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Disposition mentale

Sujet commencé par : Pausanias - Il y a 31 réponses à ce sujet, dernière réponse par dtu
Par Pausanias : le 04/02/11 à 09:19:23

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 Comment préparez-vous une séance du point de vue mental ?
Est-ce un processus automatique (issu d'une longue pratique) ou bien travaillez-vous en amont, avant la séance Si oui, que recherchez-vous et comment ?

Messages 1 à 31, Page : 1

Par Roro : le 04/02/11 à 10:14:02

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 dans le calme, relax, sans stress, avec le minimum d'interaction de ma part sur le cheval mais avec un max de concentration et de discipline de ma part.

à savoir, si je suis énervée (peu importe la raison), stressée, compressée au travail ou soucis familiale, j'évite de demander au cheval un travail de concentration, je privilégie un bon pansage, ou le mettre au parc, plutôt que de jeter sur son dos mes soucis d'émotions.

donc je pars au boulot avec le cheval en étant plus calme, plus relax, plus sereine que lui.
j'ai aussi des chevaux qui "volent" au quart de tour, si je les charge d'émotion, on part en vrille.


donc, contrairement à ce qu'on entend souvent, "je monte à cheval pour me décontracter"
moi, je travaille avec mes chevaux en étant hyper décontractée, mais concentrée et disciplinée, sinon, je préfère les laisser faire leur truc tout seul !

Par Pausanias : le 04/02/11 à 10:30:40

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 Merci Roro,

En fait, si j'ai bien compris, soit tu es DÉJA dans de bonnes dispositions qui te permettent d'être immédiatement concentrée, soit tu panses et le vide se fait à ce moment là.

"Il faut être concentré pour panser !!!!"... Ah non, c'est le contraire

ou encore:
"Quand je panse, le vide s'installe !!!"

Sans blague, ok. Je retiens l'idée de communiquer ce calme au cheval au moment même où l'on décide de monter en selle.

Par Roro : le 04/02/11 à 10:37:53

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 oui, je "panse" et le vide s'installe ! je suis blonde, c'est QUASI normale

Par Automne87 : le 04/02/11 à 10:38:16

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J'aime toujours autant te lire Roro

Alors pour ma part je suis une boule de nerf ou pas

ne connaissant pas de méthode, n'étant pas toujours très détendue (pour les même raisons que Roro ! ), et n'arrivant pas comme certain à faire baisser ma pression en quelques secondes :

j'évalue lors du pansage, des soins l'état de mon gris. Il me dit assez clairement son état d'esprit. En fonction du sien et du mien et bien ce sera travail en liberté, en longe, monté (dressage ou ballade) voire rien.

Pour exemple : actuellement il n'a pas travaillé monté depuis 09/2010, si ce n'est lorsqu'il me montre que ça lui manque trop, alors je lui fais faire des transitions (correctes) en liberté autour de moi dans le pré. Mais l'état de ce dernier me stresse (boueux, glissant, ...) Donc ce n'est pas moi qui déclenche la séance, mais lui lors des soins quotidien. Alors j'adapte mes demandes en fonction du risque de blessure. Pour ce premier hiver dans ces conditions cela se passe pas trop mal.

Lorsque je pourrai le remettre en route et bien ce sera très progressif, et j'essayerai de me vider tout stress (ce qui m'est très difficile en fait).
Le seul cas où j'arrive à tout déposer à l'entrée d'une carrière ou d'un manège c'est lorsque je suis un cours en compagnie de mon amie instructrice ou en stage avec un cavalier pro. Ayant totalement confiance en eux, quelque soit mon état je m'abandonne à leur voix et aux sensations que me donnent mon cheval.

Seule n'ayant visiblement pas confiance en moi (auto diagnostique lorsque j'analyse objectivement) je n'y arrive pas (à m'abandonner).

