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L'impression de stagner en cours

Sujet commencé par : Silila - Il y a 45 réponses à ce sujet, dernière réponse par azzura42
1 personne suit ce sujet
Par Silila : le 16/11/18 à 18:59:14

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Bonsoir,
j'ai actuellement l'impression de stagner avec ma monitrice (cours particuliers) car elle est très focaliser sur des détails et je ne progresse pas sur des exercices que je voudrais apprendre, j'ai l'impression d'avoir rien fait à la fin de la séance... en même temps je sais que les détails c'est important! Mais je suis un peu frustrée car si je demande à voir tel exercice pendant le cours si elle voit un détail, on va passer le cours dessus.
Alors j'hésite à changer de monitrice ou alterner avec ma monitrice actuelle et la nouvelle (que je n'ai pas encore tester).
Si vous avez des suggestions ou si vous êtes déjà passer par là pour m'aider à y voir plus clair, merci.

Messages 1 à 40, Page : 1 | 2

Par Chrysalis : le 16/11/18 à 21:36:51

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Oliveira disait" la perfection des choses simples"
Comment faire un joli tableau si on ne tient pas son pinceau comme il faut ?

Je rejoins ta monitrice, c'est certes frustrant mais il fauy passer par ça . Ça ne sert a rien de vouloir aller plus loin si les bases ne sont pas acquises

Par Plectrude : le 16/11/18 à 23:03:15

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Je trouve que ça dépend d'où se situe le problème.

Y a quelques temps en faisant la rétrospective de l'avancée de ma jument, j'ai constaté qu'on avait assez peu évolué en 1 an de cours.

Parce que mon prof a une méthodologie assez rigide, et que tant que tel exercice n'est pas parfaitement acquis, on ne fait rien d'autre.

Alors OUI je suis d'accord avec Chrysalis sur le principe, il FAUT des bases solides.
En revanche, là où Oliveira était particulièrement bon, c'était dans sa capacité à adapter ses stratégies à chaque cheval. C'est à dire à proposer les bons enchaînements d'exercices pour déverrouiller les choses avec facilité. Il avait une "boite à outils" très étendue et maîtrisée à adapter à chaque situation.

Perso j'ai arrêté de prendre des cours avec mon prof pour le moment, non pas que je pense que sa méthodologie soit mauvaise, mais ma réflexion est simple : si en 1 an il n'a pas réussi à me faire passer ce qu'il faut pour nous faire avancer, c'est que quelque chose coince.

Jusque là je ne regrette pas, parce en sortant de ses rails, j'ai appliqué des choses vues et apprises ailleurs, et on a vraiment franchi une étape. Ne serait-ce que de sortir des 3-4 mêmes exercices, donc de routine, nous a fait bcp de bien.

De toute façon si tu as l'occasion d'avoir un autre prof, avec un autre point de vue, c'est toujours enrichissant.

Par TeamDress : le 17/11/18 à 13:41:39

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Certes chaque détails comptent.
Tant que ces détails sont traités et te font avancer c'est le bon chemin, par contre, en effet, à un moment, stagner sur un ou deux détails dont tu ne sors pas pour X ou Y raison, c'est l'impasse, parce que l'on bloque dessus. Alors il faut savoir le mettre momentanément de côté, travailler sur un autre fondamental, qui peut-être décoincera d'ailleurs ou fera en partie avancer sur les détails qui posaient problème.
Parfois c'est le fait de passer trop de temps sur un problème qui devient le problème, le cavalier faisant un blocage dessus.

Par Silila : le 17/11/18 à 15:18:47

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Merci pour vos réponses.
C'est vraiment le fait de sentir de la frustration après plusieurs cours qui me dérange car en effet, corriger des détails, avoir des bases solides, je trouve sa effectivement très important mais je n'ai pas non plus des objectifs de compétition ou autre, je monte pour me faire plaisir, c'est pourquoi je me pose des questions en ce moment. Je vais prendre un cours avec une autre monitrice et je verrais ce que sa donne dans tous les cas.

Par Quixote : le 18/11/18 à 13:17:05

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Ça dépend du détail en question

Mais de toute façon avoir plusieurs point de vue est toujours enrichissant

Par Mahhaut : le 28/12/18 à 22:32:48

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Bonjour Silila,

sincèrement, un(e) bon(ne) moniteur/trice ne te donne pas l'impression de stagner... J'ai perdu trois années et pas mal d'argent avant d'accepter de changer et de trouver LA bonne personne, qui m'a fait énormément progresser en un an. Sans se focaliser sur les détails... mais en me faisant ressentir les choses. J'ai plus progressé en une année qu'en 3, voire qu'en huit. Alors moi je te dirais de bien prendre ton temps et de faire plusieurs essais afin de trouver la bonne personne.

Par Silila : le 29/12/18 à 14:52:40

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Oui effectivement c'est tout à fait mon ressenti après avoir pris un cours test avec un autre moniteur il y quelques jours, sans ce focaliser sur des détails ou ceux de ma jument, on a eu une séance très dynamique où en faisant les exercices on a pu justement corriger efficacement certains de nos défauts. C'était beaucoup plus intéressant pour moi et ma jument aussi.
Un peu l'impression d'avoir perdu du temps aussi mais bon on est reparties!

Par TeamDress : le 14/01/19 à 19:12:50

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Bon courage

Par heleneCarre : le 31/07/19 à 12:35:06

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Bonjour Silila

Si tu n'as pas de plaisir pendant ton cours, tu ne pourra pas progresser.

Avant d'aller voir un autre moniteur, je te conseille d'en parler avec ton moniteur actuel. Indique lui ta frustration. Donner -lui tes objectifs personnels (ressentir mieux ton cheval, apprendre de nouvelle technique, monter pour le plaisir mais pas faire de compétition). Cela peut débloquer cette situation. Et si cela ne fonctionne pas, tu peux en effet essayer avec un autre moniteur.

