Stress
Sujet commencé par : jelly bully bean - Il y a 7 réponses à ce sujet, dernière réponse par DariusPar jelly bully bean : le 29/07/08 à 14:36:00
| Comment apprent-on aux chevaux a gerer et accepter la pression des courses?Comment les habituer ? FAit-on un travail préparatoire ? |
Messages 1 à 7, Page : 1
Par Darius : le 29/07/08 à 22:41:02
  Déconnecté | Je crois qu'ils font comme tu fais toi: un travail d'habituation. Par exemple un cheval qui stresse dès qu'il est sur un hippodrome est amené de temps en temps les jours de course sur l'hippodrome. Il descend du van, fait la marche de détente parmi les autres chevaux, est sellé, tourne dans le rond de présentation entouré du public...et remonte dans son van pour rentrer à son écurie sans avoir couru...sans avoir "souffert". On espère ainsi faire assimilé au cheval que van, hippodrome public n'est pas obligatoirement synonyme de course et ce qui va avec. Pendant la course, les jockey vont chercher à décontracter leur cheval, et esseyront de ne pas se battre avec lui. Une des possibilité est de mettre le cheval devant et le laisser galoper à sa guise et si par bonheur personne ne le pousse il peut se décontracter. Autre possibilité c'est de placer le cheval dernier où il ne se sentira pas poussé par les autres chevaux. Ces tactiques sont à risque car si tu es en tête il faut que la course idéalement se courre doucement, si tu es dernier au contraire il faut une course idéalement rondement menée. Les anciens jockey Deforge et Desaint étaient des specialistes de ce genre de course. Mais il y a un ps célèbre Gyr qui avant de rentrer dans les boites de départ était tellement stressé qu'on pouvait voir sous son ventre la sueur couler à flot comme l'eau d'un robinet et ce n'est pas une manière de parler, en mettant un seau on aurait pu récupérer plusieurs litres de sueur. Malgré tout le talent de son entraineur il n'avait jamais pu être calmé. Cet entraineur, Etienne Pollet, avait gagné toutes les grandes courses d'Europes, avait entrainé les plus grands champions dont Sea Bird le père de Gyr, et il affirmait que s'il parvenait un jour à calmer Gyr ce serait le plus grand champion qu'il ait jamais connu.(il avait d'ailleurs retardé sa retraite pour l'entrainer). Ce cheval malgré cela à gagné de très grandes courses, mais a été battu à d'autres, probablement pour avoir laisser trop d'influx avant le départ. |
Par Darius : le 29/07/08 à 22:43:33
| Déconnecté | oui çà fait long, très long, trop long , mais souvenirs, souvenirs.... alors excusez un vieillard de 101 ans |
Par jelly bully bean : le 29/07/08 à 23:47:10
| merci Darius . |
Par Darius : le 30/07/08 à 00:26:47
| Déconnecté | J'espère que tu auras encore d'autres sons de cloche. |
Par moussie : le 01/08/08 à 22:20:31
| Déconnecté Dire merci | Pour mon petit trotteur qui stressait énormément aux qualif, on lui avait donné une préparation homéopathique du Dr Giniaux, ça l'avait rendu nettement plus calme, en lui laissant ses moyens. Sinon on les ballade sur l'hippodrome, on les laisse voir, s'habituer, et pour les plus stressés, on les emmène comme dit Darius certains jours où ils n'auront pas à courir. |
Par jelly bully bean : le 02/08/08 à 04:19:43
| C'est pas sur le terrain que les chevaux chauffent , c'est a la ligne de départ. |
Par Darius : le 02/08/08 à 09:08:56
| Déconnecté | Tu sais très bien JBB qu'il n'existe pas 2 chevaux exactement pareil et c'est ce qui fait leur personnalité et une partie de la complexité du metier d'entraineur serieux. Certains chevaux voyagent très bien, supportent le bruit et la foule ambiante sans être affectés et s'excitent juste au moment du départ. Comme certains chevaux sont nonchalent le matin à l'entrainement et des furies l'après midi. D'autres au contraire (les voleurs) montrent une très bonne qualité le matin et déçoivent chaque fois l'après midi en course. Il y a quelques années (et selon les entrainements) lors de sa première course publique on montrait au cheval les couleurs, c'est à dire qu'on ne lui demandait rien. Aujourd'hui on est pas trop dur avec lui mais on ne pose pas les mains à la distance. Il y des chevaux qu'on entrainent une fois par semaine sur l'hippodrome, d'autres qui ne le voient jamais, des chevaux qu'on entrainent sur l'herbe 1 ou 2 fois par semaines d'autres qui ne voient l'herbe qu'en course. Et la plupart du temps c'est pour préservé (ou parfois acroitre) l'influx nerveux. |
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