NB : l'expression abandonner (je n'ai pas trouvé mieux en mot) n'est pas dans le sens lobotomiser ou inactif, mais vraiment dans le sens abandonner toute contraction.

Par Automne87 : le 04/02/11 à 10:49:31

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Intéressant en tout cas comme post et si cela pouvait apporter des pistes pour les sacs de nœuds comme moi.

C'est important cette question. Car c'est une clé :
- de la légèreté à mes yeux.
- de décompression pour le cheval (savoir agir juste sans pression excessive pour l'aider à se détendre lui même et non faire monter la pression) non ça ne m'est jamais arrivée
- la justesse des actions et du dosage nécessaire.

Bref indispensable pour accéder à ...





Message édité le 04/02/11 à 10:50

Par clever : le 04/02/11 à 11:28:00

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 POst qui ne peut qu'être ineressant car effectivement c'est un point imortant !

Je panse donc je suis !!!

le fait de panser son cheval permet de se mettre mentalement dans de bonnes dispositions : faire le vide ou recentrer ses pensées vers le cheval !

Ainsi on abordera le cheval pour lui ... on sera à l'écoute plutôt que de faire pour soi les choses !

Par Pausanias : le 04/02/11 à 11:53:59

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 Le pansage semble donc être efficace: de plus, il permet un échauffement du cavalier, suivant que le cheval se trouve au pré ou en box.....

On le voit, les méthodes sont pour l'instant indirectes. Je me demandais si quelqu'un mettait en place une technique plus concrète.

Par exemple, en ce qui me concerne, cette phase de concentration commence pour moi bien avant d'être en sa présence. J'ai même tendance à dire que sa présence est presque un obstacle à ce stade. En fonction du type de travail que je compte réaliser, j'ai besoin de "visualiser" mentalement le déroulement de la séance: vous avez certainement déjà vu ces skieurs qui connaissant la piste par coeur, font son tracé mentalement avant de s'élancer. Toute proportion gardée, c'est dans cet ordre.
Pour moi, l'idéal serait de pouvoir "s'observer" en avance et corriger mentalement ce qu'on peine à analyser dans l'instant. Mais cela me demande une concentration qui dépasse mes capacités si les exercices se multiplient....

Par Sabah : le 04/02/11 à 12:02:09

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 "je panse, donc, je suis", j'aime bien.

Moi, de mon côté, si j'ai eu une sale journée, si je suis sur les nerfs, trop fatiguée, etc. J'évite de monter. Mais il m'arrive qu'en pansant mon cheval, je me mets dans mon monde avec mon cheval et là, je sais que je peux monter sans craintes d'être "mauvaise". Mais si ça ne passe pas, je ne monte pas.

Sinon, avant la séance, je réfléchis à ce qui c'est bien passé la veille, ce qui s'est mal passé (souvent tout au long de la journée quand je monte le soir) et je m'établis un "planning" de travail.

Si je sais qu'un exercice de la séance précédente c'est mal passé, j'y réfléchi encore et encore avant de monter:
- Si je sais que c'est de ma faute et que je suis capable de me corriger seule, je le travaillerai à cette séance.
- Si je sais que c'est de ma faute, mais que je ne vois pas comment je dois corriger, je sais que je ne ferai pas l'exercice à cette séance si mon père (mon mono) n'est pas présent pour ne pas empirer la situation.

Voilà toute ma démarche mentale avant de monter à cheval.

Tiens, c'est l'écrivant que je me rends d'ailleurs compte que je me triture pas mal le ciboulot avant de monter!

Par Automne87 : le 04/02/11 à 12:04:07

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 Cette anticipation me parait infaisable en fait.

Pourquoi ?

Parce que le contenu de la séance dépend de l'état mental du cheval, de ses réponses à une demande, etc ...
Donc "dessiner" la séance avant me parait délicate ou forcément sera modifiée en séance.