Ce que je voudrais éviter pour toi, c'est de te fâcher avec ton moniteur actuel. C'est pour cela qu'un dialogue entre vous est important. Il peut mal prendre que tu partes dans un autre cours sans savoir pourquoi. Mais il ne pourra jamais te reprocher d'avoir été sincère.

Je suis passé par là aussi. On m'a fait stagné sur un cheval en pensant me faire plaisir. Au final, j'étais frustrée car je ne progressé pas. C'est en discuter avec ma monitrice qu'on a pu remettre les choses au clair. Depuis j'ai repris ma progression.

Bonne journée à toi.

Par Emyly : le 01/08/19 à 11:41:20

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Ah du temps ou j'avais mon cheval j'étais un peu dans le meme cas que toi. Je n'ai pas eu n'aurai jamais eu un niveau de fou, et nous répétions toujours les mêmes exercices car cela coinçait tjs aux mêmes endroits. Ma jambe qui n'allait pas et plein d'autres trucs... et au final ca m'a limite dégoûtée. Je n'avais pas le recul nécessaire pour en parler a ma prof/amie et le cheval était en pension chez elle. Bref comme dit plus haut le mieux est d'en parler, de revoir les objectifs, moi pour ce que je voulais faire avec le recul je me dis qu'on aurait du lacher certains détails et appréhender autrement

Par Silila : le 05/10/19 à 19:08:05

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Bonsoir,
encore calé sur mes cours, le nouvel enseignant que j'avais essayer finalement sa n'a pas été quelques mois plus tard, j'ai repris un cours avec ma précédente monitrice mais la, fiasco total, le cours c'est très mal passé parce que justement, je lui est dit ce que je voulais faire , la façon dont je ressentais ma jument, qu'elle était prête à être pousser plus mais elle s'est braqué, ne m'a pas écouter.
Donc , je n'ai plus de cours depuis le mois de mai et je m'en suis passer très bien mais je me pose des questions:
Peut-être que certaines d'entre vous montent sans cours et que cela leur convient ? on me dit que cela est nécessaire pour progresser ou ne pas régresser. J'ai l'impression que les moniteur (la plupart) ont une vision assez étriqué du travail du cheval.
Est ce que si l'on monte juste en loisirs, l'on peut évoluer seulement avec des livres, les vidéos,...?
Bonne soirée.

Par Ecoleartequestre : le 05/10/19 à 20:22:08

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C'est difficile de te conseiller parce qu'on ne sait rien du niveau que tu as atteint avec ta jument, ni de ces détails qui font dire à ta monitrice que tu n'es pas prête à passer à la suite, ni surtout de ce que tu voudrais qu'elle te fasse travailler exactement.
Pourquoi est ce que ça n'a pas été non plus avec l'autre enseignant? Si lui non plus ne te jugeait pas prête pour autre chose, peut être qu'ils ont raison en fait. Peut être ne te rends tu pas compte de l'imoortance d'une base qu'il vous manque vraiment ? Par exemple, si ta jument n'est pas assez en avant ni stable sur la main, il est difficile d'envisager le travail des appuyers au trot, ou de changer de pied au galop.
Si tu veux mieux comprendre ce qui peut être coince chez vous, ou pas, tu peux déjà commencer par lire sur le net les multiples articles concernant l'échelle ďe progression établie par la FEI pour la formation des chevaux de dressage. Tu pourras comme ça identifier si effectivement tu es en train de vouloir mettre la charrue avant les boeufs ou non.

Ou alors le problème c'est que tu voudrais travailler dans un sens qui n'est pas le leur? (Par exemple travailler sans mors ou apprendre le pas espagnol, si eux ne le font pas habituellement).

Je pense qu'avant de chercher un autre enseignant, il faut que tu fasses un point précis et objectif de votre niveau et de tes difficultés actuelles. Et que tu définisses aussi clairement ce que tu voudrais travailler. Peut être le fait de formaliser tout ça bien clairement t'aidera à comprendre pourquoi ça n'a pas collé avec les enseignants précédents, et à mieux définir tes critères pour chercher le prochain.


Par mundial : le 14/10/19 à 18:38:05

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Monter sans regard extérieur! Je ne le conseille pas au commun des mortels. Personnellement, pour des raisons diverses et variées, j'ai passé 12 ans sans vraiment prendre de leçons. Cela ne pas empêchait de dresser Guinness le cheval que je travaillais principalement ces années-là, mais j'ai pris plein de défauts. Lorsque j'ai recommencé à travailler avec deux super professeurs, l'atterrissage a été très douloureux, mais extrêmement salutaire! Franchement, j'ai regretté d'avoir arrêté de prendre des cours pendant aussi longtemps.
En revanche, je choisis très attentivement les personnes avec qui j'ai envie de travailler et, ensuite, je la boucle et j'écoute!

Par camboui21 : le 15/10/19 à 11:57:22

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Un oeil extérieur edt toujours utile.
Ma prof ne vient qu une fois par mois. Ça permet de faire le point sur ce qui va ne va pas... de voir si ce qu on a abordé le cours précédent est acquis ou si ça coince et pourquoi .

Apres j ai toujours des phases ou j ai besoin d un encadrement plus important et dans ce cas j ai la chance d 'avoir quelqu'un qui peut venir plus souvent.
Comme dit plus haut travailler toujours seul n est pas la chose la plus adaptée car on finit par prendre des defauts..

La question est de savoir quel type d enseignement tu recherches.. tes objectifs.. ou tu en es dans le travail de ton cheval et ton niveau a toi aussi. Parfois on a l impression que les choses sont maîtrisées alors que ce n est pas le cas... et il y a des paliers qui prennent du temps a acquérir

Par Lil22 : le 15/10/19 à 20:25:29

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Je suis d'accord avec ce qui a été dit. Et je rajouterai que toute seule, j'ai souvent l'impression de faire des ronds dans le sable, j'arrive vite à cours d'idée et je refais souvent les mêmes exercices. Un moniteur va aussi proposer de nouvelles choses.

