En quelque sorte, c'est l'objet de cette page. Il
faut savoir en effet que l'étude de toutes maladies
des chevaux demandent des fonds et que de trop nombreux
laboratoires se désintéressent de ces recherches
parce que le "retour sur investissement" n'est pas
assez intéressant.
Nombreux sont les médicaments que nous utilisons
qui sont en fait prévus pour l'homme la vache ou
le moutons.
Certaines recherches ne sont organisées que par
des universités ou des fondations dont le budget
est constitué en majeure partie par des dons.
Nous vous soumettons ici l'exemple de "joli cœur"
et de la recherche sur l'asthme entamé par la Faculté
de Médecine Vétérinaire de Liège et la fondation
Prince Laurent de Bruxelles.
Allez rendre une visite à leur site et si vous pouvez
donnez leur un coup de main.
Demain, qui sait, c'est peut être votre cheval qui
souffrira d'asthme et qui profitera de leurs travaux
alors :
Qu'est ce que
la pousse, maladie dont souffre Joli Cœur ?
La pousse (à savoir l'asthme des équidés) est la
pathologie inflammatoire chronique la plus fréquemment
observées chez les chevaux adultes. Cette maladie
est due principalement à une allergie des voies
respiratoires aux poussières et à certains champignons
qui se trouvent dans les fourrages et les boxes
mal ventilés. Il en résulte des phénomènes de bronchoconstriction
et d'hypersécrétion qui se concrétisent par de la
toux, une gène respiratoire et une intolérance à
l'effort. Dans certains cas extrêmes, la détresse
respiratoire est telle qu'elle peut entraîner la
mort du patient par manque d'oxygène. La pousse
représente donc un problème majeur pour la santé
et le bien-être des équidés.
Qu'a fait le service de physiologie pour lutter
contre cette maladie ?
De nombreux projets de recherche entrepris au cours
des dernières années ont permis d'aboutir à des
résultats concrets et d'améliorer le diagnostic,
le traitement et la prévention de la pousse. En
voici quelques exemples :
- mise au point de techniques diagnostiques permettant
de déceler les chevaux souffrant de pousse subclinique
;
- mise au point de l'aérosolthérapie (nébuliseurs)
chez les équidés ;
- mise au point de litières et de fourrages pauvres
en poussières et champignons.
Pourquoi encore entreprendre des recherches sur
cette maladie ?
Malgré l'utilisation des traitements préventifs
et curatifs disponibles, certains chevaux (comme
Joli Cœur) ne montrent qu'une amélioration partielle
et momentanée de leurs symptômes respiratoires.
La raison en est que la suppression de l'agent étiologique
(comme les poussières et champignons présentes dans
les fourrages) est un objectif important mais non
suffisant pour maîtriser l'inflammation et les dysfonctions
qui résultent d'une crise de pousse chez le cheval.
Nous avons en effet démontré que l'inflammation
induite par une réaction de type allergique, pouvait
persister à cause de l'existence de boucles auto-activatrices
au niveau des voies respiratoires de certains patients.
Quel est l'objectif des recherches en cours ?
L'objectif des projets de recherche est double
:
· mettre en évidence les mécanismes moléculaires
responsables de la persistance de l'inflammation,
et donc de la non guérison de la maladie de Joli
Cœur ;
· mettre au point un traitement efficace et durable
de la pousse en développant les techniques de thérapie
génique.
Ces recherches se font en étroite collaboration
avec la médecine humaine dans le cadre du Centre
de Thérapie Cellulaire et Moléculaire de l'ULg dont
fait partie le service de physiologie vétérinaire.
Quel est actuellement le facteur limitant la
mise au point des ces nouvelles thérapeutiques ?
Vu que nous disposons d'infrastructures performantes
et de brillants chercheurs, le problème majeur pour
concrétiser ces projets de recherche (et donc pour
aboutir à des résultats utilisables sur le terrain)
est le financement des frais de fonctionnement.
Ces recherches, réalisées en grande partie in vitro,
nécessitent en effet l'achat de sondes et réactifs
extrêmement coûteux.
Le soutien du grand public est donc indispensable
pour guérir Joli Cœur et contribuer à améliorer
le bien-être de tous les patients qui souffrent
de cette maladie.
Les progrès enregistrés dans le domaine de la recherche
vétérinaire contribuent à faire avancer la recherche
en médecine humaine. Des équipes de médecins, vétérinaires
et biologistes travaillent en effet de concert dans
la cadre du Centre de Thérapie Cellulaire et Moléculaire
de l'Université de Liège. Les efforts consentis
dans les labos de la faculté de médecine vétérinaire
de l'ULg ne profitent donc pas seulement aux animaux,
mais également à l'espèce humaine!
Plusieurs dizaine de scientifiques de haut niveau
travaillent dans différents laboratoires de recherche,
tandis que, chaque année, près de 1.300 chevaux
passent par la faculté de médecine vétérinaire de
l'Université de Liège, pour différentes raisons:
diagnostics, traitements, opérations chirurgicales
ou tests à l'effort.
Le soutien que reçoivent la Fondation Prince Laurent
et sa section Equine Research and Welfare Fund traduisent
bien une volonté de pousser les recherches à un
très haut niveau.
"Le soutien du grand public est absolument indispensable".
l'Equine Research & Welfare Fund:
Contact :
Mme Fabienne Pyr
Tél : 0478-74.19.93
e-mail : fabienne.pyr@ulg.ac.be
Siège social : Fondation Prince Laurent, avenue
Paul Deschanel, 36-38, à 1030 Bruxelles
Tél : 02-243.08.97
Fax : 02-243.09.47