Par exemple : Tu commences ce que tu as préparé, la première réponse te dit qu'il manque un élément, tu te retrouves donc à travailler cet élément et peut être t'arrêteras tu à l'obtention de cet élément.

Ta séance ne sera donc pas forcément celle que tu avais préparée.

Je ne sais pas si je suis claire ...

Par dtu : le 04/02/11 à 12:05:17

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 Perso ... aucun besoin de préparation... en fait dès que je me mets sur le cheval je suis direct calme concentré relax ...
Je ne visualise pas la séance auparavant car je travaille en fonction de la dernière fois et surtout du cheval de sa difficulté du moment ...
Par contre après monté je pense souvent à mon travail effectué ...

Voilà j'ai surement pas bcp aidé


Message édité le 04/02/11 à 12:06

Par Roro : le 04/02/11 à 12:09:48

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à cheval même, les 100 premiers mètres me disent ce que je vais faire comme séance, trotting/galoping/balade relaxe mais active/dressage ou avant de partir, si je mets la selle ou pas ou le harnais d'attelage (le temps en général y est pour beaucoup)

mais sur le cheval, quand j'y suis, c'est de l'improvisation pure, selon de ressenti sous moi du travail du cheval, selon son besoin.

je ne supporte pas les "marche à suivre"
total impro, selon l'humeur, le besoin, le corps, le mouvement, le terrain et l'envie.

Par clever : le 04/02/11 à 12:13:44

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 pour être plus concret et rejoindre les intervantions .. je prépare une séance mentalement .. en me mettant des objectifs à atteindre pour pouvoir abtenir Le truc de la séance ...

mais pour les différents objectifs je rpévois différents chemins pour y arriver ..

plan A, plan B si le A ne fonctionne pas ...etc ... et au final je ne me bute pas à obtenir dans la séance l'objectif final qui peut être atteind qu'en fin de semaine par exemple !!

Par Pausanias : le 04/02/11 à 12:47:00

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 Moi aussi j'ai naturellement l'improvisation qui s'impose mais j'ai ainsi remarqué que sans une préparation même minimale comme l'indique Clever, le travail est moins rigoureux.
Je ne suis pas un stakhanoviste indécrottable mais pour moi, la seule manière de vraiment progresser est de fixer les objectifs (même un seul !!! Pourtant, y compris dans ce cas, cela me demande une décomposition des gestes qui devient presque tout un programme) et essayer de s'y tenir, quel que soit le chemin emprunté.
Vos pratiques avancées de l'équitation (pfff.... qu'est-ce qu'on va encore prendre de M.B...) vous permettent certainement de passer bon nombre de ces étapes à un stade inconscient mais en ce qui me concerne, je dois bien plus dresser le cavalier que le cheval !!!
dtu: j'admire ! C'est justement l'objectif. Tu as toujours été comme cela ? Je veux dire: as-tu conscience d'avoir évolué sur ce point ?

Dans d'autres pratiques que l'équitation, j'ai rencontré pas mal de monde pratiquant la méditation, sous quelque forme qu'elle puisse se rencontrer sous nos contrées.

C'est intéressant, je trouve, parce qu'il n'y a pas si longtemps, je pense que l'on ne se posait certainement pas ce genre de question. La proximité des bêtes faisait que l'on était presque automatiquement "dedans" ! Imaginez Baucher en Yogi !!!!!

Ce qui ne veut pas dire que je ne sors pas souvent totalement vide de programme autre que de se faire plaisir en nature (je ne monte d'ailleurs qu'en extérieur...).

Par Pausanias : le 04/02/11 à 12:59:44

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 Il y a ailleurs, dans un autre post, 7 pages de polémique sur la célèbre et lumineuse maxime de l'Hotte. Je n'ai jamais eu le texte de l'Hotte sous les yeus, malheureusement, mais depuis que j'ai cette maxime en tête grâce à de Salins (qui, au passage, après calme, en avant, droit ajoute léger: est-ce de l'Hotte ou bien une interprétation propre à de Salins ?), je l'utilise surtout pour moi, comme une disposition mentale préliminaire, avant de penser au cheval....
Je ne prétends jamais la comprendre autrement que par approches maladroites et successives lorsqu'appliquée à l'art équestre. Mais elle m'est d'une grande clarté pour ma préparation mentale.