Par Silila : le 22/10/19 à 13:06:30

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Merci pour vos retours.
Je vais essayer une autre monitrice que j'ai déjà vu travailler dont on m'a déjà dit les qualités et défauts donc je pars avec moins d'attentes, on verra bien.
Ce que je voulais exprimer dans mon précédent post , c'était que les enseignants sont je trouve beaucoup dans le jugement si on a une approche différentes de la façon qu'on a de travailler son cheval.

Par Ecoleartequestre : le 22/10/19 à 14:00:02

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les enseignants sont je trouve beaucoup dans le jugement si on a une approche différentes de la façon qu'on a de travailler son cheval.

Si le problème est que tu as une approche un peu atypique, différente de celle de ton enseignant, et que toi tu es convaincue de cette approche au point de refuser les critiques, alors il faut surtout que tu te trouves un enseignant qui affiche clairement son adhésion à la même approche que toi. Mais tu ne peux pas attendre d'enseignants classiques qu'ils s'adaptent pour toi à des méthodes qu'eux mêmes ne pratiquent pas, c'est normal.

Après tu restes assez vague sur les particularités de ton approche et l'objet de ton désaccord avec tes enseignants donc c'est difficile de te conseiller. Peut être aurions nous quelques adresses à t'indiquer: en quoi n'es tu pas compatible avec ce que les enseignants t'ont proposé jusqu'à maintenant?

Par TeamDress : le 22/10/19 à 17:55:36

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Le désaccord élève-enseignant de nos jours, vient souvent du fait que bon nombre de cavaliers (donc apprentis) viennent prendre des cours, mais ne veulent faire et entendre que ce qu'ils ont décidé de faire et d'entendre selon leur vision (souvent fausse et étriquée) de l'équitation. Ils sont souvent imperméables aux conseils et aux techniques dont ils ignorent pourtant tout visiblement.

Bon nombre de cavaliers, sous prétexte qu'ils vont sur internet, qu'ils lisent quelques livres (ou même beaucoup d'ailleurs), qu'ils montent depuis longtemps (même si c'est un seul cheval et même si c'est d'une très mauvaise façon) pensent qu'ils sont de fins connaisseurs et qu'ils sont en mesure de juger un moniteur.

Hors un moniteur pour la majorité, ça reste quand même quelqu'un qui monte au quotidien, qui voit des chevaux divers et variés fonctionner, c'est quand même des stages multiples qui s'accumulent d'années en années dans des domaines très variés, c'est quand même des centaines de chevaux débourrés dans une carrière, c'est quand même une culture au fil des années....

Alors que le niveau des pratiquants baisse considérablement, que bon nombre sautent des étapes de progression qui leur feront toujours défaut parce qu'ils refusent de revenir dessus, on s'aperçoit que la fonction de moniteur est de plus en plus rabaissée et mal jugée à tort car jugée par des cavaliers qui eux mêmes ont un niveau très faible et souvent une bien haute estime si ce n'est de leur niveau, mais même de leur connaissances.

Les cavaliers de nos jours arrivent à se persuader en 1 à 2 cours à peine après avoir lu un article sur le net ou après avoir discuté autour d'un barbecue à la dernière fête de la saucisse du club, qu'un moniteur dont ils appréciaient la méthode, qui les a fait progresser de manière considérable pendant X temps, que d'un seul coup il n'est plus bon, que non ça ne va plus, ça ne marche pas, qu'il dit, je cite: "que des conneries"...

Il y a 2 choses qui sont à bannir pour ne pas stagner:
-1 se dire qu'à un certain âge, ou à un certain niveau de pratique, on ne peut plus rien apprendre, qu'on ne peut plus passer de cap, qu'on ne peut plus progresser ou perdre un défaut que l'on a plus ou moins toujours eu.
-2 se persuader que c'est le moniteur qui est mauvais. Plus on se persuade que celui qui donne les consignes est mauvais, moins on applique ce qu'il dit et forcément quand on applique pas ou de travers un trucs parce qu'on met toute son énergie et sa mauvaise foi à ne pas suivre les conseils.....ça ne marche pas et là on jubile : ah la preuve que c'est un nul: ça ne marche pas!

Quand je vois que la majorité des cavaliers en France, titulaires du galop 7, ne savent pas mettre un mors (leur gestuelle et leur technique est déplorable), ne savent pas tenir leurs rênes, ne sont pas assis, ne savent pas trotter enlevé.....Et quand j'entends comment ils parlent des moniteurs...il y a quand même quelque chose qui déconne....


Par Ecoleartequestre : le 23/10/19 à 14:17:34

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Teamdress tout à fait d'accord avec toi concernant l'attitude de pas mal de cavaliers, particulièrement en dressage où les clivages d'écoles sont peut être plus prononcės qu'ailleurs, discipline aussi où pas mal de cavaliers de petit niveau se réfugient d'abord par crainte du risque, donc avec une réticence inconsciente à réellement mettre en mouvement leur cheval. Et avec beaucoup de compétences théoriques acquises dans leurs lectures, mais parfois trop idéalisées ou mal comprises.

