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Encore une histoire de mots : passage

Sujet commencé par : buddis - Il y a 36 réponses à ce sujet, dernière réponse par TaborTirdos
1 personne suit ce sujet
Par buddis : le 05/04/08 à 11:49:31

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Passage et trot passagé ?

J'ai du mal... j'avoue... Les chevaux que j'ai vu passager trottaient (si l'on part du principe de l'allure sautée diagonale a deux temps)...

un éclaircissement serait le bienvenu !

Messages 1 à 36, Page : 1

Par buddis : le 06/04/08 à 14:45:56

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ah bah je vois que ca vous inspire

Par paquerette20 : le 07/04/08 à 09:32:52

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Pour moi, le passage est une forme de trot dont la période de suspension est plus marquée (compte un temps en quelque sorte)

Donc j'avoue ne pas comprendre la différence entre trot passager et passage dont tu parles

Par Desroses : le 07/04/08 à 22:32:15

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moi je dis trot passagé, parce que j'ai aucune notion de dressage et que ça me paraissait bizarre de dire "il passage"

Par suriv : le 08/04/08 à 15:46:54

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Bonjour pour information le Passage et le Piaffer sont des airs de Haute Ecole ou le cheval effectue le trot de maniere rassemblé mais sur place pour le Piaffer et en mouvement mais avec un temps de suspension accrue pour le Passage. Le temps de suspension est accrue du fait du rassemblé très important dans ces airs la.

Par buddis : le 09/04/08 à 20:07:41

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oui Ok jusque la, chuis d'accord mais ca m'explique pas pourquoi j'ai lu ici "le cheval n'était pas au passage mais au trot passagé"... je l'ai lu ici, je ne sais plus sur quel post... mais je l'ai lu, d'ou ma question... quelle est la différence entre passage et trot passagé ?

Par Sita : le 10/04/08 à 14:56:42

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Voici une definition :

"Air bas ou " près de terre " de haute école pouvant être considéré comme le couronnement du dressage. Le passage, comme le piaffer, sont des allures que le cheval prend naturellement en liberté (impatience ou excitation au voisinage d’une femelle), mais qui est extrêmement difficile d’obtenir en dressage. Déjà connus dans l’antiquité, ces deux airs (décrits par Xénophon) sont l’aboutissement d’un long travail systématiquement conduit. Un passage ou un piaffer corrects, propres à soulever l’enthousiasme d’un observateur averti, sont très rares, même dans les grandes reprises de dressage. Le passage donne l’impression que le cheval touche à peine le sol. A ce propos, le général Decarpentry écrit : " Le passage est caractérisé par la surélévation et la prolongation de la suspension de la masse, quelle que soit l’étendue des foulées du cheval. Dans un trot d’école, qui peut être considéré comme un acheminement vers la passage, l’augmentation du temps de suspension est à peine sensible, et le relèvement de l’allure résulte presque uniquement de celui du jeu des membres, qui se troussent (se relèvent) plus énergiquement que dans le trot ordinaire. Au " doux passage " la suspension augmente au détriment de l’étendue des foulées. L’allure se raccourcit en se cadençant. Dans le trot passager, un surcroît d’énergie des postérieur permet au cheval d’élever ses battues sans les raccourcir (et même en les allongeant). Le passage proprement dit se place entre le doux passage et le trot passager, sans qu’il soit possible d’assigner des limites précises à ces variétés d’un même air, qui s’enchaînent étroitement. A mesure que l’étendue des foulées du passage diminue, cet air tend vers celui du piaffer qui n’est que la passage sur place. Enfin le cheval peut " passager " d’avant en arrière, en reculant à chacune des battues successives de cet ait ".Suivant les écoles et les méthodes de dressage, le cheval peut être mis, soit du piaffer au passage, soit du passage au piaffer."

Par Keluna : le 10/04/08 à 21:42:28

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Pour moi il y a une différence:le passage a un temps de suspension plus long et plus marqué que le trot passagé

Par Algado : le 12/04/08 à 16:57:21

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Pour moi il y a une différence:le passage a un temps de suspension plus long et plus marqué que le trot passagé

Pour Etienne Beudant le passage c'est le piaffer en avançant (CF : Main sans jambes…). Ce n'est pas le trot compressé qui fini par avoir le la suspension à force d'être dans la main.

En clair le passage c'est un piaffer sur les hanches, au poids du cuir, qui avance d'un sabot à 1,5 sabot par foulée.

