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Le saut, abord en foulées décroissantes
Analyse verticale d’un saut technique
Un saut est une foulée de galop amputée du deuxième temps, car la base diagonale centrale est dissociée. Le postérieur de cette base diagonale dissociée effectue une battue, l’antérieur de cette base marque en premier la réception (voir ci-dessous la BD, 6 et 13).
BD239 Analyse verticale d’un saut technique, obstacle de 1 m de haut. La colonne de gauche (chevaux de 1 à 9) montre le cheval avant l’obstacle, battue, montée. La colonne de droite (chevaux de 10 à 18) montre le cheval au-dessus de l’obstacle et après l’obstacle, planer, descente, réception, reprise du galop. L’analyse verticale permet de séparer les différentes phases du saut et de noter la progression de la masse du cheval au cours de ce saut et de la situer par rapport à l’obstacle. Le saut est effectué ici au galop à droite.
Le cheval, qui va effectuer un saut technique, est en foulées croissantes (si l’abord se présente bien ) ou décroissantes (pour régler la battue), lors de la dernière foulée de galop avant l’obstacle ;
Au cours de la phase suivante, appui de la base diagonale centrale et battue de l’antérieur gauche, le cavalier ne tolère pas l’extension d’encolure que le cheval ferait s’il effectuait un saut naturel : le cavalier oblige ainsi les postérieurs à s’engager beaucoup plus, il provoque la voussure maximum possible du rein (2) ;
L’antérieur du galop, ici le droit, effectue à son tour sa battue, c’est la détente des antérieurs, accentuée par le vif relèvement de l’encolure, tandis que le cheval engage très fortement ses postérieurs en voussant son rein ; le cavalier ne contrarie en rien cette projection de l’encolure (3 et 4) ;
Projection (5) ;
Le cheval effectue la battue de ses postérieurs, l’un après l’autre et en avant de celle des antérieurs, bande ces postérieurs, fait une extension d’encolure pour aider l’ascension de ses épaules, et replie ses antérieurs ; le cavalier ne contrarie en rien cette extension d’encolure (6) ; Le cheval commence à détendre ses postérieurs pour se projeter vers le haut et en avant (7) ;
Il poursuit la détente de ses postérieurs, se cabre et va passer ses antérieurs au-dessus de l’obstacle ; c’est la fin de la montée, montée dont la trajectoire a une incidence plus accusée que lors du saut naturel et qui s’achève avec l’altitude maxima de l’avant-main (8) ;
le cheval continue à étendre son encolure, les postérieurs ont effectué leur détente et quittent le sol ; les antérieurs sont au-dessus de l’obstacle ; le cavalier ne contrarie en rien cette extension de l’encolure (9) ;
Le cheval place cette encolure à l’horizontale au cours du planer ; dans les conditions qui lui ont été imposées au cours du début de ce saut technique, le cheval est obligé de cabrer son rein au cours de ce planer pour avoir la possibilité de projeter ses postérieurs, qu’il replie, vers le haut, et provoquer une forte avancée de son centre de gravité (10) ;
Le cheval bascule alors beaucoup plus fortement qu’au cours du saut naturel pour amorcer sa descente ; ce mouvement de bascule facilite le passage des postérieurs, repliés, au-dessus de l’obstacle (11) ;
Le cheval allonge ses antérieurs et relève simultanément son encolure (12) ;
Le cheval effectue sa réception, en la commençant par l’antérieur opposé au galop, ici le gauche (13) ;
Puis sa réception sur l’antérieur du galop, ici le droit (14) ;
Le cheval, dont seul l’antérieur qui marque le troisième temps de la foulée de galop/saut, le droit, est à l’appui, vousse son rein et engage ses postérieurs, il fait une extension et une descente d’encolure (15) ;
Il détend ses antérieurs, relève son encolure et effectue une projection, tout comme après le troisième temps d’une foulée de galop sur le plat (16) ;
Début de l’appui du postérieur du premier temps, ici le gauche, de la foulée de galop à droite sur le plat, puis début de l’appui de la base diagonale centrale, synthèse du mouvement (17 et 18).
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