Je serais un plus réservée que toi au sujet des moniteurs: si le niveau général a autant baissé, c'est bien parce qu'au départ il y a eu de sérieux manques dans les formations. Des moniteurs mauvais pédagogues et même très mauvais cavaliers je pense qu'on en connait tous. Le pire que j'ai vu il y a quelques années, en faisant brouter mon cheval au bord de la carrière pendant une reprise galop 7 : une monitrice qui montait comme un pied (ça je le savais déjà) , en train d'enseigner la tête au mur à ses élèves ......sauf qu'elle la confondait avec une contre épaule en dedans, les faisant même arriver en tête au mur par une demi volte, donc pli à l'envers....début de conversation surréaliste avec quelques cavalières pas trop sûres d'elles mais qui avaient quand même des doutes, et réponses fumeuses et embrouillées de la monitrice totalement paumée qui ne faisait que s'emmêler les pinceaux de plus en plus : grand moment de dressage....
Mais des moniteurs excellents il y en a aussi bien sûr. Spécialisés en dressage c'est déjà plus rare, ça dépend du niveau qu'on vise. (aucun vrai cavalier de dressage pro dans un rayon de 100 km autour de chez moi par exemple). Parfois il faut se donner la peine d'aller les chercher plus loin, c'est ce que j'ai fait et j'en suis ravie. Mais pour acquérir les bonnes bases oui normalement on trouve sans trop de mal près de chez soi.

Bref on peut concevoir en effet que Silila ait du mal à trouver la perle rare. A elle de voir si le souci se trouve réellement au niveau de ses moniteurs, ou si ça n'est pas à elle de se remettre un petit peu plus en question.


Message édité le 23/10/19 à 14:19

Par azzura42 : le 24/10/19 à 14:14:06

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[iHors un moniteur pour la majorité, ça reste quand même quelqu'un qui monte au quotidien, qui voit des chevaux divers et variés fonctionner, c'est quand même des stages multiples qui s'accumulent d'années en années dans des domaines très variés, c'est quand même des centaines de chevaux débourrés dans une carrière, c'est quand même une culture au fil des années...]

ça c'était avant, c'est plus rare de nos jours…
Le bpjeps c'est juste 1 an de formation donc on y apprend plus grand chose en matière d'équitation.
Beaucoup de moniteurs n'ont pas le temps de monter à cheval en plus de leurs cours et très peu continuent de se former régulièrement (temps/moyens financiers). Il y en a également beaucoup qui ne sont pas amenés à débourrer et préparer des jeunes chevaux.

Par nélimiha1bis : le 25/10/19 à 14:14:17

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Entre nous, je ne pense pas faire partie de ceux qui jugent les moniteurs, mais j'en ai quand même vu pas mal déblatérer de sacrées conneries

Et +10 avec azzura42

Par stephy92 : le 25/10/19 à 15:47:46

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je suis assez de l'avis d'azzura aussi

Pour ma part je ne monte plus qu'avec des cavaliers de compétition (qui savent de quoi ils parlent, qui ont dressé des chevaux jusqu'aux épreuves pro).
Il y a de bons moniteurs mais la plupart ne dérouleraient même pas une AM3.

Lors d'un grand régional j'ai vu une fille qui n'arrivait pas à rester au trot assis sur sa reprise (une petite AM3B)... et j'ai été surleculifiée quand j'ai appris qu'elle était monitrice Franchement je lui aurai donné max un G5 (même si elle avait forcément le G7 pour concourir sur cette épreuve lol)

Je pense qu'il faut à la fois l'expérience (tout en continuant à la développer chaque jour) et la pédagogie, difficile parfois d'avoir la personne qui combine les deux

Après il ne faut pas se mentir, il y a aussi des cavaliers qui sont nés avec la science infuse de l'équitation et pour qui c'est tjs la faute du cheval ou du mono

Par Mape : le 05/11/19 à 14:18:29

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Bête question mais est-ce que tu travailles entre les cours ? Travailler vraiment sur les difficultés abordées en cours, je veux dire.

Par TeamDress : le 07/11/19 à 15:56:46

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Je ne jette pas la pierre aux encadrants qui ne savent pas ce qu'est une épaule en dedans. Il faut connaitre le contexte d'abord.

Je jetterai plus la pierre aux dirigeants, responsables pédagogiques, qui recrutent et qui font les plannings, et qui attribuent des reprises qui ne correspondent pas à la compétence ou à l'expérience de l'employé.

Si c'est son rôle d'être là? si on ne l'a pas mis là parce que personne d'autre ne veut y être ?S'il est qualifié pour ça et si cela correspond à sa formation et si lui -même souhaite être là?

Parfois certains animateurs, ou jeune enseignants se retrouvent à devoir assurer des reprises dont ils n'ont pas l'expérience ou pas encore toutes les connaissances, on ne leur demande pas leur avis.

Certains observateurs qui ont la critique facile seraient étonnés de ce qu'il se passe dans l'envers du décors

Pour critiquer l'encadrant à cheval (je ne parle pas du cavalier-entraîneur dont c'est le métier) mais bien de l'animateur-enseignant, il faut connaître le contexte.
Je me permettrai de vous renvoyer à un autre sujet où je re situe un peu le contexte et l'évolution du métier.
https://www.1cheval.com/membre/forum/general/sujet-3505831-0-concours-club-pour-un-titulaire-du-bees
Pour vous résumer, un animateur-enseignant depuis les années 90, n'est pas formé pour monter mais pour animer, même pas pour encadrer en compétition.

Les enseignants qui arrivent à évoluer et à travailler dans des structures où il est possible de monter, de se perfectionner, de sortir en concours et/ou de faire des stages, et même de pouvoir posséder un cheval; sont de plus en plus rares parce que le milieu ne leur permet plus.

Devant toute contre performance, il faut aussi connaître le cheval. La plupart du temps les enseignants montent quand même des jeunes chevaux, des chevaux rétifs à remettre aux ordres, des chevaux de passages pour une vente, etc...
Je connais des enseignants qui tentent de monter et qui aspirent à se perfectionner qui se retrouvent à sortir avec des chevaux avec lesquels la plupart des cavaliers qui se croient des cadors n'arriveraient pas à rester dessus rien qu'une détente...

Critiquer un enseignant sur ses connaissances techniques sans connaître le résultat de son travail à long terme sur les chevaux c'est facile mais c'est stupide.