La Guérinière disait : « Il ne doit pas avancer plus d’un pied au-delà de celle qui est à terre » (Lagarenne, morceaux choisis)

Le trot passager actuel en compétition c'est une compression du trot qui fini en défense mais prends de la "hauteur".

Il y a aussi la notion de passage naturel que Beudant exploitait sur les chevaux qu’il montait pour la première fois. C’est un passage avec une forte projection et dans lequel on ne cherche pas encore le ramené. Il est obtenu relativement facilement par un brusque changement de pli de la contre épaule en dedans vers la rectitude, en s’aidant de la parois par exemple. C’est le passage de l’étalon qui veut impressionner. (et de l'écuyer qui veut monter son tact )


Message édité le 12/04/08 à 17:03

Par cordier : le 12/04/08 à 19:15:16

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Et encore une autre histoire de mots: pied!
Algado:

En clair le passage c'est un piaffer sur les hanches, au poids du cuir, qui avance d'un sabot à 1,5 sabot par foulée.

La Guérinière disait : « Il ne doit pas avancer plus d’un pied au-delà de celle qui est à terre » (Lagarenne, morceaux choisis)

Mieux vaut citer LG lui-même, ça fera une phrase qui tient debout:

"il ne doit pas avancer ni poser la jambe qui est en l'air, plus d’un pied au-delà de celle qui est à terre"

Mais à part ça, le pied dont parle LG ici, ce n'est pas le sabot (ce que moi aussi j'avais d'ailleurs cru la première fois que j'ai lu l'École de Cavalerie); c'est le pied (pied du roy pour être précis), mesure de longueur d'avant le système métrique, qui représente environ 32.5cm. La même chose, à peu de choses près, que le "foot" de nos amis britanniques. C'est largement plus qu'un sabot, et bien moins que la foulée de "passage" qui aura un beau 8,5 en grand prix.

Le vocabulaire, c'est le pied!


Par Algado : le 12/04/08 à 23:37:58

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), mesure de longueur d'avant le système métrique, qui représente environ 32.5cm.

Oui mais c'est douteux. Certains l'ont traduit comme ça pour justifier un passage à l'anglaise qui n'a rien à voir. Il se travail avec des cordes et une selle très reculée.

C'est exact que La Guérinipre uilise le pied. Mais j'ai clairment lu (mais je ne retrouve pas) la notion d'un à deux sabots (ce qui fait env. 20 à 22 cm); ça me reviendra.

En tour cas rien à voir avec le passage actuel.

Le vocabulaire, c'est le pied!.

Le pied c'est de la faire !



Message édité le 12/04/08 à 23:44

Par cordier : le 13/04/08 à 10:02:47

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Algado:
Oui mais c'est douteux. Certains l'ont traduit comme ça pour justifier un passage à l'anglaise qui n'a rien à voir. Il se travail avec des cordes et une selle très reculée.


Allons bon! Un complot des anglomaniaques dont je serais complice?

Je crois qu'il y a là une vraie difficulté de lecture pour nous, il ne faut pas la transformer en une histoire de bons et de méchants. Je penche pour le pied, mesure de longueur, parce que c'est la solution qui semble s'imposer en lisant LG; un élément qui me semble convaincant (je parle de ma conviction, et je ne veux surtout pas l'imposer à qui que ce soit; que chacun se fasse son opinion), c'est le passage (pardon) où LG décrit les dimensions du manège:
"Un beau manège couvert doit être large de 35 à 36 pieds, & long de trois fois la largeur" (reprint Belin, p. 70)

Avec un pied à 22cm, cela ferait un manège de 7 mètres et 92cm de large, par 23 mètres et 76cm le long. Avec un pied à 32,5cm les dimensions sont 11 mètres 70cm x 35 mètres 10cm.

Le manège de moins de huit mètres de large préconisé par LG, j'ai du mal à y croire !

Pour le reste tu as raison, le passage c'est le pied!

Par Automne87 : le 13/04/08 à 10:11:48

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Messieurs, si je peux me permettre c'est le pied de vous lire

Par Algado : le 13/04/08 à 11:47:38

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Allons bon! Un complot des anglomaniaques dont je serais complice?

Non persone ne parle de complot. Il existe bel et bien une compétition de passage spécifiquement anglais dont les fondements sont différents et le mouvement très bien explicité. Google est ton ami...