Par Medina : le 04/02/11 à 13:04:03

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 En fonction du type de travail que je compte réaliser, j'ai besoin de "visualiser" mentalement le déroulement de la séance: vous avez certainement déjà vu ces skieurs qui connaissant la piste par coeur, font son tracé mentalement avant de s'élancer. Toute proportion gardée, c'est dans cet ordre.

c'est interessant cela , il faudrait que je m'y mette mais j'ai encore du mal .Surtout quand le gros fait le zouave : savoir à l'avance où on va , dans quel but permets de ne pas s'écarter de son chemin, donc d'être imperturbable, donc de ne pas s'énerver .... et cela devient pédagogique . Lors d'un stage l'intervenant me disait " la géométrie calme les chevaux , car le cavalier sait où il va" .

Par dtu : le 04/02/11 à 13:04:42

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 Pausianas Dtu : tu as toujours été comme cela ?

Oui, car par nature je suis déjà tjs à l'écoute de l'autre à comprendre pourquoi il reagit comme ceci ou cela.
De plus comme la plupart le savent ... j'ai tjs monté seul je suis un pur autodidacte(sauf 6mois sur 30 ans) et j'ai adoré l'équitation dès le début et surtout grace aux livres d'Oliveria qui m'ont fait tout de suite découvrir la passion du travail dans le respect

Ensuite parceque j'apprécie réellement le moindre mini mini progrès à cheval .. et qu'en plus je ne fais pas les choses pour les faires ...... quand je travaille un cheval chaque foulées pour moi est importante ...
Brèf c'est pourquoi chez moi c'est naturel ..

Maintenant est ce que cela évolue ... oui dans le sens qu'au fur et à mesure que je monte mieux que j'ai un meilleur ressenti je me concentre encore mieux à l'essentiel....

Par clever : le 04/02/11 à 13:48:09

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" la géométrie calme les chevaux , car le cavalier sait où il va" .

ca je l'ai déjà entendu .. merci je l'avais mise de coté cette phrase et pourtant elle est si bien formulée ...


Message édité le 04/02/11 à 13:49

Par Sabah : le 04/02/11 à 13:45:35

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 Automne87 C'est évident... là, j'expliquais la démarche mentale dans l'absolu. Maintenant, c'est certain qu'il y a des facteurs extérieurs ou propres au cheval qui font que ça ne se passe pas toujours comme prévu (d'où j'avais mis "planning" entre guillemets). Je prévois ma leçon en fonction de mes objectifs, de ce qui va, ce qui ne va pas. Je ne veux pas absolument faire ce que j'avais prévu coûte que coûte!

Mais il faut dire que j'ai la chance d'avoir un cheval très très régulier dans tant dans son physique que dans son mental. Je peux donc me permettre de tracer les grandes lignes de mon travail. Je ne le ferai peut-etre pas avec un autre.

Il m'arrive parfois de changer complètement ce que j'avais prévu "tiens, il faut trop beau, bête de rester dedans, je vais balader".


Par Pausanias : le 04/02/11 à 14:27:42

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 dtu: oui, j'entends bien ce que tu dis. Moi-même autodidacte complet.
Mais c'est justement à cause de cela que je m'impose une certaine discipline mentale, ne serait-ce que pour respecter plus encore ce dont est capable de me donner le cheval.

Comme toi, c'est Oliveira qui m'a fait prendre conscience d'un art équestre.

Mais j'ai quelques années et une immense pratique de retard sur toi !
Je me console en pensant que j'ai une avance incroyable sur le cavalier d'il y a encore peu de temps ! Et cela me va très bien ;-)

(je dois faire attention avec ces clins d'oeil mis n'importe où.....)