Il suffit de ne pas avoir la même vision que lui et de ne pas vouloir utiliser la même méthode et le désaccord et l'étiquette de "nul(le)" est collée.

Je me demande aussi si les cavaliers ne se mettent pas à espérer que tous les enseignants soient champions olympiques...
Le haut niveau et les résultats en compétition ne sont en aucun cas un gage de compétence.
Il y a autant de mauvais (mauvaises pratiques en générales) dans le haut niveau que dans le milieu de l'instruction.

L'exemple d'un enseignant pas à l'aise au trot assis est une caricature, c'est fréquent mais encore une fois il faut remettre dans le contexte.

Dans la majorité des cas, le moniteur est meilleur techniquement quand il vient de sortir de formation, parce qu'il monte à cheval tous les jours. Un an après il est en poste, s'il n'a pas les moyens d'avoir un cheval perso il ne monte quasiment plus. Il perd la souplesse, l'endurance etc... Oui c'est bête à dire, c'est malheureusement vrai, mais c'est logique, un tour de trot assis lui devient difficile. Ceci dit s'il se remet à travailler, ça reviendra toujours plus vite qu'un cavalier lambda.

En même temps, demandez à un cavalier de cso de haut niveau de faire un tour de trot assis, si vous ne connaissez pas son identité, vous allez rire aussi et vous ne leur donneriez pas le galop 4 dans la majorité des cas!

Par azzura42 : le 08/11/19 à 11:38:29

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Mon ancien club est dirigé par un instructeur, et même après 10 ans sans monter à cheval il était toujours impressionnant en selle.
Certes il manquait de souplesse mais la belle position et la finesse étaient là et le bagage équestre ne s'était pas envolé.

Le problème de maintenant est à la base, bien sûr les enseignants manquent de pratique une fois diplômés car ils montent peu, mais les lacunes sont présentes dès la formation qui n'est pas assez longue, pas assez complète ou en tout cas pas assez sélective à l'entrée.

Quand on rentre en formation BPJEPS avec un niveau galop 6, il y a peu de chance qu'en seulement 1 an on ressorte avec un niveau équestre suffisant pour enseigner à des cavaliers confirmés

Par Chrysalis : le 08/11/19 à 16:54:07

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Quand on rentre en formation BPJEPS avec un niveau galop 6, il y a peu de chance qu'en seulement 1 an on ressorte avec un niveau équestre suffisant pour enseigner à des cavaliers confirmés

oui c'est certain...
aprés, il ne faut pas perdre de vue qu'il n'est pas necessaire d'avoir fait les JO pour enseigner a des cavaliers de petit niveau, la cible MAJORITAIRE de l'enseignement club. car oui,les 3/4 des cavaliers licenciés ont le galop 3 et moins (chiffres de 2011,pas trouvé aprés)

par contre effectivement quand on progresse, les exigences du cavalier ne le dirigera clairement pas vers un moniteur "nouvelle moulure" dont le bagage technique et l'expérience ne pourront pas correspondre a la demande. C'est pas une critique,c'est une constatation, comme l'évoque Teamdress. ces moniteurs sont souvent recrutés a petit niveau,ne peuvent pas forcément l'entretenir ou l'améliorer par manque de temps car ils sont tributaires des besoins des structures où ils bossent.

Par Tessa : le 08/11/19 à 22:38:54

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Je ne peux pas être d'accord avec tout ce qui est écrit.

En Belgique, il ne faut pas être diplômé pour donner cours.
C'est un fonctionnement très différent, bien sûr.
Mais la Belgique est un tout petit pays et, très vite, on se fait un "nom", dans un sens ou dans l'autre.

Et au final, il n'y a pas beaucoup plus de catastrophes qu'en France, niveau enseignement... Quand je vois un jeune mono diplômé français faire sauter des poneys en gogue, je me dis qu'en Belgique, on ne voit pas ça et c'est déjà ça de gagné.

Je m'insurge contre le fait qu'il ne faut pas un "bon niveau" pour enseigner à des débutants!!!!
Quand j'ai un nouveau cavalier et que je dois passer les 6 premiers à mois déconstruire tout ce qu'il a appris, ça m'énerve et mon pauvre cavalier se rend compte qu'il est resté parfois des années dans l'erreur. Hormis le fait qu'il a l'impression d'avoir perdu son temps, il se rend compte que, à son insu, il a fait souffrir inutilement les chevaux qu'il a monté.
Quand, en plus, il faut remettre le cheval des trahisons vécues...

La base est tellement importante qu'elle ne peut pas être bâclée.


Ensuite, être un bon cavalier pour bien enseigner...
Un bon cavalier ne fait toujours un bon enseignant.
Le bon enseignant est celui qui va permettre au cavalier de bien progresser avec son cheval.... Même si cet enseignant ne parvient pas à trotter assis correctement.
Je veux dire: je suis enseignante et je ne peux pas trotter assis, je ne peux pas non plus monter un cheval "difficile" (qui risque d'évacuer son cavalier) parce que mon dos est foutu... Mais quand un des plus grands cavaliers français me dit "vous avez fait du bon travail avec cette cavalière"... Ben, je me sens légitime.

Par TeamDress : le 09/11/19 à 20:01:01

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Quand on rentre en formation BPJEPS avec un niveau galop 6, il y a peu de chance qu'en seulement 1 an on ressorte avec un niveau équestre suffisant pour enseigner à des cavaliers confirmés
azzura42, je me permets d'insister (je sais que mon post était long mais il disait exactement ce que je vais vous répéter en 2 phrases...)
Aujourd'hui un bpjeps est un diplôme d'ANIMATEUR le titulaire n'est censé enseigner qu'aux débutants/initiés...Pas aux cavaliers confirmés....