Par Algado : le 13/04/08 à 12:20:52

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Il est exact que L G parle d'un manège en pieds (~1/3 du mètre en effet) mais d'un autre côté, nulle part je n'ai jamais trouvé la moindre mesure "métrique" ou "piétrique " concernant un mouvement du cheval.

En effet c'est même troublant de penser qu'il a mesuré la longueur d'une foulée dans un système de mesure précis plutôt que dans une référence plus variable. Plus loin, LG parle du cheval qui a de la force et de celui qui retient en entre autres et on comprend qu'une mesure trop précise ne peut pas s'appliquer.

Dans le passage sur la dimension de cette foulée, toutes les autres mesures sont des références : "le milieu du boulet, le milieu du canon de la jambe de devant, puis tout à coup le mot pied...

Mais aurait-il écrit sabot s'il avait voulu une référence moins précise que le "pied" ?


Message édité le 13/04/08 à 12:27

Par cordier : le 13/04/08 à 18:57:29

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Algado :

Je comprends vos doutes; je vous demande d'examiner cet argument, et ensuite je me tais sur les pieds.

Pied a deux sens bien différents au XVIIIème siècle, et tous les français de l'époque le savent bien; ils en ont l'habitude, et ne confondent pas les deux. S'il y avait un cas où le sens est ambigu, ils le préciseraient pour leurs auditeurs ou lecteurs, et LG qui écrit très bien n'y manquerait pas. Il ne prend jamais aucune précaution de ce type dans l'École de Cavalerie, parce qu'il n'y a pour lui aucun risque de se tromper. Il passe très facilement des pieds des chevaux à la mesure (par exemple de la page 65 où il parle des pieds des chevaux, à la page 70 sur les dimensions du manège), sans avoir besoin de prévenir son lecteur.

Quand il parle d'une dimension, il ne lui semble jamais nécessaire de préciser que le pied dont il parle est bien la mesure, parce que c'est totalement évident dans son contexte.

Par PPDR : le 14/04/08 à 15:01:48

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Bonjour ,

En effet La Guerinière utilise dans tout son ouvrage les unités de mesure qui étaient celles de son quotidien
le pied , le pouce , la livre , l'once , le boisseau , le mile ,

unités qui sont restées dans les usages anglo saxons
avec des mesures propres pour certains cas , et qui sont couramment utilisés en commerce international , ou dans le domaine maritime ( le noeud , la brasse , la coudée ...) ou en aéronautique

par contre sauf de me tromper il ne donne pas la definition de passager , or passager = " faire marcher son cheval au pas , soit en avant , soit en fuyant les talons , soit dans les voltes et demi voltes " .

en manègeant son cheval à l'allure du pas dans les exercices ci dessus , le cheval se met progressivement dans le fléchi droit qui lui permet de passer de l'allure naturelle du pas à l'allure artificielle recherchée , et grâce au fléchi droit le cheval donne son
" passage " mesuré et cadencé au pas , puis au trot .
D'ailleurs il me semble que FRG insiste tout particulièrement sur le pli , "le beau pli qu'on donne en maniant " si je me souviens bien c'est des une parties les plus importantes de son explication .

cordialement
PPDR

Par cordier : le 14/04/08 à 19:04:56

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Des définitions du passage:

Chez un contemporain de LG, Gaspard de Saunier, on peut passager son cheval "tant au pas qu'au petit trot" (L'art de la cavalerie, p. 19): passager est alors tout simplement un synonyme de "marcher".

Pour LG il y a bien une définition du passage, mais pas de passager (mais quelle différence?); c'est à la page 79 de mon édition de l'École de cavalerie:

"PASSAGE, qu'on apelloit autrefois, Passège, du mot Italien, Spassegio, signifie Promenade. C'est un pas ou un trot mesuré ou cadencé. Il faut dans ce mouvement qu'un Cheval tienne plus longtemps les jambes en l'air, l'une devant & l'autre derriere, croisées & oposées comme au trot; mais il doit être beaucoup plus racourci, plus soutenu, & plus écouté que le trot ordinaire; en sorte qu'il n'y ait pas plus d'un pied de distance entre chaque pas, qu'il fait, c'est-à-dire, que la jambe qui est en l'air, se pose environ un pied qu-delà de celle qui est à terre." (orthographe d'origine, calligraphie moderne)

En traduisant un peu, le passage est une allure diagonale, sautée ou non (trot ou pas), avec un temps de suspension accentué.

Pour le pli c'est tout à fait exact, ni LG ni son camarade FRG ( :-) ) n'imaginent qu'on puisse passager "droit".