Par dtu : le 04/02/11 à 14:45:59

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 Bah et moi tes tonnes de retard sur Oliveira

Effectivement le danger de l'autodidacte c'est qu'il ne sait pas tjs évaluer son équitation ... et ma rencontre avec mon prof ayant croisé Oliveira + Michel henriquet à été ultra bénéfique et au bon moment ... car même si à ce moment mon travail était pas mal .. il n'était néanmoins pas assez juste ... et il m'a recadré ...;

Donc importance de réellement trouver un BON professeur !!!


Par lapatateuh : le 04/02/11 à 19:31:44

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 Perso, quand je suis supra énervée je monte dans un certain ordre mes chevaux. Je prends le plus cool pour finir vers le plus casse pied!
Et je bosse normalement, sur des exercices si possibles casse pied pour m'occuper l'esprit!


Et quand j'ai juste besoin de tendresse car énervée pour d'autres raisons, des pansages / calins et paddocks!

Par ROULLETTA : le 04/02/11 à 19:39:59

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 Vraiment énervé ou fâché je laisse tomber je monte un autre jour

Par Pausanias : le 04/02/11 à 19:59:13

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La question devient alors:

Lorsque vous n'êtes ni énervés ni fâchés, est-ce que cela signifie pour autant que vous êtes au top mentalement ?

Donc: comment se présenter au cheval dans les meilleures dispositions, quitte à investir un peu de temps en dehors de sa présence ?


Par Checha : le 04/02/11 à 21:58:14

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 Enervée, excédée, obstinée, malade... ou tout simplement "absente"... m'a valu 2 belles chutes avec mon jeune cheval.

C'est le premier que je rencontre qui me fait comprendre que si je ne suis pas à 100 % connectée avec lui, il ne le sera pas non plus et me le fait rapidement savoir.

Alors il est sûr que maintenant lorsque je sais que je ne suis pas "en état" je m'abstiens et on se limite à certaines choses (gratouilles, pansage...) qui ont en fait la certaine vertue de m'apaiser. C'est très paradoxal finalement.... on est sensé "apaiser" le cheval, notamment lorsque lui-même n'est pas très disposé (ça arrive...) mais c'est lui qui le fait parfois pour nous.
Ce sentiment est en quelque sorte plaisant, pour ma part, car il nous apprend à être ensemble.

Hormis mes "mauvais jours" où je m'abstiens, je m'efforce de faire abstraction de toutes pertubations extérieures.... juste lui et moi dès que je l'aborde et ça fonctionne plutôt bien... comme si nous formions notre petite bulle.

Je passe beaucoup de temps, en dehors de son contact, à travailler sur moi-même (peut-être un peu trop des fois...).
Il n'y a pas de "comment" mais une seule façon de se présenter au cheval, celle où l'on ne pense qu'à lui et très peu à soi.

Cher Pausanias, question où il est complexe d'exprimer clairement son ressenti mais néanmoins très intéressante et sans aucun doute très essentielle.

Par Checha : le 04/02/11 à 22:08:52

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 Et plus jamais de réels objectifs sur une séance juste ceux que le cheval m'indique...

C'est un peu "je (cheval) serais soumis... seulement si TOI (humain) tu te soumets..."

Par laure40 : le 05/02/11 à 22:41:28

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 coucou, pour moi, depuis que j'ai débourré mes deux chevaux moi=même, je "panse donc je suis", oui, il suffit que je m'approche de mes chevaux et le reste n'existe plus. c'est ma bulle, je suis dans mon monde. je constate que pour mes amies c'est absolument impossible, elles n'arrivent pas à déconnecter. moi cela me fait un bien fou.