Par Chrysalis : le 10/11/19 à 19:17:14

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Tessa, le contraire de " cavalier de bon niveau " c'est pas systématiquement " cavalier de merde " , ça peut aussi être " cavalier avec de bonnes bases mais pas une technique mirobolante" et ça peut parfaitement convenir a l'apprentissage des cavaliers qu'on trouve majoritairement en club ( cf les 3/4 de galops 0,1,2 et 3 sur l'ensemble des licences )

Quand on prend des cours de dessins débutants, on s'en tamponne d'avoir Rembrandt . Déjà quelqu'un qui connait ses outils et les couleurs, histoire d'éviter les pâtés , c'est suffisant.

Les gens qui ont un bagage technique conséquent ont -je pense- ni le temps ni forcément la motivation a apprendre aux enfants a trotter enlevé,d'autant plus si c'est pour le gamin ne rempile pas l'année d'après ( on sait comment son les enfants )

Par azzura42 : le 10/11/19 à 21:24:43

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Teamdress j'avais bien compris ce que tu disais et c'est bien ça que je trouve hallucinant, l'enseignement de l'équitation est devenue de l'animation au détriment des cavaliers et bien sûr des chevaux.

Mais du coup on fait comment quand on dépasse le niveau galop 4/5?
Si l'on a pas les moyens/temps d'acheter un cheval ou de prendre une DP, et de trouver une structure où il y a (ou bien où l'on peut faire venir) un enseignant old school, on ne peut plus progresser et je trouve ça bien dommage.


Par TeamDress : le 12/11/19 à 09:20:03

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Teamdress j'avais bien compris ce que tu disais et c'est bien ça que je trouve hallucinant, l'enseignement de l'équitation est devenue de l'animation au détriment des cavaliers et bien sûr des chevaux.

Mais du coup on fait comment quand on dépasse le niveau galop 4/5?
Si l'on a pas les moyens/temps d'acheter un cheval ou de prendre une DP, et de trouver une structure où il y a (ou bien où l'on peut faire venir) un enseignant old school, on ne peut plus progresser et je trouve ça bien dommage.


C'est devenu ce que la majorités des cavaliers ont demandé.
Dans les années 90, les gens ne voulaient pas d'enseignement, ils voulaient faire des jeux, de l'animation de la promenade en carrière et une bouffe après le cours....Et bien on leur a donné les animateurs qu'ils (la majorité) voulaient.
Comment on fait quand on dépasse le niveau 4/5? et bien je ne sais pas. Je n'ai pas de solutions miracles non plus pour les cavaliers, déjà du côté des enseignants, je ne l'ai pas trouvé.
Ceci dit, on trouve des dp pour le prix d'un forfait en club. C'est sûrement pas la situation idéale, il faut passer du temps à chercher essayer des chevaux, s'entendre avec le propriétaires, on choisit le cheval, mais pas forcément l'écurie où il est en pension qui peut, potentiellement pas nous convenir, il faut pouvoir suivre le cheval s'il bouge avec son propriétaire. Il faut accepter se faire imposer une façon de faire, celle du propriétaire pour mal de choses surement....Parfois le propriétaires à des nouveaux projets pour son cheval et nous n'en faisons pas partie...C'est pas forcément le bon plan la dp...Mais...ça se trouve encore un peu.

Par stephy92 : le 12/11/19 à 13:47:48

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Même si cet enseignant ne parvient pas à trotter assis correctement.
tessa en l'occurrence la jeune fille doit avoir 25 ans max et est en parfaite santé. Elle nous demandait également de lui dire si son cheval était en place... Si elle avait eu le droit au gogue je pense qu'elle en aurait mis un (c'est son propre cheval).

Comme cela a été souligné il y a aujourd'hui un gap très important qu'il est difficile de franchir en sortant de club. A mon époque on sortait avec un vrai galop 7 (qui portait un autre nom), aujourd'hui c'est plutôt un galop 5. La DP oui mais il faut le cheval bien dressé et par définition quand on a un cheval bien dressé on a pas forcément envie de le laisser "gâcher" par une DP pas au niveau... mais sans cela, comment progresser?

Quand je sortais en AM3 j'ai eu des DP sur mon cheval, mais qui montaient encadrées par mon prof. J'avoue que depuis que je sors en AM1 je n'ai plus envie de le mettre en DP ou alors avec qqn qui sort déjà à minima à ce niveau d'épreuve (et dans ce cas elle a déjà son cheval, donc plus de DP )

En effet aujourd'hui les gens veulent tout et tout de suite donc exit l'entrainement militaire de l'époque (qui n'avait pas que des avantages on est d'accord, mais qui apprenait la rigueur et le goût de l'effort), maintenant Kevin et Pompon doivent être champions de France de barres enterrées à Lamotte la 1ère année, sinon changement de CE.

Tout comme à l'époque on te renvoyait aux écuries si ton cheval avait un brin de paille dans la queue. Maintenant le gamin arrive 10min avant la reprise et repart 10min après (papa et/ou maman est pressé), donc poney = mobylette.

Bref tout ça pour dire qu'il est incroyablement difficile de trouver la personne à la fois compétente et pédagogue

Par Chrysalis : le 12/11/19 à 15:34:51

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certains gros centres equestres ont une cavalerie et des instructeurs permettant de continuer a se former convenablement de G5 a G7 tout de même
même si ce n'est clairement pas la majorité des CE, essentiellement pour des raisons financières. Pourquoi entretenir un piquet de chevaux ne convenant pas a la formation des tous jeunes cavaliers pour seulement une poignée " d'initiés"?

je me rappelle a l"époque du club,j'étais dans une grosse structure usine, et on avait ces 2 cavaleries, plus la formation BPJEPS,donc souvent de jeunes chevaux aussi a former. autant dire que passé le G4,on ne montait plus Pomponette mais Mister Puissant ou Jeune Blanc Bec . et bizarrement,les cavaliers peut arrimés ne finissaient pas l'année car pas les tripes/l'envie d'aller plus loin.

donc le message derrière c'est "ça se trouve, mais faut le vouloir" je pense

Par TeamDress : le 12/11/19 à 16:32:31

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que passé le G4,on ne montait plus Pomponette mais Mister Puissant ou Jeune Blanc Bec . et bizarrement,les cavaliers peut arrimés ne finissaient pas l'année car pas les tripes/l'envie d'aller plus loin.