Cordialement à tous les amateurs de vrai passage...

Par PPDR : le 15/04/08 à 09:33:47

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un grand bonjour ,

attention le pli , c'est toujours le juste pli en rapport de la nature du cheval , donc c'est bien celui qui met le cheval droit (celui qui vient du garrot comme il est dit dans un autre passage du livre) , celui qui met droit d'épaules et de hanches . c'est pour cela que comme le dit La Guerinière
"il ne faut point passager un cheval dans une justesse si recherchée qu'auparavant il ne soit assoupli de tout son corps" , car c'est la souplesse ici qui est à la fois paradoxalement le but et le moyen .

La définition que j'ai cité plus haut de passager , j'ai oublié de citer son auteur , c'est celle de Mr Gaspar Saunier .

amicalement
PPDR





Par dragonelly : le 19/04/08 à 02:27:38

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Sans vouloir contredire les grands maîtres, je voudrais juste donner mes "impressions" sur le passage et le piaffer.
Pour moi, le passage est issu du trot, c'est un trot très expressif avec un temps de suspension important. Sans parler de détails techniques, c'est le trot des chevaux qui "friment".
Le piaffer, par contre n'est pas un trot (pour moi), car il n'y a pas de temps de suspension. Je dirais plutôt que c'est un reculer sur place, très rassemblé.

Donc concernant la citation : En clair le passage c'est un piaffer sur les hanches

Je dirais (mais ce n'est que mon opinion), que c'est doublement faux. Déjà parce que les deux airs sont issus de deux allures différentes, l'une avec un temps de suspension, l'autre sans temps de suspension. Et ensuite parce que niveau équilibre, c'est le piaffer qui se fait littéralement sur les hanches, avec raccourcissement de la base d'appui (les postérieurs se rapprochent des antérieurs en s'engageant davantage sous la masse), alors qu'au passage, il n'y a pas de raccourcissement de la base d'appui et les postérieurs ne viennent pas s'engager davantage sous la masse, au contraire. Toute l'énergie mise dans le passage sert à relever l'allure et non à engager davantage.

Je crois que P. Karl dit que le cheval passage avec son dos et piaffe avec ses abdos.

Par Algado : le 19/04/08 à 10:01:42

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Je dirais plutôt que c'est un reculer sur place, très rassemblé.

Donc concernant la citation : En clair le passage c'est un piaffer sur les hanches


Le carré est un rond avec des coins


Message édité le 19/04/08 à 10:12

Par dragonelly : le 19/04/08 à 10:16:36

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Le carré est un rond avec des coins

Nan, un cercle avec des coins seraient simplement un polygone
Un carré est un polygone à 4 côtés (un quadrilatère), dont tous les côtés sont de même longueur... Si je me rappelle bien de mes cours de math...

N'empêche que si tu as de vrais argument contre ma définition du piaffer, je suis disposée à le recevoir

Par dragonelly : le 19/04/08 à 17:50:15

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Effectivement, analyse plutôt brillante Vaquero, cela m'aide beaucoup à comprendre les divergences d'opinion constatées ici !

Alors si je comprends bien, il y a deux sortes de piaffer ? Le piaffer "sauté" (n1) et le piaffer "assis" (n2) ? Moi j'ai toujours pensé qu'il n'y avait qu'une seule manière de piaffer, c'était la n2... Maintenant je comprends pourquoi je ne vois jamais de piaffer en compétition

Quelqu'un a-t-il déjà vu un étalon piaffer de lui même en liberté ? Je serais curieuse de savoir s'il saute ou s'assoit ?

En tout cas, quand un cheval "chaud" est impatient et qu'on lui interdit d'avancer, il arrive qu'il "piaffe" et ce n'est pas en sautant...

Par Algado : le 19/04/08 à 18:17:54

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et voila ...je crois que certains vont s enerver.....de cette analyse brillante......... et voila ...je crois que certains vont s enerver.....de cette analyse brillante.........

Boof.

Le "piaffer" de compétition (il faut le dire vite) n'est qu'un trépignement de chevaux stressés et brutalisés.

Mais comme les compétiteurs, du fait de certains choix, ne peuvent pas piaffer autrement qu'à coup de crampons, ils essaient d'appeler ça "piaffer avec temps de suspension".

Je n'ai jamais vu un cheval faire cela, parce que dans la nature un cheval ne reçoit pas 40 coups d'éperons/minute.

