et de 2, quand je dis : - L’assouplissement de l’ensemble du Cheval par les inflexions, sans aucun forcement. - La légèreté extrême et l’impulsion, obtenues par l’équilibre et non la contrainte. - La culture du tact et de la finesse des aides, se traduisant par la descente de main et la descente de jambe. - La main subtile qui se contente « du poids du cuir ». c'était par rapport à ce que disait Michel . |
Par PPDR : le 12/11/08 à 08:15:25
| Déconnecté | assouplissement de l'ensemble du cheval par " les inflexions " ? ensemble ? assouplissement ? , inflexions ? les ? pouvez developper ? merci |
Par sarah.to : le 17/11/08 à 21:35:45
| Dire merci | Alors, que veut dire Haute-école ? Ce que j'en sais, pour moi, c'est que la HAUTE ECOLE signifie le plus haut niveau de complexité et de maîtrise. Après, ce qui peut différencier celle d'aujourd'hui et celle du XVI celle la méthode d'apprentissage plus ou moin cruelle . Les grands maitres ont tendu à les rendre plus douces . Après, qu'est ce qui différencie la Haute-école du dressage classique ? les saut d'école ? J'aimerais bien savoir . |
Par pucemouth77 : le 18/11/08 à 09:14:15
| Dire merci | le dressage classique ( dis basse ecole ) amene le cheval dans une progression normale vers la haute ecole par haute ecole on entend les airs rassemblé et relevés piaffé, passage pesade coubette, levade croupade.... c'est un sujet tellement vaste ! mais j'avoue qui merite d'etre devellopé a vous ! |
Par Tessa : le 18/11/08 à 09:45:14
| Dire merci | Monter un cheval d'école, c'est certes compliqué, notamment parce qu'il ne laisse pas passer les erreurs, mais c'est bien pour ça que c'est un cheval d'école. L'avantage d'en monter un, c'est de pouvoir avoir la sensation d'un mouvement bien exécuté. Monter "simplement" un cheval dans un bon équilibre , c'est déjà en soi, un "moment magique" qu'un cheval en début de formation n'est pas toujours capable de donner si le cavalier n'a jamais ressenti cela avant. Monter un cheval "mis" permet au cavalier d'avoir les sensations justes d'un mouvement bien exécuté. Mais cela ne fera pas de lui un bon cavalier, cela lui entrouvrira une porte. Lui montrera ce qu'il faut rechercher. |
Par jacassouille77 : le 19/11/08 à 16:23:05
| Déconnecté | bonjour! Ton sujet m'intéresse parce que je suis moi même trés "mordue" par la haute école. ( j'ai un galop 7 de dressage) Pour répondre à ta question, il n'y a pas , en tout cas pour moi, de lieu, ni de cheval d'école de "haute école". J'ai monté pratiquement toute l'année 2007/2008 une jeune jument selle français entre 5 et 6 ans. Cet été, je l'ai prise en demi-pension et je l'ai beaucoup travaillé dans l'impulsion, la recherche de la rectitude, les transitions d'allure car c'est une jument, à la base de CSO. Je précise que je montais à l'UCPA. Un jour, je l'ai plus travaillé dans l'engagement des postérieurs, pour qu'elle pousse un peu avec son derrière (elle était un peu féniace!), j'ai relevé légérement mes mains et était trés droite sur ma selle, et là elle s'est mise au trot rassemblé C'était un moment magique, sans défense, sans a priori. J'ai enchainé épaules en dedans et cessions à la jambe dans une facilité déconcertante. J'ai fait ca sans conseils de prof, j'appliquais juste les conseils de base de ma mono. L'opération s'est réitérée encore deux ou trois fois (je ne poussais pas trop non plus, elle est qd même jeune). Depuis, j'ai une jument de 10 ans en demi-pension, dans une autre pension, beaucoup plus difficile, mélange de pur-sang et d'anglo que je travaille dans le même sens et qui m'a fait quelques foulées de trot rassemblé déjà. je pense franchement qu'il est trés important de bien connaitre son animal, ses réactions avant de commencer à penser haute école. L'apprendre et le regarder vivre est également important sans le bloquer. Toi tu te fais plaisir mais l'animal doit aussi rechercher du confort dans ce qu'il fait. Si tu veux d'autres conseils, n'hésites pas; j'ai des références en matière de livres aussi. a bientôt |
Par stephy92 : le 19/11/08 à 18:26:42