Voilà comment perdre une génération de cavaliers et comment rater une partie de la formation de ceux qui restent.... Un cavalier doit avoir un cheval d'école jusqu'au g7. Il ne doit pas être un cobaye de débourrage ou de post débourrage pour mettre des chevaux en reprises dès le g4, c'est beaucoup trop tôt. ça en dégoûte la moitié en se foutant la trouille sur des cas un peu sensibles quand même et ça fait des lacunes chez la moitié qui reste.
Monter des jeunes c'est bien de temps en temps c'est bien des jeunes gentils oui mais pas avant le g7 acquis.
Les clubs sautent sur l'occasion d'utiliser leur galops 5 et + (ou même parfois -) sans scrupules pour en fait faire ce qui devrait être fait par eux même en dehors des heures de reprises, résultats les cavaliers de club avertis se retrouvent à faire des tours de pas , trot, galop et des cessions ratées avec des jeunes qu'il faut vite mettre en reprises pour qu'ils soient vite pratiques et rentables.
Sauf que ce n'est pas comme ça que l'on apprend ce que doit apprendre un cavalier de ce niveau et ce n'est pas malheureusement pas un jeune cheval qui peut apprendre à un jeune cavalier. Parce que oui jusqu'au g7 on est un jeune cavalier qui apprend les bases, après on peut commencer à expérimenter les bases sur des chevaux plus jeunes, plus délicats etc...
Pourquoi les cavaliers ne trouvent plus leur place en club au delà du g4, et bien toujours pour des raisons économiques. Au delà du g4 il faut une cavalerie dressée, qui a des papiers pour les cavaliers qui souhaitent sortir en concours amateur, qui coûte plus chère qu'un cheval sur lequel il n'y a pas de travail, qui n' a pas forcément les papiers pour sortir en concours ou juste pour faire des épreuves clubs.

Il y a 20/30 ans les clubs avaient au moins un cavalier qui sortaient en épreuve pro, souvent le directeur ou l'instructeur du club. Une équipe à deux équipe amateur composée des cavaliers g7 du club, des propriétaires et des élèves en formation. Il y avait 3 concours 5ème catégorie par an (ex entraînements) pour montrer aux candidats g7/éperons d'argent ce que c'était qu'une journée en compétition avant de passer l'examen.
Quand on passait l'examen, pour entrer dans l'équipe compétition une fois le g7 ou l'éperon d'argent acquis pour les plus anciens il fallait être repéré dans sa reprise par l'instructeur du club ou ta mono devait lui dire de venir voir une/un cavalier qui se débrouillait bien dans la reprise et c'était lui qui te proposait de faire partie de l'équipe concours.
Si c'est toi qui le demandait, tu passais un essai avec l'instructeur et la plupart du temps rien que parce que c'est toi qui avait demandé, il te disait non, on verra l'année prochaine....
En fait t'étais grillé(e) que parce que tu avais demandé tu comprenais vite que tu ne serais jamais pris(e) de toute façon, t'avais plus qu'à changer de club

Maintenant tu veux sortir en concours, tu te pointe avec ton g2 et le portefeuille de tes parents et 10 mois après t'es à Lamotte!
Il n'y a plus de juste milieu.

Bon je ne dis pas c'était mieux avant, il y a du bon et du moins bon dans les 2 époques et les 2 pratiques complètement extrêmes.
Mais ça a effectivement baissé le niveau général.
Plus d'animateurs que d'enseignants, plus de cavaliers qui consomment que de cavaliers hommes de chevaux, plus d'usines à personnels polyvalents jetables que de centres de formation (l'un des plus gros centres de formation de région parisienne forment quand même des moniteurs qui pour la plupart n'exercent jamais ou arrêtent dans les 3 ans...) Centre qui a pignon sur rue, qui voudrait faire la pluie et le beau temps sur l'équitation de la région et qui est le 1er à critiquer les formations et les diplômés qui sortent des centres concurrents, mais certains candidats sortent de là diplômés sans savoir faire la différence entre l'orge et l'avoine....).
Tout à baissé, sauf ne nombre de licenciés pendant de nombreuses années alors forcément c'était trompeur.


Par Xynou : le 12/11/19 à 17:19:13

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Je rejoins ce qui a été dis.

Je dirais pas que c'était mieux avant, loin de là. J'ai un paquet de souvenirs avec des moniteurs/instructeurs bien trop sadiques pour travailler avec des enfants. J'ai eu aussi quelques accidents parce qu'on m'a forcé en larme à aller sauter chambrière au cul avec un cheval bien trop technique ...

Mais c'était une époque où l'on pouvait encore monter à cheval quand on avait pas d'argent. J'ai toujours monté à l'oeil quand je venais groomer les chevaux des patrons les lendemains de concours ou que j'aider à faire les box. Et mine de rien, j'ai appris un paquet de trucs côté soin.

Si avant, on trouvait toujours un moniteur un peu capable dans chaque structure c'est plus du tout le cas maintenant. Et c'est problématique. Pour une cavalière lambda comme moi c'était largement suffisant. Maintenant pour le moindre cours correct, il faut trouver un cavalier/moniteur, le faire venir etc. C'est plus le même budget, forcément !