Pas la peine de s'énerver, c'est simplement de la M. Jamais aucun écuyer en 2'000 ans de littérature n’à défendu cela et cela continue de nos jours.

C'est le piaffer des broutasses mais ils ont les juges qui leur donnent des points.

Pour le passage qui serait un trot, c’est de la conjecture. Une chose est certaine : le passage de complétion est une compression brutale, le passage de N.O. ou de Beudant est un piaffer en avançant par ce que leur piaffer n’était pas compressé. Le passage devient alors une OUVERTURE de l’allure et cela se voit aux postérieurs.

Par contre le passage de compétition n’existe pas lui non plus. C’est du trot passager braqué sur la bouche. « Moteurs à fond, freins avants serrés à mort ».

Mais ça rapporte des points et les compétiteurs n’accepteront jamais que l’on mesure les 15 à 30 KG sur la bouche nécessaires à « maintenir le frein » serré au passage.

Par dragonelly : le 20/04/08 à 08:25:52

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Algado, si je dis que le passage est un "trot", c'est qu'il en a les principales caractéristiques : allure symétrique, diagonale, avec temps de suspension.
Le piaffer est certes une alors diagonale et symétrique, mais sans temps de suspension, tout comme le reculer.
Et effectivement, je trouve que le passage augmente la base d'appui (distance entre les antérieurs et les postérieurs), alors qu'au piaffer, c'est tout le contraire.

Par Algado : le 20/04/08 à 10:32:40

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2 c est developper chez le cheval l envie de tendre des renes et de pousser de derriere ( ecole allemande) et lui faire prendre du poids sur l arriere main en gardant le contact.....

j aimerais vos avis......



et lui faire PERDRE du poids sur l arriere main en gardant le contact

Ils sont légers du cul mais parlent d'engagement. Un peu comme une moto en veeling

E=m v2 sauf chez les cavaliers de dressage.

Par dragonelly : le 20/04/08 à 20:04:33

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1 c est ne jamais laisser le cheval tendre les renes parce qu il doit etre"leger"....et donc lui interdire de pousser

Je ne comprends pas pourquoi le fait de ne pas avoir les rênes tendues empêche le cheval de pousser

2 c est developper chez le cheval l envie de tendre des renes et de pousser de derriere ( ecole allemande) et lui faire prendre du poids sur l arriere main en gardant le contact.....

Ce raisonnement nie complètement les lois mécaniques. Si le cheval s'appuie sur la main, il augmente forcément le poids sur l'avant-main. Faites-le test vous-même, attachez vous à une corde et avancez jusqu'à ce que la corde soit tendue. Puis appuyez vous dessus, tombez-vous vers l'avant ou vers l'arrière ?

MB : Merci de lire l'ensemble des réponses avant de poster. Car pour moi le piaffer est un "air" marché et non sauté. Mais libre à chacun de penser le contraire...

Par dragonelly : le 21/04/08 à 10:13:03

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Je crois que qu'à chaque fois que MB arrive sur un post, il se donne un malin plaisir à détourner les propos de tout le monde...

Je n'ai rien inventé et je n'ai jamais prétendu avoir inventé quoi que ce soit. Je dis juste, d'après ce que j'ai pu voir de mes yeux, qu'il n'y a pas de temps de suspension (où aucun membre ne touche le sol), dans un piaffer.

D'ailleurs, je vais mettre une vidéo qui avait déjà été postée : Lien

Quelqu'un voit-il un temps de suspension ???

Par dreamoiselle : le 21/04/08 à 11:54:53

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Il me semble, mais je veux bien croire que je me trompe, qu'un "bon" piaffer doit toujours présenter un (léger) rebond, le cheval sautant d'un diagonal sur l'autre, dans la même place ext ... Il me semble que les piaffers où le cheval n'a pas de suspension, les piaffer marché ne sont soit pas aboutis (travail préparatoire du cheval ?) soit écrasés, le cheval manquant de force... ?

Par dragonelly : le 22/04/08 à 03:13:05

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Que certains veulent mettre un temps de suspension dans le piaffer, libre à eux.

Mais alors dire que "un temp de suspension, c'est lorsqu'un diagonal est en l'air, et que l'autre diagonal reste à terre" ça ne choque que moi ?

Alors le reculer a un temps de suspension ?
Et le galop n'en a pas ?

Dreamoiselle, pour moi la principale différence entre le passage et le piaffer, c'est que dans le passage, il y a un temps de suspension et pas dans le piaffer. Alors pour moi un cheval qui diagonalise sur place en mettant un temps de suspension (aucun membre ne touche le sol !!!) fait du trot sur place...

