Jumping de Paris 2007 Les poneys aussi ont droits à leurs étoiles

Le 02/12/2007 à 01:01

Pour la première fois dans l'histoire du Jumping de Paris, un concours de sauts d'obstacles est spécialement réservé au poneys. Le comité organisateur a invité à participer des cavaliers venant de cinq nations, à raison de quatre cavaliers par Pays qui ont eu l'amabilité de présenter leur jeune élite. Sont représentés, l'Allemagne, la Belgique, les Pays Bas, la Suisse et bien entendu la
France (avec huit représentants). Âgés de 16 ans maximum, ces enfants aux allures de professionnels parcourent l'Europe toute l'année, et pour certains, plus qu'un jeu, c'est le passage obligatoire avant une carrière à cheval.

Pascal Henri, entraîneur national poney pour la France depuis janvier 2007, nous en dit plus sur l'équipe qu'il a emmené à Paris : « j'ai avec moi 8 cavaliers, 3 jeunes hommes et 5 filles âgés de 12 ans à 15 ans (qui prendront 16 en 2008), c'est un choix sportif et volontaire de sélectionner toutes les tranches d'âges, car pour ces enfants, il n'y a que 4 années de compétition à poney, de 12 à 16 ans. Il faut leur faire découvrir de telles épreuves le plus tôt possible car on leur demande d'être bon de plus en plus vite ». Cependant peu d'inquiétudes pour ces cavaliers qui pour la plupart ont toujours été bercé dans le milieu du cheval par leurs parents qui sont cavaliers professionnels, marchands de chevaux ou bien encore ex-directrice des Haras Nationaux (Rapahaëlle Bour est la fille d’Emmanuelle Bour).

Cette année, à Paris comme à Lyon, ces jeunes y trouvent l'opportunité irremplaçable d'évoluer aux côtés des meilleurs cavaliers mondiaux chevaux. Tout au long de leur parcours à poneys, ils manquent effectivement d'exemples alors que c'est pour eux une vraie valeur éducative que de concourir dans la cour des grands. Cela les aide, petit à petit, à se familiariser avec le monde du cheval.

Vendredi après-midi, Gilles Bertran de Balanda, l'entraîneur national de CSO accompagnait Pascal Henri lors du Prix Haras de Bory, il a ainsi pu leur apporter de précieux conseils. Lors de cette épreuve sur les huit cavaliers français, cinq terminent sans fautes et 3 sont classés dans les 8 premiers. « Même si les anglais dominent en équitation sur poneys, nos résultats sont encourageants » exprime l'entraîneur.