Par Chrysalis : le 12/11/19 à 18:32:08

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de mon point de vue (biaisé car les cours co niveau club,clairement je n'ai rien a y faire) il vaut mieux dépenser 50 euros un cours particulier ou tu apprends que 3 cours collectifs a 17 euros où à part des ronds dans le sable et 3 cessions sans réelle correction,tu n'auras rien fait.

Par Xynou : le 12/11/19 à 21:09:52

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Chrysalis : Tout dépend. Y a de ça 15/20 ans, les CE ou écuries pro que je fréquentais avait soit un cavalier pro, soit un instructeur, soit un moniteur qui tournait en pro. Et pour le quotidien, personnellement ça me suffisait largement. Et ça suffisait aussi à l'immense majorité des cavaliers qui sortaient en amateur. Souvent quand je pro était aussi gérant, on avait même un ou deux cours de compris dans la pension.
Pour moi, ça change tout quand ton coach te voit monter tous les jours, qu'il observe ton cheval au quotidien.

Sauf que cette génération de professionnelle est partie à la retraite depuis longtemps. Ça existe toujours les écuries avec de bon pro maison, mais de moins en moins. Et surtout, c'est devenu un vrai luxe.

Par Tessa : le 13/11/19 à 06:59:42

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Donc, si je transpose dans un autre métier certaines phrases, ça donne:

-Bah, si l'instit sait lire jusqu'à 100, faut pas plus, finalement, c'est jamais que pour apprendre à des gosses à compter.

Ou

-Bah, les gosses l'adorent: ils font plein de jeux avec elle, c'est pas grave si ils ne savent pas "vraiment" écrire.

Et là, curieusement, ça devient choquant.

Parce que, bien sûr qu'il ne faut pas être Rembrandt pour apprendre à peindre (encore que, c'est super motivant comme prof), mais il ne faut pas non plus tenir son crayon à l'envers.

La nénette tout juste sortie de son bjeposirfei (c'est français ces abréviations illisibles que je traduis par "diplôme", qui a 23 ans, qui fait des super jeux avec les gosses mais qui pensent que le gogue renforce le dos et qui est incapable de poser une selle correctement...
Franchement, c'est incompréhensible pour moi.

En Belgique (pas par comparaison mais parce qu'il se trouve que j'y vis), pas de diplôme...
Cela donne certains excès, comme la nénette qui donne cours pendant que la "prof" (non diplômée mais qui fait ça depuis 10 ans et qui est sensée) est en congé et qui ne connaît pas les robes des chevaux (et pose des questions aux enfants sur le sujet)... Je l'ai reprise depuis le bord de la piste, pas question quand même de prendre les enfants pour des imbéciles.

On peut reconnaître que globalement, et là, on est tous d'accord, qu'il y a un solide nivellement par le bas de la qualité de l'enseignement.
Cela dit, ça a démocratisé l'équitation, ça en fait un loisir plus "abordable"... Donc cela a sauvé certains chevaux (comme la filière viande a sauvé les traits en son temps)... Bien sûr, va dire ça à Ouragan qui fait la rame et se tape tous les débutants... humpf.

Mais, je pense qu'il ne faut pas non plus exagérer dans l'équitation "abordable" et basée sur le plaisir. Cela ne peut pas être considéré comme la leçon de tennis hebdomadaire "parce qu'il faut que le petit fasse du sport".
L'équitation ne peut pas être réduite à un simple sport, il faut garde l'éthique et le respect animal tout aussi primordial que la qualité de monte.

Car au-delà des qualités d'enseignement, il y a l'abord respectueux du cheval. Les moniteurs qui gueulent "y se fout toi, casse-lui la gueule" on en entend encore beaucoup trop.
Même le "allez, donne des jambes, tape plus fort, y sent rien de toute façon" ou le "tire le sur la piste,...... plus fort, allez, tire!!!!" c'est plus que banal dans les clubs; ça n'en est pas moins scandaleux.

Par Chrysalis : le 13/11/19 à 09:29:06

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Mais, je pense qu'il ne faut pas non plus exagérer dans l'équitation "abordable" et basée sur le plaisir. Cela ne peut pas être considéré comme la leçon de tennis hebdomadaire "parce qu'il faut que le petit fasse du sport".

malheureusement si...quand t'entends les parents qui ralent parce qu'ils payent pour une séance de sport a cheval et non de soins a pied ,et qu'ils ne sont pas d'accords pour que Kevin vienne en avance préparer le poney.
l'equitation,malheureusement est devenue un service pour la majorité des gens ,c'est un fait

par contre,je ne suis pas d'accord pour comparer l'éducation et le "service equitation" : dans un cas c'est indispensable dans l'autre ça reste du loisir.
donc le recrutement des formateurs ne peut pas etre le même, la transposition est maladroite.
aprés....franchement si ta pépette de 23 ans sait compter jusqu'a 100 sans erreur, a l'envers ou en ne nommant que les chiffres premiers,elle a moyen de transmettre les choses a Kevin (qui finira de toute façon par arreter le poney au bout de 3 ans pour se mettre au foot alors qu'on n'arrete pas l'école aussi facilement)

aprés si la pépète n'a pas les bases....c'est pas le même débat...et on en revient avec les critères de recrutement et de formation - et des capacités de l'animateur-)


Par azzura42 : le 13/11/19 à 12:36:45

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Sauf que ce n'est pas comme ça que l'on apprend ce que doit apprendre un cavalier de ce niveau et ce n'est pas malheureusement pas un jeune cheval qui peut apprendre à un jeune cavalier.

Mon ex club n'achète quasi plus que des réformés de steeple, chevaux débourrés, parfois même d'âge, mais par contre ils sont bruts et c'est aux cavaliers galop 5 et + de les mettre en route pour les rendre pratiques pour les plus petits niveaux.

Petit à petit les chevaux d'école partent en retraite et ils ne restent que les ps et aqps, je me demande bien comment on peut espérer apprendre correctement avec des chevaux qui arrivent en n'ayant aucune base de dressage

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