Par ROULLETTA : le 22/04/08 à 03:46:34

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pourquoi ne pas mettre des vidéos pour mieux voir et comprendre les différences ?

Par dreamoiselle : le 22/04/08 à 12:15:24

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"Mais alors dire que "un temp de suspension, c'est lorsqu'un diagonal est en l'air, et que l'autre diagonal reste à terre" ça ne choque que moi ?"
Non, mais je passe outre

Ben un trot sur place, si il est élevé, c'est un piaffer, quand il avance (élevé et écouté (lent, en quelque sorte) c'est un passage)
Mais je ne suis pas tout à fait sur que ce soit capital qu'un cheval ai un temps de suspension ou pas, je crois que ce qui importe est la légereté (des aides) et la faculté qu'a le cheval a sortir du piaffer (équilibre,n impulsion), en se reportant en avant. Je ne sais plus qui disait qu'un bon piaffer était quand le cheval pouvais facilement y prendre un galop ralenti..

Par dragonelly : le 23/04/08 à 05:04:26

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Ben un trot sur place, si il est élevé, c'est un piaffer, quand il avance (élevé et écouté (lent, en quelque sorte) c'est un passage)

Bah pour moi, justement non, un trot relevé sur place relèverait, pour moi, du passage sur place(ou plutôt du doux passage, selon la définition postée plus haut), parce qu'il n'y a pas de temps de suspension au piaffer.
Au piaffer, le cheval lève alternativement chaque diagonal pendant que l'autre reste au sol, comme lorsqu'il recule. Seulement, le piaffer se fait (idéalement) sur place, "assis" sur les hanches et le geste est relevé.
Je ne cherche à convaincre personne. Que certains définisent le piaffer comme un trot relevé sur place sans temps de suspension ne me gène pas, car je trouve l'affirmation tout aussi exacte que la mienne (reculer relevé sur place). D'ailleurs on peut aussi dire que le trot est un reculer, en avançant, avec temps de suspension ou que le reculer est un trot en reculant sans temps de suspension
Mais moi j'ai tendance à beaucoup différencier le trot et le reculer, car même si les deux sont des allures diagonales, je trouve qu'une allure sautée, demande au cheval un effort complètement différent comparé à une allure marchée.
Bref pour moi, il y a plus de différences entre le reculer et le trot qu'entre le trot et le passage. Tout comme il y a plus de différences entre le piaffer et le passage, qu'entre le reculer et le piaffer.
Maintenant, il faudrait avoir l'avis du cheval


Message édité le 23/04/08 à 05:15

Par chevalibre : le 23/04/08 à 22:12:28

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Tout comme le cheval n'est pas obligé d'avoir un appui sur le mors pour engager, il n'est pas obligé non plus d'être sur les épaules s'il a un contact

J'ai pas mal étudié et testé et je comprends ces 2 équitations qui sont dans la construction opposées mais dont le résultat devrait être le même. Toutefois, l'équitation qui demande un contact (LEGER) me semble être la plus "safe" en matière de construction et de développement de la locomotion pour tous les chevaux.

L'autre façon de faire aurait tendance à aller "trop vite"... pour les chevaux ibériques déjà construits sur les "hanches" si j'ose dire ça pourra passer... et encore...au risque de ne pas assez développer les allures et de négliger le travail d'allongement au détriment d'un rassembler...

Par dragonelly : le 24/04/08 à 00:41:03

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Tout comme le cheval n'est pas obligé d'avoir un appui sur le mors pour engager, il n'est pas obligé non plus d'être sur les épaules s'il a un contact

S'il y a contact non, s'il y a tension, si, c'est mecanique...

Par Dina : le 27/04/08 à 19:18:50

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Bonjour, vjuste un mot pour dire que tout ce post est vraiment très intéressant! Je comprends moi aussi maintenant les divergences d'oppinion qu'on peut trouver dans le monde du dressage.
Vaquero : j'aime bien tes 2 définitions de l'esthétique, ça me paraît fort pertinent en tout cas!

Dina

Par TaborTirdos : le 01/05/08 à 12:15:19

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Trot passagé = défense. Il est dû à un manque d'impulsion dans le trot rassemblé. Le chavl passe derrière les jambes et se durcit. Le passage est au contraire le résultat de l'impulsion et de l'équilibre. La ligne du dessus reste soutenue et les postérieurs actifs.

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