Par mundial : le 06/02/11 à 17:03:14

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 La longe reste pour moi un moment important. Comme Rouletta, et sans doute, d'autres cavaliers du forum, lorsque je suis énervée ou fâchée, je ne monte pas!

Plus largement dès le premier moment où j'approche le cheval, j'essaie de lui faire sentir que j'ai de l'affection pour lui. C'est difficile à expliquer cela implique de la douceur dans les gestes, de la relaxation, de l'attention. Bref, contrairement à ce que prêchent certains, j'essaie de rentrer dans sa bulle et je l'incite à rentrer dans la mienne! L'idée est un peu de faire passer le message suivant, je vais faire attention à toi, t'écouter et j'attends la réciproque.

Une fois, à cheval, je fais en quelque sorte le vide dans ma tête pour que mon corps se relaxe de manière à sentir plus naturellement celui du cheval. Cela marche plus ou moins bien selon les jours!

Par izaora : le 07/02/11 à 22:36:10

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 Quels que soient mes problèmes, quand je vois la tête de ma jument, j'oublie tout. Monté, je dois encore réfléchir à trop de choses pour me permettre de ressasser des ennuis.

Quand je monte hors cours, j'essaie de sentir son état, mais j'essaie toujours de mettre les éléments suivants:
- du connu qu'elle maîtrise
- de l'un peu nouveau qu'elle esquisse, car elle aime bien avoir compris et voir que je suis contente
- du connu à améliorer où je lui en demande un peu plus
- du plus difficile musculairement
- une part de jeu pour se détendre (deviner la transition suivante, figures rênes longues à la voix, etc...)

Par Pausanias : le 07/02/11 à 22:50:16

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 Merci pour toutes vos réponses !

C'est étrange parce qu'il semble bien que pour chacun, le principal souci soit surtout de savoir si l'on est en état de monter OU pas. Et effectivement, la question est assez facilement résolue.
Mais pour toutes les situations intermédiaires, l'objet me semble beaucoup plus complexe: cela doit être moi qui me prend le chou !
Ce qui m'intéresse, c'est comment optimiser les sessions dans lesquelles on sait par avance que l'on est pas au top. Comment mesurer cet état (je ne parle pas des états ouvertement orageux !) et adapter son travail en conséquence.
Je conclu que c'est une démarche assez naturelle et instinctive chez la plupart d'entre vous et qu'il faut certainement que je revoie mon truc !
Merci encore.

Par Roro : le 08/02/11 à 10:39:56

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 pausanias,

savoir comment "optimiser" les séances.

mais voilà toute la question, parce que tu peux partir en balade d'une heure sans idée préalable du travail, juste bon pour la tête et prendre l'air et au cours de cette balade, petite "envie" et faire une petite séance de dressage de 5 minutes dans un champ ou sur un chemin, en totale harmonie, énergie, parfaite quasi, concentration, juste sublime,.... mais elle n'aura duré que 5 minutes !

alors, si c'est pour "combler" le travail d'une heure, c'est dur dur.
vaut mieux 5 minutes parfaites ou quelques foulées justes que une heure juste juste.

donc l'optimisation du travail, selon le ressenti ne sera pas forcément quand il est décidé mais probablement à un moment donné ...

reste à le ressentir.

Par dtu : le 08/02/11 à 10:55:14

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 Pausianas :

Comme pour moi .. je n'ai aucun problème de concentration avant pendant
Je trouve qu'il y a par contre un autre problème qui peut survenir .....!!

Quand on travaille régulièrement son cheval il y a en général des progrès +/- constant ... et par moment on monte aussi en fonction de la veille ... et là ... il se peut que rien ne va ... le cheval va moins bien que la veille malgré que l'on soit bien concentré et que rien apparement ne laisse prévoir ce problème et là il faut savoir mettre son égo son plaisir de coté et redescendre d'un cran les attentes ..... savoir ne pas être décus ... quoique le cheval nous donnes même s'il y a regression... ca pour moi c'est important..

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