| Dire merci | +1 avec Tessa Je suis actuellement dans cette recherche... d'abord le cheval école qui me permettra de "sentir" puis le mien avec lequel j'aimerai arriver à dresser... J'ai un G8 et j'ai jamais appris à travailler aux longues rênes ni à pied, incroyable quand même! J'en suis donc à réapprendre, à recommencer ma formation de 0, à oublier 25 ans de club et à aborder vraiment le dressage... Pas facile de trouver qqn pour nous guider par contre. Je parle pas de dressage de compétition, c'est ce que j'ai fait avant mais ça ne m'interesse pas, je parle de l'Art de dresser, et là on entre dans une autre dimension... dont j'aimerai ne serait ce qu'entrouvrir la porte  |
Par kagnotte : le 19/11/08 à 18:30:22
| Dire merci | Moi pareille j'aimerais ne serais ce qu'effleurer cet art. Par contre je n'ai pas vraiment d'aide autour de moi donc je tatonne. Pour les longues rennes par exemple, je fais toute seule mon expérience avec ma ponette, mais j'avoue que pas évident. Mon but à la fin de l'année faire un tendème avec mes deux poneys. |
En lignePar sarah.to : le 19/11/08 à 22:28:23
| Dire merci | Si tu as des livres d'occaz' du style La Guérinière, Baucher, Oliveira surtout, je suis acheteuse . Tiens moi au courant . |
Par sarah.to : le 19/11/08 à 22:31:21
| Dire merci | Stephy92 On est bien dans la même gadoue alors |
Par sarah.to : le 19/11/08 à 22:32:26
| Dire merci | Et de plus la Corse pour ça, c'est le no man's land |
Par sarah.to : le 19/11/08 à 22:36:31
| Dire merci | Moi les longues rênes, je les ai abordées dans le cadre du bpjeps, mais seulement abordées . Dommage, de ne pas avoir plus approfondi . C'est quand même une des étapes incontournables dans le dressage à proprement parlé . |
Par stephy92 : le 20/11/08 à 10:15:21
| Dire merci | Si tu as des livres d'occaz' du style La Guérinière, Baucher, Oliveira surtout, je suis acheteuse on peut en trouver certains numérisés sur le net, c'est comme ça que j'ai eu les oeuvres complètes de La Guérinière, Baucher etc De toute façon la plupart ne sont pas réedités  |
Par Godolphin43 : le 23/11/08 à 18:58:26
| Déconnecté | Où, quand, comment Monter un cheval d’Ecole n’est pas difficile pour….un cavalier qui en sait plus que le cheval ! (évidence mais qui à mon sens est la première acceptation de la question). Monter un cheval d’Ecole alors que l’on maîtrise le travail de Basse Ecole est presque indispensable du moins très souhaitable pour entamer cette nouvelle étape. Sous la conduite du cavalier qui a « mis » le cheval « l’élève » qui ambitionne légitimement d’accéder au travail de Haute Ecole pourra ainsi ressentir la différence entre un cheval de niveau Basse Ecole avec un cheval dit de Haute Ecole. Ces sensations ainsi perçues permettront « d’enregistrer » l’ensemble des caractéristiques du cheval de ce niveau : équilibre, légèreté, stylisation des allures naturelles entre autre. Tout au long de son apprentissage il cherchera à retrouver ces sensations « mémorisées ». Mais encore faut il ne pas mettre la charrue avant les bœufs et accepter tout le travail en amont pour celui qui ambitionne de progresser jusqu’à ce niveau Une fois de plus je ne peux que déplorer sans envie de polémiquer la séparation en « époques » saucissonnage »anciens, modernes » qui n’apportent rien au débat et ne peuvent que déboucher sur une distinction élitiste décourageante. Autre critère : toujours risqué de prétendre apprendre à un cheval en même temps que l’on découvre sois même, les risques d’erreurs sont très importants ; pas impossible mais plein d’écueils. Outre le cheval il faut un environnement technique à la hauteur de l’exigence. |
Par Llanto : le 26/11/08 à 21:10:21
| Dire merci | Tessa; Monter un cheval d'école, c'est certes compliqué, notamment parce qu'il ne laisse pas passer les erreurs, mais c'est bien pour ça que c'est un cheval d'école. L'avantage d'en monter un, c'est de pouvoir avoir la sensation d'un mouvement bien exécuté. Monter "simplement" un cheval dans un bon équilibre , c'est déjà en soi, un "moment magique" qu'un cheval en début de formation n'est pas toujours capable de donner si le cavalier n'a jamais ressenti cela avant. Monter un cheval "mis" permet au cavalier d'avoir les sensations justes d'un mouvement bien exécuté. Mais cela ne fera pas de lui un bon cavalier, cela lui entrouvrira une porte. Lui montrera ce qu'il faut rechercher. +++++pour Tessa |
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